International
La fusée Starship de SpaceX explose en vol lors de son premier test
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/04/les-equipes-de-spacex-ont-fait-volontairement-exploser-lensemble-de-la-fusee-1000x600.jpg&description=La fusée Starship de SpaceX explose en vol lors de son premier test', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La plus grande fusée du monde, Starship, développée par SpaceX pour des voyages vers la Lune et Mars, a explosé en vol peu après son tout premier décollage. Mais le patron de l'entreprise, Elon Musk, a félicité ses équipes et salué un "formidable" premier vol d'essai.
Dans une gigantesque boule de feu, ce mastodonte noir et argenté de 120 mètres de haut s'est arraché du sol vers 08h30 locales (15h30 en Suisse), sous les cris de joie des employés de SpaceX. Le théâtre de ce spectacle très attendu était la base spatiale Starbase, située à l'extrême sud du Texas, aux Etats-Unis.
Mais quatre minutes après le décollage, les équipes de SpaceX ont fait volontairement exploser l'ensemble de la fusée.
Le vaisseau Starship, qui constitue le second étage de la fusée, devait se détacher du lanceur après trois minutes, mais cette séparation n'a pas eu lieu.
"L'engin a subi des pannes sur plusieurs moteurs lors du vol test, a perdu de l'altitude et commençait à chuter", a indiqué SpaceX. "Le système de destruction en vol a été déclenché à la fois sur le lanceur et le vaisseau", a ajouté l'entreprise.
Une telle procédure est habituelle dans le cas où la chute de l'objet volant pourrait poser un danger.
Récolter des données
Malgré cette explosion, les équipes de SpaceX saluent l'essai. "Nous avons réussi à quitter le pas de tir, ce qui honnêtement était tout ce que nous espérions", a déclaré une ingénieure de SpaceX, Kate Tice, lors du direct vidéo de la société.
Le but de ce test était de récolter un maximum de données pour améliorer les prototypes suivants. "Nous avons beaucoup appris pour le prochain essai de décollage dans quelques mois", a tweeté Elon Musk.
Starship est à la fois plus grande que la nouvelle méga-fusée de la Nasa, SLS (98 m), qui s'est envolée pour la première fois en novembre, et que la légendaire Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo (111 m).
La poussée au décollage de Starship est aussi environ deux fois plus puissante que ces deux lanceurs - ce qui en fait la plus puissante du monde.
Elle n'avait encore jamais volé dans sa configuration complète, avec son premier étage surpuissant, appelé Super Heavy et équipé de pas moins de 33 moteurs.
Seul le deuxième étage du véhicule, le vaisseau Starship qui donne par extension son nom à la fusée entière, avait effectué des tests suborbitaux (à environ 10 km d'altitude).
C'est lui qui a été choisi par la Nasa pour devenir, dans une version modifiée, l'alunisseur de la mission Artémis 3, qui doit ramener des astronautes sur la surface lunaire pour la première fois en plus d'un demi-siècle, officiellement en 2025.
Le patron de la Nasa, Bill Nelson, a félicité SpaceX. "Toute grande réussite dans l'Histoire a demandé un certain niveau de risques calculés", a-t-il tweeté, en disant avoir "hâte" du prochain test.
Explosion attendue
Si la séparation prévue 3 minutes après le décollage avait réussi, le vaisseau Starship aurait dû ensuite allumer ses six moteurs et continuer seul son ascension, jusqu'à plus de 150 km d'altitude, puis retomber dans l'océan Pacifique après un peu moins d'un tour de Terre.
Mais Elon Musk avait tenu à tempérer les attentes, en déclarant qu'atteindre l'orbite du premier coup était peu probable. Il s'était contenté d'espérer que le pas de tir ne soit pas détruit par l'explosion des moteurs de Super Heavy au moment de l'allumage.
Lundi, une première tentative de lancement avait été annulée dans les dernières minutes du compte à rebours, à cause d'un problème technique.
Déjà des clients
La fusée a déjà des clients: le premier vol avec équipage de Starship doit être effectué avec le milliardaire américain Jared Isaacman.
Starship doit pouvoir emporter jusqu'à 150 tonnes de chargement en orbite. Mais sa véritable innovation est qu'elle doit être entièrement réutilisable.
A terme, Super Heavy devra revenir se poser contre sa tour de lancement et le vaisseau Starship devra, lui, revenir se poser sur Terre à l'aide de rétrofusées. Après plusieurs tests en 2020 et 2021, un prototype du premier étage avait finalement réussi son atterrissage.
L'idée d'un lanceur réutilisable, la grande stratégie d'Elon Musk, est de casser les prix, pour tomber à "quelques millions" de dollars par vol, affirme-t-il.
Un impératif pour le milliardaire, qui estime que les humains auront besoin de centaines de fusées Starship pour avoir une chance de devenir une espèce multi-planétaire. Son but ultime est l'établissement d'une colonie autonome sur Mars.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le Pentagone prépare une réorganisation profonde de l'état-major
Le Pentagone planche sur une réorganisation profonde de l'état-major de l'armée américaine. Le projet prévoit de réduire notamment le nombre de généraux quatre étoiles et l'importance des commandements en Europe et en Afrique, selon le Washington Post.
