International
Joe Biden tente de se relancer au cours d'une conférence marathon
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Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.
Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment. Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.
Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique. En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.
"Défis" et "progrès"
"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé". Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."
Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record". Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.
"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.
Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1750 milliards de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.
Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, un projet de législation fédérale ayant fait naufrage devant les parlementaires.
"Douloureux"
Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.
Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie. Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".
Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".
Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.
Kamala Harris
Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.
Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires. Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.
"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Chine met en service son troisième porte-avions
La Chine a mis en service son troisième porte-avions lors d'une cérémonie en présence du président Xi Jinping, marquant un jalon crucial dans la modernisation de sa marine face aux Etats-Unis, a rapporté l'agence Chine Nouvelle vendredi.
Le Fujian, bien plus moderne et plus puissant que ses deux prédécesseurs, est équipé d'un système de catapulte qui lui permet de propulser une plus grande variété d'avions, et offre un meilleur rayon d'action que ses prédécesseurs, selon cette source.
Le seul autre porte-avions actuellement équipé de ce système est le Gerald R. Ford, de la marine américaine.
Après la cérémonie de mise en service qui s'est tenue mercredi sur l'île tropicale de Hainan (sud), "Xi Jinping est monté à bord du Fujian (...) et s'est informé du développement des capacités de combat du système de porte-avions ainsi que de la construction et l'application du système de catapultage électromagnétique", a rapporté Chine Nouvelle.
Le Fujian, à propulsion conventionnelle (et non nucléaire), est le plus grand et le plus avancé des porte-avions chinois.
La Chine dispose de deux porte-avions en service actif: le Liaoning, acheté à l'Ukraine en 2000, et le Shandong, premier porte-avions à avoir été construit en Chine, mis en service en 2019.
Mais ils n'ont pas le degré de technicité du Fujian: dépourvus de catapultes, ils sont équipés d'une rampe de type "tremplin", qui ne permet pas aux avions de décoller avec autant de puissance. Cela les contraint à emporter moins d'armes et de carburant.
Engagé dans une rivalité navale avec Washington en mer de Chine méridionale et autour de Taïwan, Pékin reste toutefois sensiblement derrière les Américains en termes de capacité de projection, soulignent la plupart des analystes
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gaza: une force internationale sera bientôt déployée, dit Trump
Donald Trump a affirmé jeudi qu'une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza. Une annonce faite au lendemain de celle d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix du président américain.
"Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza", a répondu Donald Trump à une question d'un journaliste sur le déploiement annoncé d'une telle force dans le territoire palestinien, qui fait face à une situation humanitaire toujours très précaire près d'un mois après l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas.
"On a plusieurs pays qui se sont portés volontaires pour intervenir en cas de problème avec le Hamas, par exemple, ou pour tout autre problème", a-t-il ajouté lors d'un échange avec la presse en marge d'une rencontre diplomatique à la Maison Blanche avec des dirigeants d'Asie centrale.
Les Etats-Unis ont présenté mercredi à des pays partenaires un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix de Donald Trump à Gaza, incluant le déploiement d'une force internationale.
L'ambassadeur Mike Waltz a réuni mercredi les dix membres élus du Conseil ainsi que plusieurs partenaires régionaux (Egypte, Qatar, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Turquie), selon la mission américaine à l'ONU, notant que cela témoignait du "soutien régional" à ce texte.
Selon des sources diplomatiques, plusieurs pays ont déjà évoqué être prêts à participer à cette force de stabilisation (ISF), notamment l'Indonésie, mais tiennent à un mandat du Conseil de sécurité pour effectivement déployer des troupes dans le territoire palestinien.
Cette force est prévue dans l'accord qui a conduit à un fragile cessez-le-feu le 10 octobre, après deux ans de guerre dévastatrice déclenchée par l'attaque du Hamas.
Selon les termes de cet accord, elle sera composée d'une coalition en majorité composée de pays arabes et musulmans, et déployée à Gaza pour y superviser la sécurité à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Julia Simon suspendue pour avoir volé des cartes bancaires
La biathlète française Julia Simon a été suspendue six mois dont cinq avec sursis, jeudi soir par la Fédération française de ski. Elle avait volé les cartes bancaires d'une coéquipière.
