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International

Trump au tribunal qui examine sa demande d'immunité pénale

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Donald Trump est arrivé au tribunal de la Cour d'appel qui doit se pencher sur sa demande d'immunité pénale (Archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Les trois juges de la cour d'appel de Washington, saisie de la demande d'immunité pénale de Donald Trump en tant qu'ex-président, ont laissé paraître leur scepticisme lors des débats mardi matin, en présence de l'intéressé.

Accusé d'avoir tenté d'inverser illégalement les résultats de l'élection de 2020, le grand favori des primaires républicaines pour l'élection présidentielle de novembre, qui débutent le 15 janvier par l'Iowa, cherche par ses multiples recours à reporter ses divers procès au pénal le plus tard possible, et en tout cas après le scrutin.

Donald Trump, qui avait annoncé lundi son intention de se présenter devant la cour d'appel alors qu'il n'y était pas contraint, était effectivement dans la salle d'audience. Les débats ont duré environ une heure, s'achevant vers 10h45 (16h45 suisses).

La juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats à son procès fédéral pour ses tentatives présumées illicites d'inverser le résultat de l'élection de 2020, a rejeté le 1er décembre sa requête en immunité, considérant qu'aucun texte ne protégeait un ex-président contre des poursuites pénales.

"Permettre qu'un président soit poursuivi pour ses actes officiels ouvrirait une boîte de Pandore dont ce pays pourrait ne jamais se remettre", a affirmé mardi l'avocat de Donald Trump, John Sauer. L'ancien président n'a pas pris lui-même la parole.

Immunité absolue

Il a évoqué la possibilité d'inculpations des ex-présidents George W. Bush et Barack Obama, respectivement pour les fausses informations sur les armes dont disposait l'Irak en 2003, et pour les éliminations de djihadistes par des frappes de drones.

Les avocats de Donald Trump affirment qu'il jouit d'une "immunité absolue" pour ses actes alors qu'il était à la Maison Blanche. Ils invoquent une jurisprudence de la Cour suprême des années 1980 concernant des poursuites civiles contre l'ex-président Richard Nixon.

Ils arguent également qu'il ne peut être jugé pour ses manoeuvres visant à inverser les résultats en raison de son acquittement lors de la procédure parlementaire en destitution à son encontre pour l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, lors duquel des centaines de ses partisans avaient tenté d'empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.

"Paradoxal"

A une question de l'une des juges, Florence Pan, sur le fait de savoir si envoyer les forces spéciales assassiner un opposant politique ou vendre des grâces présidentielles relevait de ces actes officiels, John Sauer a répondu par l'affirmative.

"Il serait paradoxal de dire que son devoir constitutionnel de veiller au fidèle respect des lois l'autorise à violer le droit pénal", a rétorqué la présidente de la Cour, Karen Lecraft Henderson.

Dans sa décision de décembre, la juge Chutkan avait conclu que le précédent Nixon ne s'appliquait pas à des poursuites pénales contre un ex-président, et qu'une procédure de destitution ne constituait pas un procès pénal.

Mais l'appel de ses avocats a suspendu la procédure, ce qui pourrait faire dérailler le calendrier de ce procès qui doit débuter le 4 mars, s'est inquiété le procureur spécial Jack Smith, qui instruit le dossier.

Cour suprême

M. Trump, qui a plaidé non coupable dans cette affaire le 3 août 2023 à Washington, impute ses tracas judiciaires à l'administration du président Joe Biden, qu'il risque fort de retrouver sur sa route en 2024 pour une revanche de 2020.

Dans leurs arguments écrits, les procureurs mettent en garde contre les dangers que ferait courir aux institutions la reconnaissance d'une immunité de Donald Trump.

"L'absence de potentielle poursuite pénale pour un président qui cherche illégalement à se maintenir au pouvoir par des moyens criminels pourrait mettre en péril à la fois la présidence elle-même et les fondations de notre système de gouvernement démocratique".

En décembre, la Cour suprême a rejeté la demande de Jack Smith de statuer en urgence sur cette question, court-circuitant ainsi le processus d'appel classique et les délais qu'il implique.

Mais quelle que soit la décision de la Cour d'appel, selon toute vraisemblance celle des parties à qui elle donnera tort saisira la plus haute juridiction du pays.

