Climat
Sept morts et 62 disparus dans un glissement de terrain
Soixante-deux personnes sont portées disparues et sept autres sont mortes dans le sud de l'Equateur, dans un glissement de terrain provoqué par de fortes pluies dans la nuit de dimanche à lundi. C'est ce qu'a annoncé lundi soir le président équatorien Guillermo Lasso.
"Cinq (membres de ma famille) sont enterrés ici", explique à l'AFP Manuel Upai, un agriculteur et maçon de 40 ans, qui continuait lundi de chercher ses beaux-parents dans les décombres à Alausi, dans le sud de l'Equateur.
Plusieurs dizaines de maisons ont été ensevelies dans cette localité de la province de Chimborazo, à environ 300 km au sud de Quito, dans une zone andine frappée la semaine dernière par un tremblement de terre qui a fait 15 morts, dont un au Pérou voisin.
"Je déplore que sept personnes soient mortes et que 62 personnes soient toujours portées disparues", a déclaré lundi soir le président Guillermo Lasso à son arrivée dans la localité d'Alausi. "Nous continuerons de mener des opérations de sauvetage", a assuré M. Lasso. Dans la zone sinistrée, quelque 600 maisons épargnées par la coulée ont été évacuées sur ordre des autorités.
Les images diffusées par les médias locaux ont montré des dizaines de secouristes et de civils s'affairant autour des débris pour tenter de dégager des personnes ensevelies, dans un ballet d'ambulances à gyrophares et sirènes hurlantes. Une énorme coulée de boue brunâtre est descendue soudainement des montagnes verdoyantes qui entourent Alausi, où vivent quelque 45'000 habitants. Dans la zone sinistrée, les rescapés en larmes et aux visages éplorés attendent des nouvelles de leurs proches disparus.
"Nez du Diable"
Dès les premières heures de la matinée de lundi, des équipes de secours étaient à pied d'oeuvre à la recherche du moindre signe de vie sous les décombres. Le "bruit fatal" du pan de la montagne qui s'est détaché résonne encore dans l'esprit de Maria Villa, 46 ans, qui s'est échappée de sa maison par une fenêtre avec son mari et sa fille.
"J'étais en train de préparer à manger (...) et j'ai entendu un bruit", raconte-t-elle à l'AFP, apeurée. Son mari a aussitôt crié: "La colline est en train de s'écrouler". Maria reconnaît que les autorités avaient recommandé à sa famille de quitter la zone, celle-ci ayant été classée en "alerte jaune" en février en raison de risques de glissements de terrain après de fortes intempéries.
"Cette semaine, ils nous ont conseillé de partir, mais la vérité c'est que cela fait de la peine de laisser nos affaires derrière nous. Je sais que la vie a plus de valeur, mais c'est une douleur si forte", confie-t-elle. Les autorités avaient également mis en garde contre un possible effondrement de la route E35 dans le secteur de Casual, où une partie de la montagne s'était détachée.
Selon le Secrétariat national à la gestion des risques (SNGR), près de 500 personnes au total ont été affectées par la coulée. Le bureau du gouverneur de Chimborazo a indiqué qu'il préparait des centres de collecte de nourriture pour aider les personnes touchées. Les forces armées participent aux opérations de secours et à l'acheminement de matériel pour construire des abris temporaires.
De son côté, la Croix-Rouge locale a fourni des "soins préhospitaliers" aux victimes. Des habitants des villages voisins sont également arrivés dès les premières heures de la matinée pour participer aux opérations de sauvetage. La ville d'Alausi est connue dans le monde entier pour le "Nez du Diable", une pente abrupte par laquelle passe la ligne ferroviaire transandine de l'Équateur, un tronçon surnommé le "train le plus difficile du monde" en raison de sa dangerosité.
Depuis janvier, les fortes pluies ont déjà fait 22 morts et 346 sans-abri dans le pays. Plus de 6.900 maisons ont été endommagées et 72 ont été détruites, selon les autorités. Quelque 987 incidents ont été causés par les intempéries, tels que des inondations et des glissements de terrain. En février, les pluies ont entraîné une suspension de cinq jours du pompage du pétrole brut car un oléoduc menaçait de se rompre après l'effondrement d'un pont.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Inondations:nouvelles mesures de soutien pour près de 3,8 milliards
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a annoncé lundi l'adoption d'un nouveau paquet de mesures de soutien pour les sinistrés des inondations meurtrières du 29 octobre dans la région de Valence. Il représente un investissement de près de 3,8 milliards d'euros.
