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International

Soudan du Sud: l'ONU alerte sur une possible nouvelle détérioration

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande aux autorités de relâcher les détenus arbitraires au Soudan du Sud (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk alerte sur la menace d'une nouvelle détérioration de la situation au Soudan du Sud. Plus de 70 civils ont été tués depuis février en raison des affrontements.

Depuis deux semaines, les violences se sont intensifiées entre l'armée (SSPDF) et les rebelles du SPLM/A-IO, de même que les milices des deux camps, a affirmé vendredi à Genève le Haut-Commissariat. Des bombardements aériens indiscriminés ont été menés par les militaires. Un centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) a notamment été affecté Les rebelles ont ensuite répondu aux attaques de l'armée.

"L'augmentation des hostilités au Soudan du Sud s'accompagnent d'une menace réelle d'exacerber encore davantage la situation humanitaire et des droits humains", affirme M. Türk. Et de demander aux parties au conflit de préserver l'accord de paix de 2018 et d'honorer leurs obligations internationales en termes de protection des civils.

Les violences récentes ont été observées après des attaques en février attribuées à une milice. Des dizaines de responsables politiques des rebelles ont été détenus, dont le premier vice-président du pays, des ministres, des parlementaires et des militaires.

Le Haut commissaire est inquiet de possibles arrestations arbitraires. Il demande aux autorités de mettre un terme rapidement aux discours de haine et de relâcher les personnes arbitrairement détenues. La Mission de l'ONU au Soudan du Sud doit avoir accès à celles-ci, ajoute l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Licenciements illégaux en Australie: Qantas sanctionnée

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Des avions de la compagine Qantas à l'aéroport de Sydney. (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA AAP/DEAN LEWINS)

Un tribunal australien a condamné lundi la compagnie aérienne Qantas à verser 47,18 millions de francs d'amende en raison de licenciements jugés illégaux. 1800 membres de son personnel au sol avaient été limogés durant la pandémie de Covid.

Le juge de la Cour fédérale Michael Lee a déclaré que cette amende de 90 millions de dollars australiens avait vocation à constituer une "véritable dissuasion" pour les employeurs tentés d'enfreindre le droit du travail.

Sur ces 47,18 millions de francs, 26,42 millions iront au Syndicat des travailleurs des transports. Les 20,76 autres millions seront destinés à des paiements futurs aux anciens employés de Qantas.

Cette décision met un terme à une bataille judiciaire de plusieurs années entre les syndicats et la compagnie aérienne.

Qantas avait décidé de renvoyer ces travailleurs et de faire appel à la sous-traitance en août 2020, alors que le secteur du transport aérien faisait face aux fermetures généralisées de frontières et aux mesures de confinement face au Covid, pour lequel aucun vaccin n'avait encore été mis au point.

La Cour fédérale avait déjà jugé que Qantas avait agi illégalement, puis avait rejeté l'appel de l'entreprise.

La compagnie vieille de 104 ans, surnommée l'"Esprit de l'Australie", cherche à se refaire une réputation, après ces licenciements massifs, l'augmentation de ses prix, des critiques négatives quant à la qualité de ses services ou encore la vente de billets sur des vols pourtant annulés.

Sa directrice générale Vanessa Hudson, qui a pris ses fonctions en 2023, a promis une amélioration de la satisfaction de la clientèle.

Dans un communiqué, Qantas a annoncé qu'elle paierait les 47,18 millions de francs demandés par la Cour fédérale.

"La décision d'externalisation d'il y a cinq ans, en particulier à une époque pleine d'incertitudes, a provoqué de véritables difficultés chez nombre de nos anciens collègues et leurs familles", a décrit Mme Hudson dans ce communiqué. "Nous présentons nos excuses les plus sincères à chacun des 1820 employés de manutention", a-t-elle ajouté.

Après "cinq longues années, aujourd'hui est un jour de victoire, non seulement pour nos collègues mais aussi pour tous les travailleurs australiens", s'est réjouie Anne Guirguis, qui a nettoyé des avions de la compagnie pendant 27 ans avant d'être renvoyée.

"Nous pouvons refermer ce chapitre et passer maintenant à autre chose", a-t-elle déclaré à la presse à l'extérieur du tribunal.

Le secrétaire national du Syndicat des travailleurs des transports, Michael Kaine, a applaudi la décision, une "victoire définitive" pour les ex-travailleurs de la compagnie, dont "beaucoup ont découvert par un haut-parleur dans la salle de déjeuner qu'ils avaient perdu leur emploi", a affirmé M. Kaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Présidentielle en Bolivie: deux candidats de droite au 2e tour

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Rodrigo Paz, à droit de son épouse Maria Elena Urquidi a obtenu le meilleur score du premier tour de l'élection présidentielle bolivienne, selon deux instituts de sondage. (© KEYSTONE/AP/Freddy Barragan)

Deux candidats de droite s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle en Bolivie. Ils ont dominé dimanche le premier tour, marquant la fin de deux décennies de gouvernements de gauche, selon un décompte rapide des autorités.

A la surprise générale, le sénateur de centre-droit Rodrigo Paz, fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora (1998-1993), arrive en tête avec 32,5% des voix, selon les résultats communiqués par le Tribunal suprême électoral (TSE).

L'ancien président de droite Jorge "Tuto" Quiroga (2001-2002) le suit de près avec 26,8%, selon les mêmes estimations.

Favori recalé

Le millionnaire Samuel Doria Medina, favori dans tous les sondages jusqu'à il y a une semaine, est en revanche relégué à la troisième place avec 19,8% des voix.