Les neuf juges de la Cour suprême, six nommés par des présidents républicains et trois par des présidents démocrates, devront alors choisir de s'aventurer dans l'arène politique, ou au contraire de prudemment s'en abstenir.

Donald Trump est également poursuivi par la justice de l'Etat de Géorgie (sud-est) pour des faits connexes d'ingérence électorale, et devra en outre répondre devant un tribunal fédéral de sa gestion présumée négligente de documents confidentiels après son départ de la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Huawei reprend la tête du marché chinois des smartphones

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Huawei a dominé au deuxième trimestre le marché des smartphones en Chine pour la première fois en plus de quatre ans, dépassant l'américain Apple et les concurrents locaux comme Xiaomi. (archives) (© KEYSTONE/EPA/ANDRES MARTINEZ CASARES)

Le géant technologique Huawei a dominé au deuxième trimestre le marché des smartphones en Chine pour la première fois en plus de quatre ans, dépassant l'américain Apple et les concurrents locaux comme Xiaomi, selon le cabinet IDC basé aux Etats-Unis.

Basé à Shenzhen, Huawei a livré 12,5 millions de téléphones en Chine sur le trimestre, soit 18,1% du marché, indique un rapport d'IDC.

Le redressement de Huawei en Chine intervient après que l'entreprise a été confrontée à une série de contrôles à l'exportation imposés par les Etats-Unis, des interdictions dans des pays occidentaux et une enquête pour corruption en Belgique.

Après six trimestres de croissance, le marché chinois a reculé de 4% par rapport au deuxième trimestre de 2024, totalisant 69 millions d'unités expédiées.

"Malgré la récente trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, l'environnement économique global présente des défis persistants, avec une confiance des consommateurs qui reste atone", a déclaré Arthur Guo, analyste principal chez IDC.

"Cela suggère qu'une augmentation significative de la demande de smartphones est peu probable à court terme, et le marché devra naviguer dans un paysage plus complexe au second semestre de l'année", a-t-il ajouté.

Soupçonné d'espionnage

L'économie chinoise a progressé de 5,2% au deuxième trimestre, selon les chiffres officiels malgré le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.

Huawei a été au centre d'un intense affrontement entre les deux premières économies mondiales après que Washington a indiqué que ses équipements pourraient être utilisés à des fins d'espionnage par Pékin, une allégation que l'entreprise dément.

Depuis 2019, les sanctions ont limité l'accès de l'entreprise aux technologies fabriquées aux États-Unis, la forçant à développer ses propres composants.

Apple souffre d'une baisse des ventes d'iPhone en Chine et a cédé l'an dernier son statut de marque de smartphone la plus vendue dans le pays à deux rivaux locaux. Dans le rapport d'IDC, Apple est arrivé en cinquième position sur la liste, conservant 13,9% du marché des smartphones chinois et expédiant 9,6 millions d'unités.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Goldman Sachs dépasse les attentes au 2e partiel

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La banque d'affaires américaine Goldman Sachs, ici son patron David Solomon, a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage. (archives) (© KEYSTONE/AP/ALEX BRANDON)

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce au bond de ses activités de conseil et de courtage, tandis que celles de gestion d'actifs et de fortune ont reculé, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a progressé de 15% sur un an à 14,58 milliards de dollars (environ 11,72 milliards de francs), et son bénéfice net a bondi de 20%, à 3,47 milliards. Le consensus des analystes de FactSet anticipait respectivement 13,50 et 3,06 milliards.

Rapporté par action, le bénéfice net ressort à 11,03 dollars, soit une hausse de 26% par rapport à la même période de 2024. Le consensus tablait sur 9,65 dollars.

"Nos solides résultats trimestriels reflètent les bons niveaux d'activité de nos clients à travers tous nos produits", a commenté David Solomon, patron de la banque, cité dans le communiqué.

Gestion des risques

"En ce moment, l'économie et les marchés réagissent plutôt de manière positive au contexte d'évolution réglementaire. Mais comme les développements sont rarement linéaires, nous restons très concentrés sur la gestion des risques", a-t-il poursuivi.

Les revenus nets d'intérêts (NII) se sont envolés de 56%, à 3,10 milliards de dollars, restant sur la trajectoire engagée depuis plusieurs trimestres déjà.

