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Tirs de roquettes du Hezbollah vers Israël, après des bombardements

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Israël n'a pas commenté l'attaque meurtrière ayant visé les appareils de transmission du Hezbollah, mais a promis jeudi de poursuivre ses opérations militaires contre le mouvement islamiste. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Le Hezbollah a tiré des roquettes vendredi vers Israël en représailles à d'intenses bombardements de l'armée israélienne sur des cibles du mouvement islamiste libanais. Son chef a promis une "terrible" riposte à l'attaque qui a visé ses appareils de transmission.

Le Hezbollah a tiré des roquettes vendredi vers Israël en représailles à d'intenses bombardements de l'armée israélienne sur des cibles du mouvement islamiste libanais, dont le chef a promis une "terrible" riposte à l'attaque spectaculaire qui a visé ses appareils de transmission.

Israël n'a pas commenté cette attaque meurtrière mais a promis jeudi de poursuivre ses opérations militaires contre le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien que l'armée israélienne combat depuis près d'un an dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a annoncé vendredi qu'une soixantaine de roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël. Le Hezbollah de son côté a revendiqué des tirs de roquettes sur six sites militaires israéliens

Dans le sud du Liban, des habitants de localités frontalières ont décrit des bombardements, la veille au soir, "d'une intensité jamais vue" au cours de l'année écoulée.

"Terrible châtiment"

Après la vague d'explosions mardi et mercredi de bipeurs et de talkies-walkies à travers le Liban, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment".

Le chef du mouvement armé, tout puissant au Liban, a accusé Israël d'avoir "franchi toutes les lignes rouges", dénonçant un "massacre" pouvant constituer un "acte de guerre" ou même une "déclaration de guerre".

L'attaque, survenue dans des places fortes du Hezbollah en banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, a fait en deux jours 37 morts et 2931 blessés.

L'ONU et Washington ont mis en garde contre une "escalade" après cette opération sans précédent qui a encore ravivé les craintes d'un embrasement du Proche-Orient.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence vendredi après cette attaque, qualifiée par des experts en droits de l'homme mandatés par l'ONU de "terrifiante" violation du droit humanitaire pouvant constituer des "crimes de guerre". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait affirmé mercredi que les "objets" civils ne devaient pas être "transformés en armes".

Le président français Emmanuel Macron a adressé jeudi un message vidéo aux Libanais, leur assurant qu'un "chemin diplomatique existe".

Une scène "terrifiante"

Mais jeudi soir, Israël a multiplié les raids aériens dans le sud du Liban, disant avoir visé notamment des systèmes lance-roquettes du Hezbollah et frappé "environ 100 lanceurs" et d'autres infrastructures "représentant environ 1000 canons".

Selon l'agence de presse libanaise Ani, l'aviation israélienne a frappé la région au moins 52 fois.

"J'ai compté plus de 50 raids", a témoigné Elie Rmeih, un commerçant de la localité de Marjayoun âgé de 45 ans, dont la maison est située dans une zone exposée.

"J'ai pris mes enfants et je suis allé chez un ami" pour les mettre à l'abri, a-t-il raconté en décrivant "une scène terrifiante qui n'avait rien à voir avec ce que nous avons vu" depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et l'armée israélienne en octobre 2023.

"Les bombardements d'hier soir étaient très étranges, par leur densité, les couleurs et la fumée qu'ils dégageaient", se souvient Zeina Harb, enseignante à Zawatar El Sharqiya. Elle raconte la "panique" qui s'est emparée des habitants depuis l'explosion des bipeurs, mais veut encore espérer "que la guerre ne s'étendra pas".

La première vague d'explosions de bipeurs est survenue mardi peu après l'annonce par Israël qu'il étendait ses objectifs de guerre jusqu'au front nord, c'est-à-dire la frontière avec le Liban, pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d'habitants déplacés par les violences.

Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.

"Vous ne pourrez pas ramener les habitants du nord" chez eux, a rétorqué Hassan Nasrallah. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a-t-il affirmé.

