International
Un volcan crache cendres et gaz toxiques, des milliers d'évacués
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Des milliers de personnes vivant près du volcan Mayon, dans le centre des Philippines, ont dû être évacuées pour échapper dimanche aux dangers posés par les cendres, les roches enflammées et les gaz toxiques sortant du cratère, selon les autorités.
Les sismologues ont fait état d'au moins un séisme volcanique enregistré au cours des dernières 24 heures et de chutes de roches enflammées dans un rayon de deux kilomètres autour du volcan.
Ces dernières proviennent du dôme de lave en train de se désintégrer sous la poussée du magma en fusion, a précisé l'Institut philippin de vulcanologie et sismologie.
Près de 13'000 personnes, principalement des habitants de villages agricoles situés au pied du volcan ou tout près, ont été évacuées, a indiqué le Bureau national de la défense civile.
"Il y a des risques pour la santé à se trouver actuellement près de l'éruption, à cause de l'inhalation de dioxyde de soufre ou à cause des chutes de cendres", a déclaré dimanche à la presse le ministre de la Santé Teodoro Herbosa.
Un des plus instables
Le président philippin Ferdinand Marcos a appelé la veille les habitants de la province d'Albay, où se situe le volcan, "à suivre les recommandations et les instructions d'évacuation des autorités locales".
Le Mayon, situé à 330 km au sud-est de la capitale Manille, est considéré comme l'un des plus instables des 24 volcans actifs du pays, situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique. Il y a cinq ans, il avait craché des millions de tonnes de cendres, de roches et de lave, forçant l'évacuation de dizaines de milliers de personnes.
La plus puissante éruption volcanique des dernières décennies a été celle du Pinatubo en 1991, qui a tué plus de 800 personnes, et produit un nuage de cendres qui s'est répandu sur des milliers de kilomètres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La "grande et belle loi" de Trump s'embourbe au Congrès
Les élus républicains au Congrès américain ne sont pas parvenus tard mercredi à surmonter leurs divisions et à avancer vers une adoption définitive du vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump. Le président a exprimé son impatience face au retard pris.
Après le Sénat, qui l'a approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants devait se prononcer dans la journée de mercredi sur ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars.
Mais l'opposition affichée de plusieurs élus conservateurs a forcé les responsables républicains à mettre un frein au processus, en laissant en suspens pendant plus de sept heures un vote de procédure.
Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne peut pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp.
Or au moment où minuit sonnait à Washington, cinq voix "contre" étaient recensées chez les républicains pour le dernier scrutin de procédure avant le vote final, suffisamment donc pour couler le texte.
Les élus disposent cependant de la possibilité de modifier leur vote avant la fermeture du vote et Mike Johnson, le président républicain de la Chambre des représentants, s'est engagé dans un travail au corps pour faire changer d'avis les "contre" dans sa majorité.
Tard mercredi, il a ainsi annoncé sur Fox News qu'il garderait le scrutin ouvert "aussi longtemps qu'il le faudra".
"MAGA n'est pas content"
Donald Trump a commencé de son côté à élever le ton.
"Qu'est-ce que les républicains attendent??? Qu'est-ce que vous essayez de prouver???", a-t-il lancé sur sa plateforme Truth Social peu après minuit.
"MAGA n'est pas content, et ça vous coûte des voix", a ajouté tout en majuscules le tempétueux président de 79 ans, en référence à son mouvement "Make America Great Again".
Cette "grande et belle loi", comme il l'a baptisée, représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il presse le Congrès de l'adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu'il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation.
En tête d'affiche du projet de loi: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors du premier mandat du républicain. L'élimination de l'imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne, est aussi prévue, de même que des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration.
Donald Trump a promis mercredi qu'en cas d'adoption du texte, les Etats-Unis connaîtraient "une renaissance économique comme jamais vue auparavant".
Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d'Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d'assurance santé ou d'aide alimentaire.
"Freiner notre dette"
Experts comme politiques pointent aussi du doigt l'explosion attendue du déficit public.
Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que la "One Big Beautiful Bill" augmenterait la dette de plus de 3400 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des crédits d'impôt coûterait à elle seule 4500 milliards.
"Je suis venu à Washington pour aider à freiner notre dette nationale", a affirmé Keith Self, un élu républicain à la Chambre, pour justifier avoir voté "non" lors du vote de procédure.
