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Une France partagée face à un choix de civilisation selon la presse

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Emmanuel Macron va devoir descendre dans l'arène pour être réélu, estime la presse romande. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Une France partagée, un choix de civilisation, l'élection de tous les dangers pour Macron, le scénario du pire: la presse suisse commente abondamment lundi les résultats du premier tour de l'élection présidentielle française.

Deux France sont sorties dimanche des urnes, note Le Temps. "La première, celle d'Emmanuel Macron, est ancrée dans sa volonté d'affronter l'avenir aux côtés de ses partenaires européens [...] La seconde, celle de Marine Le Pen, estime que l'heure est venue pour le président de réparer d'abord les fractures sociales du pays".

Pour réconcilier ces visions "très éloignées l'une de l'autre", le président français sortant devra "dans les jours à venir, démontrer que son slogan de campagne 'Nous tous' n'était pas qu'une formule de communication. Il devra démontrer qu'il peut, à 44 ans, être le pont entre ces deux pays avant tout divisés par un 'ressenti' terrible: celui de la dépossession, celui des frustrations, celui des colères", ajoute Le Temps.

Second tour de tous les dangers

Et pour gagner, Emmanuel Macron, "jugé hautain et arrogant" et "qui s'est permis de rester en surplomb" de la campagne du premier tour, "capitalisant sur un bilan plutôt solide et son statut de chef de la nation durant la crise du Covid[-19] et la guerre en Ukraine", va devoir cette fois-ci "descendre parmi la plèbe [...] et se confronter à ce qu'il a négligé: les préoccupations quotidiennes des Français, flambée des prix en tête", relèvent La Liberté et ses partenaires ArcInfo et Le Nouvelliste.

Ils voient "un second tour de tous les dangers" pour M. Macron, malgré ces quelque cinq points d'avance sur Marine Le Pen au premier tour. "Les finalistes sont portés par des dynamiques inverses. D'un côté, le président sortant recule dans les sondages depuis début mars, alors que la candidate du Rassemblement national est en pleine accélération".

Et pour parvenir à ce résultat, Marine Le Pen a réussi un véritable exploit: "elle ne fait plus peur", constatent La Tribune de Genève et 24 Heures. Elle "apparaît avant tout comme la candidate du pouvoir d'achat, proche de ceux qui voient flamber avec angoisse leur facture d'essence".

Victoire de Le Pen possible

"Laminée après son débat calamiteux et son échec face à Emmanuel Macron" en 2017, Marine Le Pen a, en cinq ans, "refait surface, restauré son autorité sur un parti qui la jugeait cramée et incapable de briser le plafond de verre qui bloquait les Le Pen", soulignent les journaux lémaniques. "Sa victoire, impensable en 2017, est désormais possible", poursuivent-ils, estimant en reprenant une citation de la candidate du Rassemblement national que "nous sommes face à un choix de société et de civilisation".

Abondant dans le même sens, Le Courrier écrit que ce "remake du deuxième tour de l'élection présidentielle de 2017" est le "scénario du pire". "Au présage des récents sondages [...] plaçant [Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ndlr] au coude à coude est venu s'ajouter ce constat: avec 31% des voix, la droite xénophobe obtient dix points de mieux que Marine Le Pen en 2017", écrit le journal genevois.

"En face, le libéral Emmanuel Macron [...] n'a plus guère de réserve naturelle de voix", la républicaine Valérie Pécresse "ployant sous le vote utile", s'étant effondrée sous les 5%, poursuit Le Courrier "Mathématiquement, le 'front républicain' auquel ont appelé les battus de gauche devrait suffire à faire barrage à l'extrême droite. Mais la politique n'est pas arithmétique. Marine Le Pen a le vent en poupe", avertit-il.

L'effet Zemmour

Et si Mme Le Pen gagne ce duel, ce qui "n'est pas inenvisageable", soulignent le Tages-Anzeiger, le Bund et la Berner Zeitung, "ce ne sera pas seulement une sensation politique pour la France. Une présidente française Le Pen ébranlerait durablement l'ordre international et renforcerait massivement la position de Vladimir Poutine", le président russe.

Mais Emmanuel Macron reste le favori pour le second tour du 24 avril, même si la candidate du Rassemblement national "a de meilleures chances que lors de sa première défaite contre M. Macron il y a cinq ans", estiment l'Aargauer Zeitung, la St. Galler Tagblatt, la Luzerner Zeitung et la Südostschweiz. Ce gain de popularité, elle le doit à son rival d'extrême droite Eric Zemmour, ajoute l'éditorialiste. "Par rapport à lui, la populiste semblait presque modérée. Même son affinité de longue date avec Vladimir Poutine n'a pas eu d'effet sur elle".

Pour la Neue Zuercher Zeitung, le président sortant "s'est bien battu. Il a pu dépasser son résultat de 2017, selon les projections. Il y est parvenu malgré une campagne minimaliste qui n'a guère enthousiasmé". Mais pour être réélu, prévient le journal zurichois, "il devra se montrer plus convaincant que jusqu'à présent", car son adversaire "a également progressé par rapport à il y a cinq ans".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Viktorija Golubic décroche un 2e titre, 8 ans après Gstaad

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Viktorija Golubic a décroché dimanche son 2e titre sur le circuit principal (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Viktorija Golubic (WTA 168) a cueilli à 32 ans son deuxième titre sur le circuit principal.

