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International

Un blogueur meurt dans une explosion à Saint-Pétersbourg

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Les autorités russes soupçonnent qu'une bombe a éclaté dans un café de la ville de Saint-Pétersbourg (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/DMITRY LOVETSKY)

Un blogueur militaire russe connu, fervent défenseur de l'offensive militaire en Ukraine, a été tué dimanche par "un engin explosif" dans un café à Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest de la Russie, selon les autorités. 25 autres personnes ont été blessées.

"Aujourd'hui, un engin explosif inconnu a explosé dans un café du centre de Saint-Pétersbourg", a indiqué dans un communiqué le Comité d'enquête russe, en charge des principales investigations dans le pays.

"Une personne est décédée, et 25 blessées dont 19 sont hospitalisées", a précisé sur Telegram le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Alexandre Beglov.

Selon les enquêteurs, qui ont ouvert "une enquête pénale" pour "meurtre à l'aide d'un moyen dangereux", la victime est "le blogueur militaire, connu sous le pseudonyme de Vladlen Tatarskiï".

Autour du bâtiment, la route était bouclée, avec une vingtaine de voitures de policiers, six ambulances et des camions pompiers, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Une fille" aurait "vraisemblablement" apporté l'engin explosif, selon une source citée par l'agence Ria Novosti. "Il y avait une figurine dans la boîte: un cadeau destiné à M. Tatarskiï", a ajouté cette source.

"Elle lui a donné", puis plus tard, "d'un coup il y a eu une explosion", a raconté à l'AFP Alissa Smotrova, une dame présente. "Il y avait du sang, des bouts de verre..."

Personne connue de la victime

Une autre source également citée par Ria Novosti a précisé que la personne en question était "connue" du blogueur et qu'ils s'étaient croisés "lors d'événements", sans donner plus de détails.

Selon le ministère russe de l'Intérieur, "à 18H13 (17h13 en Suisse), la police du district de Vasileostrovskiï a reçu des informations selon lesquelles une explosion s'était produite dans un café sur le quai Universitetskaïa, au numéro 25".

L'explosion a eu lieu dans le café "Street Food Bar No. 1" situé le long de la Neva, non loin du centre historique de Saint-Pétersbourg."Toutes les mesures nécessaires sont prises pour identifier les personnes impliquées", a ajouté le Comité d'enquête russe.

Soutien de l'offensive en Ukraine

Agé de 40 ans et né dans le Donbass ukrainien, Vladlen Tatarskiï, de son vrai nom Maxime Fomine, était un personnage connu de la blogosphère militaire en Russie, avec plus d'un demi-million d'abonnés sur sa chaîne Telegram.

Vladlen Tatarskiï a développé sa communauté sur Telegram notamment en publiant, depuis le début de l'offensive militaire russe en Ukraine, des vidéos d'analyse sur la situation sur le terrain et de conseils pour les mobilisés, selon Tass.

Il se déclarait en soutien à l'intervention russe chez son voisin ukrainien. Dans la foulée du début de la guerre en 2014, il a combattu plusieurs mois au sein des milices prorusses séparatistes dans l'Est de l'Ukraine, selon le média d'information local Fontanka.

Le groupe Cyber Front Z, qui se décrit sur les réseaux sociaux comme des "soldats de l'information de la Russie", a indiqué qu'ils avaient loué le café pour la soirée pour un événement.

"Attaque terorriste"

"Il y a eu une attaque terroriste. Nous avons pris certaines mesures de sécurité mais malheureusement elles n'ont pas suffi", a déclaré le groupe sur Telegram. Selon Fontanka, il y avait moins de 100 personnes à cet événement.

Un conseiller à la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a rapidement réagi, estimant que "le terrorisme intérieur (comme) instrument de lutte politique intérieure n'était qu'une question de temps".

En août 2022, les services de sécurité russes du FSB avaient accusé leurs homologues ukrainiens d'avoir tué Daria Douguina, fille d'un idéologue réputé proche du Kremlin, morte dans l'explosion de sa voiture près de Moscou.

De tels évènements en Russie sont toutefois très rares depuis le début de l'offensive militaire en Ukraine, il y plus d'un an.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Une nouvelle classe de navires de guerre portant le nom de Trump

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Donald Trump dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant". (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi le lancement d'une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom. Il s'agit d'un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice.

