International
Un Sud-Coréen condamné à 2 ans de prison pour trafic de plante rare
Un Sud-coréen qui venait spécialement en Californie pour récolter illégalement et exporter dans son pays une variété rare de plante grasse a été condamné jeudi à deux ans de prison par un tribunal de Los Angeles. La plante en question: la Dudleya farinosa.
Avec l'aide de deux complices, l'homme de 46 ans, avait déterré en octobre 2018 sur des plages et parcs nationaux du nord de la Californie plusieurs milliers de plants de cette Dudleya, prisée en Asie pour sa ressemblance avec le lotus.
Selon un communiqué du procureur fédéral pour la Californie centrale, ces plantes succulentes, qui poussent sur les côtes accidentées du nord de la Californie et de l'Oregon voisin, pouvaient être revendues pour au moins 150'000 dollars.
Le condamné et ses complices, également sud-coréens, avaient été appréhendés par la police alors qu'ils tentaient d'expédier vers leur pays plus de 100 kg de Dudleya. Au total, les enquêteurs avaient découvert en leur possession quelque 3715 plants illégalement prélevées.
Le trafiquant n'en était pas à son coup d'essai: il avait effectué plus d'une cinquantaine de voyages en Californie depuis 2009, selon le rapport soumis au tribunal par l'accusation. Des documents douaniers "montrent qu'il voyageait pour des motifs liés aux plantes grasses et souvent en possession de dizaines de milliers de dollars en liquide", qu'il n'avait pas toujours déclarés, "et avec des faux certificats phytosanitaires."
Son passeport avait été saisi lors de son arrestation mais l'homme était parvenu à s'en procurer un nouveau auprès du consulat de Corée du Sud à Los Angeles en prétextant l'avoir perdu. Il avait alors fui au Mexique pour rejoindre son pays.
L'homme a été interpellé quelque temps plus tard en Afrique du Sud, où il s'était une nouvelle fois rendu pour prélever illégalement des plantes dans des zones protégées et a été extradé vers les Etats-Unis en 2020. Il a plaidé coupable des faits qui lui étaient reprochés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Pas de décision avant 2025 dans l'affaire Sinner, selon l'AMA
La décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) ne sera pas rendue avant la fin de l'année dans l'affaire de dopage visant le no 1 mondial Jannik Sinner.
"Il n'y aura rien d'ici la fin de l'année", a affirmé dans un entretien accordé à l'AFP le Suisse Olivier Niggli, le directeur général de l'AMA. L'Agence avait interjeté appel auprès du TAS en septembre, un mois après une décision de première instance qui avait largement blanchi le joueur italien.
Testé positif au clostébol (un anabolisant) à deux reprises en mars 2024, le vainqueur de l'Open d'Australie et de l'US Open 2024 "n'a commis aucune faute ou négligence", a tranché fin août un tribunal indépendant sollicité par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia).
Jannik Sinner soutient qu'il a été contaminé par un membre de son staff médical, qui aurait appliqué sur sa propre main un spray en vente libre contenant du clostébol avant de masser le joueur italien et de faire pénétrer la substance interdite par accident dans l'organisme du joueur.
Responsabilité
Une explication acceptée par l'Itia et le tribunal indépendant, mais qui n'a pas totalement convaincu l'AMA. L'autorité antidopage a requis un à deux ans de suspension à l'encontre du no 1 mondial.
"Il a été considéré dans la décision qu'il n'y avait pas de faute de Sinner. Notre position, c'est qu'il y a quand même une responsabilité de l'athlète par rapport à son entourage", a expliqué Olivier Niggli. "Donc c'est ce point juridique qui va être débattu" devant le TAS.
"On ne conteste pas le fait que ça a pu être une contamination. Mais on estime que l'application des règles ne correspond pas à la jurisprudence", a déclaré le directeur général de l'AMA.
Protection
Alors qu'on a reproché à l'Itia d'avoir révélé tardivement les contrôles positifs de Sinner mais également d'Iga Swiatek (contrôle positif à la trimétazidine en août, annonce en novembre), Olivier Niggli juge qu'"il faut protéger les sportifs".
"Personnellement, je trouve que la protection de la réputation d'un athlète devrait être notre première préoccupation. On vit dans un monde où les réseaux sociaux sont ce qu'ils sont et font qu'une réputation peut partir en fumée en très, très peu de temps", tranche le responsable de l'AMA.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Crise des opiacés: McKinsey paie pour éviter un procès pénal
Le cabinet de conseil américain McKinsey a accepté de payer 650 millions de dollars (580 millions de francs) dans le cadre d'un accord de poursuites différées (DPA), afin d'éviter un procès pénal pour son rôle dans la crise des opiacés.
Selon l'accord conclu avec le gouvernement des Etats-Unis, enregistré vendredi auprès d'un tribunal de Virginie (Est), le cabinet va être sous surveillance pendant cinq ans pour avoir contribué à la crise des opiacés en conseillant des groupes pharmaceutiques comme Purdue Pharma, fabricant de l'anti-douleur OxyContin.
