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Climat

Trois morts et trois disparus après des pluies torrentielles

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Un homme évacue lundi de la boue de sa maison à Aldea del Fresno. (© KEYSTONE/EPA/RODRIGO JIMENEZ)

Après des mois de sécheresse historique, l'Espagne est frappée par des pluies torrentielles qui ont fait trois morts et trois disparus. Un enfant de dix ans a réussi à échapper à la noyade en se réfugiant dans un arbre.

Les intempéries, qui affectent le pays depuis ce week-end, ont touché en particulier les régions de Madrid et de Castille-La-Manche (centre), où des trombes d'eau se sont abattues dans la nuit de dimanche à lundi.

Le président de la Castille-La-Manche, Emiliano García-Page, a annoncé lundi matin sur les réseaux sociaux "la mort de deux personnes dans la province de Tolède", dans les localités de Casarrubios del Monte et de Bargas. Il n'a pas donné de détails sur les circonstances des décès.

La Garde civile a annoncé plus tard dans la journée la mort d'une troisième personne, un homme de 50 ans dont le corps a été localisé près d'un cours d'eau à Camarena, dans la même province de Tolède.

Des recherches sont par ailleurs en cours pour retrouver, dans la même zone, une "femme disparue à la suite de la crue (d'une rivière) à Valmojado", a également indiqué la Garde civile.

Emporté dans sa voiture

Dans la région voisine de Madrid, un homme était également recherché après avoir été emporté dans la nuit dans son véhicule par une rivière en crue dans la commune d'Aldea del Fresno.

"Nous sommes en train d'inspecter la rivière pour essayer de localiser le véhicule", a dit sur la télévision publique le porte-parole des services d'urgence de la région de Madrid, Javier Chivite.

Son fils de 10 ans, qui voyageait avec lui, a été secouru après avoir trouvé refuge sur un arbre, ont indiqué les autorités. Sa mère et sa soeur, qui se trouvaient aussi dans le véhicule, avaient été secourues un peu plus tôt.

"Le pauvre (enfant) a passé toute la nuit perché sur un arbre", a précisé la présidente de la région, Isabel Diaz Ayuso, en visite à Aldea del Fresno, l'une des localités les plus affectées par ces intempéries.

Selon un photographe de l'AFP sur place, plusieurs ponts se sont écroulés dans cette commune située à l'ouest de la capitale espagnole, et des torrents de boue sortis du lit de la rivière ont emporté de nombreuses voitures.

Un homme de 83 ans, "emporté par le courant" dans la commune voisine de Villamanta, est également recherché, selon la Garde civile.

Sanchez appelle à la "prudence"

Le Premier ministre Pedro Sanchez a lancé lundi matin un "appel aux citoyennes et citoyens pour qu'ils continuent à agir avec prudence".

Dans les régions affectées, de nombreuses routes étaient coupées. Le trafic ferroviaire, suspendu temporairement depuis dimanche, restait fortement perturbé, notamment entre Madrid et l'Andalousie et sur la côte méditerranéenne.

A Madrid, ces pluies torrentielles ont également entraîné la fermeture temporaire de plusieurs lignes de métro.

Bien que les pluies se soient quelque peu calmées lundi, l'Agence météorologique nationale a maintenu en alerte sept régions, dont Madrid, la Castille-La-Manche, la Catalogne, les îles Baléares et le Pays basque.

Les autorités madrilènes ont recommandé aux près de sept millions d'habitants de la région de télétravailler et d'éviter les déplacements non nécessaires dans la capitale, dont les accès étaient très encombrés lundi matin.

Désertification

Dimanche, les Madrilènes avaient reçu sur leurs téléphones portables une alerte d'urgence accompagnée d'un fort signal sonore, sans précédent en Espagne, les invitant à rester chez eux.

Pays en première ligne du réchauffement climatique et dont 75% du territoire est menacé de désertification, l'Espagne est régulièrement frappée par des pluies torrentielles en fin d'été et à l'automne, qui peinent à pénétrer dans le sol et font brutalement gonfler le lit des rivières.