Les opérations militaires contre le Hezbollah "vont continuer", a assuré jeudi de son côté le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.

"Programmés pour exploser"

Selon un responsable libanais de la sécurité, les appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah "étaient préprogrammés pour exploser".

Une enquête préliminaire des autorités libanaises montre que les appareils ont été piégés avant d'entrer dans le pays, selon une lettre de la mission libanaise à l'ONU vue jeudi par l'AFP.

Le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, a annoncé le dépôt d'une plainte auprès du Conseil de sécurité suite à "l'agression cyberterroriste israélienne qui constitue un crime de guerre".

Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont promis "une réponse écrasante du front de la résistance", le nom donné par l'Iran aux groupes armés de la région hostiles à Israël.

Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza assiégée, où deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts vendredi matin, selon la Défense civile.

L'une d'elles a visé une maison du camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tués dans le bombardement d'un immeuble dans la ville de Gaza, dans le nord, selon cette source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

L'état d'urgence décrété en Floride à l'approche d'un Milton

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Milton, qui progresse actuellement dans l'ouest du golfe du Mexique, devrait se transformer en ouragan majeur en se dirigeant vers la Floride en milieu de semaine prochaine. (© KEYSTONE/AP)

Le gouverneur de Floride a décrété l'état d'urgence dans 35 comtés samedi face à la menace de la tempête tropicale Milton. Cet Etat du sud des Etats-Unis est toujours sous le choc provoqué par le puissant ouragan Hélène qui y a fait 14 morts.

"Nous allons continuer à mettre en place les moyens de l'Etat pour nous préparer à des opérations de recherche et de sauvetage efficaces, au rétablissement de l'électricité et au dégagement des routes", a écrit sur le réseau social X le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis.

La tempête tropicale Milton, qui progresse actuellement dans l'ouest du golfe du Mexique, "devrait se transformer en ouragan majeur en se dirigeant vers la Floride en milieu de semaine prochaine", a indiqué l'agence météorologique nationale NWS, également sur X.

220 morts

Selon les premières prévisions, Milton traversera probablement la Floride avant d'atteindre l'océan Atlantique, le centre national des ouragans (NHC) mettant en garde contre des "conséquences potentiellement mortelles pour certaines parties de la côte ouest de la Floride mardi ou mercredi".

Milton pourrait, d'après sa trajectoire anticipée par le NHC, épargner l'intérieur des terres américaines, comme les montagnes de Caroline du Nord, où l'ouragan Hélène a occasionné de graves dégâts en déclenchant notamment des inondations.

Hélène a tué au moins 220 personnes dans le sud-est des Etats-Unis dont 14 en Floride, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres communiqués par les autorités.

Selon les scientifiques, le changement climatique rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans plus puissants, en réchauffant les eaux des mers et des océans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le Hezbollah dit avoir repoussé une "tentative" d'infiltration

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La banlieue sud de Beyrouth a à nouveau été prise pour cible par l'armée israélienne. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

La milice chiite libanaise Hezbollah a dit avoir repoussé dans la nuit de samedi à dimanche une "tentative" d'infiltration de l'armée israélienne. Israël mène depuis plusieurs jours des incursions dans le sud du Liban où elle combat le groupe pro-iranien.

Selon le mouvement islamiste, "une force de soldats ennemis israéliens a tenté de s'infiltrer [...] à Blida", mais ses combattants l'ont "prise pour cible avec des obus d'artillerie et contrainte à battre en retraite".

Cinq frappes israéliennes visant la banlieue sud de Beyrouth et ses environs, dont quatre "très violentes", ont à nouveau secoué la capitale libanaise dans la nuit de samedi à dimanche, après des appels israéliens à évacuer plusieurs quartiers de ce fief du Hezbollah, a indiqué l'agence de presse libanaise ANI.

