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Poignée de main historique entre Trump et Poutine avant leur sommet

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Donald Trump a déroulé le tapis rouge pour accueillir Vladimir Poutine. (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Une poignée de main avant de s'enfermer pour un sommet historique: Donald Trump et Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi en Alaska, pour peut-être sceller le sort de l'Ukraine.

Le président américain a offert à son homologue russe un retour soigneusement chorégraphié sur la scène diplomatique, plus de trois ans après l'invasion russe, qui a déclenché le plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Arrivé le premier sur la base militaire d'Elmendorf-Richardson, Donald Trump a attendu que son homologue russe s'avance vers lui sur le tarmac.

Les deux dirigeants ont échangé une poignée de main et des amabilités.

Puis ils ont marché le long d'un tapis rouge bordé de militaires en grande tenue avant de poser pour les photographes.

Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump pour rejoindre le lieu de leur réunion.

Pas de tête-à-tête

Laquelle ne se tiendra pas en tête-à-tête, comme initialement prévu, mais avec deux conseillers de part et d'autre.

Pour Donald Trump, il s'agira du secrétaire d'Etat Marco Rubio et de Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie.

Vladimir Poutine, dont c'est le premier déplacement en Occident depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, est accompagné du chef de la diplomatie Sergueï Lavrov et de Iouri Ouchakov, son conseiller diplomatique.

De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l'Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu'elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.

"Cinq minutes"

Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré "compter" sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.

Les soldats russes "continuent à tuer le jour des négociations", a-t-il déploré, tandis que l'armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s'étaient emparés ces derniers jours, lors d'une avancée particulièrement rapide.

Donald Trump s'est vanté de savoir en "cinq minutes" maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin serait un fiasco.

Si tout se passe bien, le président américain, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que "cette rencontre va ouvrir la voie à une autre", à trois, avec Volodymyr Zelensky.

"Oeuvrer pour la paix"

Le choix de l'Alaska est truffé de symboles.

Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l'Amérique et l'Union soviétique se toisaient de part et d'autre du détroit de Bering.

Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.

Vladimir Poutine "a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu" en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.

La première réunion sera suivie par un repas de travail, avec davantage de ministres et conseillers.

Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse pour des journalistes du monde entier, devant un fond bleu portant l'inscription "Pursuing Peace" ("Oeuvrer pour la paix").

"Donnant-donnant"

Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent pour l'heure irréconciliables.

La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'Otan.

C'est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.

Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de l'Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de "donnant-donnant" en matière de concessions territoriales.

Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.

Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un "deal" forcément avantageux pour lui.

Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une "grande Russie" qu'il voudrait reconstituer.

"Je ne vais pas être content s'il n'y a pas de cessez-le-feu aujourd'hui", a confié Donald Trump durant le vol vers l'Alaska. Il s'est même dit prêt à quitter abruptement la table des discussions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Combats Cambodge-Thaïlande: plus de 500'000 personnes évacuées

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La Thaïlande et le Cambodge s'accusent mutuellement d'avoir repris les combats. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Plus d'un demi-million de personnes ont été évacuées des régions frontalières de la Thaïlande et du Cambodge depuis la reprise des affrontements dimanche entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est. Le bilan des combats est de 11 morts.

"Au total, 20'105 familles, soit 101'229 personnes, ont été évacuées vers des abris et chez des proches dans cinq provinces", a déclaré mercredi la porte-parole du ministère cambodgien de la défense.

En Thaïlande, "plus de 400'000 personnes ont été déplacées vers des abris", a déclaré le porte-parole du ministère de la défense. "Les civils ont dû évacuer massivement en raison de ce que nous avons évalué comme une menace imminente pour leur sécurité".

Les deux pays s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la reprise des hostilités, qui ont fait au moins 11 morts: sept civils cambodgiens et quatre soldats thaïlandais, selon les derniers bilans des autorités.