Le document précise que McKinsey a déjà déboursé près d'un milliard de dollars dans le cadre de plusieurs accords conclus hors tribunaux depuis 2019, dont plus de 640 millions avec les cinquante Etats et plusieurs territoires américains et plus de 345 millions au civil.
Le groupe a également été mis à l'amende par le gendarme américain de la Bourse (SEC), pour des contrôles internes déficients.
Sollicité par l'AFP, le cabinet n'a pas répondu dans l'immédiat.
D'après l'accord, McKinsey n'a pas bénéficié d'une certaine bienveillance des autorités américaines car il n'a pas révélé lui-même, ni dans les temps, les faits reprochés. En revanche, sa coopération a posteriori et les mesures entreprises par la suite ont joué en sa faveur pendant ces négociations.
Il s'est notamment engagé à ne plus conseiller d'entreprises sur le développement, la fabrication, la promotion, le marketing, la vente, l'utilisation d'un opiacé ou de tout autre narcotique.
Il avait également licencié deux salariés pour destruction de documents dans cette affaire.
McKinsey avait notamment conseillé Purdue Pharma pour l'aider à doper les ventes de l'OxyContin, affirmait l'Etat de New York dans une plainte. Le cabinet lui avait notamment recommandé de se concentrer sur les dosages élevés, considérés comme les plus lucratifs mais très addictifs.
La surprescription de ce médicament est généralement considérée comme ayant été le déclencheur de la crise des opiacés aux Etats-Unis.
Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), plus de 700'000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 à une overdose liée à la prise d'opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.
Pour la première fois depuis 2018, le nombre de morts liées aux opiacés (principalement le fentanyl) a diminué en 2023 (81'083 décès) par rapport à l'année précédente (84'181 décès).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Culture
La couronne d'épines retrouve Notre-Dame de Paris
La couronne d'épines, relique catholique la plus précieuse de Notre-Dame de Paris, qui avait échappé à l'incendie de l'édifice en avril 2019, a retrouvé vendredi la cathédrale, au cours d'une cérémonie en présence de nombreux prêtres et fidèles.
Elle a été rapportée à la cathédrale lors d'une procession constituée notamment de chevaliers du Saint-Sépulcre, qui a longé Notre-Dame jusqu'au parvis où se pressaient les fidèles.
Protégée par un tube de verre, lui-même posé sur un coussin de velours pourpre, la couronne a été déposée sur l'autel de la cathédrale, où l'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, a célébré une cérémonie devant environ 2.000 fidèles.
"Pour nous, chrétiens, c'est un symbole de revoir la couronne du Christ. C'était un très beau moment", a expliqué sur le parvis Claudine Zorzi, 72 ans.
La couronne a ensuite été déposée dans la nouvelle châsse-reliquaire conçue par le designer Sylvain Dubuisson. Résolument moderne, ce "mur-reliquaire" contemporain se présente sous la forme d'un grand retable (3,60 X 2,60 m) en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole.
La relique y est exposée dans une demi-sphère d'un bleu profond.
La couronne d'épines, appelée Sainte Couronne ou couronne du Christ, est dans la tradition chrétienne la couronne qui avait été posée sur la tête du Christ avant sa crucifixion. Elle "est sans doute la plus précieuse et la plus vénérée des reliques conservées à Notre-Dame de Paris", souligne le diocèse sur son site internet.
Sauvée des flammes
Elle avait été sauvée des flammes qui avaient ravagé Notre-Dame le 15 avril 2019, tout comme la tunique de Saint-Louis, également conservée dans la cathédrale.
D'un diamètre de 21 centimètres, la couronne est constituée d'un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d'or, sur lequel se trouvaient les épines (celles-ci ont été dispersées au cours des siècles). Cette relique est conservée en France depuis 1239, gardée à la Saint-Chapelle puis à la cathédrale Notre-Dame depuis 1806.
"C'était magnifique", a salué à la sortie de la cathédrale Béatrice, 56 ans, "contente" car, "même sans réservation", elle a "pu rentrer".
Cette cérémonie s'inscrit dans une semaine d'"octave" après la réouverture de Notre-Dame le weekend des 7 et 8 décembre, marquée par de nombreuses célébrations et offices religieux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Allemagne: des drones non identifiés au-dessus de sites sensibles
Des drones non identifiés ont été observés ces dernières semaines au-dessus d'équipements industriels sensibles en Allemagne et de la base aérienne américaine de Ramstein, a indiqué vendredi une source policière, confirmant des informations de presse.
"Plusieurs vols de drones au-dessus d'infrastructures critiques ont été constatés ces derniers jours en Rhénanie-Palatinat", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la police criminelle de cette région du sud-ouest de l'Allemagne.
"Dans un premier temps, le site de l'usine BASF à Ludwigshafen a été concerné par ces survols", puis "des survols de drones ont suivi au-dessus de la base aérienne américaine de Ramstein", ajoute la source.
Les vols ont eu lieu à la nuit tombée : "les drones ont pu être détectés au début du crépuscule et étaient bien visibles dans l'obscurité grâce à des signaux lumineux". Les appareils étaient "plus gros que les 'drones de loisirs' commerciaux habituels", ajoute la police régionale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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