Le gouvernement avait déjà annoncé la semaine dernière un premier plan d'aide de 10,6 milliards d'euros après cette catastrophe qui a fait plus de 220 morts.
"Le gouvernement est présent et sera présent, avec tous les moyens nécessaires, et tant qu'il le faudra (...) nous continuerons le travail pour rétablir la normalité dans les zones frappées par cette catastrophe naturelle", a promis le chef du gouvernement socialiste lors d'une conférence de presse.
Pedro Sánchez a assuré lundi que les mesures de soutien seraient étendues à un plus grand nombre de personnes et de biens, et que les agriculteurs recevront également une nouvelle aide d'un montant total de 200 millions d'euros.
Comme pour le Covid
M. Sanchez a comparé ces mesures à l'intervention de l'Etat pour soutenir l'économie pendant la pandémie de Covid-19.
Le premier paquet d'aide annoncé la semaine dernière comprenait un soutien aux petites et moyennes entreprises, aux travailleurs indépendants et aux ménages qui ont subi des décès, des incapacités et dont le domicile ou les biens ont été endommagés.
Des allégements fiscaux, un report de trois mois du remboursement des hypothèques et des prêts et des dépenses du gouvernement central pour les immenses travaux de nettoyage auxquels sont confrontés les conseils locaux ont également été annoncés.
Des milliers de soldats, de policiers, de gardes civils et de services d'urgence réparent les infrastructures détruites, distribuent des secours et recherchent encore des dizaines de personnes disparues.
La colère généralisée, suscitée par la supposée mauvaise gestion des autorités avant et après les inondations, s'est traduite samedi par des manifestations de masse, la plus importante ayant eu lieu à Valence où quelque 130.000 personnes se sont rassemblées.
Le service météorologique national a prévu de nouvelles fortes pluies dans la région de Valence cette semaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Espagne: manifestations pour dénoncer la gestion des inondations
"Assassins, assassins!": des dizaines de milliers de personnes ont manifesté leur colère samedi à Valence contre la classe politique pour sa gestion des inondations qui ont fait au moins 220 morts dans le sud-est de l'Espagne la semaine dernière.
Selon la délégation gouvernementale à Valence, la manifestation a rassemblé "130.000 personnes.
Les manifestants se sont donné rendez-vous en fin de journée sur la grande place devant la mairie de Valence pour parcourir le kilomètre qui la sépare du siège du gouvernement régional.
Ils ont exigé notamment "la démission" de son président Carlos Mazón (Parti populaire, droite), mais le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez n'a pas non plus été épargné par les critiques.
Les deux hommes sont accusés par les sinistrés d'avoir sous-estimé les risques et mal coordonné les secours après les inondations du 29 octobre, qui ont dévasté près de 80 communes.
Gestion "indécente"
Pour Julián García, 73 ans, "la gestion de Mazón a été indécente et il devrait démissionner. Le gouvernement valencien est responsable et n'a pas voulu demander ce qu'il pourrait demander au gouvernement central, aussi un peu responsable", estime le retraité.
Ana de la Rosa, 30 ans, regrette les "guerres politiques alors que ce n'était pas le moment, parce que les citoyens avaient besoin d'aide et n'en avaient pas". L'archiviste réclame "justice" pour ce qu'elle qualifie d'"homicide involontaire".
Des rassemblements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes espagnoles, comme à Madrid ou Alicante.
A Valence, quelques heurts ont éclaté entre les manifestants et la police, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Solo el pueblo salva el pueblo" ("Seul le peuple sauve le peuple"): à Valence, ce slogan est devenu populaire dans les conversations après la vague spontanée de solidarité qui s'est organisée pour pallier les errements supposés des autorités.
A Valence, les griefs se sont concentrés sur Carlos Mazón, qui avait été visé dimanche à Paiporta, comme le chef du gouvernement et les souverains Felipe VI et Letizia, par des insultes et des jets de boue - des images sans précédent illustrant l'exaspération dans les zones dévastées.
Figure du Parti populaire, M. Mazón, un avocat de 50 ans, est accusé d'avoir tardé à réagir alors que l'Agence météorologique espagnole (Aemet) avait émis une alerte rouge dès le matin du 29 octobre.
Dizaines de disparus
Il lui est également reproché de s'être absenté pendant plusieurs heures alors qu'il commençait déjà à pleuvoir et que le comité d'urgence s'était réuni. Carlos Mazón s'est défendu en assurant qu'il participait à "un déjeuner de travail" dans un restaurant de Valence avec une journaliste, selon les médias espagnols.