Le Cambodge et la Thaïlande, qui se disputent de longue date des morceaux de territoire, s'étaient déjà affrontés en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue des champions: un choc Real Madrid - Man City mercredi

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Real Madrid - Manchester City: comme on se retrouve (archives). (© KEYSTONE/AP/DAVE THOMPSON)

Le Real Madrid et Manchester City s'affrontent mercredi (21h00) lors de la 6e journée de Ligue des champions. Le vainqueur prendra une option sérieuse sur la qualification directe pour les 8es.

Après cinq matches, le Real figure à la 5e place, avec deux points d'avance sur City, 9e. Pour rappel, seules les huit meilleures équipes de la phase de ligue obtiennent un billet direct pour les 8es de finale. Les clubs classés de la 9e à la 24e place doivent disputer un barrage aller-retour.

Les Merengue avaient d'ailleurs éliminé les Cityzens dans un tel barrage en février dernier (6-3 sur les deux matches). Mais ils n'abordent pas ce remake en confiance, trois jours après l'humiliation subie à domicile face au Celta Vigo en championnat (défaite 2-0).

De son côté, Manchester City a repris du poil de la bête après un début de saison en dents de scie. Les hommes de Pep Guardiola ont certes perdu leur dernier match de C1 - une défaite 2-0 contre Leverkusen, avec de nombreux titulaires au repos -, mais ils sont revenus à deux longueurs du leader Arsenal en Premier League.

Arsenal pour le 6/6

Les Gunners chercheront eux à poursuivre leur campagne parfaite sur le terrain du Club Bruges. Le club du nord de Londres, qui a dominé le Bayern Munich lors de la précédente journée, vise une sixième victoire en six matches sur la scène européenne.

Champion en titre, le Paris Saint-Germain (2e) se rend sur la pelouse de l'Athletic Bilbao avec l'objectif de conserver sa place dans le top 8. Même ambition pour le Borussia Dortmund (6e) de Gregor Kobel, qui reçoit les Norvégiens de Bodö/Glimt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump assure que les prix baissent "énormément" aux Etats-Unis

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Donald Trump avait choisi pour cette réunion, présentée comme la première d'une série à travers le pays, le complexe hôtelier du Mount Airy Casino. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

Pendant une réunion visant à raviver l'élan de sa campagne électorale, le président américain Donald Trump a assuré mardi que les prix baissaient "énormément" grâce à lui. Selon les dernières statistiques, l'inflation a accéléré aux Etats-Unis, remontant à septembre.

"Les prix baissent de manière assez substantielle. Il faut toujours qu'ils [ndlr: les démocrates] trouvent une supercherie. [Leur] nouveau mot est 'coût de la vie'", a critiqué le dirigeant républicain pendant la réunion en Pennsylvanie. "Les démocrates qui parlent de 'coût de la vie', c'est comme si Bonnie et Clyde parlaient d'ordre public", a-t-il ironisé.

Délaissant les questions économiques, le milliardaire de 79 ans s'en est par ailleurs pris violemment à ses adversaires politiques, aux journalistes et surtout aux immigrés, en particulier somaliens, ses cibles de prédilection dernièrement. La salle s'est alors mise à crier: "Renvoyez-les! Renvoyez-les!"

Donald Trump, qui a suspendu les demandes d'immigration de 19 pays parmi les plus pauvres de la planète, a aussi repris une expression qui avait beaucoup choqué pendant son premier mandat en disant que les Etats-Unis laissaient entrer des personnes venant de "pays de merde".

"Connard endormi"

Le président américain a traité son prédécesseur Joe Biden de "connard endormi" en étrillant le bilan, selon lui, désastreux laissé par l'ancien chef d'Etat démocrate, un argument qui porte au moins auprès de ses plus fervents partisans.

"Oui, les prix sont élevés en ce moment, mais les choses doivent empirer avant de s'améliorer", a dit à l'AFP Brianna Shay, 26 ans, administratrice dans l'éducation publique, venue assister à la réunion. "Malheureusement, le président précédent nous a vraiment entubés", a-t-elle ajouté.

