Rejoignez-nous

International

Sunak appelle à la fin du blocage politique en Irlande du Nord

Publié

,

le

A Belfast, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, aux côtés de l'ex-président américain Bill Clinton et de l'ex-Secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, pour commémorer les 25 ans de paix en Irlande du Nord. (© KEYSTONE/AP/Peter Morrison)

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a réitéré mercredi son appel à la remise en route des institutions nord-irlandaises, accentuant la pression sur les unionistes qui les boycottent depuis un an, à l'occasion du 25e anniversaire de la paix dans la province.

"Je vous appelle à travailler pour mettre Stormont", le siège des institutions locales, "en ordre de marche", a-t-il déclaré à Belfast lors d'une conférence pour l'anniversaire de l'accord de paix.

"Je suis convaincu que c'est la bonne chose à faire" pour l'union des quatre nations du Royaume-Uni, a-t-il insisté. "Nous croyons passionnément que l'Irlande du Nord est plus forte au sein du Royaume-Uni et que le Royaume-Uni est plus fort avec l'Irlande du Nord", a-t-il insisté, s'adressant ainsi aux unionistes du Democratic Unionist Party (DUP).

Voyant dans les dispositions post-Brexit une menace sur la place de la province britannique au sein du Royaume-Uni, le DUP n'a pour l'heure pas été convaincu par les avancées obtenues par Londres auprès de Bruxelles après des mois de négociations.

Boycotte des institutions locales

Le DUP boycotte depuis plus d'un an les institutions locales d'Irlande du Nord pour protester contre les conséquences du Brexit dans la province, empêchant ainsi la formation d'un gouvernement aux pouvoirs partagés entre républicains et unionistes, comme le prévoit l'accord du Vendredi Saint.

Lors d'une conférence à la Queen's University de Belfast pour les 25 ans de l'accord, les appels se sont multipliés pour convaincre le DUP de mettre un terme au blocage politique, de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au Premier ministre irlandais Leo Varadkar, en passant par l'ancien président américain Bill Clinton.

Qualifiant le nouvel accord sur l'Irlande, baptisé "cadre de Windsor", de "nouveau départ pour de vieux amis", la cheffe de l'exécutif européen a estimé que "l'histoire appelle les dirigeants d'aujourd'hui" à suivre le chemin de leurs prédécesseurs pour "façonner l'avenir de l'Irlande du Nord.

Petites modifications

Bill Clinton a de son côté fait part de son espoir que l'accord conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne puisse encore faire l'objet de petites modifications, pour ensuite souligner que l'accord de paix conclu il y a un quart de siècle n'a jamais eu pour but d'être utilisé comme un outil d'"obstruction".

"Il incombe aujourd'hui aux responsables politiques nord-irlandais de prendre l'initiative", "de prendre le contrôle de leur histoire", "de leur destin", a lancé le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.

Négocié avec une active participation américaine, l'accord de paix signé le 10 avril 1998 a mis fin à trois décennies d'affrontements meurtriers entre unionistes, surtout protestants, et républicains en majorité catholiques, avec l'implication de l'armée britannique (3500 morts).

L'actuel président américain Joe Biden, qui était mercredi dernier à Belfast pour l'anniversaire de l'accord, avait également appelé les forces politiques locales à surmonter leurs divisions. Mais les unionistes lui ont opposé une fin de non-recevoir, l'accusant de partialité, voire d'être anti-Britannique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

Décès de Jean-Louis Gasset

Publié

le

Jean-Louis Gasset est décédé (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

L'entraineur et figure emblématique du football français Jean-Louis Gasset est mort vendredi à l'âge de 72 ans, a indiqué le club de Montpellier, pour qu'il a été successivement joueur et coach.

L'ancien milieu de terrain a passé la quasi-totalité de sa carrière de joueur à Montpellier (1975-85), contribuant à l'essor de ce club de quartier co-fondé par son père Bernard avec Louis Nicollin, avant d'y être entraineur à plusieurs reprises, la dernière fois il y a moins d'un an.

