International
Trump reçoit Netanyahu à la Maison Blanche
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Le président américain, Donald Trump, doit accueillir mardi à la Maison Blanche le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, peu après l'annonce par Israël de l'envoi d'une délégation au Qatar pour la poursuite des négociations sur le cessez-le-feu à Gaza.
M. Netanyahu est le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de M. Trump le 20 janvier, symbole de l'alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.
Avant cette rencontre, le bureau de M. Netanyahu a indiqué que Israël allait envoyer "en fin de semaine" une délégation au Qatar pour discuter de la poursuite du cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza, après plus de 15 mois d'une guerre entre Israël et le Hamas, qui a dévasté le territoire palestinien.
Le Qatar est l'un des trois pays médiateurs entre Israël et le Hamas, avec l'Egypte et les Etats-Unis.
Le président américain a suscité récemment une vague d'indignation internationale en proposant de faire "tout simplement le ménage" dans le territoire palestinien et de transférer les Palestiniens de Gaza dans des lieux "plus sûrs" comme l'Egypte ou la Jordanie, qui ont refusé.
En quittant Israël, M. Netanyahu a jugé qu'en "travaillant étroitement" avec Donald Trump, il serait possible "de redessiner encore davantage" la carte du Moyen-Orient.
Le président américain a dit lundi n'avoir "aucune garantie" que le cessez-le-feu à Gaza se prolonge, après avoir beaucoup vanté son rôle et celui de ses conseillers dans la cessation initiale des hostilités, annoncée juste avant son retour au pouvoir.
Son émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a eu un ton légèrement plus optimiste: "Cela tient jusqu'ici et nous avons certainement l'espoir (...) de faire sortir les otages et de sauver des vies et d'arriver, nous l'espérons, à une résolution pacifique de tout cela".
"Très petit pays"
La deuxième phase du cessez-le-feu doit permettre la libération des derniers otages retenus dans la bande de Gaza et la fin définitive de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Une fois que les libérations d'otages durant la première phase auront été achevées, le Hamas détiendra encore une cinquantaine d'otages, morts ou vivants.
L'attaque du 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël a entraîné la mort de 1'210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles et incluant les otages annoncés comme morts. Au total, 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là et emmenées dans la bande de Gaza voisine.
L'offensive israélienne de représailles a fait au moins 47'487 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le petit territoire assiégé par Israël depuis octobre 2023.
La visite à Washington de Benjamin Netanyahu intervient aussi à un moment où l'armée israélienne mène une vaste opération meurtrière depuis le 21 janvier dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
A un journaliste qui lui demandait lundi s'il était favorable à une annexion de la Cisjordanie par Israël, Donald Trump a répondu: "je ne vais pas parler de ça". Il a néanmoins ajouté qu'Israël était "un très petit pays en termes de territoire".
"Nous faisons beaucoup pour eux"
Le refus de la Jordanie et de l'Egypte d'accueillir, comme il le demande, les quelque 2,4 millions de Palestiniens vivant à Gaza, ne semble pas jusqu'ici décourager M. Trump, qui aborde chaque défi diplomatique comme la négociation d'un contrat d'affaires.
"Nous faisons beaucoup pour eux et ils vont le faire", avait-il encore affirmé jeudi.
Il recevra le 11 février le roi Abdallah II de Jordanie, et s'est entretenu samedi avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
La Jordanie accueille déjà environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, et l'Egypte a une frontière avec la bande de Gaza, notamment le passage de Rafah, crucial pour l'acheminement d'aide humanitaire.
Donald Trump a débloqué la livraison à Israël de bombes de 2'000 livres (quelque 900 kilos), que son prédécesseur, Joe Biden, avait suspendue. Il a aussi annulé des sanctions financières contre des colons israéliens, accusés de violences contre des Palestiniens.
Le président américain pourrait aussi aborder avec son invité la question d'une normalisation des relations entre Israël et l'Arabie saoudite, poids lourd du Moyen-Orient, à laquelle il avait déjà oeuvré pendant son premier mandat.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un autre ex-président sud-coréen inculpé pour corruption
L'ancien président de la Corée du Sud Moon Jae-in (2017-2022) a été inculpé pour corruption, soupçonné d'avoir facilité l'emploi de son gendre dans une compagnie aérienne, ont annoncé jeudi les procureurs.
