International
Séisme meurtrier en Indonésie
Au moins 42 personnes ont été tuées vendredi par un fort séisme sur l'île de Célèbes en Indonésie. Les secours fouillent actuellement les décombres de bâtiments effondrés, dont un hôpital, dans l'espoir de trouver des survivants.
Le tremblement de terre de magnitude 6,2 survenu dans la nuit a fait plusieurs centaines de blessés et déclenché la panique chez les habitants de l'Ouest de l'île de Célèbes, qui ont déjà subi en 2018 un désastre majeur.
Trente-quatre corps ont été retrouvés jusqu'à présent dans des immeubles effondrés à Mamuju, selon les autorités. Huit autres personnes sont mortes à Majene, une autre localité de la région de Mamuju.
"Nous ne savons pas combien d'autres ont disparu", a déclaré Arianto, un responsable local des secours à Mamuju. "Il y a encore des gens emprisonnés sous les décombres".
A Mamuju, ville de quelque 110'000 habitants la plus affectée de la région, les sauveteurs recherchaient plus d'une dizaine de patients et personnels médicaux portés disparus sous les ruines d'un hôpital. "L'hôpital est détruit. Il s'est effondré", a dit Arianto.
Routes "éclatées"
Au moins un hôtel s'est partiellement effondré et les bureaux du gouverneur local ont subi de gros dommages, selon les sauveteurs.
Le tremblement de terre de magnitude 6,2, selon l'Institut américain de géophysique, s'est produit vendredi à 02h18 locales (jeudi 19h18 GMT). L'épicentre du séisme a été localisé à 36 km au sud de Mamuju, à une profondeur relativement faible de 18 km, a précisé l'Institut américain de géophysique (USGS).
Des images de la région montrent des habitants en train de fuir en moto et en voiture en passant à côté de toits en tôle effondrés et d'immeubles endommagés.
"Les routes sont éclatées, et plusieurs bâtiments se sont effondrés", a indiqué Hendra, 28 ans, habitant à Mamuju. "La secousse était très forte (...) j'ai été réveillé et j'ai fui avec ma femme".
Risque de répliques
Hanafi, un homme de 47 ans vivant dans la ville voisine de Majene, a subi de gros dégâts chez lui. "Le mur de ma maison s'est effondré. Le réfrigérateur et l'armoire se sont écroulés sur le sol".
L'agence de météorologie et géophysique a mis en garde contre la possibilité de nouvelles secousses et demande aux habitants d'éviter le bord de mer à cause du risque de tsunami.
"Les répliques pourraient être autant ou plus fortes que ce matin", a indiqué Dwikorita Karnawati, la responsable de l'agence.
Cet avertissement a ajouté à l'inquiétude des habitants.
Tout le monde "panique parce que les autorités nous ont prévenus qu'il pouvait y avoir des répliques qui provoquent un tsunami", a indiqué à l'AFP Zulkifli Pagessa qui habite la ville.
Des glissements de terrain ont suivi le séisme, coupant l'accès à l'une des principales routes de la province et l'aéroport local de Mamuju a aussi été endommagé.
Aide médicale
La Croix Rouge indonésienne a envoyé de l'aide médicale et des équipes pour travailler avec les sauveteurs.
"Notre première priorité est de rechercher des survivants et de soigner les blessés", a indiqué Sudirman Said, secrétaire général de la Croix Rouge locale.
L'archipel indonésien se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone de forte activité sismique.
La région de Palu, sur l'île de Célèbes, avait été déjà frappée en septembre 2018 par un très fort tremblement de terre de magnitude 7,5 suivi d'un tsunami dévastateur.
Cette catastrophe avait fait plus de 4300 morts et disparus et au moins 170'000 déplacés.
Un autre séisme dévastateur de magnitude 9,1 avait frappé au large des côtes de Sumatra en 2004, entraînant un tsunami qui avait tué 220'000 personnes dans la région, dont environ 170'000 en Indonésie.