La Zurichoise, qui restait sur trois finales perdues à ce niveau (Linz 2016, Lyon 2021 et Monterrey 2021), a dominé la Slovaque Rebecca Sramkova (WTA 53) 6-3 7-5 en 1h51' en finale à Jiujiang dimanche.

Ce titre est tout autant inattendu que le premier, conquis sur la terre battue de Gstaad en juillet 2016 alors qu'elle avait 23 ans et pointait au 105e rang de la hiérarchie mondiale. La vice-championne olympique 2021 de double n'avait gagné que six matches au total sur le WTA Tour en 2024 avant le début de cette semaine.

Golubic a su saisir sa chance, profitant de l'abandon de la tête de série no 4 Jessica Bouzas Maneiro en 8e de finale. Mais elle n'a rien volé, arrachant en 3h25' son ticket pour le dernier carré aux dépens d'Arantxa Rus (WTA 83) avant d'écraser la 49e joueuse mondiale Marie Bouzkova 6-1 6-2 en demi-finale samedi.

Un revers percutant

La quart de finaliste de Wimbledon 2021 a également fait parler son tennis varié, avec notamment ce revers à une main qu'elle peut recouvrir ou slicer à merveille, dimanche en finale. Rebecca Sramkova (28 ans), qui visait elle aussi un deuxième titre, a commis trop de fautes directes pour connaître un meilleur sort.

La Slovaque a pourtant élevé son niveau de jeu à l'entame de la deuxième manche, signant son seul break de la journée pour mener 2-0 puis 3-1. Mais Viktorija Golubic a très vite retrouvé tout son mordant pour inverser la tendance et s'adjuger six des huit derniers jeux du match.

Le déclic en quart

Viktorija Golubic, qui affiche par ailleurs à son palmarès trois titres WTA 125 (l'équivalent des Challengers ATP), se retrouvera aux alentours de la 105e place mondiale grâce à son sacre chinois. Elle avait quitté le top 100 mi-octobre, se retrouvant même au-delà du top 160 pour la première fois depuis janvier 2016.

Le déclic s'est certainement produit vendredi, dans un quart de finale au scenario improbable. Viktorija Golubic a trouvé les ressources pour vaincre Arantxa Rus 7-6 au troisième set. Une telle issue semblait bien improbable après qu'elle avait manqué deux balles de match à 5-4 dans une ultime manche où elle avait mené 5-1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Embiid sous enquête pour une altercation avec un journaliste

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Embiid est sous enquête après une altercation avec un jurnaliste (© KEYSTONE/AP/Darron Cummings)

La star des Sixers Joel Embiid fait l'objet d'une enquête de la NBA après une altercation présumée dans les vestiaires avec un journaliste. Plusieurs médias américains l'ont rapporté samedi soir.

Embiid aurait bousculé un chroniqueur du Philadelphia Inquirer qui avait récemment écrit un commentaire critique à son encontre, faisant référence au fils et au défunt frère du pivot de 30 ans. "Nous sommes au courant de rapports faisant état d'un incident dans le vestiaire des Sixers ce soir et nous entamons une enquête", a déclaré un porte-parole de la NBA cité par les médias américains.

Embiid, le meilleur joueur de la NBA en 2023 qui a également remporté cet été la médaille d'or aux JO de Paris avec les Etats-Unis, n'a pas encore joué cette saison en raison d'une blessure au genou. En son absence, les Sixers ont mal débuté, à l'image de leur quatrième défaite en cinq matches, concédée à domicile samedi contre Memphis (124-107).

Le journaliste d'ESPN Shams Charania a déclaré qu'après ce revers, Embiid s'était lancé dans un "échange verbal" avec le journaliste qui avait écrit l'article critique, Marcus Hayes, de l'Inquirer. "Embiid s'est opposé à un article récent qui faisait référence à son frère décédé et à son fils, et Embiid a bousculé le journaliste. Il n'y a pas eu de coup de poing", a expliqué Charania.

"D'abord se présenter au travail"

Dans un éditorial récent consacré aux problèmes récurrents de blessure d'Embiid, Hayes a remis en question l'engagement de la star des Sixers envers la "grandeur" de son sport. "Joel Embiid évoque régulièrement la naissance de son fils, Arthur, comme le point d'inflexion majeur de sa carrière de basketteur", a écrit Hayes.

"Il dit souvent qu'il veut être grand pour laisser un héritage au garçon qui porte le nom de son petit frère, décédé tragiquement dans un accident de voiture alors qu'Embiid était dans sa première année en tant que Sixer" en octobre 2014, selon le texte. "Pour être excellent dans son travail, il faut d'abord se présenter au travail. Embiid s'est montré grand pour faire tout le contraire."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les Moldaves de retour aux urnes, dans l'ombre de Moscou

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La présidente sortante Maia Sandu est arrivée largement en tête au premier tour avec 42,5% des voix (archives). (© KEYSTONE/EPA/DUMITRU DORU)

Deux semaines après la victoire sur le fil du "oui" au référendum sur l'UE, les Moldaves ont commencé à voter dimanche pour choisir leur président. Ce scrutin visant à confirmer ou non leur destin européen est menacé par le risque d'ingérences russes.