Ce phénomène, appelé "Dana" par les météorologues ("dépression isolée à des niveaux élevés"), a parfois des conséquences dramatiques. En 2018, 13 personnes sont mortes dans l'île de Majorque aux Baléares.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Climat

Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible

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Guillaume Favre-Bulle (géologue cantonal), Franz Ruppen (conseiller d'Etat), Matthias Bellwald (président de Blatten) et Chrstian Studer (ingénieur) ont présenté les nouvelles cartes des dangers naturels pour Blatten. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.

Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.

Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.

L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Climat: 2025 en passe d'être la 2e ou la 3e plus chaude

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Autour du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, les chefs d'Etat de la planète se penchent sur le climat à Bélem. (© KEYSTONE/AP/Eraldo Peres)

L'année 2025 est en passe de devenir la 2e ou la 3e année la plus chaude jamais enregistrée, alors que des concentrations records de CO2 dans l'atmosphère alimentent le réchauffement climatique. Le rapport publié jeudi en prélude à la COP30 à Bélem donne le ton.

Les 11 dernières années (2015-2025) figurent d'ores et déjà chacune parmi les 11 années les plus chaudes sur les 176 années d'observation, avec les trois dernières années (2025, 2024 et 2023) qui ressortent comme les trois années les plus chaudes depuis les débuts des relevés, selon le rapport de l'OMM qui fait partie d'une série d'états des lieux du climat dressés par des agences onusiennes en perspective de la COP30.

"Cette période sans précédent de températures élevées, conjuguée à l'augmentation record des émissions de gaz à effet de serre l'an dernier, montre clairement qu'il sera pratiquement impossible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C dans les prochaines années sans dépasser temporairement cet objectif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg

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Climat

Philippines: le typhon Kalmaegi tue plus de 90 personnes

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Des sauveteurs transportent un corps après la passage du typhon Kalmaegi à Cebu city. (© KEYSTONE/AP/Jacqueline Hernandez)

Le bilan du typhon Kalmaegi aux Philippines a dépassé les 90 morts mercredi, selon des chiffres officiels compilés par l'AFP sur cette catastrophe qui a provoqué des inondations d'une rare violence.

Des villes entières de la province de Cebu (centre), la plus durement frappée, ont été inondées la veille, les habitants grimpant sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportaient voitures, camions, et même d'énormes conteneurs de marchandises.

Le porte-parole de Cebu, Rhon Ramos, a indiqué mercredi à l'AFP que 35 corps avaient été découverts à Liloan, municipalité de la zone métropolitaine de la capitale locale, portant le bilan régional à 76 morts.

Dans la matinée, Rafaelito Alejandro, un responsable de la défense civile nationale, avait fait état de 17 morts dans le reste du pays. Le bilan total s'élève à ce stade à au moins 93 victimes.

"Ce sont les grandes villes qui ont été touchées, les zones très urbanisées", a indiqué M. Alejandro à la radio, précisant que 26 personnes étaient portées disparues.

Près de 400'000 personnes avaient été préventivement éloignées de la trajectoire du typhon. Mercredi matin, l'AFP a rencontré des habitants en train de nettoyer les rues, submergées la veille.

"La rivière a débordé. C'est de là que l'eau est venue", a témoigné Reynaldo Vergara, 53 ans.

"Vers 4 ou 5 heures du matin, le flot des eaux était si fort qu'on ne pouvait pas faire un pas dehors (...) rien de tel n'était jamais arrivé. Les eaux étaient déchaînées", a-t-il dit, expliquant que le courant avait tout emporté dans sa boutique.

"Sans précédent"

Kalmaegi est arrivé par l'est du pays lundi peu avant minuit (15H00 GMT), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, d'après le service météorologique national.

Sur les 24 heures précédentes, 183 millimètres de précipitations s'étaient abattus sur la zone autour de la ville de Cebu, bien au-dessus de la moyenne mensuelle de 131 millimètres, a souligné auprès de l'AFP la météorologue Charmagne Varilla.

La gouverneure de la province, Pamela Baricuatro, a évoqué une situation "sans précédent".

"Nous nous attendions à ce que les vents soient dangereux, mais (...) l'eau est ce qui met véritablement notre population en danger", a-t-elle dit aux journalistes, qualifiant les inondations de "dévastatrices".

Mercredi vers 11h00 locales, Kalmaegi progressait vers l'ouest et les sites touristiques de la région de Palawan, soufflant des vents de 130 km/h, avec des pics à 180 km/h.

Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus gravement touchées.

