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Turquie: la contestation continue, sept journalistes incarcérés

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Des dizaines de milliers de personnes ont pour le septième soir consécutif convergé devant l'hôtel de ville d'Istanbul à l'appel de l'opposition, poursuivant une contestation d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013. (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Les manifestants sont descendus à nouveau dans les rues mardi en Turquie. Plus de 1400 personnes ont été arrêtées depuis le début d'une vaste fronde déclenchée par l'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan

Des dizaines de milliers de personnes ont pour le septième soir consécutif convergé devant l'hôtel de ville d'Istanbul à l'appel de l'opposition, poursuivant une contestation d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.

Des milliers d'étudiants, la plupart le visage masqué de peur d'être identifiés par la police, ont également défilé mardi soir sous les applaudissements de riverains dans un arrondissement de la rive européenne de la ville dont le maire a lui aussi été incarcéré, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Et le chef du Parti républicain du peuple (CHP), Özgür Özel, principale force de l'opposition turque, a appelé à un très large rassemblement samedi à Istanbul en soutien au maire emprisonné de la ville, Ekrem Imamoglu.

Près de 1500 arrestations

Un total de 1418 personnes accusées d'avoir participé à des manifestations, interdites depuis la semaine passée dans les trois plus grandes villes du pays, ont été arrêtées depuis le 19 mars, ont annoncé les autorités.

Dans ce contexte, un tribunal d'Istanbul a ordonné mardi le placement en détention provisoire de sept journalistes turcs, dont un de l'Agence France-Presse, accusés eux aussi de participation à des rassemblements, interdits depuis la semaine passée dans les trois plus grandes villes du pays.

Photographe de l'AFP

Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a appelé mardi la présidence turque à "la libération rapide" de son photographe.

"Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l'un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars", a-t-il fait valoir.

"Situation gravissime en Turquie"

L'ONG Reporters sans Frontières a elle condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie", affirmant qu'il s'agit de "la première fois que des journalistes dans l'exercice de leurs fonctions sont envoyés en détention sur la base de cette loi contre les rassemblements".

Au total, 979 manifestants se trouvaient mardi en garde à vue, tandis que 478 personnes avaient été déférées devant des tribunaux, a annoncé le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.

Interdiction de manifester prolongée

Face à la poursuite de la contestation née de l'arrestation de M. Imamoglu, accusé de "corruption" - ce qu'il réfute -, le gouvernorat d'Ankara, la capitale, a prolongé jusqu'au 1er avril inclus une interdiction de manifester.

Les autorités ont pris une décision similaire à Izmir, troisième ville du pays et bastion de l'opposition, jusqu'au 29 mars. Une même interdiction est en vigueur depuis six jours à Istanbul, où plusieurs dizaines de milliers de personnes le bravent chaque soir pour converger devant le siège de la municipalité.

"Terreur de la rue"

"Nous ne pouvons pas livrer cette patrie céleste à la terreur de la rue", a lancé mardi soir le président Erdogan.

"Si vous aviez commis dans un pays occidental le millième des actes de vandalisme que vous avez commis dans notre pays, vous ne savez pas ce qu'il vous serait arrivé", a-t-il ajouté en accusant les manifestants d'attaquer la police et de "brûler les rues et les cours des mosquées".

Signe de l'onde de choc déclenchée par l'arrestation pour "corruption" de M. Imamoglu, des manifestations ont eu lieu la semaine passée dans au moins 55 des 81 provinces du pays, selon un décompte de l'AFP.

"Trois lions"

"C'est notre responsabilité historique en tant que jeunes de descendre dans la rue", a déclaré à l'AFP Kerem Gümre, un étudiant 23 ans.

"Si vous frappez un jeune avec une matraque ou le visez avec du gaz lacrymogène ou une balle en caoutchouc ce soir, je vous demanderai des comptes", a lancé mardi soir Özgür Özel, le chef du CHP, à l'endroit de la police.

M. Özel s'était rendu plus tôt à la prison de Silivri, en lisière d'Istanbul, où sont incarcérés depuis dimanche le maire de la ville et 48 co-accusés, parmi lesquels deux maires d'arrondissements également membres du CHP, qui ont eux aussi été officiellement déchus.