Ces navires seront "les meilleurs au monde", a assuré le président américain pendant une conférence de presse à Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux navires de guerre de la "Trump Class USS Defiant" seraient construits pour commencer. Des images représentant le futur navire en mer et en pleine action étaient exposées sur des chevalets autour du pupitre.

Il a estimé que la construction des deux premiers prendrait "environ 2 ans et demi", assurant que cette nouvelle classe de bâtiments compterait ensuite "rapidement" 10 navires et, au terme du projet, 20 à 25 navires.

Trump impliqué dans la conception

"Chacun d'eux sera le plus grand navire de guerre de l'histoire de notre pays" et même "du monde", a assuré le milliardaire de 79 ans, jamais avare en hyperboles.

Il a précisé que les bâtiments seraient équipés de canons et de lasers et qu'ils pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires.

Donald Trump a dit vouloir s'impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, "parce que je suis une personne très portée sur l'esthétique".

Il a par ailleurs indiqué que cette nouvelle classe de bâtiments était conçue comme un message "pour tout le monde. Ce n'est pas pour la Chine. Nous nous entendons très bien avec la Chine", qui a renforcé et modernisé sa propre marine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Spotify affirme que des activistes ont piraté son catalogue

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Spotify dit avoir mis en place de nouvelles mesures de sécurité (archives). (© KEYSTONE/AP/Patrick Semansky)

Le service de streaming musical Spotify a annoncé lundi avoir désactivé les comptes d'un groupe de pirates informatiques, qui affirmait avoir "sauvegardé" des millions de fichiers musicaux et de métadonnées de la plateforme.

Le groupe Anna's Archives avait déclaré sur un blog avoir sauvegardé 86 millions de titres Spotify et les métadonnées de 256 millions de titres, un processus appelé "scraping", afin de créer "des archives de préservation" musicales ouvertes.

Anna's Archives affirme que les 86 millions de titres musicaux représentaient plus de 99,6% des écoutes sur Spotify et que les copies de métadonnées représentaient 99,9% de tous les titres disponibles sur Spotify.

Archives musicales gratuites

Cette faille, qui n'a pas d'impact pour les utilisateurs de Spotify, signifie, en théorie, que n'importe qui peut utiliser ces informations pour constituer ses propres archives musicales gratuites, bien qu'en pratique, on puisse être rapidement poursuivi par les détenteurs des droits.

"Spotify a identifié et désactivé les comptes d'utilisateurs malveillants qui se livraient à un 'scraping' illégal", a indiqué la société suédoise dans un communiqué. "Nous avons mis en place de nouvelles mesures de sécurité contre ce type d'attaque contre les droits d'auteur et surveillons activement les activités suspectes", a assuré la société.

"Depuis le premier jour, nous sommes engagés au côté de la communauté artistique contre le piratage et travaillons activement avec nos partenaires de l'industrie de la musique pour protéger les créateurs et défendre leurs droits", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Affaire Epstein: des victimes dénoncent la publication partielle

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Malgré un caviardage "anormal et extrême", le ministère américain de la justice est accusé d'avoir laissé les identités de nombreuses victimes apparentes dans les dossiers Espstein (archives). (© KEYSTONE/AP/Jon Elswick)

Des victimes du criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ont dénoncé lundi la publication partielle par le ministère américain de la justice de l'enquête sur le financier décédé en prison. L'homme était connu pour ses liens avec les célébrités, dont Donald Trump.

Une quinzaine de victimes s'est plaint dans un communiqué publié sur le réseau social X que seule une "partie" des documents a été rendue publique et a évoqué un caviardage "anormal et extrême" des éléments publiés vendredi sans "aucune explication".

Elles ont reproché aussi au ministère de la justice d'avoir "laissé les identités de nombreuses victimes apparentes, causant un préjudice immédiat et réel". Le ministère était contraint par une loi, promulguée à contre-coeur par le président américain Donald Trump, de publier l'ensemble du dossier avant la date limite du vendredi 19 décembre.

Mais seule une partie des documents était disponible sur le site du ministère de la justice vendredi soir et de nombreux fichiers ont été caviardés, comme par exemple les 119 pages de retranscription de délibérations du jury, dont la publication était pourtant "autorisée par un juge fédéral", ont déploré les victimes.

"Une opération de dissimulation"

Le ministère a répondu avoir besoin de davantage de temps pour publier avec précaution le reste des fichiers dans le but de protéger au mieux les victimes dont l'identité pourrait être dévoilée.