En comptant Kalmaegi, l'archipel d'Asie de l'Est a déjà atteint cette moyenne annuelle, a affirmé Mme Varilla. Et au moins "trois à cinq autres" de ces phénomènes pourraient survenir d'ici à décembre, a-t-elle prévenu.

Le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers, avaient déjà balayé les Philippines en septembre.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Le typhon Kalmaegi fait une quarantaine de morts aux Philippines

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Des personnes inspectent les dégâts après le passage du typhon Kalmaegi aux Philippines. (© KEYSTONE/EPA/JUANITO ESPINOSA)

Au moins une quarantaine de personnes ont été tuées et des centaines de milliers déplacées aux Philippines touchées par le puissant typhon Kalmaegi. Il a entraîné mardi de violentes inondations dans une large partie du centre du pays.

Des villes entières de l'île de Cebu (centre) ont été inondées, les habitants tentant de trouver refuge sur les toits pour échapper aux eaux boueuses qui emportent voitures, camions et même d'énormes conteneurs de transport de marchandises, comme le montrent des vidéos vérifiées par l'AFP.

Rien que dans la province de Cebu, 39 personnes ont trouvé la mort, a déclaré Ainjeliz Orong, officier de communication de la province, un chiffre qui n'inclut pas la ville de Cebu City.

Selon Ethel Minoza, responsable locale de la gestion des catastrophes, interrogé par l'AFP, les corps de deux enfants ont été retrouvés à Cebu City, capitale provinciale, où les secouristes tentaient toujours d'évacuer les habitants piégés par les inondations.

Situation "sans précédent"

La gouverneure provinciale Pamela Baricuatro a qualifié la situation de "vraiment sans précédent", dans un message sur Facebook: "Les inondations sont tout simplement dévastatrices".

Au moins cinq décès ont été enregistrés dans d'autres provinces, dont celui d'une personne âgée qui s'est noyée à l'étage de sa maison dans la province de Leyte et celui d'un homme tué par la chute d'un arbre à Bohol.

Sur l'île de Midanao, également touchée, un hélicoptère militaire déployé dans le cadre d'une mission de "soutien aux opérations de secours" s'est écrasé mardi, a annoncé l'armée.

Deux pilotes et quatre membres d'équipage se trouvaient à bord. Six corps ont été retrouvés mais des analyses sont en cours pour les identifier, a indiqué la porte-parole de l'armée de l'air, la colonelle Maria Christina Basco.

"Incontrôlable"

Le typhon se déplace maintenant vers l'ouest à travers la chaîne d'îles des Visayas, s'affaiblissant légèrement avec des vents de 120 kilomètres/heure et des rafales de 165 km/h.

"L'eau est montée si vite (...) A 04h00, la situation était déjà incontrôlable, les gens ne pouvaient plus sortir (de leurs maisons)", témoigne Don del Rosario, 28 ans, habitant de Ceby City.

Comme beaucoup d'autres habitants, il a cherché refuge dans les étages supérieurs de son habitation alors que la tempête faisait rage. "Je vis ici depuis toujours et c'est de loin la pire catastrophe que nous ayons connue", assure-t-il.

Des centaines de personnes qui vivaient dans des tentes dans des camps installés après le séisme de magnitude 6,9 qui a secoué l'île fin septembre ont également été "évacuées de force pour leur sécurité", a déclaré par téléphone à l'AFP Rhon Ramos, responsable de l'information à Cebu.

Au total, près de 400'000 personnes ont été préventivement évacuées de la trajectoire du typhon, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse Rafaelito Alejandro, administrateur adjoint du Bureau de la défense civile.

D'autres tempêtes attendues

Kalmaegi est entré par l'est de l'archipel lundi peu avant minuit (16h00 en Suisse), touchant terre au niveau de la province des îles Dinagat, dans l'archipel des îles Visayas, d'après le service météorologique national.

Après Kalmaegi, la météorologue Charmagne Varilla s'attend à ce que "trois à cinq" autres tempêtes frappent le pays asiatique d'ici la fin de l'année.

Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou typhons frappent les Philippines ou s'en approchent, les régions les plus pauvres du pays étant généralement les plus durement touchées.

Les Philippines ont été frappées en septembre par le typhon Ragasa et la tempête Bualoi, tous deux meurtriers.

Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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