Rejoignez-nous

Économie

Trump présente un accord "historique" entre Londres et Washington

Publié

,

le

Le président Trump a vanté depuis la Maison Blanche un accord "historique" avec la Grande-Bretagne. (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Un accord commercial a été présenté jeudi comme "historique" par Londres et Washington: il permet au Royaume-Uni d'échapper au gros des surtaxes américaines sur ses voitures et ouvre davantage le marché britannique aux produits agricoles américains.

Jusqu'ici, les exportations britanniques étaient comme les autres entravées par l'offensive protectionniste de Donald Trump (+25% sur l'acier, l'aluminium et les voitures, +10% sur le reste des produits).

Le gouvernement du travailliste Keir Starmer a réussi à alléger la facture, qui reste plus élevée qu'avant le retour du républicain à la Maison Blanche.

La surtaxe de 10% - qui s'additionne aux droits de douane existant avant l'investiture de Donald Trump - reste en place. Le président américain a considéré jeudi que son niveau était "bas".

Automobile, acier, aluminium: traitement de faveur pour Londres

Dans un communiqué, le gouvernement britannique se félicite d'avoir "tenu sa promesse de sauver l'acier et les constructeurs automobiles britanniques".

Les droits de douane sur les voitures britanniques sont "immédiatement" rabaissés, passant de 27,5% - l'addition de la surtaxe de 25% et des droits de douane antérieurs - à 10% pour un quota annuel de 100'000 voitures.

Celui-ci, souligne Downing Street, correspond "quasiment" au nombre de véhicules exportés depuis le Royaume-Uni l'an dernier.

Londres ajoute que les droits de douane sur l'acier et l'aluminium sont "ramenés à zéro".

Dans sa communication, Washington mentionne seulement "une nouvelle union commerciale" concernant ces métaux.

Sollicitée par l'AFP pour des précisions à ce sujet, la Maison Blanche n'a pas donné suite.

Agriculture: des quotas réciproques

Selon Londres, les deux pays sont convenus d'ouvrir réciproquement leur marché à davantage de boeuf produit des deux côtés de l'Atlantique. Les éleveurs britanniques disposeront ainsi d'un quota sans droits de douane de 13'000 tonnes.

Les Etats-Unis ne précisent pas le volume concerné de leur côté mais, selon la ministre américaine de l'Agriculture, Brooke Rollins, cela va "augmenter de manière exponentielle" les exportations de boeuf américain.

Washington a aussi obtenu un quota d'exportation d'éthanol sans droits de douane.

Le gouvernement britannique insiste sur le fait qu'il ne fera pas de concession en matière de normes sanitaires sur les aliments importés, fermant ainsi ses portes au boeuf aux hormones et au poulet lavé au chlore.

Londres n'est pas non plus revenu sur sa taxe sur les services numériques - une attente des géants américains de la tech - qui rapporte 800 millions de livres par an.

La question des produits pharmaceutiques

Le gouvernement américain n'a pas encore imposé de nouveaux droits de douane sur les produits pharmaceutiques, mais prévoit de le faire à l'avenir.

Le secteur est particulièrement important pour le Royaume-Uni, où sont basés deux géants du secteur, AstraZeneca et GSK.

Selon le gouvernement britannique, "les États-Unis ont accepté d'accorder un traitement préférentiel au Royaume-Uni en cas de nouveaux droits de douane" sectoriels.

Les limites de l'accord

Une source du gouvernement britannique a précisé à l'AFP qu'il ne s'agissait pas d'un accord de libre-échange à part entière entre les deux alliés historiques, plutôt d'un "document de conditions générales" établissant des compromis, ainsi qu'un cadre pour des discussions approfondies plus tard.

Le déficit commercial des Etats-Unis est une obsession pour Donald Trump, mais son pays vend un peu plus de biens au Royaume-Uni que l'inverse, selon les données officielles américaines.

Un accord avec Londres était "la moisson la plus facile" pour le gouvernement américain, a déclaré à l'AFP Josh Lipsky, directeur du département de géoéconomie du groupe de réflexion américain Atlantic Council.