"J'ai rencontré trois lions à l'intérieur. Ils sont debout, la tête haute (...), tels des lions", a-t-il déclaré à la sortie de la prison.

Le Conseil de l'Europe, qui a débattu mardi de la situation en Turquie, a dénoncé un "recours disproportionné à la force" lors des manifestations dans le pays et appelé les autorités à respecter leurs obligations en matière de droits humains".

L'ONU a également exprimé mardi son inquiétude face aux arrestations dans le pays, se disant "très préoccupée".

Appel au boycott

Le CHP a lui appelé au boycott d'une dizaine d'enseignes turques réputées proches du pouvoir dont une célèbre chaîne de cafés: "Le café on peut le faire nous-mêmes", a lancé M. Özel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Au moins 12 morts dans un attentat devant un tribunal d'Islamabad

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Le site de l'attentat a été bouclé par les autorités. (© KEYSTONE/AP/Mohammad Yousuf)

Le ministre pakistanais de l'Intérieur a annoncé 12 morts dans un attentat-suicide mardi devant un tribunal d'Islamabad. Des témoins ont décrit des scènes de chaos après une forte explosion.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient sur fond de fortes tensions régionales, avec l'Afghanistan et avec l'Inde, deux pays voisins.

"A 12h39, un attentat-suicide s'est produit à Kachehri", où se trouve le tribunal, a indiqué sur les lieux le ministre, Mohsin Naqvi, faisant état de "12 morts et d'environ 27 blessés".

D'après lui, l'assaillant a attendu à l'extérieur du tribunal avant de déclencher son engin explosif près d'une voiture de police. "Nous essayons de l'identifier et de déterminer d'où il vient", a déclaré M. Naqvi à des journalistes sur place.

"Chaos total"

Dans cette zone résidentielle, des témoins avaient auparavant fait état d'une forte explosion. "Alors que je garais ma voiture et que j'entrais dans le complexe (...), j'ai entendu une forte détonation à l'entrée", a déclaré l'avocat Roustam Malik.

"C'était un chaos total, les avocats et les gens couraient à l'intérieur du complexe. J'ai vu deux corps gisant près de la porte et plusieurs voitures étaient en feu," a ajouté l'avocat, l'un des témoins qui s'est exprimé auprès de l'AFP. Les forces de sécurité ont bouclé le secteur, qui abrite plusieurs bureaux du gouvernement.

"C'était une explosion énorme", a rapporté Mohammed Shahzad Butt, un autre avocat. "Tout le monde a commencé à entrer (dans le bâtiment) en panique. J'ai vu au moins cinq corps étendus devant la porte d'entrée", a-t-il ajouté.

Résurgence d'attaques

Islamabad, la capitale du pays, est considérée comme une ville plutôt sûre par rapport au reste du pays, la dernière attaque en date y ayant eu lieu en décembre 2022.

Le Pakistan est confronté à une résurgence d'attaques, qu'il attribue notamment à des groupes armés qui se cachent selon lui sur le sol afghan.

Le ministre de l'Intérieur a noté que l'attentat-suicide d'Islamabad s'était produit après une attaque dans la région de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest, frontalière de l'Afghanistan) lundi soir.

"Trois personnes sont mortes dans cette attaque, l'assaillant était afghan", a déclaré le ministre mardi, accusant "l'Afghanistan d'être directement impliqué".

Tensions régionales

Le Pakistan et l'Afghanistan se sont affrontés à la mi-octobre avec une intensité rare, à leur frontière principalement, mais la confrontation avait débordé jusqu'à Kaboul où ont eu lieu des explosions. Plus de 70 personnes avaient été tuées parmi lesquelles une cinquantaine de civils afghans, selon l'ONU.

Les deux pays ont approuvé une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours lors de plusieurs cycles de négociations. Chacun a imputé la responsabilité à l'autre dans l'échec de ces discussions, qui ont pris fin la semaine dernière.

Les tensions sont également fortes avec l'Inde - autre pays voisin et ennemi historique - depuis une guerre-éclair en mai qui avait fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu'à un cessez-le-feu.

