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Trois ans après l'attaque du Capitole, Trump veut sauver l'Amérique

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Donald Trump s'est montré combattif lors de ses deux meetings dans l'Iowa. (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

En campagne électorale, Donald Trump a assuré samedi qu'il allait "sauver l'Amérique" en gagnant la présidentielle de novembre. Il a qualifié Joe Biden de président "corrompu" dans un pays "défaillant" et au bord de la "Troisième guerre mondiale".

Trois ans jour pour jour après l'assaut du Capitole, l'ancien président enchaînait deux meetings dans le petit Etat du Midwest. L'Iowa organise le lundi 15 janvier ses caucus et lance ainsi le bal des primaires républicaines de 2024, lui donnant depuis un demi-siècle un poids surdimensionné dans la campagne présidentielle.

Le milliardaire républicain, qui rêve d'être réélu en novembre et de retourner à la Maison Blanche malgré ses quatre inculpations au pénal, fera face dans huit jours aux électeurs pour la première fois depuis son départ avec fracas de la présidence le 20 janvier 2021.

"Joe-la-Crapule"

Trois ans exactement après l'attaque contre le siège du Congrès à Washington par ses partisans le 6 janvier 2021, Donald Trump a prononcé deux discours décousus de plus de deux heures chacun dans les petites villes de Newton et de Clinton. Il a assuré qu'il allait "gagner pour la troisième fois" la présidentielle en novembre.

Elu en novembre 2016 et battu quatre ans plus tard, le tribun républicain de 77 ans considère que la victoire à ce scrutin lui a été "volée" par le démocrate Joe Biden, qu'il a une nouvelle fois appelé "Joe-la-Crapule" et dont il a moqué l'âge (81 ans).

Le traitant d'"incompétent", de "corrumpu" et de "pire" président de l'histoire des Etats-Unis, M. Trump a jugé que la première puissance mondiale était "en déclin". Evoquant les guerres en Ukraine, à Gaza, les tensions avec l'Iran ou la Chine, il a averti ses centaines de partisans: si M. Biden est réélu, le pays risque la "Troisième guerre mondiale" et la "Dépression" comme dans les années 1930.

"Nous sommes une nation défaillante" et "nous allons la ramener de l'enfer", a-t-il lancé en soirée dans une école de Clinton en se vantant d'être "le seul candidat capable de sauver l'Amérique de chaque catastrophe de Biden".

"Je suis un dictateur"

Ironisant sur les avertissements des démocrates et de médias ces derniers mois d'un risque de "dictature" Trump en cas de second mandat, le milliardaire a proclamé: "Je suis un dictateur".

La veille, dans un discours de campagne en Pennsylvanie axé sur la défense de la "démocratie", Joe Biden avait comparé la rhétorique de son rival à celle de "l'Allemagne nazie".

En dépit de ses déboires judiciaires et du risque de prison pour ses tentatives d'inverser les résultats de la présidentielle de novembre 2020, les sondages créditent Donald Trump de 60% des voix républicaines face à ses principaux adversaires, Nikki Haley et Ron DeSantis, qu'il ne s'est pas privé de moquer.

Dans l'Iowa et dans nombre d'Etats conservateurs du pays, le septuagénaire dispose d'une base très fidèle qui balaie d'un revers de main ses frasques et ses ennuis judiciaires.

L'attaque contre le Capitole demeure un sujet de profonde division aux Etats-Unis: un quart des Américains et 44% des électeurs trumpistes pensent, sans preuve, que le FBI en est à l'origine, selon un sondage du Washington Post et de l'université du Maryland.

1200 arrestations

Ce même FBI a annoncé samedi l'arrestation en Floride de trois personnes pour leur participation au 6 janvier. En 35 mois d'une enquête tentaculaire toujours en cours, les autorités ont inculpé plus de 1200 personnes, dans quasiment l'ensemble des 50 Etats américains. Plus de la moitié ont été condamnées.

Pour M. Trump, ce sont des "otages". Il nie depuis trois ans avoir incité ses partisans à l'insurrection - dont de nouvelles images de violences ont été diffusées samedi par les télévisions - et à attaquer le Congrès où étaient certifiés ce 6 janvier 2021 la victoire de Joe Biden.

Alors, pour juger des pressions qu'il aurait exercées pour tenter d'inverser les résultats, un procès pénal doit commencer le 4 mars à Washington. Ce sera à la veille d'une des plus grosses échéances des primaires républicaines: le "Super Tuesday" dans une quinzaine d'Etats dont le Texas et la Californie, mais aussi le Colorado et le Maine.

Ces deux derniers Etats l'ont déclaré en décembre inéligible à la présidence en raison de ses agissements le 6 janvier 2021. La Cour suprême s'est saisie vendredi de ce dossier, même si, en attendant qu'elle tranche en février, le nom Trump est maintenu sur les bulletins de vote pour les primaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Super-G des Mondiaux: Marco Odermatt aux anges

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L'heure de savourer son bonheur pour Marco Odermatt (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Champion du monde de Super-G, Marco Odermatt a une fois encore répondu présent lors d'un grand rendez-vous. Et face à la presse, le Nidwaldien ne boudait pas son plaisir.