"C'est un accord positif mais très limité dans son périmètre", ajoute-t-il. "S'il a fallu 40 jours pour en arriver là [avec le Royaume-Uni], ce sera beaucoup plus difficile pour les pays avec lesquels les Etats-Unis ont un déficit commercial significatif, comme le Japon et l'Inde."

Selon Paul Ashworth, spécialiste de l'Amérique du Nord pour Capital Economics, ce que à quoi les pays ont abouti "dans la précipitation" n'a rien de l'accord "complet et exhaustif" vanté par Donald Trump.

Alors que des discussions sont prévues en Suisse ce week-end entre hauts responsables chinois et américains, "cet empressement à afficher des progrès sur les 'deals' révèle une volonté de plus en plus désespérée (du gouvernement Trump) de revenir sur les droits de douane avant qu'ils n'affectent la croissance et l'inflation", écrit l'économiste dans une note.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Économie

Partners Group investit dans des centres de calcul singapouriens

Publié

le

Partners Group entend injecter quelque 400 millions de dollars dans l'expansion des capacités de Digital Halo, notamment aux Philippines et en Indonésie (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le gestionnaire d'actifs Partners Group va prendre pour le compte de ses clients le contrôle de l'opérateur singapourien de centres de calcul Digital Halo. Le gestionnaire d'actifs entend le transformer en plateforme régionale et en porter la capacité à 500 MW.

Si elle fait l'impasse sur les contours financiers de la transaction passée avec le prestataire bermudien de services financiers Arch Capital - qui conserve une participation minoritaire - la firme zougoise indique dans son communiqué mardi prévoir d'injecter quelque 400 millions de dollars dans l'expansion des capacités de Digital Halo.

Le chantier doit notamment voir l'établissement de deux nouveaux centres, aux Philippines et en Indonésie.

Partners Group indique avoir au cours des quatre dernières années investi plus de 4 milliards de dollars dans des centres de calcul au niveau global.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Le CHUV à Lausanne ouvre son nouvel Hôpital des enfants mercredi

Publié

le

Des déménageurs transportent des éléments d'un bloc opératoire jusqu'au nouvel Hopital des enfants du CHUV. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le CHUV à Lausanne ouvre son nouvel Hôpital des enfants (0 à 18 ans) mercredi. L'édifice flambant neuf regroupe la majorité des activités pédiatriques de l'Hôpital universitaire vaudois, jusqu'ici partagées sur deux sites en ville. Focus sur le déménagement.

Fini donc l'Hôpital de l'enfance au chemin de Montétan 16 et la cité hospitalière à la rue du Bugnon 46. La majorité des activités pédiatriques - hospitalisations, consultations générales et spécialisées, urgences pédiatriques, radiologie ou encore bloc opératoire - auront été transférées dans le nouvel hôpital, rue du Bugnon 50, ou déménageront encore progressivement courant mai.

L'emménagement des équipes dans le nouvel hôpital a débuté la semaine dernière. "Tout s'est bien passé jusqu'ici", a confié à Keystone-ATS Hélène Blangy, cheffe du projet Hôpital des enfants. "On sera fin prêt et opérationnel le 14 mai dès 06h00 du matin, à commencer par les urgences pédiatriques. On a doublé les équipes pour assurer cette bascule et ouverture", dit-elle.

"Ce n'est pas juste un simple déménagement, mais toute une réorganisation, planification et coordination complexe, car plusieurs équipes ont été unifiées. Ce sont plusieurs années de travail en amont et une année et demie au moins pour le déménagement en tant que tel", explique la responsable.

"Beaucoup d'émotionnel"

"Il y a énormément de petit matériel, d'équipements, de mobiliers et d'appareils médicaux à déplacer", détaille-t-elle. Les appareils de dialyse sont par exemple compliqués à déménager, selon elle. "Le personnel soignant lui-même a beaucoup participé et fait de nombreux cartons, du fait de sa connaissance du terrain et du matériel".

