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Stefan Küng: "J'ai encore une facture ouverte avec les JO"
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Stefan Küng fait partie depuis des années des meilleurs coureurs de contre-la-montre. Mais "j'ai encore une facture ouverte avec les JO", lâche-t-il dans un entretien à Keystone-ATS.
Le Thurgovien de 30 ans a déjà remporté de nombreuses médailles aux Mondiaux et aux Européens, mais il attend encore de pouvoir frapper un grand coup olympique. Et plus d'une fois, la chance n'a pas été de son côté.
Küng a fait une expérience particulièrement amère lors du contre-la-montre olympique de Tokyo en 2021. Il ne lui a manqué que quatre dixièmes sur une heure de course pour décrocher une médaille. Il veut maintenant compléter sa collection à Paris, de préférence avec l'or. Dans une interview accordée à Keystone-ATS, il parle de la recette du succès, de son nouveau vélo de contre-la-montre, de la gestion de la pression et explique pourquoi il préfère finir 10e plutôt que 4e.
-Stefan Küng, comment décririez-vous votre relation avec les JO?
"Mon histoire olympique personnelle a commencé de manière très rude. En 2016, je me suis qualifié pour Rio avec le quatuor sur piste. Puis je me suis blessé peu avant les Jeux. J'ai dû regarder les compétitions à la maison depuis mon canapé. C'était un moment difficile, car c'était aussi la fin de ma carrière de pistard. Je n'ai pas pu la terminer en beauté. Ensuite, il y a eu Tokyo et le covid. Les Jeux ont été repoussés d'un an. Ce qui était impensable au départ n'était pas forcément une mauvaise chose pour moi. Physiquement, j'étais en meilleure forme en 2021 qu'en 2020. Malheureusement, j'ai manqué la médaille de bronze pour 0''4 lors du contre-la-montre. J'ai donc encore une facture ouverte avec les Jeux."
"On ne peut rien changer"
-Pensez-vous encore souvent à cette journée du fait que cela s'est joué à si peu de choses?
"Non, sauf quand on m'en reparle comme maintenant. Ce n'est pas comme si je regardais en arrière avec amertume, pas du tout. C'est comme ça. De toute façon, on ne peut rien changer. L'avantage, c'est d'avoir à nouveau une opportunité."
-Comment vous rappelez-vous ce moment de frustration?
"Sur le moment, je ne me suis pas rendu compte à quel point c'était vraiment serré. A l'arrivée, je pensais que cela suffisait pour terminer 5e ou 6e, je n'en avais aucune idée. Ce n'est que lorsque Thomas Peter (réd: le chef d'équipe de Swiss Cycling à Tokyo) m'a montré le résultat que j'ai pris conscience de l'amertume de la situation. On a l'impression d'avoir raté quelque chose. Je ne veux pas me retrouver une nouvelle fois dans cette configuration, avec l'impression qu'il y aurait eu quatre dixièmes de plus ici ou là. C'est pourquoi je me dis que je dois y aller all-in à Paris. Je préfère finir 10e et être très offensif en termes de stratégie de rythme, plutôt que de finir encore une fois 4e. Après bien sûr, on reçoit un diplôme olympique. Le mien est arrivé un jour par la poste et traîne maintenant dans le bureau. Mais ce n'est pas quelque chose que tu accroches, surtout s'il y a une 4e place dessus."
Un nouveau vélo
-Pour éviter un tel sentiment de déjà-vu, vous aurez un nouveau vélo de contre-la-montre. Il porte le nom de "Supersonica". Qu'en est-il de ce véhicule high-tech que vous qualifiez d'"arme miracle"?
"L'objectif était de développer un nouveau vélo de contre-la-montre pour moi à Paris. Mais mon équipe Groupama-FDJ a changé de fournisseur de vélos pour cette saison. Il faut savoir qu'un tel projet nécessite généralement un an et demi avant que le produit final ne soit prêt pour la course. Lorsque le nouveau contrat avec la marque Wilier a été signé en août, il ne restait que huit mois. L'objectif n'était pas seulement de créer un vélo compétitif, mais le vélo de contre-la-montre le plus rapide du monde à l'heure actuelle. Il est donc d'autant plus impressionnant qu'ils y soient parvenus. Au début, j'ai accueilli le projet avec un certain scepticisme, mais cela s'est ensuite transformé en positivisme et finalement en une joie anticipée. Je n'avais encore jamais ressenti une telle sensation sur un vélo de contre-la-montre."