"Enfant du club, il a marqué tous ceux qui l'ont croisé par son professionnalisme, sa gentillesse et sa soif de transmission", a réagi le MHSC, soulignant avoir "perdu l'une de ses figures emblématiques". "Notre tristesse est immense lorsque l'on se rappelle de son sourire, de sa voix inimitable et de son sens aiguisé de la formule", a ajouté le club héraultais.

Natif de Montpellier, Jean-Louis Gasset n'a eu de cesse de revenir dans son club de coeur. Mais il a aussi entrainé d'autres clubs français parmi lesquels Saint-Etienne, Bordeaux ou encore plus récemment l'Olympique de Marseille.

Longtemps adjoint indissociable de Laurent Blanc, à Bordeaux, avec les Bleus (de 2010 à 2012) puis avec le Paris St-Germain (de 2013 à 2016), il a en outre été sélectionneur de la Côte d'Ivoire, jusqu'à la dernière CAN 2023, démissionnant au beau milieu d'un tournoi que les Elephants avaient finalement remporté à domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Scandale 1MDB: Najib Razak condamné à 15 ans de prison

Publié

le

Des partisans de l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak se sont réunis devant la Haute Cour de Kuala Lump, réunie à Putrajaya, la capitale administrative du pays, pour la lecture du verdict. (© KEYSTONE/EPA/FAZRY ISMAIL)

Déjà emprisonné, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été reconnu coupable vendredi d'abus de pouvoir et de blanchiment d'argent dans son procès lié au tentaculaire scandale de corruption du fonds souverain 1MDB en Malaisie.

Fils de l'un des pères fondateurs de la Malaisie, l'ancien dirigeant de 72 ans était jugé pour quatre chefs d'accusation d'abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d'environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars, 471 millions d'euros) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d'accusation de blanchiment d'argent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

Publié

le

Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Zelensky affirme qu'il rencontrera Trump "dans un avenir proche"

Publié

le

Les deux dirigeants se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'il rencontrerait prochainement le dirigeant américain Donald Trump, dans le cadre des efforts visant à mettre fin à la guerre avec la Russie.

"Nous avons convenu d'une rencontre au plus haut niveau - avec le président Trump dans un avenir proche. Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An", a déclaré M. Zelensky sur les réseaux sociaux.

Le président ukrainien avait révélé mercredi la nouvelle mouture du plan américain visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, négociée depuis des semaines entre Washington et Kiev.

Ce texte prévoit un gel du front aux lignes actuelles tout en n'offrant aucune solution immédiate sur l'épineuse question des territoires occupés par la Russie, qui représentent plus de 19% de l'Ukraine. Il avait plaidé pour une rencontre au niveau des dirigeants avec les Américains pour évoquer ce sujet.

"Contact téléphonique" russo-américain

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui indiqué vendredi qu'un "contact téléphonique a eu lieu" entre Russes et Américains, mais a refusé d'en dévoiler les détails car "la diffusion de ces informations pourrait avoir un impact négatif sur le processus de négociation". "Il a été convenu de poursuivre le dialogue", a-t-il ajouté aux journalistes lors d'un briefing auquel participe l'AFP.

M. Peskov avait précédemment dit que Moscou "formulait sa position" en réponse au plan américain remanié avec Kiev.

Contrairement à la version originale de ce document, rédigée par les Américains, la nouvelle mouture laisse de côté deux exigences majeures de Moscou: un retrait des forces ukrainiennes des territoires du Donbass encore sous leur contrôle et un engagement juridiquement contraignant de Kiev à ne pas adhérer à l'Otan.

Pour cette raison, un accord de Moscou à cette nouvelle version semble improbable. Jeudi, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les progrès vers la fin de la guerre étaient "lents mais réguliers".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Proposer une activité improvisée, raconter des histoires drôles ou même simplement passer un moment de détente… Faites-vous plaisir !

Les Sujets à la Une