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International

Tuerie du 4-Juillet: une autre attaque était envisagée

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Des personnes rendent hommage aux sept victimes tuées lors de la fusillade pendant un défilé du 4-Juillet à Highland Park. (© KEYSTONE/AP/Anthony Vazquez)

Le jeune homme qui a ouvert le feu sur la foule lors des célébrations de la fête nationale américaine à Highland Park, près de Chicago, a été inculpé de sept meurtres. Il envisageait de perpétrer une autre attaque alors qu'il fuyait la police dans le Wisconsin voisin.

Le jeune de 21 ans a confié aux enquêteurs avoir roulé en voiture pendant plus de 200 km jusqu'à Madison. Il y a "vu d'autres célébrations" et a "sérieusement envisagé d'utiliser l'arme qu'il avait dans son véhicule pour perpétrer une autre attaque", a indiqué mercredi Christopher Covelli, de la police de Highland Park.

Cette seconde attaque n'était pas planifiée, contrairement à la première qui avait été préparée "depuis plusieurs semaines", a souligné le policier.

Le jeune homme a tiré sur la foule lundi avec un fusil semi-automatique depuis le toit d'un commerce, au moment où le défilé du 4-Juillet venait de débuter à Highland Park, une banlieue huppée de Chicago dans l'Illinois. Le bilan est de sept morts et plus de trente blessés.

Selon les enquêteurs, il était "habillé en femme", portant une perruque et du maquillage pour cacher son identité et ses tatouages. Il avait ensuite abandonné son arme et s'était fondu dans la masse des gens qui s'échappaient avant de fuir en voiture jusqu'à Madison. Mais il avait fait demi-tour et était revenu vers Chicago où il avait été arrêté.

Confession

Il a confessé son geste devant les enquêteurs, a affirmé le procureur adjoint Ben Dillon, lors d'une comparution par visioconférence face à un juge. Ce dernier, Theodore Potkonjak, a refusé au vu des charges une libération sous caution, tandis que l'accusé restait impassible depuis son lieu de détention.

Lors d'une conférence de presse qui a suivi à Waukegan, le procureur Eric Rinehart n'a pas voulu spéculer sur un mobile. Mais la police a écarté un motif raciste ou religieux, Highland Park comptant une importante communauté juive.

Robert Crimo a été inculpé de sept meurtres et encourt la prison à vie sans possibilité de liberté conditionnelle s'il est reconnu coupable. Il devrait être poursuivi pour de nombreux autres chefs d'inculpation, selon M. Rinehart. Il doit comparaître devant un autre juge du tribunal de Waukegan le 28 juillet.

La police de l'Illinois s'est expliquée sur les raisons pour lesquelles le jeune homme d'apparence frêle avait légalement pu acheter en 2020 quatre armes, dont le fusil utilisé lundi, malgré des antécédents de troubles psychologiques et de comportement menaçant. Alors âgé de moins de 21 ans, il avait été parrainé par son père.

La police a indiqué dans un communiqué ne pas avoir reçu de "signalement psychologique" sur le tireur, qui avait fait une tentative de suicide début 2019.

Recueillement

En 2019, les forces de l'ordre étaient aussi intervenues au domicile familial après un appel prévenant qu'il menaçait de "tuer tout le monde" et avaient saisi notamment 16 couteaux. Le père du tireur avait alors affirmé que les couteaux lui appartenaient. Il bénéficiait d'une modeste renommée en ligne sous son nom de scène "Awake the Rapper", certaines de ses chansons laissant entrevoir la violence qui l'habitait.

Les habitants de Highland Park se sont recueillis mardi soir devant un mémorial de fortune installé devant une église de la ville. "Nous sommes tous dévastés", a dit à l'AFP Susanna Calkins, une habitante. Elle s'est dite plongée dans "l'incrédulité, mais aussi la résignation: ces choses-là surviennent encore et encore. Et cette fois-ci, c'est ici, ce sont les nôtres."

Les festivités du 4-Juillet ont été émaillées de violences dans tout le pays. La police de Richmond, en Virginie, a annoncé mercredi avoir arrêté la semaine dernière deux hommes qui projetaient une attaque dans un des parcs de la ville où plusieurs milliers d'habitants devaient assister à des concerts et au feu d'artifice.