-Vous avez dit un jour: "Même avec le vélo le plus rapide du monde, il te faut de bonnes jambes." Qu'est-ce qui doit aller ensemble le jour J pour que tout fonctionne?
"En fin de compte, tu dois être au top physiquement. En contre-la-montre, il est très important que tu trouves le flow, que tout s'harmonise parfaitement. Pour que tu puisses vraiment donner le 100%. Je pense que c'est surtout de cela qu'il s'agit. Toute la préparation est axée là autour."
Motivation supplémentaire
-Avec les succès, la pression et les attentes augmentent également. Comment gérez-vous cela?
"Ce serait mentir que de dire que cela ne me touche pas du tout. Mais en fin de compte, il faut inverser les choses. Tous les gens qui sont derrière le projet croient en toi et se sont donnés à fond dans le développement parce qu'ils te font confiance. Ce n'est pas parce qu'ils ont tiré ton nom d'un chapeau. Cela repose sur la confiance que j'ai acquise par le passé grâce à mes performances. Lorsque je constate que tout le monde s'investit vraiment, j'en tire une motivation supplémentaire. De ce point de vue-là, la pression comporte aussi des aspects positifs."
-Si vous pouviez choisir entre l'or olympique à Paris ou le titre de champion du monde en septembre à Zurich, que choisiriez-vous?
"Je choisirais la médaille olympique, car c'est quelque chose de plus grand que notre sport. Les championnats du monde à domicile seront certainement aussi très spéciaux, avec l'avantage du terrain et tout ce qui va avec. Je m'en réjouis aussi énormément. Mais les JO ont quelque chose d'unique. Une médaille olympique, c'est ce qui me manque encore. C'est pour moi le grand objectif de cet été."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un site de la Guerre froide pour accueillir le sommet Trump-Poutine
Donald Trump et Vladimir Poutine se retrouvent vendredi en Alaska sur une base militaire dont l'importance stratégique a culminé pendant la Guerre froide.
L'histoire de la Joint Base Elmendorf-Richardson, proche d'Anchorage, principale ville d'Alaska, commence en 1940-1941.
Elle joue d'abord un rôle crucial dans les opérations militaires américaines contre le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale.
Mais c'est après 1945, quand montent les tensions entre l'Union soviétique et les Etats-Unis, que son activité culmine.
En 1957, quelque 200 avions de combat sont positionnés à Elmendorf et sur une autre base en Alaska. De multiples radars sont installés dans la région.
Dans les décennies qui suivent, la présence militaire en Alaska va progressivement décliner, en partie pour redéployer des moyens vers la guerre au Vietnam.
Mais la base conserve une importance stratégique majeure, surtout sur fond d'intérêt croissant pour l'Arctique.
L'immense site compte plus de 800 bâtiments, deux pistes d'atterrissage, et quelque 6000 militaires au total y sont affectés, selon le site internet des forces aériennes du Pacifique.
Au-delà de l'intérêt logistique évident d'organiser la rencontre des présidents russe et américain sur un tel site, clos et ultra-sécurisé, le choix de cette base militaire est symbolique, selon George Beebe, ancien spécialiste de la Russie au sein de la CIA, expert au Quincy Institute for Responsible Statecraft.
Pays neutres
"Ce que fait (Donald Trump), c'est de dire que ce n'est pas la Guerre froide. Nous ne rejouons pas tous ces sommets de la Guerre froide qui se sont tenus dans des pays neutres, en Autriche, en Suisse et en Finlande. Nous entrons dans une nouvelle ère", avance l'expert.
Reste que le président américain, involontairement ou pas, a fait référence mercredi encore à l'époque soviétique.
S'indignant de commentaires critiques dans la presse sur la tenue du sommet, il a écrit sur son réseau Truth Social: "Même si j'obtenais Moscou et Leningrad pour rien dans le cadre d'un accord avec la Russie, la presse mensongère dirait que j'ai fait une mauvaise affaire."