Lundi, New Delhi a aussi été le théâtre d'une explosion, qui a fait huit morts. Le Premier ministre indien Narendra Modi l'a qualifié de "complot" mais la police n'a évoqué aucune cause pour expliquer la déflagration.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Vodafone dopé par son rebond en Allemagne au premier semestre

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Face à des performances en berne ces dernières années, Vodafone a supprimé 10'000 emplois, vendu ses branches espagnoles et italiennes et a bouclé sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni. (archives) (© KEYSTONE/DPA/HENNING KAISER)

Le groupe britannique de téléphonie Vodafone a publié mardi un bénéfice en baisse au premier semestre, mais un rebond en Allemagne, un marché clé, des prévisions optimistes et une hausse du dividende qui propulsent son action de plus de 6% à la Bourse de Londres.

Vodafone a publié un bénéfice net part du groupe de 829 millions d'euros pour le semestre décalé, achevé fin septembre, en baisse de 22%. Mais son chiffre d'affaires a progressé de 7,3% à 19,6 milliards d'euros (18,2 milliards de francs).

En Allemagne, où le groupe pâtit depuis des mois d'une réforme du droit sur les abonnements de télévision qui lui a fait perdre des clients, ses revenus de services "ont retrouvé la croissance au deuxième trimestre (+0,5%)", indique le groupe dans un communiqué.

Les difficultés de Vodafone dans ce pays étaient dues à un changement de la législation qui empêche les propriétaires d'inclure un abonnement à la télévision par câble dans les charges collectives, contraignant les consommateurs à souscrire des contrats individuels.

Face à des performances en berne ces dernières années, l'entreprise a supprimé 10.000 emplois (10% de ses effectifs), vendu ses branches espagnoles et italiennes et a bouclé au premier trimestre sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni.

"Bien que nous ayons encore du travail à faire, nous avons réalisé de bons progrès stratégiques au cours du semestre", salue la directrice générale Margherita Della Valle.

Retour de croissance

"Nous prévoyons désormais d'atteindre le haut de notre fourchette de prévisions" de résultats annuels, indique la dirigeante, qui annonce une hausse du dividende de 2,5% pour l'exercice en cours, la première augmentation depuis 2018.

"Jusqu'à présent, les progrès avaient été lents et ce secteur extrêmement compétitif est impitoyable", selon Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor.

"Les performances du deuxième trimestre ont montré un retour à la croissance dans ses opérations allemandes en difficulté, tandis que l'Afrique continue de croître rapidement et que le Royaume-Uni a été stimulé par un démarrage rapide de l'intégration de Three UK", résume l'analyste.

"Mais bien que ces signes soient positifs, l'entreprise devra démontrer qu'il s'agit d'une tendance durable avant que les investisseurs puissent légitimement croire à la reprise", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Burger King veut doubler de taille en Chine

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Burger King est présent en Chine depuis 2005. Mais le groupe canadien reste derrière ses concurrents mondiaux McDonald's et KFC sur ce marché. (archives) (© KEYSTONE/AP/STR)

Burger King va céder 83% de ses opérations en Chine à un partenaire local, via une coentreprise et en échange d'un investissement qui pourrait doubler son nombre de restaurants dans le pays d'ici cinq ans.

Les marques internationales ont dû adapter ces dernières années leur stratégie dans la deuxième économie mondiale, où la consommation a faibli depuis la pandémie et où paiements en ligne et livraisons de nourriture sont bien plus développés que dans le reste du monde.

Burger King, détenu depuis 2014 par l'entreprise canadienne Restaurant Brands International (RBI), est présent en Chine depuis 2005. Mais le groupe reste derrière ses concurrents mondiaux McDonald's et KFC sur ce marché.

La nouvelle coentreprise ("joint-venture") qui sera créée, "Burger King China", bénéficiera d'un investissement de 350 millions de dollars (303 millions d'euros) de la société de capital-investissement CPE, basée à Pékin, selon un communiqué publié lundi par RBI.

Ces fonds seront utilisés pour "soutenir l'expansion des restaurants, le marketing, l'innovation des menus et les opérations", a-t-il précisé.

Selon cette nouvelle stratégie, Burger King China, qui compte actuellement 1.250 restaurants dans le pays, espère doubler ce nombre "dans les cinq prochaines années" puis dépasser les 4.000 points de vente d'ici 2035.