L'élu texan a accusé ses collègues du Sénat d'avoir "piétiné" la version adoptée précédemment à la Chambre, avant d'ajouter qu'au bout du compte "c'est une question de morale".
Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus.
Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.
Sans surprise, les démocrates s'opposent en bloc au texte.
Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Chine: le secteur des services ralentit en juin
La croissance du secteur des services en Chine a légèrement ralenti en juin, selon un baromètre indépendant publié jeudi, après que Pékin et Washington ont affirmé avoir scellé un accord général sur leurs différends commerciaux.
L'indice d'activité des directeurs d'achat (PMI) pour les services en juin, calculé par S&P Global et le média économique chinois Caixin, s'est établi à 50,6 points, contre 51,1 points le mois précédent.
Indicateur clé du niveau de la consommation intérieure et de l'emploi, ce baromètre traduit une expansion de l'activité au-delà du seuil de 50 points - en deçà, il s'agit d'une contraction.
Dans le vert depuis deux ans et demi, le chiffre est en juin inférieur à la prévision des économistes sondés par l'agence Bloomberg (50,9).
La deuxième économie mondiale fait face à une longue crise du secteur immobilier et à une consommation en berne.
La guerre commerciale lancée par Washington en début d'année a aggravé ces difficultés, même si les deux puissances ont entrepris une désescalade depuis le mois de mai.
Pékin a dans le même temps multiplié les mesures de stimulation de la consommation, tels que des incitations à l'achat de véhicules et d'appareils électroménagers.
Traduisant cette amélioration, l'indice PMI composite de Caixin, également publié jeudi, qui agrège services et industrie manufacturière, a retrouvé des couleurs (51,3) après avoir atteint le mois précédent un niveau historiquement bas.
"Une accélération de la production manufacturière a compensé le ralentissement du secteur des services", analyse Wang Zhe, économiste chez Caixin cité dans l'enquête.
"Avec la poursuite de la mise en oeuvre des politiques visant à stabiliser l'économie, la situation économique reste globalement stable", poursuit Wang Zhe.
Mais "l'environnement extérieur reste difficile et complexe, avec des incertitudes croissantes. Le problème de la demande intérieure insuffisante n'a pas encore été complètement résolu", conclue-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Un naufrage près de Bali fait 4 morts et plus de 60 disparus
Au moins quatre personnes sont mortes et 23 ont été secourues après le naufrage mercredi soir d'un ferry transportant 65 personnes vers l'île de Bali en Indonésie, a déclaré jeudi un responsable de la police locale.
Au moins quatre personnes sont mortes et près d'une trentaine sont portées disparues après le naufrage mercredi soir d'un ferry transportant 65 personnes vers l'île de Bali en Indonésie.
Les sauveteurs qui ont déjà récupéré 31 personnes en mer, selon un nouveau bilan, tentent jeudi de trouver d'autres survivants du naufrage survenu peu avant minuit. Le ferry était parti de Banyuwangi, sur la côte orientale de Java, pour rejoindre le nord de l'île de Bali, selon l'agence nationale de recherche et de sauvetage.
"Quatre personnes sont mortes, donc 30 personnes sont toujours recherchées", a déclaré au cours d'une conférence de presse le chef de cette agence Mohamada Syaffi, ajoutant qu'un hélicoptère participe aux recherches.
Les autorités n'ont pas précisé si des étrangers se trouvaient à bord.
"Le ferry a gîté et a immédiatement coulé", a déclaré Eka Toniansyah, une survivante, aux journalistes dans un hôpital de Bali. "La plupart des passagers venaient d'Indonésie. J'étais avec mon père. (Il) est décédé".
Des vagues de 2,5 mètres de haut accompagnées de "vents forts et d'un fort courant", ont perturbé les opérations de secours, a indiqué Nanang Sigit, directeur de l'agence de sauvetage locale basée à Surabaya, qui avait évoqué plus tôt un bilan de 38 disparus.
"Le KMP Tunu Pratama Jaya (...) a sombré environ 25 minutes après avoir levé l'ancre," a indiqué l'agence, précisant que le ferry "transportait également 22 véhicules, dont 14 camions".
Le président indonésien Prabowo Subianto, en visite en Arabie Saoudite, a ordonné le déploiement immédiat des secours d'urgence, a déclaré le secrétaire du cabinet Teddy Indra Wijaya dans un communiqué jeudi.