La cote de popularité du président a chuté à son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en janvier, notamment en raison du coût de la vie que les Américains imputent en partie aux droits de douane. Les sondages indiquent toutefois que la cote de popularité de Donald Trump a chuté sous le poids des mauvaises performances de sa politique économique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Interdiction des réseaux sociaux: l'Australie "reprend le contrôle"

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L'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans doit permettre aux "familles de reprendre le contrôle", estime le premier ministre australien Anthony Albanese (archives). (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

Les Australiens âgés de moins de 16 ans sont officiellement interdits d'accès à de nombreux réseaux sociaux depuis mercredi matin, une première mondiale. Cette mesure doit permettre de "reprendre le contrôle", a lancé le premier ministre australien.

Des centaines de milliers d'adolescents se sont réveillés déconnectés des applications sur lesquelles ils pouvaient passer plusieurs heures par jour.

Sans mesures "raisonnables" prises pour faire respecter la loi, les plateformes concernées risquent des amendes pouvant atteindre jusqu'à 50 millions de dollars australiens (27 millions de francs suisses) en vertu de cette obligation, dont l'application sera scrutée par de nombreux pays.

"C'est une première mondiale", a clamé mercredi le premier ministre australien Anthony Albanese, ajoutant qu'il s'agissait d'"un des plus grands changements sociaux et culturels que notre nation ait connu [...] Nous reprendrons le contrôle".

Liste évolutive

Addiction aux écrans, harcèlement en ligne, violence, contenus sexuels: la mesure est accueillie avec soulagement par certains parents mais laisse les premiers concernés sceptiques.

"Je ne pense pas que le gouvernement sache vraiment ce qu'il fait et je ne pense pas que cela aura un impact sur les enfants australiens", estime Layton Lewis, 15 ans, interrogé avant son exclusion des plateformes.

Les téléchargements d'applications encore accessibles aux adolescents, comme Lemon8 et yobe, ont déjà grimpé en flèche dans le pays.

Les géants du numérique Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat ou encore Reddit ont désormais obligation de bannir les utilisateurs australiens âgés de moins de 16 ans. Les plateformes de streaming Kick et Twitch, ainsi que les réseaux sociaux Threads et X, sont aussi concernés.

Pour l'heure, la plateforme de jeux en ligne Roblox, le réseau Pinterest ou encore la messagerie WhatsApp sont épargnés par le dispositif. Mais cette liste pourra évoluer, a averti le gouvernement.

Vérification

Meta, YouTube et d'autres géants de la technologie ont condamné l'interdiction. Tous ont cependant accepté de s'y plier, à l'instar de Meta (Facebook, Instagram, Threads) qui a annoncé dès jeudi avoir commencé à supprimer les comptes des utilisateurs concernés.

"Nous respecterons nos obligations légales, mais nous restons préoccupés par le fait que cette loi affaiblira la sécurité des adolescents", a affirmé Meta mercredi dans un communiqué.

Selon l'entreprise, de nombreuses applications n'offrent pas les mêmes fonctionnalités de sécurité que les siennes, comme les comptes dédiés aux adolescents.

"Nous avons constamment fait part de nos inquiétudes quant au fait que cette loi mal conçue pourrait pousser les adolescents vers des plateformes ou des applications moins réglementées. Nous voyons maintenant ces inquiétudes devenir réalité", s'est alarmée l'entreprise.

Recours déposé

La justice a également été saisie: un groupe de défense des droits des internautes a dit avoir engagé une procédure auprès de la haute cour d'Australie.

Le succès ou non de la décision australienne sera scruté de près. La Nouvelle-Zélande voisine mais aussi la Malaisie réfléchissent à des restrictions similaires.

Le gouvernement australien a admis que l'interdiction serait imparfaite à ses débuts et que des adolescents trouveraient un moyen de continuer à utiliser les plateformes.

D'après le texte, les réseaux sociaux visés ont seulement à vérifier que leurs utilisateurs sont âgés de 16 ans ou plus. Plusieurs plateformes ont annoncé qu'elles recourraient à l'intelligence artificielle (IA) pour estimer l'âge des internautes à partir de leurs photographies. Ceux-ci pourraient aussi avoir à transmettre un document d'identité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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