"S'il est adopté, le projet lancera certaines des transformations les plus importantes au sommet de l'armée depuis des décennies, en partie suite à la promesse (du ministre de la Défense Pete) Hegseth de rompre avec le statu quo et de réduire le nombre de généraux quatre étoiles dans les forces armées", affirme mardi le quotidien, citant "cinq personnes au fait du dossier".
Le chef d'état-major américain, le général Dan Caine, doit présenter les détails du projet à Pete Hegseth "dans les prochains jours", ajoute le journal de la capitale.
Début décembre, l'administration Trump a publié un document présentant sa "stratégie de sécurité nationale" dans lequel il entend notamment en finir avec "l'époque où les États-Unis soutenaient l'ordre mondial tout entier, tel Atlas".
Réorientation géopolitique
Le document anticipe l'"effacement civilisationnel" de l'Europe et survole la stratégie sur l'Afrique et le Proche-Orient en quelques paragraphes. Il vise à réorienter la politique sécuritaire américaine au regard des évolutions géopolitiques, mais surtout des intérêts de Washington nouvellement définis.
Le ministère n'a pas répondu immédiatement aux questions de l'AFP sur le sujet. Mais selon le Washington Post, l'entourage de Pete Hegseth a refusé dans un communiqué au journal de commenter de "supposées discussions internes", ajoutant que toute information évoquant des divisions entre responsables sur la question était "complètement fausse".
Selon le texte, "tout le monde au sein du (ministère) travaille à atteindre le même objectif".
"Décennies de déclin"
Le quotidien américain précise que ces mesures réduiraient le nombre de commandements de 11 à huit, "tout en diminuant le nombre de généraux et d'amiraux quatre étoiles qui rendent compte directement à Hegseth".
En septembre, dans une très inhabituelle initiative, Pete Hegseth et le président Donald Trump avaient convoqué les plus hauts gradés américains à sur la base militaire de Quantico, en Virginie. Le chef du Pentagone avait notamment exigé que l'armée tourne le dos à des "décennies de déclin".
En mai, il avait par ailleurs ordonné des réductions importantes du nombre des plus hauts gradés, avec une baisse d'au moins 20% du nombre de généraux et amiraux quatre étoiles en exercice. Plusieurs hauts responsables de l'armée américaine ont également été poussés vers la sortie depuis le début du second mandat de Donald Trump en janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le livre de Sarkozy vendu à près de 100'000 exemplaires
Le livre de Nicolas Sarkozy, "Le journal d'un prisonnier", s'est vendu à près de 100'000 exemplaires en moins d'une semaine, a annoncé mardi son éditeur Fayard, qui qualifie de "phénoménal" ce succès.
"Numéro 1 des ventes! 'Le journal d'un prisonnier' atteint 98'610 exemplaires vendus quelques jours seulement après sa sortie en librairie! Numéro 1 phénoménal", a indiqué Fayard dans un message posté sur X, en se basant sur les chiffres de l'Institut NielsenIQ GFK sur le marché du livre.
Sorti le 10 décembre, "Le journal d'un prisonnier" raconte les trois semaines de détention de l'ancien président de la République après sa condamnation dans le procès libyen.
L'ouvrage de 216 pages, édité par une maison d'édition contrôlée par l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, est paru exactement un mois après la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, qui avait été écroué le 21 octobre à la prison parisienne de la Santé.
Nicolas Sarkozy a entamé une campagne de dédicace de son livre, notamment à Paris, Marseille et Menton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'Iran refuse un examen médical indépendant pour Narges Mohammadi
Les autorités iraniennes refusent un examen médical indépendant de la prix Nobel de la paix Narges Mohammadi, a déclaré sa famille mardi. Cette dernière dit avoir été frappée à coups de matraque par la police lors de son arrestation la semaine dernière.
"Elle a des ecchymoses au cou et au visage", a déclaré à des journalistes à Paris par liaison vidéo l'un de ses frères, Hamid Mohammadi, installé en Norvège. Un autre de ses frères, qui vit en Iran, "a tenté de les convaincre d'accepter qu'un médecin indépendant l'examine. Mais ils ont refusé", a précisé M. Mohammadi.
Narges Mohammadi, 53 ans, lauréate du prix Nobel en 2023, a été interpellée vendredi dans la ville de Mashad, avec d'autres militants, après avoir pris la parole lors d'une cérémonie en hommage à l'avocat Khosrow Alikordi, retrouvé mort début décembre.
Sa famille et son comité de soutien ont dénoncé son arrestation "violente". Dans un "bref" appel avec sa famille dimanche soir, Narges Mohammadi a raconté avoir reçu "des coups de matraque violents et répétés à la tête et au cou" lors de son arrestation, a indiqué lundi son comité de soutien. Selon lui, "son état physique au moment de l'appel n'était pas bon".