Parmi les accusations également formulées par les sinistrés, le fait que l'ensemble de la population n'ait été alertée via ses téléphones portables que dans la soirée, alors que de nombreuses zones étaient déjà submergées. La principale responsable des urgences de la région, Salomé Pradas, a admis jeudi qu'elle ignorait l'existence de ce système d'alerte, avant de se rétracter.
En Espagne, un pays très décentralisé, la gestion des catastrophes relève de la responsabilité des administrations régionales, mais le gouvernement central, chargé, lui, d'émettre les alertes via l'Aemet, peut fournir des ressources et même prendre la main dans des cas extrêmes.
C'est précisément ce dernier point qui motive les critiques de l'opposition de droite, qui accuse le chef du gouvernement socialiste d'avoir laissé sombrer la région par calculs politiques au lieu de reprendre la main. Pedro Sánchez a agi "de mauvaise foi", a tancé Miguel Tellado, le porte-parole du PP au parlement.
Des sources proches du gouvernement assurent de leur côté vouloir en temps utile définir les éventuelles responsabilités de chacun et les éventuelles défaillances dans la gestion de la catastrophe, tout en affirmant que le gouvernement a fait tout ce qu'il pouvait faire dans le cadre institutionnel actuel.
Les autorités poursuivaient samedi leurs opérations de recherche des disparus qui se concentrent à Albufeira et sur la lagune de Valence. Des dizaines de personnes sont encore recherchées, d'après le tribunal supérieur de justice de la région de Valence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Brienz GR doit se préparer à une nouvelle évacuation
Le glissement de la partie supérieure de l'éboulis au-dessus de Brienz GR s'est fortement accéléré. Jusqu'à 1,2 million de m3 de roches pourraient se déplacer vers le village, a annoncé la commune d'Albula. L'état-major communal prépare une évacuation préventive.
Si la masse rocheuse en mouvement atteint une vitesse élevée, elle pourrait glisser au-delà du cône de déjection existant et atteindre l'ensemble du village. Pour des raisons de sécurité, l'état-major a donc décidé de passer à la "phase jaune". Le moment de l'évacuation n'a toutefois pas encore été fixé, a-t-on précisé samedi.
Les mesures du service d'alerte précoce ont montré que la partie supérieure de l'éboulis se déplaçait à un rythme parfois supérieur à 30 centimètres par jour depuis la deuxième moitié de septembre.
Information prévue
On s'attend à une accalmie de la situation, mais une coulée ne peut pas être exclue, selon l'état-major communal. Elle pourrait être déclenchée par de nouvelles précipitations, par un éboulement de rochers depuis le haut de l'éboulis ou par la vitesse du glissement.
L'état-major de conduite communal entend informer la population de la situation actuelle et des mesures prévues samedi soir à Tiefencastel GR. Des experts en géologie et en dangers naturels ainsi que des responsables du canton des Grisons seront présents.
Enorme flux de débris en 2023
La dernière évacuation de Brienz remonte au 12 mai 2023 : jusqu'à deux millions de mètres cubes de roches menaçaient alors de s'écrouler du versant de montagne au-dessus du village, soit l'équivalent de 2000 maisons individuelles.
Dans la nuit du 16 juin 2023, 1,2 million de mètres cubes de roche se sont détachés sous la forme d'une énorme coulée, qui s'est arrêtée juste avant le village. Début juillet 2023, les habitants de Brienz ont pu regagner leurs maisons.
Glissement du plateau
A la mi-mars 2024, quelques milliers de mètres cubes de roche se sont à nouveau détachés au-dessus de la commune. Le village a été épargné.
Le plateau, une strate de terrain de 5 millions de m3 surplombant le village, glissant vers la vallée à un rythme de 4,3 mètres par an, de nouvelles fissures se sont formées. Des parties de la paroi se sont détachées.
En mai de cette année, de fortes précipitations ont provoqué une augmentation des chutes de blocs et de pierres provenant de ce glissement. Mais le villag a été épargné.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
L'ouragan Rafael, de catégorie 3, a touché terre à Cuba
L'ouragan Rafael de catégorie 3 a touché terre mercredi après-midi à l'ouest de La Havane. L'île est plongée dans le noir en raison de l'effondrement de son système électrique causé par les vents soufflant en rafales à plus de 185 km/h.
"Rafael a touché terre dans la province cubaine d'Artemisa" à l'ouest de La Havane, "avec des vents soutenus de près de 185 km/h", a indiqué le NHC, basé aux Etats-Unis, dans son bulletin publié à 21h15 GMT (22h15 heure suisse).