Mais le défi principal et la priorité absolue aura été la continuité des soins. "Nous avons parfois baissé certaines activités pour nous occuper du déménagement et lorsque ce n'était pas possible, la solution était le doublement des équipes", relève Mme Blangy. A l'instar du bloc opératoire, il y a eu aussi quelques transferts dans des unités adultes, souligne-t-elle.

Quant au transfert des patients, qui aura lieu mardi, mercredi et jeudi, "c'est la partie de l'organisation la plus stressante, car on n'a pas le droit à l'erreur", raconte la cheffe de projet. Toutes unités confondues, entre 1500 et 2000 personnes ont été touchées par ce déménagement, selon elle.

Et de conclure: "Il y a beaucoup d'émotionnel dans ce déménagement, car c'est une grosse page qui se tourne pour les employés ayant longtemps travaillé sur le site de Montétan. Ce n'est pas rien".

Plus de 70 lits

Surplombant la station de métro "CHUV", juste en face du bâtiment principal et au pied de la maternité, l'Hôpital des enfants occupe désormais un emplacement stratégique, au coeur de la cité hospitalière.

Il accueille 1200 collaborateurs, plus de 70 lits d'hospitalisation, un service d'urgences pédiatriques 24/24, six salles de bloc opératoire, trois espaces éducatifs, une salle de classe et un immense jardin thérapeutique et ludique sur le toit-terrasse du bâtiment (3000 m2).

Chaque chambre compte au maximum deux lits et peut recevoir un parent sur une banquette qui se transforme en lit, durant l'hospitalisation de son enfant. Des espaces de détente et de jeux ont aussi été prévus pour les familles, y compris une cafétaria publique de 80 places, le tout avec une signalétique colorée et joyeuse dans un environnement accueillant et des infrastructures modernes.

Financé par les pouvoirs publics à hauteur de 204,5 millions de francs pour sa réalisation et ses équipements, l'Hôpital des enfants est un projet développé par le groupement GMP Architekten de Hambourg et Ferrari Architectes de Lausanne. Les travaux ont duré près de six ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Unicredit s'envole au 1er trimestre, garde Banco BPM dans le viseur

Publié

le

Le bénéfice du béhémoth bancaire transalpin a pris l'ascenseur début 2025. (archive) (© KEYSTONE/EPA ANSA/LUCA ZENNARO)

La deuxième banque d'Italie, Unicredit, a réalisé début 2025 "le meilleur trimestre de son histoire", a-t-elle indiqué lundi, et envisage toujours de racheter sa rivale Banco BPM, malgré l'hostilité du gouvernement à cette opération.

Le bénéfice net du groupe a atteint 2,8 milliards d'euros (un peu moins en francs) au premier trimestre 2025, contre 2,6 milliards d'euros au premier trimestre 2024.

Le résultat est supérieur à celui qui était attendu par les analystes financiers interrogés par la plateforme financière Bloomberg (2,4 milliards d'euros).

Le chiffre d'affaires d'Unicredit a augmenté de 9% sur un an, à 6,6 milliards d'euros.

C'est le "meilleur trimestre de l'histoire", a résumé lundi dans un communiqué de présentation de ses résultats la banque, qui, contrairement à ce que laissaient entendre des rumeurs de presse, n'a pas renoncé à son achat de la troisième banque d'Italie, Banco BPM.

Si UniCredit ne s'est pas étendue sur ce sujet, la banque a toutefois indiqué qu'une croissance "inorganique", autrement dit par les fusions et acquisitions, "offre des possibilités intéressantes", à condition qu'elle "améliore la situation d'Unicredit au profit de toutes ses parties prenantes."

UniCredit avait lancé fin novembre une offre publique d'échange (OPE) qui valorisait à l'époque sa concurrente à 10,1 milliards d'euros, et n'a pas relevé le montant de son offre depuis.

Banco BPM, issue en 2017 de la fusion entre Banco Popolare et Banca popolare di Milano, avait d'emblée jugé hostile l'offre d'UniCredit. "Pas dans l'intérêt de nos actionnaires", avait tranché son président.