Un énième rebondissement sur la scène politique sud-coréenne, déjà ébranlée par plusieurs mois de chaos à la suite de la tentative ratée de l'ex-président Yoon Seok Yeol d'instaurer la loi martiale en décembre, qui s'est soldée par sa destitution.
L'ancien président de centre-gauche (2017-2022) a été "inculpé de corruption pour avoir reçu 217 millions de wons (132'200 euros) après avoir facilité l'emploi de son gendre dans une compagnie aérienne", a déclaré le bureau des procureurs du district de Jeonju dans un communiqué.
Selon le parquet, le gendre de M. Moon aurait été nommé directeur général de la compagnie aérienne Thai Easter Jet, "malgré l'absence de toute expérience ou qualification pertinente dans l'industrie du transport aérien".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
L'Australie veut sa "réserve stratégique" de minerais critiques
L'Australie va établir une "réserve stratégique" de minerais critiques, a annoncé jeudi le Premier ministre Anthony Albanese, au moment où nombre de pays s'efforcent de sécuriser les accès aux terres rares en dehors de la Chine.
La superpuissance minière dispose d'énormes gisements de minerais tels que le lithium, le nickel et le cobalt, mais vend la majeure partie de ces ressources sous forme brute, destinées à être transformées dans les usines chinoises.
M. Albanese a indiqué que son pays allait commencer à stocker ces minerais et à vendre ces matières premières convoitées à des "partenaires clés".
"Les temps de plus en plus incertains exigent une nouvelle approche pour s'assurer que l'Australie maximise la valeur stratégique des minerais critiques", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué.
"Nous devons faire plus avec les ressources naturelles dont le monde a besoin et que l'Australie peut fournir", a-t-il ajouté.
L'Australie réserverait initialement 1,2 milliard de dollars australiens (672 millions de dollars américains) pour mettre en place la réserve et la faire fonctionner.
Monnaie d'échange
Le gouvernement d'Anthony Albanese a déjà suggéré de se servir de ses minerais comme monnaie d'échange dans des négociations commerciales avec les Etats-Unis qui ont imposé des droits de douane au reste du monde.
L'Australie possède certains des plus grands gisements de lithium au monde et est également une source importante de métaux de terres rares qui sont moins connus, tels que le néodyme.
Les Etats-Unis, l'Allemagne ou le Japon sont désireux d'obtenir ces minerais auprès d'autres pays que la Chine.
Le Japon dispose de sa propre réserve de minerais tandis que les Etats-Unis investissent dans des raffineries de métaux et d'autres technologies de traitement.
La Chine a la mainmise sur l'approvisionnement mondial en minerais transformés, qui se profilent comme un nouveau sujet de discorde dans la guerre commerciale avec Washington.
Le président américain Donald Trump a ouvert mardi une enquête sur les "effets sur la sécurité nationale" de l'importation de minerais critiques ainsi que les "produits dérivés", comme les smartphones ou les véhicules électriques, ouvrant la voie à des surtaxes.
"La capacité du gouvernement à constituer des stocks est une garantie importante contre la pression du marché et les interventions d'autres pays", a déclaré M. Albanese dans un discours jeudi.
Rançonner
"Cela signifie que l'Australie a le pouvoir de vendre au bon moment aux bons partenaires pour les bonnes raisons", a-t-il poursuivi.
Par le passé, la Chine s'est montrée disposée à rançonner les terres rares.
Au plus fort d'un différend diplomatique en 2010, la Chine a effectivement interdit l'exportation de terres rares vers le Japon.
Cette mesure a ébranlé l'industrie automobile japonaise, qui dépendait fortement de certains alliages de terres rares pour fabriquer les aimants utilisés dans les moteurs. La Chine contrôle quelque 90% de l'offre mondiale de terres rares - un sous-ensemble de minerais critiques - et protège farouchement sa position.
Pékin a interdit l'exportation de technologies de traitement susceptibles d'aider les pays rivaux et a été accusé d'utiliser des quotas imposés par l'État pour contrôler l'offre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
"Tunnel" sur un site nucléaire iranien: l'ONU veut des explications
L'agence de surveillance nucléaire de l'ONU a demandé mercredi à l'Iran d'expliquer la présence de tunnels autour d'un de ses sites nucléaires, tout en exprimant l'espoir de voir se poursuivre les discussions entre Téhéran et les Etats-Unis.