Perspectives prometteuses

A titre de comparaison, McDonald's comptait plus de 6.800 restaurants en Chine continentale l'an dernier, selon des informations du groupe. La chaîne KFC, spécialisée dans le poulet frit, y avait plus de 12.600 établissements fin septembre, d'après Yum China, son opérateur local.

Une fois la transaction finalisée, CPE détiendra environ 83% de Burger King China et Restaurant Brands International (RBI) en possédera les 17% restants.

"La Chine continue d'offrir les perspectives à long terme les plus prometteuses pour Burger King à l'échelle internationale", a déclaré Joshua Kobza, PDG de RBI, cité dans le communiqué.

"Nos investissements récents et cette coentreprise reflètent notre confiance dans le marché chinois", a-t-il ajouté.

Une autre marque américaine, Starbucks, avait annoncé la semaine dernière céder, pour 4 milliards de dollars, 60% du capital de sa filiale chinoise à la société d'investissement hongkongaise Boyu Capital, via la création d'une société commune, dont elle conservera 40% des parts.

Ce partenariat marquait un tournant stratégique pour la chaîne de café après plus de 26 ans de présence dans le pays, où elle a récemment perdu des parts de marché au profit d'une nouvelle génération de concurrents locaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les Irakiens aux urnes pour élire un nouveau Parlement

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Plus de 21,4 millions d'électeurs sont appelés à départager plus de 7700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés. (© KEYSTONE/EPA/CEERWAN AZIZ)

Les Irakiens ont commencé mardi à voter pour élire un nouveau Parlement. Ce scrutin, peu susceptible de bouleverser le paysage politique, est surveillé de près par Téhéran et Washington.

L'Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous le dictateur Saddam Hussein et depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l'a renversé.

Beaucoup d'Irakiens doutent que ces élections puissent apporter un changement réel dans un pays qui souffre d'infrastructures médiocres, de services publics défaillants et d'une corruption endémique.

Faible participation

Dès le début du scrutin, en matinée, des personnalités politiques ont néanmoins glissé leur bulletin dans l'urne d'un bureau de vote installé au sein du luxueux hôtel al-Rasheed de Bagdad. Quatre heures plus tard, des correspondants de l'AFP constataient une faible participation dans plusieurs grandes villes du pays. Les rues de Bagdad, placardées d'affiches électorales, étaient grandement désertes à l'exception de la présence de forces de l'ordre.

Les bureaux de vote doivent rester ouverts jusqu'à 18h00 (16h00 suisses). Des premiers résultats sont attendus dans les 24 heures qui suivront la fin du scrutin.

Partage du pouvoir

Plus de 21,4 millions d'électeurs sont appelés à départager plus de 7700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans. Les femmes doivent obtenir au moins un quart des sièges du futur Parlement, selon un système de quotas, tandis que neuf sont réservés aux minorités.

Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau chef de l'Etat - poste largement honorifique réservé à un Kurde - et d'un Premier ministre - traditionnellement chiite - choisis après de longues tractations. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.

Depuis la chute du sunnite Saddam Hussein, la majorité chiite longtemps opprimée en Irak continue de dominer, la plupart des partis conservant des liens avec l'Iran voisin.

L'actuel Premier ministre chiite Mohamed Chia al-Soudani, qui mise sur un second mandat, espère une victoire. Il était arrivé au pouvoir en 2022 grâce au soutien d'une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l'Iran.

Absence de Moqtada Sadr

Le prochain Premier ministre sera élu par la coalition qui parviendra à rassembler suffisamment d'alliés. Lors des dernières législatives, le courant du leader chiite Moqtada Sadr avait remporté le plus grand nombre de sièges avant de se retirer du Parlement à la suite d'un différend avec les partis chiites qui ne soutenaient pas sa tentative de former un gouvernement et qui se sont plutôt regroupés entre eux.

La rupture avait culminé avec des combats meurtriers dans la capitale. Cette année, M. Sadr a refusé de participer à une "élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans", appelant ses partisans à boycotter le scrutin.

Les partis sunnites se présentent séparément, l'ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori. Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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