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Tedros va diriger l'OMS pour un second mandat à Genève

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus veut continuer de renforcer l'institution établie à Genève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus sera reconduit pour un second de mandat de cinq ans. Le Conseil exécutif de l'institution l'a recommandé mardi à Genève, une nomination qui sera avalisée en mai par l'Assemblée mondiale de la santé.

Au terme d'une réunion privée, l'instance constituée de 34 membres a annoncé cette décision, alors que l'Ethiopien de 56 ans était le seul candidat. Au total, 31 pays ont participé à un vote et l'ont tous désigné, a précisé l'un des ambassadeurs dans la salle.

Emu, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a remercié les Etats membres. "Nous avons travaillé ensemble face à la pandémie" mais "nous avons encore beaucoup à faire", a-t-il dit, répétant comme il le fait depuis des semaines que la phase la plus importante du coronavirus pourrait être terminée cette année.

Auparavant, lors de son audition, le patron de l'OMS avait estimé que les réformes de l'institution lui ont permis de réagir "plus rapidement et plus efficacement" que lors des précédentes crises. Il avait salué mardi l'amélioration du programme d'urgence de l'institution.

"C'est grâce à ce Conseil", a-t-il affirmé. Selon lui, la réforme de l'institution a permis de lutter efficacement contre les épidémies récentes d'Ebola, notamment en République démocratique du Congo (RDC).

Fâché avec l'Ethiopie

Mais la pandémie a montré l'impréparation face à une urgence plus importante, a répété M. Tedros. Avec l'amélioration de l'anticipation des épidémies, le renforcement de l'OMS constituera l'un des chantiers de son probable prochain mandat. Il faut notamment augmenter le financement obligatoire par les Etats membres, a aussi dit M. Tedros.

"Je vais continuer à m'engager pour les Etats membres et pour les populations", a insisté le directeur général. Il a défendu le système de l'OMS où les bureaux régionaux et ceux dans les pays ont d'importantes responsabilités. Et il a appelé tous les gouvernements à reconnaître la santé comme un droit humain et à financer suffisamment celle-ci. De quoi aider également à mieux anticiper les prochaines pandémies.

La reconduction de M. Tedros devra encore être formellement validée par l'Assemblée mondiale de la santé en mai prochain. Porté par l'Afrique au moment de son élection, le directeur général est désormais moins populaire auprès de certains pays. Ses appels à la Chine, très influente sur les pays africains, à partager ses données sur le début de la pandémie et ceux au gouvernement éthiopien, son pays, à mettre un terme au conflit au Tigré lui ont valu des inimitiés.

Soutenu par les pays européens

Mi-janvier, les autorités éthiopiennes avaient dénoncé les critiques du directeur général, demandant une investigation contre lui pour "forfaiture". Lundi, l'ambassadeur éthiopien à l'ONU à Genève avait tenté de répéter ses protestations devant le Conseil exécutif, mais avait été interrompu à deux reprises par le président de celui-ci, l'instance ayant considéré qu'elle n'était pas légitime pour aborder cette question.

En revanche, les Etats-Unis, opposants à M.Tedros sous Donald Trump, soutiennent désormais la reconduction de l'Ethiopien. La candidature de celui-ci à un second mandat, qui démarrera en août prochain, a été présentée par un certain nombre de pays européens.

M.Tedros aura été confronté à la réponse internationale face à la pire pandémie depuis un siècle. Après un scandale de violences sexuelles mettant en cause des collaborateurs de l'OMS en RDC, il a aussi lancé un nouveau dispositif pour tenter d'éviter d'autres abus de membres de l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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