L'Institute for Science and International Security, un groupe de réflexion basé à Washington, a publié mercredi des images satellite du site nucléaire de Natanz, montrant un nouveau tunnel situé à proximité d'un tunnel plus ancien, ainsi qu'un nouveau périmètre de sécurité.
"J'ai soulevé ce problème à plusieurs reprises et je continuerai à le faire", a déclaré Rafael Grossi, directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors d'une visite à Washington.
Rafael Grossi, qui s'est rendu à Téhéran la semaine dernière, a rappelé que tous les pays devaient informer l'AIEA de leurs intentions concernant les installations autour des sites nucléaires, mais que l'Iran, au nom d'une position "unique au monde", se permettait de ne pas le faire.
"On leur demande: à quoi cela va-t-il servir? Ils nous répondent que ce ne sont pas nos affaires", a décrit M. Grossi.
"Il n'est pas exclu" que ces tunnels servent à stocker du matériel non déclaré, a prévenu le chef de l'AIEA, ajoutant toutefois qu'il ne souhaitait pas spéculer sur les intentions de l'Iran.
"L'Iran n'est pas doté d'armes nucléaires. Cela est très clair", a-t-il affirmé. En revanche, "l'Iran a déjà mené par le passé certaines activités pertinentes - enfin, qui pourraient l'être - dans le processus de développement d'armes nucléaires", a-t-il déclaré.
Accord de 2015 fustigé
Par ailleurs, M. Grossi a fait part de son optimisme quant à la conclusion d'un accord entre les États-Unis et l'Iran, après deux séries de négociations entre les pays ennemis, et de nouvelles discussions attendues ce week-end.
"Je pense que tout le monde s'attend à ce que les choses se passent bien et à ce que l'accord soit vérifié par l'AIEA", a-t-il affirmé.
En 2018, Donald Trump, alors président, avait mis fin à un accord précédent avec l'Iran, négocié sous Barack Obama.
Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a fustigé une nouvelle fois mercredi cet accord de 2015 qui a selon lui "donné à l'Iran un allègement immédiat et total des sanctions en échange de capacités d'enrichissement qui, à tout moment à l'avenir, pourraient être utilisées à des fins militaires".
Si le gouvernement Trump nourrit l'espoir d'un nouvel accord sous le second mandat du républicain, Washington a brandi à de nombreuses reprises la menace militaire.
Les Etats-Unis ont aussi instauré mardi de nouvelles sanctions financières, notamment contre le secteur énergétique iranien.
Interrogé sur une potentielle attaque militaire, M. Grossi a déclaré: "Je voudrais simplement rappeler que les attaques contre les installations nucléaires pourraient avoir des conséquences très, très graves".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pénurie de carburants: des milliers de mineurs bloquent La Paz
Des milliers de mineurs ont bloqué mercredi les rues de La Paz, siège du pouvoir en Bolivie, pour protester contre la pénurie de dollars et de carburants qui frappe le pays andin.
Casque sur la tête, les mineurs ont défilé et bloqué les avenues menant au centre, sans heurts avec la police anti-émeutes, a constaté l'AFP.
Depuis 2023, la Bolivie traverse une grave crise économique. Le pays sud-américain a quasiment épuisé ses réserves de dollars, dont il a besoin pour importer du carburant revendu sur le marché intérieur à un prix subventionné.
Les manifestants réclament des actions du gouvernement du président Luis Arce et veulent alerter sur les problèmes rencontrés par le secteur minier, l'un des piliers de l'économie bolivienne, qui exporte notamment argent, zinc, lithium et étain.
Les coopératives ont des difficultés à cause de "la pénurie de diesel", carburant essentiel pour leur activité, et de la "pénurie de matériel explosif", a expliqué à l'AFP Honorato Condori, à la tête du syndicat de la Fédération des Coopératives minières de Bolivie (Fencomin).
Le ministre des Mines, Alejandro Santos Laura, a appelé au dialogue et affirmé que "le sujet de fond" est d'éviter une augmentation du prix des explosifs, une revendication des mineurs.
De janvier à septembre 2024, la Bolivie a exporté pour près de 6,7 milliards de dollars de marchandises, dont la moitié issues du secteur minier, selon les données de l'Institut bolivien du commerce extérieur (IBCE).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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