Le scrutin s'est déroulé dans un contexte de grave crise économique marqué par une pénurie chronique de dollars et de carburant, tandis que l'inflation annuelle avoisine les 25%, un niveau inédit depuis 17 ans.

Tenu pour responsable de la débâcle, le président sortant Luis Arce, autrefois soutenu par l'ancien président Evo Morales (2006-2019), mais désormais en conflit avec lui, a renoncé à un second mandat.

Andronico Rodriguez, le président du Sénat également issu de la gauche, et le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) au pouvoir depuis 2006, Eduardo del Castillo, n'ont pas réussi à convaincre.

"Je veux un changement. Je pense que la gauche nous a fait beaucoup de mal", a estimé Miriam Escobar, une retraité de 60 ans. "Il n'y a pas de travail, pas d'essence, pas de diesel, tout est très cher", a-t-elle déploré après avoir voté à La Paz.

Les candidats de droite ont promis de rompre avec le modèle étatiste instauré par Morales. Sous sa présidence, la pauvreté a reculé et le PIB triplé, mais la chute des revenus gaziers depuis 2017 a plongé le pays dans la crise.

"Besoin de stabilité"

"C'est la fin d'un cycle", a déclaré Jorge "Tuto" Quiroga, après avoir voté à La Paz. Cet ingénieur, qui avait assuré un intérim à la tête du pays pendant un an (2001-2002), promet "un changement radical" en cas de victoire.

Agustin Quispe, un mineur de 51 ans, a cependant qualifié "Tuto" Quiroga de "dinosaure" et affirmé son soutien à Rodrigo Paz, qui a axé sa campagne sur la lutte contre la corruption et la baisse des impôts.

"La Bolivie a besoin de stabilité, de gouvernabilité et d'un modèle économique tourné vers le peuple plutôt que vers l'Etat", a déclaré Rodrigo Paz après avoir voté à Tarija, dans le sud du pays.

Deuxième tour le 19 octobre

Les deux gagnants s'affronteront lors d'un second tour le 19 octobre, infligeant à la gauche son plus lourd revers depuis l'arrivée au pouvoir d'Evo Morales.

L'ancien chef d'Etat de 65 ans espérait briguer un quatrième mandat présidentiel, mais la justice, en les limitant à deux, l'a écarté de la course. Visé par un mandat d'arrêt dans une affaire de traite de mineure qu'il conteste, l'ancien syndicaliste des planteurs de coca vit retranché dans son fief du centre du pays.

En votant, chaussé de sandales, Evo Morales a dénoncé un scrutin "sans légitimité", affirmant que le vote nul, qu'il a encouragé durant la campagne, allait l'emporter, tandis que ses partisans formaient un cordon autour de lui, a constaté l'AFP. Aucune présence policière n'était visible aux alentours.

Malgré son éviction, le premier chef d'Etat bolivien d'origine indigène garde de solides appuis dans certains bastions ruraux et autochtones. Mais son conflit avec Arce a fracturé le MAS, et même ceux qui ont pendant longtemps bénéficié des politiques sociales ont exprimé leur désenchantement.

Pour Daniel Valverde, politologue à l'université Gabriel René Moreno, "le pire ennemi de la gauche a été la gauche elle-même". "La corruption, la mauvaise gestion, le manque de décisions et l'improvisation ont fini par fatiguer la population", juge-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Milan continue sa route en Coupe

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Rafael Leao a inscrit le 1-0 pour Milan (© KEYSTONE/AP/Spada)

Ardon Jashari a réussi ses débuts en match officiel avec l'AC Milan. Les Lombards se sont imposés 2-0 à domicile contre Bari au premier tour de la Coupe d'Italie.

Le milieu de terrain de 23 ans est entré en jeu à la 65e alors que la cause était entendue face au club de Serie B. Zachary Athekame, deuxième nouvelle recrue helvétique de Milan cet été, est resté sur le banc pendant tout le match. Noah Okafor est lui entré en jeu à la 81e.

Michel Aebischer a dû trembler un peu plus lors de son premier match officiel avec Pise. Le club promu en Serie A ne s'est imposé face à Cesena, club de division inférieure, qu'aux tirs au but, après un match qui s'était terminé sur un score nul et vierge après 90 minutes. Aebischer, prêté un an par Bologne, a été remplacé en fin de match.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Le PSG réussit ses débuts, sans briller

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Petite victoire du PSG pour lancer la saison de Ligue 1 (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Le PSG n'a pas brillé au moment de se lancer dans la défense de son titre de champion. Mais il a réussi l'essentiel en ramenant un succès de Nantes (1-0), dimanche lors de la 1re journée de Ligue 1.

Quatre jours après avoir raflé la Supercoupe d'Europe, leur 5e trophée de l'année, les vainqueurs de la Ligue des Champions ont manqué d'inspiration pour bousculer les Canaris et n'ont dû leur salut qu'à un but chanceux inscrit en seconde période par Vitinha sur une frappe déviée de l'extérieur de la surface qui a pris à contre-pied Anthony Lopes (67e).

Malgré les imperfections constatées dans le jeu de son équipe, Luis Enrique se contentera volontiers de ce résultat, lui qui n'a récupéré ses troupes que le 6 août, trois semaines seulement après la fin d'un exercice certes historique pour le club de la capitale, mais interminable.

Luis Enrique avait ainsi décidé de laisser sur le banc au coup d'envoi une bonne partie de ses cadres (Marquinhos, Achraf Hakimi, Nuno Mendes, Willian Pacho, Khvicha Kvaratskhelia, Ousmane Dembélé, Désiré Doué). Mais les remplaçants appelés à assurer la relève n'ont pas vraiment été à la fête à la Beaujoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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