L'opposition démocrate voit cependant ce retard comme une manoeuvre politique destinée à éviter la publication d'informations supposées compromettantes pour le président Donald Trump, qui apparaît sur des images au côté de Jeffrey Esptein.

"C'est clairement une opération de dissimulation", a dénoncé lundi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, en soumettant une proposition de loi pour accentuer la pression sur le ministère qui, estime le sénateur, a "enfreint la loi" en n'ayant pas tout publié vendredi.

La publication de ces documents, issus de l'enquête menée par les autorités américaines sur l'influent financier et criminel sexuel new-yorkais, mort en 2019 avant son procès, doit aider à faire la lumière sur ses liens passés avec des personnalités de premier plan, dont le président américain.

Ce dernier, qui s'exprimait lundi pour la première fois depuis la publication partielle du dossier, s'est inquiété du mal que pourrait faire les documents, notamment des photographies. "Tout le monde était sympathique avec ce type".

"Bill Clinton était ami avec lui, mais tout le monde l'était", a poursuivi M. Trump, estimant que certaines personnes, "ayant innocemment rencontré" M. Epstein "parce qu'il était à une fête", puissent être embarrassées par la publication de ces documents. "Vous ruinez l'image de quelqu'un", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Brésil: la droite appelle au boycott des tongs Havaianas

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Des politiciens de droite brésiliens appellent au boycott de la célèbre marque nationale de tongs Havaianas. (archives) (© KEYSTONE/AP NY/ANDRE PENNER)

La célèbre marque brésilienne de tongs Havaianas fait l'objet d'un appel au boycott de personnalités politiques du pays sud-américain jugeant une publicité orientée contre la droite, alors que l'élection présidentielle se profile l'an prochain.

Dans cette vidéo publiée sur le compte officiel de la marque, Fernanda Torres, l'actrice principale du film brésilien "Je suis toujours là", lauréat de l'Oscar du meilleur film international en février, appelle le public à "ne pas commencer l'année 2026 du pied droit", mais "avec les deux pieds".

Au Brésil, actuellement dirigé par le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, "commencer l'année du pied droit" revient à dire "commencer l'année du bon pied".

Tollé dans le camp conservateur, avec des réactions parfois virulentes, comme celle d'un des fils de Jair Bolsonaro, ex-président d'extrême droite qui purge actuellement une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat.

Dans une vidéo publiée sur Instagram, Eduardo Bolsonaro, installé aux Etats-Unis, jette à la poubelle une paire de claquettes noires Havaianas, reconnaissables aux lanières ornées d'un petit drapeau brésilien.

Havaianas "a déjà été un symbole national. J'ai vu beaucoup d'étrangers portant ce drapeau du Brésil aux pieds (...) Mais désolé, je jette le pied droit et le pied gauche à la poubelle", déclare celui qui vient de perdre son mandat de député pour avoir dépassé le nombre d'absences autorisées.

"Havaianas a choisi son camp. La DROITE a choisi le boycott", a publié pour sa part sur X le député conservateur Rodrigo Valadares.

Des influenceurs clairement marqués à droite ont également réagi, comme Thiago Asmar, suivi par plus de deux millions d'internautes sur Instagram, qui s'est filmé marchant pieds nus sur un trottoir brûlant.

"Je me brûle les pieds sur l'asphalte, mais Havaianas, plus jamais", lance-t-il dans la légende d'une vidéo.

De nombreux internautes suggèrent d'acheter des tongs d'une autre marque, tandis que d'autres apparaissent sur des vidéos en train de couper les lanières de leurs Havaianas.

Le groupe Alpargatas, dont la marque Havaianas fait partie, n'a pas répondu aux sollicitations de commentaire de l'AFP au sujet de ces critiques.

"Attaques idiotes"

La polémique a également suscité son lot de réactions à gauche, la députée Duda Salabert fustigeant des "attaques idiotes".

Selon elle, l'appel au boycott menace des emplois dans sa région du Minas Gerais (sud-est), où se trouve une des usines qui fabrique les tongs iconiques.

Actrice engagée à gauche, Fernanda Torres a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice et a été nominée aux Oscars pour son rôle dans "Je suis toujours là".

Ce long-métrage de Walter Salles retrace les années de plomb de la dictature militaire (1964-1985), une époque souvent évoquée avec nostalgie par le camp Bolsonaro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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