International
Zelensky appelle les Européens au sursaut face à Trump et la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés européens au sursaut face à la Russie. Il les a exhorté à créer une armée commune pour éviter un accord forgé par les Américains "dans le dos" de l'Ukraine.
"Je crois vraiment que le moment est venu de créer les forces armées de l'Europe", a appelé le dirigeant dans un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, devant un parterre de responsables politiques internationaux.
"Le temps où l'Amérique soutenait l'Europe simplement parce qu'elle l'avait toujours fait est révolu", a-t-il prévenu. A l'approche du troisième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, il a appelé l'Europe à se rassembler derrière une politique étrangère et de défense communes qui montrerait à Washington que le continent prend en main sa propre sécurité.
Sans concertation avec les Européens, qui soutiennent Kiev depuis trois ans aux côtés des Etats-Unis, le président américain Donald Trump a eu un premier entretien cette semaine avec son homologue russe Vladimir Poutine. Et s'il en a informé Volodymyr Zelensky, il n'a pas cherché à s'entendre au préalable avec lui sur une stratégie de négociation.
"Nous perdons tous"
Les dirigeants de l'UE sont convaincus que la sécurité du continent se joue dans de futurs pourparlers sur l'Ukraine que l'administration américaine veut accélérer, mais ils peinent à imposer leur voix.
Lors de leur conversation, le locataire de la Maison-Blanche "n'a pas mentionné une seule fois que l'Amérique a besoin de l'Europe à la table des négociations", a mis en garde Volodymyr Zelensky. "Trump n'aime pas les amis faibles, il respecte la force", a-t-il souligné.
Face au risque d'être marginalisés, "je vous exhorte à agir, pour votre propre bien", a lancé le président ukrainien. "L'Amérique n'offrira pas de garanties (de sécurité) à moins que les propres garanties de l'Europe ne soient solides", a-t-il insisté.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a réagi sur X en estimant que "l'Europe a besoin de toute urgence de son propre plan d'action concernant l'Ukraine et notre sécurité, sinon d'autres acteurs mondiaux décideront de notre avenir". Le chef de l'Otan, Mark Rutte, a déclaré que les dirigeants européens "entraient maintenant dans la phase de planification concrète" de garanties de sécurité possibles pour l'Ukraine, sans plus de précision.
Le conflit dépasse la seule question ukrainienne, a abondé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, "cette guerre (...) concerne les rêves impériaux de la Russie et sa volonté de prendre des décisions sur les questions européennes". Pour M. Zelensky, il ne faut "pas de décisions sur l'Ukraine sans l'Ukraine, pas de décisions sur l'Europe sans l'Europe", car "si nous sommes exclus des négociations concernant notre propre avenir, alors nous perdons tous".
"Pas suffisant"
Selon lui, le président russe Vladimir "Poutine ne peut pas offrir de réelle garanties de sécurité, pas seulement parce que c'est un menteur, mais parce que le pouvoir russe dans son état actuel a besoin de la guerre pour se maintenir".
Son avertissement vaut aussi pour Donald Trump : Vladimir Poutine "essaiera de faire en sorte que le président américain se tienne sur la Place Rouge le 9 mai (jour des célébrations de la victoire des Russes sur l'Allemagne nazie, ndlr) non pas comme un leader respecté, mais comme un gadget dans sa propre performance".
Il n'a cependant révélé aucun détail de sa première rencontre, vendredi, à Munich avec le vice-président américain JD Vance. "Ce n'est pas une perte de temps" mais "ce n'est pas suffisant", et "nous devons parler davantage", a juste dit le président ukrainien, qui réclame à Washington "un plan" concerté avec les Européens avant toute discussion avec la Russie.