Les Etats-Unis font face à une flambée de violences par armes à feu depuis la pandémie de Covid-19. Le pays est sous le choc après une série de fusillades dont l'une a fait 21 morts, dont 19 enfants, le 24 mai au Texas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Ukraine: pas d'accord sur les avoirs russes de l'UE

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La présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Bruxelles n'aura pas suffi à faire accepter l'utilisation des fonds russes gelés par l'UE pour financer l'effort de guerre ukrainien. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET)

Les dirigeants européens ont échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à s'accorder sur l'utilisation des avoirs russes gelés. Ils explorent désormais une autre source de financement pour l'Ukraine, a indiqué une source européenne.

"Après de longues discussions, il est désormais clair que le prêt de réparation nécessitera davantage de travail", a affirmé cette source lors d'un sommet des dirigeants des 27 Etats membres à Bruxelles.

L'alternative explorée est un prêt relais à l'Ukraine de 90 milliards d'euros, ont indiqué plusieurs sources diplomatiques à l'AFP.

L'immense majorité des pays européens veulent trouver une solution pour financer l'Ukraine au cours des deux ans à venir.

Mais ils peinent à s'accorder sur la meilleure manière de procéder.

Le chancelier allemand Friedrich Merz et la Commission européenne ont mis sur la table en septembre l'idée d'assurer ces financements en s'appuyant sur des avoirs russes gelés en Europe.

Cette semaine, Friedrich Merz était allé très loin dans la défense de cette option, allant jusqu'à dire que la crédibilité de l'UE serait "gravement compromise" si ce mécanisme n'aboutissait pas.

Cette option a toutefois suscité l'hostilité de plusieurs pays, dont la Belgique, et n'est désormais plus privilégiée pour financer l'Ukraine dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attentat de Sydney: hommage des nageurs aux victimes

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Surfers et nageurs ont rendu hommage aux victimes de l'attentat de Bondi, vendredi, à la plage de Bondi. (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

Des centaines de personnes ont nagé au large de la plage de Bondi à Sydney, vendredi, en hommage aux 15 personnes tuées par balle dimanche lors d'une fête juive.

"Ils ont massacré des victimes innocentes, et aujourd'hui, je nage là-bas et je retrouve ma communauté pour faire renaître l'espoir", a dit à l'AFP Jason Carr, consultant en sécurité.

Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d'avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage de Bondi, un acte motivé par l'idéologie du groupe jihadiste Etat islamique, selon les autorités.

Des membres de la communauté juive d'Australie ont multiplié les critiques contre le gouvernement cette semaine, estimant que leur cri d'alarme face à la montée de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 n'avait pas été entendu.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dévoilé jeudi de nouvelles mesures pour lutter contre le discours d'incitation à la haine de certains prédicateurs et la possibilité d'annuler les visas des personnes partageant ce discours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des Israéliens pénètrent dans Gaza pour en demander la réoccupation

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De jeunes Israéliens du mouvement d'extrême droite des colons sur une colline surplombant la bande de Gaza, lors d'un rassemblement pour soutenir une annexion du territoire palestinien par Israël. (© KEYSTONE/AP/Maya Levin)

Plusieurs Israéliens sont entrés jeudi dans la bande de Gaza malgré l'interdiction de l'armée. Ils ont hissé le drapeau israélien dans une ancienne colonie, appelant à la réoccupation du territoire palestinien.

Des comptes de la droite israélienne ont diffusé sur les réseaux sociaux une photo montrant une vingtaine d'hommes, femmes et enfants rassemblés autour d'un drapeau israélien planté sur un terrain vague, affirmant qu'elle avait été prise à Kfar Darom.

Cet ancien kibboutz du centre de la bande de Gaza avait été évacué, avec 20 autres colonies, lors du désengagement unilatéral d'Israël en 2005.

Depuis, une frange de la droite israélienne appelle au rétablissement des colonies israéliennes à Gaza. Ce courant s'est fait plus audible après l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans le territoire, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.

"Ramenées en territoire israélien"

Plusieurs responsables israéliens ont depuis appelé à l'évacuation des Palestiniens de Gaza et au retour du contrôle d'Israël sur le petit territoire.

L'armée a indiqué jeudi que les personnes qui avaient pénétré dans la bande de Gaza avaient été "ramenées en territoire israélien", ajoutant avoir empêché "des dizaines" d'autres de s'infiltrer par un autre point de la frontière, même si certaines ont réussi à franchir les barrières de sécurité.