Des images de l'AFP montrent des panaches de fumée s'élevant des zones ciblées ainsi qu'une énorme boule de feu projetée dans le ciel. Un correspondant de l'AFP a vu des dizaines de personnes dans les rues, certaines portant des sacs et fuyant à pied ou à motos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump en campagne à Butler, là où il avait failli être tué

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Selon Donald Trump, "la main de la providence" a empêché le tireur de l'avoir tué à Butler. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

L'ancien président américain Donald Trump est revenu samedi à Butler, en Pennsylvanie, là où, le 13 juillet, il avait réchappé de peu à une tentative d'assassinat. Il a assuré qu'il n'abandonnerait "jamais" même si le tireur cherchait à le "réduire au silence".

"Il y a 12 semaines, ici même, un assassin a tenté de me réduire au silence, ainsi que notre mouvement. Ce monstre vicieux [...] était proche d'y parvenir, mais la main de la providence l'en a empêché", a déclaré M. Trump, devant une foule acquise. Mais le candidat à la présidentielle de novembre l'assure: "Je n'abandonnerai jamais, ne plierai jamais, ne me briserai jamais".

Le républicain s'adressait à plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la bourgade de Butler, dans l'Etat crucial de la Pennsylvanie, un mois jour pour jour avant l'élection présidentielle du 5 novembre, où il affrontera la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

Avec Musk

Il a marqué une minute de silence, à l'heure précise où les tirs ont retenti le 13 juillet dernier, avec un hommage appuyé à la seule victime, Corey Comperatore, avant de reprendre son discours à l'endroit exact où il avait alors été interrompu. Il a également dénoncé ceux qu'il désigne comme "les ennemis de l'intérieur, bien plus dangereux que ceux de l'extérieur".

"Ces huit dernières années, ceux qui veulent nous arrêter m'ont calomnié, ont tenté de me destituer, m'ont poursuivi en justice, ont essayé de m'enlever des bulletins de vote et, qui sait, même peut-être tenté de me tuer. Mais je n'ai jamais cessé de me battre pour vous et je ne cesserai jamais", a assuré l'ex-président à ses supporters.

Le rassemblement s'est déroulé sous très haute sécurité, des tireurs d'élite étant installés sur les toits de plusieurs bâtiments environnants et un drone survolant la foule, a pu constater un journaliste de l'AFP.

Avant son entrée sur scène, Donald Trump était précédé de son colistier J.D. Vance, sous les yeux de l'homme le plus riche au monde Elon Musk, des proches de victimes des tirs et des forces de l'ordre qui l'ont protégé.

Invité à venir s'exprimer par M. Trump, le milliardaire a présenté l'élection américaine comme "un combat qu'il ne faut pas perdre", craignant qu'il ne s'agisse, dans le cas contraire, "de la dernière élection, c'est ma prédiction".

La tentative d'assassinat de Butler, suivie d'une deuxième en septembre sur le golf en Floride de l'ancien président, a provoqué un choc dans le pays et à l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Une victoire de plus pour Zakaria et Köhn

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Philipp Köhn; gardera-t-il sa place de titulaire à l'AS Monaco après la pause des équipes nationales ? (© KEYSTONE/DPA/SWEN PFÖRTNER)

La fête continue pour l’AS Monaco du capitaine Denis Zakaria. Victorieux 2-1 à Rennes, les Monégasques ont cueilli un quatrième succès de rang en Ligue 1.

Avec Zakaria et Philipp Köhn mais sans Breel Embolo qui n’a pas quitté le banc des remplaçants, Monaco a marqué en première période par l’Allemand Timo Kehrer et par l’Américain Folann Balogun. Cette victoire permet aux Monégasques de prendre provisoirement la tête du classement avec 3 points d’avance sur le PSG qui jouera à Nice dimanche.

Tous deux avertis, Denis Zakaria et Philipp Köhn ont été parmi les meilleurs Monégasques. Le capitaine a abattu un immense travail devant sa défense alors que le gardien a réussi plusieurs interventions de grande classe. L’entraîneur Adi Hütter se retrouve désormais devant un choix cornélien pour la place de no 1 entre Köhn et le Polonais Radoslav Majecki, le titulaire désigné avant le début de la saison, qui est revenu de blessure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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