Cette "interdiction temporaire de six mois de participer aux compétitions et entrainements organisés ou autorisés par la FFS et l'IBU (réd: la Fédération internationale de biathlon), dont cinq mois avec sursis", prend effet le 7 novembre, a indiqué la FFS.
Cette dernière a évoqué dans un communiqué une sanction "d'une grande sévérité" qui permettra donc toutefois à la championne de 29 ans de s'aligner aux Jeux d'hiver de Milan-Cortina.
Avant cela, cette sanction lui fera uniquement manquer la première manche de la Coupe du monde de biathlon le 29 novembre à Östersund, en Suède. La seconde manche aura lieu à Hochfilzen, en Autriche, du 12 au 14 décembre.
Le 24 octobre, la biathlète avait reconnu avoir utilisé à plusieurs reprises à partir de 2021 les cartes bancaires de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet et d'une kinésithérapeute de l'équipe de France, pour des achats d'un montant maximum de 2400 euros (environ 2200 francs suisses), et de leur avoir dérobé de petites sommes d'argent (entre 20 et 50 euros).
Quadruple championne du monde
Devant le tribunal correctionnelle d'Albertville, Julia Simon avait reconnu "la totalité" des faits mais s'était déclarée incapable de les expliquer. Elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 15'000 euros d'amende.
Jeudi, à l'issue de son audition par la Commission nationale de discipline de la FFS, elle a également été condamnée à 30'000 euros d'amende dont 15'000 avec sursis. La Fédération a souligné qu'elle ne ferait "aucun autre commentaire" sur cette affaire qui empoisonne l'équipe de France depuis fin 2022.
La native d'Albertville, licenciée au club des Saisies, avait achevé la saison en février dernier par un quadruplé historique aux Mondiaux de biathlon de Lenzerheide: médaillée d'or en individuel et en relais, relais mixte et mixte simple.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
USA: pas de passeports non correspondants au genre de naissance
La Cour suprême américaine a avalisé jeudi l'interdiction par l'administration Trump de la délivrance de passeports portant le genre "X" ou un genre différent de celui de naissance pour les personnes transgenres ou s'identifiant comme non binaires.
Donald Trump a signé le 20 janvier, jour de son investiture, un décret selon lequel son administration ne reconnaîtrait désormais l'existence que de "deux sexes, masculin et féminin", définis à la naissance.
Il revenait ainsi sur une réforme introduite sous son prédécesseur démocrate Joe Biden. Le département d'Etat américain avait ensuite annoncé qu'il cessait de délivrer des passeports avec le genre "X" ou d'un genre différent du genre de naissance des titulaires du document.
Cette décision avait été contestée en justice et suspendue en première instance en juin, puis en appel en septembre.
Mercredi, la Cour suprême, contre l'avis des trois juges progressistes (sur neuf au total), a levé cette suspension.
"Afficher le sexe des titulaires du passeport à la naissance ne porte pas davantage aux principes d'égalité devant la loi que d'afficher leur pays de naissance - dans les deux cas le gouvernement ne fait qu'attester d'un fait établi", a-t-elle affirmé.
L'influente organisation de défense des droits civiques ACLU, impliquée dans la procédure, voit dans cette décision "un retour en arrière pour les libertés de toutes les personnes à être elles-mêmes", lui reprochant "d'alimenter le feu qu'attise l'administration Trump contre les personnes transgenres et leurs droits constitutionnels".
Le premier passeport américain avec genre "X" avait été délivré en octobre 2021 par le département d'Etat pour les "personnes non binaires, intersexes" et plus largement celles qui ne se reconnaissent pas dans les critères de genre proposés jusqu'alors.
Les droits des personnes transgenres sont un des thèmes majeurs des guerres sociétales qui fracturent les Etats-Unis. Donald Trump en avait fait l'un des axes de sa campagne en 2024, promettant de mettre fin au "délire transgenre".
Depuis son retour au pouvoir, il est revenu sur une série d'acquis obtenus par les personnes transgenres.
Il a ainsi ordonné l'exclusion des personnes transgenres des forces armées et autorisé les agences fédérales à couper les subventions aux écoles qui permettent aux athlètes transgenres de concourir dans des championnats féminins.
La Cour suprême a provisoirement autorisé l'administration Trump à exclure les personnes transgenres de l'armée, avant une décision sur le fond.
Elle doit par ailleurs statuer dans les prochains mois sur la participation des personnes transgenres aux compétitions sportives féminines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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