Leningrad, nom donné par le pouvoir soviétique à l'ancienne capitale impériale russe, est redevenue Saint-Pétersbourg en 1991, peu avant la dissolution formelle de l'URSS.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Espagne: au moins une trentaine d'arrestations liées aux incendies
La garde civile espagnole a annoncé jeudi avoir arrêté encore au moins quatre personnes responsables de feux de forêts, dont trois en Castille-et-León, portant à une trentaine le nombre d'arrestations liées aux incendies qui ravagent le pays depuis le début de l'été.
Un homme a été interpellé mardi, soupçonné d'être l'"auteur d'un incendie volontaire ayant ravagé un total de 2200 hectares sur les territoires municipaux de Cuevas del Valle, Mombeltrán et El Arenal", en Castille-et-León, une région du nord-ouest qui concentre toute l'attention du pays avec près de 40'000 hectares déjà dévorés par les flammes, a indiqué la garde civile dans un communiqué.
Jeudi matin, un autre homme a été également arrêté, semblant être à l'origine "d'un incendie criminel par négligence qui a affecté environ 3000 hectares dans les localités de Puercas de Aliste-Gallegos del Río", toujours dans la même région.
Et mercredi, un autre suspect a été interpellé, "soupçonné d'être l'auteur d'un incendie criminel par imprudence" à Filiel-Lucillo, un feu qui a ravagé deux hectares.
Quelques heures plus tôt, la garde civile annonçait l'arrestation d'un individu "pour une série d'incendies forestiers", six au total entre le 19 juillet et le 3 août, près de Málaga, dans le sud du pays.
"Certains de ces incendies ont été déclenchés très près d'habitations", souligne le communiqué et ont brûlé quatre hectares de terrain.
Intention et imprudence
Mercredi, le ministre de l'Intérieur espagnol avait rappelé lors d'une interview sur la radio Rac 1 que, depuis le début de l'été, 25 personnes avaient été arrêtées pour avoir provoqué des incendies, soulignant qu'un "nombre important" sont intentionnels, tandis que d'autres résultent d'imprudences.
La région de Castille-et-Léon est en proie aux flammes depuis plusieurs jours et deux volontaires ont perdu la vie en tentant d'éteindre le feu.
Selon le Système européen d'information sur les Feux de forêt (EFFIS), le feu qui fait rage en Castille-et-Léon a déjà réduit en cendres plus de 37'000 hectares depuis qu'il s'est déclaré dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Plastique: un accord "faible" et "figé" pas utile selon l'UE
L'UE sonne l'alerte à quelques heures de la fin de dix jours de négociations à Genève pour un accord contre la pollution plastique. Un arrangement "faible et figé ne sera utile pour personne", a averti jeudi la commissaire européenne Jessika Roswall.
"Le monde, du nord au sud, le secteur privé et la société civile veulent un traité mondial sur le plastique", a-t-elle dit. Elle vante les vertus d'un accord pour la santé et l'économie.
"Un traité qui couvre tout le cycle du plastique et puisse évoluer avec la science constitue une étape cruciale", selon elle. Le président des négociations Luis Vayas Valdivieso a provoqué la colère de nombreux Etats mercredi en présentant un nouveau texte moins ambitieux.
Celui-ci ne prévoit aucun effort mondial mais des engagements nationaux sur la réduction de la production ou des substances à interdire. De quoi satisfaire les pays pétroliers. La Suisse et la plupart des pays ont demandé un nouveau texte, alors que les pourparlers pourraient se prolonger, après minuit, de quelques heures à Genève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Probables crimes de guerre en mars dernier en Syrie (enquêteurs)
Les violences dans l'ouest de la Syrie en mars dernier ont abouti à de probables crimes de guerre. Dans un rapport publié jeudi à Genève, la Commission d'enquête internationale cible à la fois les combattants alaouites et les forces de sécurité du nouveau régime.
Des individus privés, proches de celles-ci, sont aussi épinglés par les enquêteurs qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU mais sont mandatés par le Conseil des droits de l'homme. "La dimension et la brutalité des violences" est "très perturbante", a affirmé le président de la commission, Paulo Sergio Pinheiro.
Les trois enquêteurs demandent aux autorités provisoires de continuer à établir les responsabilités des affrontements qui avaient fait près de 1500 victimes. Des dizaines de personnes ont été arrêtées. Des hommes alaouites ont été isolés et tués. Des fosses communes ont été identifiées.
La commission continue de recevoir des indications de violations dans les territoires affectés, dont des enlèvements de femmes, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées ou des pillages.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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