La cheffe d'Etat sortante Maia Sandu, fervente pro-occidentale de 52 ans qui a tourné le dos à Moscou après l'invasion de l'Ukraine voisine, affronte Alexandr Stoianoglo, ancien procureur soutenu par les socialistes prorusses.

Sans se risquer cette fois à des pronostics chiffrés, les analystes prédisent tous une bataille serrée avec, comme lors des législatives en Géorgie, autre ex-république soviétique, des craintes d'interférence russe malgré les démentis fermes du Kremlin.

Mme Sandu est arrivée largement en tête le 20 octobre avec 42,5% des voix mais son rival de 57 ans, qui en a recueilli près de 26%, peut compter sur le soutien de plusieurs petits candidats.

Dans l'entre-deux tours, le camp présidentiel a intensifié sa campagne sur les réseaux sociaux et dans les villages pour tenter de contrer les achats de vote massifs qui ont, selon les autorités, entaché les résultats du référendum, beaucoup plus disputé que prévu (50,35% pour le "oui").

"Bulletins honnêtes"

En dépit d'un combat qualifié d'"injuste", "nous avons franchi le premier pas", s'est félicitée Maia Sandu. "Il nous reste à gagner dimanche les élections et ensuite à mettre le cap vers une intégration européenne d'ici à 2030", a-t-elle dit, alors que des négociations d'adhésion ont été formellement ouvertes en juin.

Dans son ultime message aux 2,6 millions d'habitants, l'ancienne économiste de la Banque mondiale a appelé à se mobiliser pour que "les bulletins honnêtes" aient le dernier mot.

En face, M. Stoianoglo, discours lisse où les mots russes se mêlent souvent à la langue officielle roumaine, a promis d'être "le président de tous", plaidant pour une politique étrangère équilibrée qui "ne divisera pas la société".

Le pays est de fait extrêmement polarisé entre, d'un côté, une diaspora et une capitale majoritairement acquises à la cause européenne et, de l'autre, les zones rurales et deux régions, la province séparatiste de Transdniestrie et la Gagaouzie autonome, tournées vers la Russie.

Le scrutin est suivi de près de Bruxelles à Washington, où on s'inquiète de la tentative de la Russie de perturber le processus électoral. En amont du vote, la police a signalé d'importantes opérations de désinformation via l'envoi de faux courriels et de menaces de mort, "une attaque virulente" visant, selon le premier ministre Dorin Recean, à "semer la panique et la peur" et à dissuader les électeurs de se déplacer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des bombardiers américains au Moyen-Orient pour défendre Israël

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Les bombardiers stratégiques B-52 déployés au Moyen-Orient viennent de la base Minot dans le Dakota du Nord (archives). (© KEYSTONE/AP U.S. Air Force/STAFF SGT. COREY HOOK)

Des avions américains B-52 sont arrivés au Moyen-Orient, ont indiqué samedi les forces armées des Etats-Unis. Ce déploiement intervient au lendemain de l'annonce par le Pentagone de l'envoi de renforts dans la région pour "défendre Israël" et mettre en garde l'Iran.

"Des bombardiers stratégiques B-52 de la base Minot de l'armée de l'air américaine [dans le Dakota du Nord] sont sous la responsabilité du CENTCOM", le commandement central des forces armées des Etats-Unis au Moyen-Orient, selon un bref message sur les réseaux sociaux.

Le Pentagone avait annoncé vendredi soir de prochains déploiements militaires dans la région, à l'horizon des "prochains mois" en vue de la "défense d'Israël" et en guise d'avertissement à Téhéran, ennemi juré de l'Etat hébreu et bête noire de Washington.

"Si l'Iran, ses partenaires ou ses groupes affiliés profitent de ce moment pour prendre pour cible le personnel ou les intérêts américains dans la région, les Etats-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour [se] défendre", avait averti le ministère de la défense.

Avertissement de Téhéran

Sont prévus des moyens de défense contre les missiles balistiques, des avions de combat, des bombardiers B-52 et d'autres types d'avions militaires.

Israël, dont les Etats-Unis sont les alliés indéfectibles, est en guerre contre le Hamas palestinien à Gaza depuis le 7 octobre 2023 et affronte le Hezbollah libanais à sa frontière nord, deux groupes soutenus par l'Iran.

Pour la première fois, Iran et Israël, ennemis jurés, ont ouvertement échangé des tirs directs, l'aviation israélienne ayant lancé un raid sur des cibles militaires en Iran le 26 octobre, en représailles à une salve de quelque 200 missiles lancés par Téhéran sur Israël le 1er octobre.

Le guide suprême d'Iran, Ali Khamenei, a juré samedi de riposter de manière "cinglante" à toute attaque des Etats-Unis et d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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