"Toute entrée dans une zone de combat est interdite, met en danger les civils et perturbe les opérations de Tsahal (l'armée, NDLR) dans la zone", a-t-elle ajouté.

"Début d'une nouvelle ère"

Lors d'un rassemblement à Sderot, ville frontalière de Gaza, Daniella Weiss, figure de proue du mouvement des colons, a déclaré devant une centaine de partisans que "avec l'aide de Dieu, ce lever de drapeau marquera le début d'une nouvelle ère, une ère où nous retournerons à Gaza".

"Ni les Indonésiens, ni les Turcs, ni les Egyptiens, ni aucun autre pays, seul le peuple d'Israël gouvernera Gaza", a-t-elle affirmé, en référence aux pays évoqués pour participer à une future mission de stabilisation sur le territoire.

La semaine dernière, le mouvement ultranationaliste pro-colonisation Nachala, cofondé par Mme Weiss, avait annoncé dans une lettre son intention d'organiser un lever de drapeau à Gaza, une initiative soutenue par le ministre de la Sécurité nationale issu de l'extrême droite, Itamar Ben Gvir, ainsi que par dix autres ministres et plus de vingt députés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Report d'un mois pour l'accord UE-Mercosur

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Jeudi à Bruxelles, en marge du sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère. Pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

Sous pression en France, Emmanuel Macron a remporté jeudi à Bruxelles une bataille avec le report d'un vote sur l'accord commercial avec le Mercosur, grâce au soutien-clé de l'Italie.

Il s'agit d'un répit fragile qui l'expose dans un mois à une nouvelle flambée de colère agricole.

Le président français était arrivé dans la matinée au bâtiment Europa sur la défensive comme rarement, lui qui s'affiche volontiers à l'initiative lors des sommets européens.

Macron "n'aime pas qu'on balade les gens"

"Je n'aime pas qu'on balade les gens, donc je ne vais pas balader nos agriculteurs", avait-il haussé la voix d'emblée devant la presse, invoquant un "bon sens un peu paysan".

L'heure était grave: la Commission européenne semblait déterminée à arracher d'ici vendredi un feu vert des Vingt-Sept, à la majorité qualifiée, à cet accord de libre-échange avec le bloc latino-américain, pour le signer samedi au Brésil.

Avec un allié de poids, l'Allemagne. Le bras de fer entre Emmanuel Macron et le chancelier Friedrich Merz s'étalait ainsi sur la place publique alors qu'ils avaient mis patiemment en scène depuis le printemps l'image d'un couple réconcilié et à nouveau moteur en Europe.

Le président français demandait lui le "report" de toute décision, sous la pression des agriculteurs qui manifestent en France et dans la capitale belge, conjuguée à celle d'une classe politique française quasi-unanimement opposée à ce texte accusé de fragiliser le secteur agricole.

"Si aujourd'hui il y a une volonté de passage en force", "je vous le dis très clairement, la France s'opposera", "on doit être respectés", a-t-il martelé jeudi matin, jouant clairement sur le registre du pays fondateur et poids lourd de l'Union européenne.

Au bout d'une journée de conciliabules dans les coulisses du sommet bruxellois, il a gagné son pari, celui que les partisans de cet accord avec le Brésil, l'Argentine, Paraguay et Uruguay, jugé favorable aux filières industrielles notamment allemandes, ne pouvaient faire fi de sa position.

"Rouler sur la France"

Mais dans la chorégraphie de cette journée cruciale, c'est la Première ministre italienne Giorgia Meloni, souvent présentée comme une rivale d'Emmanuel Macron sur la scène européenne, qui est apparue comme la clé du dénouement.

Le président brésilien Lula, pourtant proche de son homologue français, a publiquement déclaré avoir accepté de transmettre à ses partenaires du Mercosur la demande de report d'un mois maximum formulée par la dirigeante italienne lors d'un appel.

Cette ouverture de la part de celui qui disait, la veille encore, que c'était maintenant ou jamais, a rebattu les cartes.

Et dans la soirée, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a annoncé que la signature du traité était reportée à janvier.