L'armée russe a revendiqué samedi la prise d'une nouvelle petite localité dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, où ses troupes progressent face aux forces de Kiev moins nombreuses et moins équipées. Volodymyr Zelensky a de nouveau accusé la Russie d'avoir frappé vendredi avec un drone l'arche de la centrale nucléaire de Tchernobyl. L'attaque qui montre, selon lui, que la Russie "ne veut pas la paix" et "ne se prépare pas au dialogue".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Doublé suisse en slalom: Rast en or, Holdener en argent
Camille Rast est la nouvelle championne du monde de slalom! Elle a triomphé samedi à Saalbach, devançant la Schwytzoise Wendy Holdener pour un historique doublé suisse.
La Valaisanne est la première Romande à se parer d'or dans des Mondiaux depuis le sacre de Chantal Bournissen en combiné en 1991 à Saalbach.
L'exploit de Camille Rast (25 ans), dont le début de carrière a notamment été gâché par une grave blessure au genou droit en mars 2019, est immense. La skieuse de Vétroz est la première Suissesse à s'imposer dans la discipline aux Mondiaux depuis la Glaronnaise Vreni Schneider, enfin sacrée en slalom en... 1991.
Dernière à s'élancer samedi après-midi grâce à sa première manche de feu, Camille Rast a parfaitement géré la pression pour son premier très grand rendez-vous. Et dire que la championne du monde junior 2017 de la spécialité n'avait jamais connu les joies d'un podium en Coupe du monde avant cette saison 2024/25, marquée par ses deux premiers succès à ce niveau (Killington et Flachau).
Quatrième après la manche initiale, Wendy Holdener a tout tenté sur le second parcours. Battue de 0''46 au final, elle doit se contenter d'une troisième médaille d'argent en slalom après les Mondiaux 2017 et les JO 2018. Elle décroche aussi son troisième argent dans ces joutes, après ceux obtenus dans le Team Event puis dans le combiné par équipe. Elle en est désormais à neuf médailles dans des Mondiaux.
L'Autrichienne Katharina Liensberger complète le podium, avec 1''32 de retard sur la nouvelle championne du monde et 0''02 d'avance sur Paula Moltzan (4e). La quadruple championne du monde de la discipline Mikaela Shiffrin échoue quant à elle au 5e rang, manquant ainsi le podium pour la première fois en sept slaloms disputés dans des championnats du monde.
Meillard enfourche
Jamais classée au-delà de la 10e place cet hiver en Coupe du monde de slalom, Mélanie Meillard a en revanche connu sa première sortie de piste de la saison sur ce second tracé. La skieuse d'Hérémence, 10e d'une première manche dans laquelle elle a commis une faute rédhibitoire, a enfourché alors qu'elle prenait tous les risques.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Jannik Sinner accepte une suspension immédiate de trois mois
Le no 1 mondial Jannik Sinner a trouvé un accord avec l'Agence mondiale antidopage.
L'Italien de 23 ans a accepté une suspension de trois mois, qui a pris effet le 9 février et s'arrêtera le 4 mai, a annoncé l'AMA samedi matin.
Sacré pour la deuxième fois consécutive à l'Open d'Australie il y a trois semaines, Sinner accepte "une période de suspension de trois mois pour une violation des règles antidopage qui a conduit à un contrôle positif au clostebol, une substance interdite, en mars 2024", écrit l'AMA.
"Selon les termes de l'accord, M. Sinner purge sa période d'inéligibilité du 9 février 2025 à 23h59 au 4 mai 2025 (ce qui inclut un crédit pour quatre jours précédemment purgés par le sportif alors qu'il était sous le coup d'une suspension provisoire)", a détaillé l'AMA.
Jannik Sinner manquera donc les Masters 1000 d'Indian Wells et Miami en mars et ceux de Monte-Carlo et Madrid en avril, mais aucun tournoi du Grand Chelem. Seuls les points qu'il avait glanés l'an dernier lui à Indian Wells (demi-finale) auront au final été retirés à la suite de son double contrôle positif.