Les revenus nets d'intérêt sont la différence entre les intérêts perçus sur les opérations des clients et les intérêts versés aux épargnants et aux créanciers.

Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Goldman Sachs progressait de 1,39%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Loïk Le Floch-Prigent, ancien grand patron, est décédé

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Ex-PDG de grandes sociétés dont Elf, Loik Le Floch-Prigent a connu la chute, condamné et emprisonné. (© KEYSTONE/AP/MICHEL LIPCHITZ)

Loïk Le Floch-Prigent, ex-PDG de grandes sociétés publiques françaises qui a passé plusieurs années en prison, est décédé mercredi dans la nuit à Paris d'un cancer à 81 ans, a annoncé sa femme à l'AFP.

"Jusqu'au bout, le grand capitaine d'industrie qu'il était se sera battu aussi bien pour ses entreprises que pour la défense de l'industrie française", a écrit Marlène Le Floch-Prigent dans une déclaration transmise à l'AFP.

Il a dirigé des grandes entreprises françaises comme Rhône-Poulenc (1982-1986), Elf Aquitaine (1989-1993), racheté par Total en 1999, GDF (1993-1995) et la SNCF (1995-1996).

"Loïk avait une passion pour la France qu'il a servie avec détermination aussi bien dans le monde du privé qu'en grand serviteur de l'Etat", ajoute Mme Le Floch-Prigent dans son message.

Mais il est aussi connu pour avoir passé environ deux ans en prison pour des malversations financières.

La juge Eva Joly avait mis au jour un réseau de trafic d'influences, de corruption et de détournements de fonds impliquant les dirigeants du groupe Elf, dont Loïk Le Floch-Prigent, et des ministres comme Roland Dumas et Charles Pasqua de 1989 à 1993.

M. Le Floch-Prigent a ainsi été condamné en 2003 à cinq ans de prison pour abus de biens sociaux dans le volet principal de ce dossier Elf, impliquant près de 305 millions d'euros de détournements.

Il avait été libéré avec trois ans d'avance en avril 2004, invoquant des raisons de santé, mais avait dû, en septembre 2010, retrouver quelques mois cette prison qu'il ne supportait pas.

En 2012, il est arrêté en Côte d'Ivoire puis extradé au Togo, où il est placé cinq mois en détention provisoire dans une affaire d'escroquerie. Rentré en France l'année suivante, il clame son innocence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

820 kilos de cocaïne dissimulés dans des conteneurs à bananes

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Les douanes russes ont saisi 820 kilos de cocaïne, provenant d'un pays d'Amérique du Sud où elle est fabriquée à base de feuilles de coca (illustration) (© KEYSTONE/AP/FERNANDO VERGARA)

Les autorités russes ont réalisé mercredi la plus grande saisie de drogue de l'année dans le pays avec la découverte de 820 kilos de cocaïne en provenance d'Amérique latine. La poudre était dissimulée dans des conteneurs à bananes.

Les douanes russes et les services de sécurité (FSB) "ont trouvé 820 kilogrammes de cocaïne dans des conteneurs de bananes" lors de leur arrivée en Russie, ont annoncé les services de douanes sur Telegram.

Il s'agit de la saisie du "plus grand lot de drogue latino-américaine cette année, dont la valeur sur le marché noir russe est de plus de 12 milliards de roubles", soit environ 132 millions d'euros.

Les photos publiées par les douanes montrent des paquets jaunes et marrons ornés du logo d'une marque de prêt-à-porter et cosmétiques de luxe française. Les paquets remplis de poudre blanche ont été découverts sous le plancher de conteneurs à bananes dans "une cavité faite mains", ont indiqué les autorités, une expertise confirmant par la suite que les 820 briques contiennent de la cocaïne.

Voie de contrebande

La saisie a été réalisée après que "les services spéciaux ont reçu des informations de collègues étrangers sur l'intention d'une organisation criminelle sud-américaine d'établir une voie de contrebande de cocaïne en Russie", ont indiqué les douanes.

Les autorités n'ont pas fait mention d'arrestations, mais ont précisé qu'une enquête est en cours.

En décembre 2024, le FSB avait annoncé avoir saisi près d'une demi-tonne de cocaïne à destination de l'Europe, les narcotraficants tentant, selon les autorités, d'utiliser les infrastructures russes pour atteindre les ports européens via de nouvelles routes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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