"Meloni joue très finement, c'est un grand sommet pour elle", glisse un diplomate européen. Un autre se montre encore plus cinglant: "Macron ne lui dira jamais publiquement merci, et elle ne dira jamais l'avoir fait comme une faveur à son endroit".

Négocié depuis plus de 25 ans, ce traité de libre-échange permettrait à l'UE d'exporter davantage de véhicules, machines, vins et spiritueux en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay. Dans le sens inverse, il faciliterait l'entrée en Europe de viande, sucre, riz, miel et soja sud-américains, ce qui alarme les filières concernées.

Le dirigeant brésilien a relaté un échange téléphonique avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Selon son récit, Mme Meloni lui a demandé de la "patience, une semaine, dix jours, un mois", en assurant que l'Italie soutiendrait l'accord in fine. Lula va transmettre la requête aux autres dirigeants latino-américains du Mercosur pour trancher.

Répit de courte durée

Mais le report offre un répit de courte durée à la France, qui ne cesse de marteler que l'accord n'est pas acceptable en l'état.

Ce délai supplémentaire est un revers pour la Commission européenne, l'Allemagne et l'Espagne qui poussaient pour une signature dans les prochains jours.

Ursula von der Leyen espérait parapher ce traité de libre-échange samedi, lors du sommet du Mercosur dans la ville brésilienne de Foz do Iguaçu. Mais elle avait besoin au préalable de l'aval d'une majorité qualifiée d'Etats membres à Bruxelles.

Et la France, l'Italie, la Pologne et la Hongrie étaient prêtes à former une minorité de blocage pour s'y opposer. "Le compte n'y est pas pour signer cet accord", a répété Emmanuel Macron jeudi.

Lacrymogènes et vitres brisées

Jeudi à Bruxelles, en marge d'un sommet européen entre chefs d'Etat et de gouvernement, des milliers d'agriculteurs sont venus faire entendre leur colère.

Pneus en feu, jets de pommes de terre et de projectiles auxquels ont répondu des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogènes de la police. La situation a été particulièrement tendue autour des institutions européennes, protégées par un important dispositif policier.

Selon la police bruxelloise, 7300 personnes, avec une cinquantaine de tracteurs, ont pris part à la manifestation autorisée, principalement dans le calme. Mais 950 tracteurs supplémentaires s'étaient massés dans le quartier européen, engorgeant plusieurs rues.

Dès la matinée, la police a usé de canons à eau pour disperser certains manifestants. Des feux de pneus ou de poubelles ont émaillé la manifestation.

"Concurrence déloyale"

Mercosur, taxes sur les engrais, réforme de la Politique agricole commune (PAC): les sujets de mécontentement sont nombreux, ont rappelé plusieurs manifestants interrogés par l'AFP.

Le Mercosur? "C'est de la concurrence déloyale, ils vont importer des produits, traités avec des choses que nous, on n'a pas le droit d'utiliser (...). On nous ramène des poulets de merde", fustigeait la Française Florence Pellissier, 47 ans, agricultrice de grande culture (betterave, maïs, colza) en Seine-et-Marne.

"On est là pour dire non au Mercosur, surtout parce qu'on a l'impression qu'aujourd'hui, Ursula (von der Leyen) veut passer en force, elle veut imposer sa loi", a protesté de son côté Maxime Mabille, producteur laitier belge.

"L'Europe sera toujours derrière vous"

La présidente de la Commission européenne a rencontré dans la matinée une délégation d'agriculteurs. "L'Europe sera toujours derrière vous", a promis Ursula von der Leyen, dans un message diffusé sur X à l'issue de la réunion.

La Copa-Cogeca, principal lobby agricole européen, a revendiqué 10'000 manifestants venus de plusieurs pays, notamment de nombreux Français. "Notre fin = votre faim", résumait un slogan peint sur un cercueil noir.

Réglementations pas respectées

Les pays sud-américains du Mercosur sont accusés par de nombreux agriculteurs européens de ne pas respecter les réglementations environnementales et sociales auxquelles eux-mêmes sont soumis, avec à la clé l'opportunité de vendre des produits moins chers.

Ces inquiétudes s'ajoutent à celles sur la réforme des subventions de la PAC, que la Commission européenne est accusée de vouloir "diluer" dans le budget européen.

Pour les agriculteurs français, la gestion par le gouvernement Lecornu de l'épizootie de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) vient encore amplifier le mécontentement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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