Amnesty critique
"Nous sommes très inquiets des conditions dans lesquelles elle est détenue, de l'endroit où elle se trouve, et de la manière dont elle est traitée", a ajouté M. Mohammadi. Son époux Taghi Rahmani, qui vit à Paris, s'est également dit "très inquiet de ce qui pourrait lui arriver".
Amnesty International a accusé dans un communiqué mardi les forces de sécurité iraniennes d'avoir commis des actes de "torture et autres mauvais traitements" lors de l'arrestation, notamment en "passant violemment à tabac" Narges Mohammadi et une autre militante, Alieh Motalbzadeh.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Lourde peine pour l'homme qui avait foncé dans la foule à Liverpool
L'automobiliste britannique qui avait blessé plus de 130 personnes en fonçant dans la foule de supporters lors de la parade de victoire du club de football Liverpool FC en mai, a été condamné mardi à 21 ans et six mois de prison.
Paul Doyle, 54 ans, était au volant de sa voiture pour récupérer un ami qui assistait à la célébration de la victoire des "Reds" en championnat d'Angleterre le 26 mai, lorsqu'il s'était engouffré derrière une ambulance avant d'être cerné et bloqué par les supporters.
"Vous avez perdu votre sang-froid dans un accès de rage, déterminé à vous frayer un chemin à travers la foule quelles qu'en soient les conséquences", et "utilisé votre véhicule comme une arme extrêmement dangereuse", a déclaré le juge de la cour criminelle de Liverpool (nord-ouest de l'Angleterre) en s'adressant à lui.
Les images, issues de la vidéosurveillance mais aussi d'une caméra dans sa voiture, montrent la fureur dans laquelle Paul Doyle est entré, hurlant et injuriant les piétons avant de leur foncer dessus. "Ce qui aurait dû être une journée de célébration collective a au contraire laissé, dans toute cette communauté, une empreinte durable de peur et de blessures", a déclaré le juge Andrew Menary.
"Vos actes ont provoqué l'horreur et la dévastation à une échelle que ce tribunal n'avait encore jamais rencontrée", a-t-il poursuivi. Vêtu d'un costume noir, l'ancien militaire et employé dans la cybersécurité, père de deux enfants, a sangloté toute la matinée avant le prononcé de sa peine.
Arrêté sur les lieux puis placé en détention le jour de la parade, il avait déclaré à la police: "Je viens de ruiner la vie de ma famille".
Moins de dix minutes
Cet homme avait ensuite plaidé non coupable et maintenu cette version pendant plusieurs mois, jusqu'à un revirement inattendu fin novembre au début de son procès.
Il n'a pas donné d'explication à ses actes, pour lesquels la piste terroriste avait très tôt été exclue, et a reconnu les 31 chefs d'accusation retenus contre lui, dont celui de tentative de causer des blessures volontaires graves. Ce qui a automatiquement mis fin à la tenue de son procès.
La course folle de Doyle dans le centre de Liverpool, où des centaines de milliers de supporters étaient venus applaudir les joueurs du club défilant dans un bus à impériale, a duré moins de dix minutes.
Au total, 134 personnes ont été blessées, parmi lesquelles une cinquantaine ont dû être hospitalisées, selon la police. Des images en montrent certaines projetées contre le capot de la voiture, d'autres tomber sous le véhicule au milieu des cris d'horreur.
La plus jeune victime est un bébé de six mois, qui a été éjecté de sa poussette mais s'en est miraculeusement sorti sans blessure grave. "Ce n'est que par chance que personne n'a été tué", avait souligné l'inspecteur de police John Fitzgerald.
Un ancien militaire, Daniel Barr, était finalement parvenu à monter dans la voiture et à enclencher la boîte automatique en position parking, contribuant ainsi à immobiliser Doyle. "Ses actions ce jour-là ont été d'un courage exceptionnel, à un moment où beaucoup craignaient, à juste titre, pour leur propre sécurité", a souligné le juge.
Le procureur, Paul Greaney, a révélé mardi que M. Doyle avait été reconnu coupable de plusieurs faits de violence entre ses 19 et 22 ans. Mais il a ensuite pris le chemin d'une vie "positive et productive", puis étudié, travaillé et fondé une famille.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 12 heures
Fastaff: une plateforme locale pour les petits boulots
-
InternationalIl y a 2 jours
Une attaque "antisémite" fait 11 morts sur une plage de Sydney
-
InternationalIl y a 3 jours
Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown
-
ÉconomieIl y a 2 jours
De fortes perturbations à prévoir sur les routes pendant les fêtes
-
InternationalIl y a 3 jours
Allemagne: un projet d'attentat visant un marché de Noël déjoué
-
SuisseIl y a 3 jours
Le Nyonnais Alexandre Démétriadès lauréat du Champignac d'Or
-
SuisseIl y a 1 jour
Fonction publique VD: 5000 manifestants à Lausanne
-
InternationalIl y a 2 jours
L'extrémiste de droite José Antonio Kast élu président du Chili