Le ferry a sombré en raison "du mauvais temps", a indiqué ce dernier.
La traversée du port de Katapang, à l'est de Java vers le port de Gilimanuk, au nord de Bali, séparés d'environ 5 km, dure environ une heure, et est couramment effectuée par les habitants de la région.
Selon la liste des personnes embarquées, "53 passagers et 12 membres d'équipage", étaient à bord, a précisé jeudi l'agence de recherche et de sauvetage, ajoutant que le navire avait sombré vers 23h20 locales (15H20 GMT).
Les équipes de secours tentent de vérifier si le nombre de personnes à bord est conforme à la liste déclarée.
Les quatre personnes secourues ont utilisé un canot de sauvetage du ferry et ont été retrouvées en mer tôt jeudi matin.
Opérations de secours
Une cinquantaine d'agents de la marine et de la police, à bord de canots de sauvetage ont été dépêchés vers la zone et un navire a ensuite été envoyé de Surabaya.
"Nous nous concentrons toujours sur les recherches à la surface de l'eau où les premières victimes ont été retrouvées", a déclaré M. Nanang, ajoutant que les équipes élargiraient les recherches en fonction des courants.
Les accidents maritimes surviennent régulièrement en Indonésie, un vaste archipel d'environ 17'000 îles, en partie en raison de normes de sécurité laxistes.
En mars, un bateau transportant 16 personnes a chaviré dans des conditions de mer agitée au large de la même île touristique de Bali. Une Australienne a trouvé la mort et au moins une autre personne a été blessée.
En 2018, plus de 150 personnes sont mortes lorsqu'un ferry a sombré dans le lac Toba, l'un des lacs les plus profonds du monde sur l'île de Sumatra.
En 2022, un ferry transportant plus de 800 personnes s'était échoué dans des eaux peu profondes au large de la province de Nusa Tenggara orientale, dans l'est de l'archipel, et est resté bloqué pendant deux jours avant d'être dégagé. Aucun blessé n'avait été signalé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Argentine: vague de froid record, neuf sans-abris morts
Une vague de froid d'une rigueur inhabituelle en Argentine, même pour l'hiver austral, a fait tomber des records de températures et causé la mort d'au moins neuf personnes à travers le pays depuis 10 jours.
La vague de froid s'est intensifiée depuis le début de la semaine, le thermomètre atteignant -1,9°C mercredi à l'aube à Buenos Aires, un record depuis 34 ans, selon le Service météorologique national.
Dans la grande banlieue de la capitale, -7,4°C ont été enregistrés à El Palomar, à 25 km, soit un record depuis 58 ans, et la deuxième plus basse température depuis 1935.
Des plages atlantiques, comme celle de Miramar (450 km de Buenos Aires), ont été recouvertes de neige en début de semaine, un fait sans précédent depuis 12 ans.
La ville la plus froide du pays ces derniers jours était Maquinchao, petite localité patagonienne de 3000 habitants, à 1400 km au sud de Buenos Aires, où la température a oscillé depuis lundi entre -12 et -18°C. Loin toutefois du record de -35°C datant de 1991.
ONG spécialisée dans l'aide aux sans-abris, Proyecto 7 a indiqué que neuf personnes sont décédées à cause du froid à travers le pays en une dizaine de jours depuis le début de l'hiver, un chiffre non confirmé par les autorités faute de relevé global officiel.
L'ONG a notamment mentionné des cas rapportés par des médias provinciaux ces derniers jours: un sexagénaire retrouvé mort lundi sur le pas d'un garage à Mar del Plata (sud), un autre mardi sur un banc public à Parana (nord).
"Il y a beaucoup plus de familles et de mamans dans la rue, de grands-parents, beaucoup plus d'enfants", a estimé sur la radio El Destape Horacio Avila, coordinateur de Proyecto 7, qualifiant l'année écoulée de "fatale et désastreuse" sous l'effet combiné de pertes d'emploi et de loyers dérégulés et pointant du doigt la politique économique du président ultralibéral Javier Milei.
Selon les derniers chiffres officiels disponibles pour Buenos Aires, quelque 4050 personnes étaient à la rue en novembre 2024 dans la capitale, un bond de 23% par rapport à novembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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