Après avoir reçu le feu vert des autorités financières pour ce rachat, UniCredit a subi un sérieux revers avec la décision du gouvernement ultraconservateur dirigé par Giorgia Meloni d'avoir recours au "golden power", qui impose des conditions contraignantes à l'opération.

Parmi celles-ci, l'obligation de ne pas réduire pendant cinq ans le nombre de prêts accordés à des entreprises et ménages en Italie et de maintenir les investissements dans le pays du fonds de gestion Anima pour cinq ans également.

"Les prescriptions imposées à UniCredit pourraient nuire à sa pleine liberté et capacité de prendre des décisions saines et prudentes à l'avenir", avait alors réagi la deuxième banque d'Italie.

Le gouvernement Meloni avait fraîchement accueilli l'offre tant elle contrecarrait son projet de créer un troisième pôle bancaire en Italie formé par Banco BPM et Monte dei Paschi di Siena (MPS).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Le géant des batteries CATL veut lever 4 milliards de dollars

Publié

le

Le géant des batteries CATL veut lever 4 milliards de dollars en bourse à Hong Kong. (© KEYSTONE/EPA/JEROME FAVRE)

Le géant chinois des batteries automobiles CATL a annoncé lundi vouloir lever 4 milliards de dollars via une entrée en Bourse à Hong Kong le 20 mai, la plus massive entrée en Bourse annoncée à ce stade cette année dans le monde.

Leader mondial du secteur, le groupe produit plus du tiers des batteries pour voitures électriques vendues dans le monde, dont celles utilisées par Tesla, Mercedes-Benz, BMW, Honda, Hyundai ou encore Volskwagen.

La société est déjà cotée à Shenzhen et son projet d'une cotation secondaire à Hong Kong avait été annoncé dans une communication à la Bourse en décembre.

CATL proposera quelque 117,9 millions de titres, vendus jusqu'à 263 dollars hongkongais chacun (soit 33,8 dollars américains), soit un montant total espéré de 31,01 milliards de dollars hongkongais, a-t-il détaillé dans une communication à l'opérateur boursier.

Fondée en 2011 dans la ville de Ningde (est de la Chine), Contemporary Amperex Technology Co., Limited a bénéficié de la croissance fulgurante des ventes de véhicules électriques dans le pays asiatique, premier marché automobile mondial.

L'entreprise a aussi bénéficié d'un solide soutien financier de Pékin, qui donne la priorité au développement des industries nationales de haute technologie qu'elle considère comme stratégiques.

A l'international, CATL profite de ses innovations technologiques: il a ainsi annoncé en décembre dernier la création en Espagne avec Stellantis, pour 4,1 milliards d'euros, d'une vaste usine de batteries électriques.

A l'heure où les ventes automobiles s'essoufflent, CATL continue d'afficher de solides performances: il a vu son bénéfice net bondir de 32,9% au premier trimestre pour atteindre près de 14 milliards de yuans (1,68 milliards d'euros).

De son côté, la Bourse de Hong Kong attend avec impatience le retour des grandes sociétés de Chine continentale dans l'espoir de retrouver son statut de première place mondiale pour les introductions boursières.

L'ex-colonie britannique a connu une baisse constante des introductions en Bourse après l'entrée en vigueur de mesures réglementaires draconiennes imposées par Pékin à partir de 2020, qui avaient conduit certaines grandes entreprises chinoises à suspendre leurs projets de cotation.

Le 7 janvier, le département américain de la Défense avait inclus CATL dans une liste d'entreprises qui seraient selon lui affiliées aux forces armées chinoises, dans un contexte de fortes rivalités commerciales et géopolitiques entre les deux puissances. CATL dément être engagé "dans des activités militaires".

Selon l'agence Bloomberg, la procédure choisie par CATL pour son introduction à Hong Kong empêcherait les investisseurs basés aux Etats-Unis d'y participer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Vous excellez dans toutes vos entreprises, soutenu par l'influence puissante d’un orchestre astral qui se plaît à jouer pour vous !

Les Sujets à la Une