L'AMA avait fait appel en septembre dernier auprès du Tribunal arbitral sport (TAS), après qu'une décision prise en première instance par un tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) avait largement blanchi le joueur italien.
L'AMA accepte la thèse de la contamination. Mais selon l'Agence, qui précise avoir abandonné sa procédure d'appel auprès du TAS à la suite de cet accord, "un athlète est responsable de la négligence de son entourage".
Responsabilité
Jannik Sinner affirme avoir été contaminé par un membre de son staff médical, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostebol avant de masser le joueur et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans son organisme. Une explication qui avait suffi à l'Itia et à son tribunal indépendant, mais qui n'a pas convaincu l'AMA.
Cette dernière "reconnaît que M. Sinner n'avait pas l'intention de tricher et que son exposition au clostebol n'a pas eu pour effet d'améliorer ses performances et s'est produite à son insu en raison de la négligence de membres de son entourage. Cependant, en vertu du Code et des précédents du TAS, un athlète est responsable de la négligence de son entourage", écrit encore l'AMA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le chancelier allemand Scholz critique l'ingérence de Washington
Les Allemands "n'accepteront pas que des tiers interviennent en faveur" du parti d'extrême droite AfD, a déclaré le chancelier Olaf Scholz. Le vice-président américain JD Vance a estimé vendredi que la liberté d'expression était "en retrait" en Europe.
"La direction que prendra notre démocratie, nous seuls en décidons. Nous et personne d'autre!", a dit Olaf Scholz dans un discours devant les responsables internationaux rassemblés à la Conférence de Munich sur la sécurité.
Il a dénoncé l'intervention du numéro deux de Washington, qui avait critiqué vendredi une ostracisation de l'AfD et plaidé pour la fin du "cordon sanitaire" autour de ce parti: "cela ne se fait pas - et surtout pas entre amis et alliés", a répliqué le chancelier allemand.
Le discours de JD Vance avait sidéré les dirigeants européens par ses attaques sur la "liberté d'expression" selon lui "en retrait" en Europe et la politique migratoire du Vieux continent. Il avait notamment ciblé les partis allemands traditionnels qui rejettent toute alliance avec l'AfD.
Toujours proche de Washington
Malgré ces divergences, l'Allemagne, qui a fait du partenariat transatlantique le pilier de sa politique étrangère et de défense depuis l'après-guerre, n'est pas prête à tourner le dos aux Américains. L'Allemagne "continuera à acheter" des matériels militaires américains, a assuré Olaf Scholz, soulignant le "besoin d'une industrie européenne de l'armement forte".
Sur l'Ukraine, dossier brûlant depuis l'appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Olaf Scholz a réaffirmé le principe selon lequel "la paix n'existe" que "si la souveraineté de l'Ukraine est assurée"
L'Allemagne n'apportera "jamais" son soutien à une "paix imposée" à Kiev, a-t-il aussi ajouté.
Réforme du frein budgétaire
Alors que l'administration Trump entretient le doute sur l'implication des Etats-Unis dans la sécurité de l'Europe, le chef du gouvernement allemand s'est également prononcé contre un "découplage de la sécurité européenne et américaine". Il a convenu qu'il y avait un besoin "indiscutable" de "continuer à augmenter de manière significative" les dépenses de défense, au-delà des 2% du PIB qu'y consacre actuellement Berlin.
"Chaque pourcentage supplémentaire que nous dépensons pour notre défense nécessite 43 milliards d'euros de plus par an", a-t-il insisté, plaidant pour réforme de la règle du "frein budgétaire" après les élections afin d'en exclure les dépenses de défense. Ce discours intervient une semaine avant des élections législatives anticipées pour lesquelles le dirigeant social-démocrate est donné perdant.
Son rival Friedrich Merz, candidat des conservateurs qui devancent l'AfD et le SPD dans les sondages, se trouve également à Munich.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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