Selon les images tournées par les journalistes de l'AFP à Publo Candelaria, ville de 20'000 habitants à 65 kilomètres à l'ouest de la Havane, les rues désertes sont balayées par de forts vents en rafales, accompagnés de pluie, qui ont arraché des branches d'arbres dont les cimes sont balancées en tous sens.
Un peu plus tôt, les "vents violents provoqués par l'ouragan Rafael de forte intensité ont provoqué la déconnexion du système électrique national", a indiqué sur X la compagnie nationale d'électricité (UNE).
Cuba et ses dix millions d'habitants a été déjà éprouvé il y a deux semaines par une panne électrique géante durant quatre jours et par le passage de l'ouragan Oscar qui a provoqué la mort de huit personnes.
Le NHC a alerté sur le risque de "submersions potentiellement mortelles, des vents destructeurs (...) et des crues soudaines" dans cette zone du pays.
"Ouragan sévère avec des vents maximums soutenus de 185 km/h", ce qui en fait un ouragan de catégorie 3 sur 5 selon l'échelle de Saffir-Simpson, a renchérit sur X l'Institut de météorologie cubain (Insmet).
A La Havane, où vivent deux millions d'habitants, les rues désertes étaient balayées par de fortes rafales accompagnées de pluies intenses, a constaté l'AFP. Commerces, bureaux et écoles avaient été fermés par anticipation.
"Rafael se déplace vers le nord-ouest à une vitesse de 20 km/h (...) et devrait traverser Cuba ce soir et émerger sur le sud-est du golfe du Mexique dans la soirée ou le week-end", est-il ajouté.
Un avis de tempête tropicale a été lancé sur l'archipel des Keys de Floride.
"Courage Cuba"
Les autorités cubaines avaient multiplié les appels à la vigilance et les mesures de prévention "pour protéger la population et sauvegarder les ressources matérielles".
"Nous sommes en communication constante avec les territoires qui ressentiront le plus les effets de l'ouragan Rafael", a déclaré mercredi le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X. "Courage Cuba!", a-t-il lancé.
Neuf provinces (sur les quinze que compte le pays), situées dans l'ouest et le centre de l'île, dont celle de La Havane, ont été placées en "alerte cyclonique".
Par ailleurs, le "Conseil national de défense", constitué de militaires, a été activé mardi pour répondre à la situation d'urgence météorologique.
Des opérations de mise à l'abri ont été menées dans diverses provinces du pays concernant plusieurs dizaines de milliers de Cubains, en particulier dans l'ouest et le centre du pays.
Environ 13'000 personnes ont notamment été mises sous protection dans la province centrale de Villa Clara, selon la presse officielle, qui a toutefois précisé que l'alerte avait été levée dans la province de Guantanamo (est), la plus durement touchée par l'ouragan Oscar.
Ce dernier, de catégorie 1, a frappé l'est de l'île le 20 octobre avant de se transformer en tempête tropicale. De graves inondations ont surpris les habitants de deux localités de Guantanamo, San Antonio del Sur et Imias, où huit personnes ont péri.
Oscar est survenu alors que l'île souffrait d'un black-out général. Pendant quatre jours, l'île a été privée de courant en raison d'une panne géante qui s'est déclarée le 18 octobre à la suite de pénuries de combustibles et d'une avarie sur la principale centrale du pays.
La disponibilité de l'électricité "dépendra beaucoup des effets de l'ouragan", avait prévenu à la télévision cubaine Lazaro Guerra, directeur de l'électricité au ministère de l'Énergie et des mines.
La semaine dernière, le ministre de l'Énergie et des mines, Vicente de la O Levy, avait reconnu que la situation du système électrique restait "tendue", les délestages se poursuivant de façon chronique.
En septembre 2022, l'île avait déjà connu une panne électrique généralisée après le passage du puissant ouragan Ian qui avait frappé l'ouest de l'île
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 3 jours
Mendrisiotto: deux morts et une blessée dans une collision frontale
-
CultureIl y a 2 jours
Ecoquartier lausannois: fouilles archéologiques aux Prés-de-Vidy
-
CultureIl y a 3 jours
Raisons de sécurité: Dua Lipa exclut l'Indonésie de sa tournée
-
ClimatIl y a 3 jours
Brienz GR doit se préparer à une nouvelle évacuation
-
InternationalIl y a 3 jours
Les CFF souhaiteraient une liaison directe entre Zurich et Rome
-
VaudIl y a 2 jours
Le Salon des vins des Côtes de l'Orbe attire 700 visiteurs
-
InternationalIl y a 2 jours
Victoire dans l'Arizona: carton plein de Trump dans les Etats clés
-
HockeyIl y a 3 jours
Fribourg à la recherche de ses matches référence