"J'ai vraiment eu de bonnes sensations sous les skis, a expliqué le vainqueur du jour. Dès la troisième porte, je savais que je pouvais skier comme je le voulais. Et dans ces moments-là, tu te sens bien et tu peux attaquer. Quand j'ai coupé la ligne, je savais que j'avais fait une course parfaite et qu'il serait difficile pour les autres de faire mieux que moi."

En se parant d'or pour la troisième fois dans une troisième discipline (réd: après la descente et le géant à Courchevel en 2023), Odermatt a réussi une performance que seules les légendes Pirmin Zurbriggen, Bode Miller et Hermann Maier avaient faite avant lui. "Avoir trois médailles d'or dans les disciplines que je pratique, c'est incroyable, c'est un autre rêve d'accompli", a-t-il confié.

Un gros écart

Le patron de la Coupe du monde a reconnu qu'il se sentait bien ce matin, qu'il était détendu parce que "tout fonctionnait bien". Mais de là à repousser ses adversaires à la seconde? "C'est clair qu'une seconde, c'est vraiment beaucoup en Super-G, mais le matériel a bien marché et sur un Super-G aussi long, c'est possible d'avoir de gros écarts."

Hyper heureux de ce troisième titre mondial, le skieur d'Hergiswil s'est quand même dit un peu moins retourné émotionnellement qu'à Courchevel il y a deux ans: "Les émotions étaient particulières. C'était spécial parce que c'était mes premières médailles mondiales. Mais attention, aujourd'hui c'est bien évidemment incroyablement génial."

Débarrassé de la pression d'un titre, Marco Odermatt peut maintenant aborder la descente de dimanche avec une certaine décontraction. Est-il prêt pour le doublé? "C'est sûr que ce serait génial, mais là au moins j'ai déjà un titre et je vais bien entendu prendre tout ce qui va venir."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy posé ce vendredi

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Nicolas Sarkozy avait été condamné dans l'affaire dite des écoutes (archives). (© KEYSTONE/EPA/Teresa Suarez)

Nicolas Sarkozy doit se faire poser ce vendredi le bracelet électronique auquel il a été condamné dans l'affaire dite des écoutes, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le bracelet n'avait pas encore été posé dans la matinée, selon cette source. Nicolas Sarkozy, 70 ans, avait été convoqué la semaine dernière au tribunal de Paris pour que lui soient notifiées les modalités de cette condamnation, inédite pour un ancien chef de l'Etat.

"La procédure suit son cours, je n'ai aucun commentaire à faire", a réagi auprès de l'AFP Jacqueline Laffont, l'avocate de Nicolas Sarkozy. Son entourage n'a pas non plus souhaité réagir.

Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugé en ce moment devant le même tribunal dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d'influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique. Cette condamnation est devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre.

A l'issue de cet entretien, le juge d'application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d'exécution de la peine sous bracelet électronique.

Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans, âge qu'il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le JAP.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Moscou revendique la prise de la ville minière de Toretsk, à l'est

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La ville de Toretsk, désormais largement en ruines, comptait 30'000 habitants avant la guerre (Archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

La Russie a revendiqué vendredi la capture de la ville minière de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, après des mois de combats, une prise d'importance pour les troupes russes qui poursuivent leur avancée sur le front.

"Les opérations offensives (...) ont permis de libérer la ville de Dzerjinsk", a indiqué le ministère russe de la Défense, utilisant le nom russe pour désigner Toretsk, ville désormais largement en ruines et qui comptait quelque 30'000 habitants avant l'assaut russe il y a bientôt trois ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Mondiaux de Saalbach: Odermatt sans rival sur le super-G

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Marco Odermatt a réussi une course parfaite (© KEYSTONE/AP/Gabriele Facciotti)

Marco Odermatt a écrasé le super-G des Mondiaux à Saalbach. Le Nidwaldien a réussi la course parfaite pour devancer l'Autrichien Raphael Haaser de 1''00 et le Norvégien Adrian Sejersted de 1''15.

Odermatt (27 ans) a ainsi fêté de superbe manière le troisième titre mondial de sa carrière. Celui-ci n'a jamais été remis en doute. Personne n'a en effet pu approcher le chrono du grand dominateur du ski mondial, lequel a pu attendre sans trembler que ses rivaux tentent en vain de venir le déloger.

"C'était vraiment une manche de rêve. Peut-être le meilleur ski de ma carrière en super-G", a déclaré en français le vainqueur, tout sourire, au micro de la RTS. Il a aussi indiqué n'avoir pas ressenti de nervosité avant le départ.

Monney éliminé

Si Odermatt a été fidèle à son rang, les autres Suisses au départ ont été moins en vue. Le Fribourgeois Alexis Monney a ainsi été éliminé après avoir manqué une porte. Selon ses premiers temps intermédiaires, il semblait avoir les moyens de venir viser le podium.

Par contre, tant le Grison Stefan Rogentin (9e à 1''68) que le Bernois Franjo von Allmen (12e à 2''05) ont nettement raté le coche dans la station autrichienne. Les trois Helvètes auront donc une revanche à prendre lors de la descente dominicale, pour laquelle le grand favori devrait évidemment encore être Marco Odermatt...

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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