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Une partie du Grand Nord évacuée en raison de feux de forêt

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La saison des feux bat tous les records cette année au Canada (archives). (© KEYSTONE/FR34727 AP/NOAH BERGER)

Les évacuations aériennes se poursuivent mardi dans les communautés reculées du Nord canadien, menacées par des feux de forêt qui "engloutissent" des routes. Les Territoires du Nord-Ouest ont décreté l'état d'urgence.

Près de 168'000 personnes ont dû être évacuées au Canada depuis le début d'une saison des feux qui bat tous les records. Aux Territoires du Nord-Ouest, qui comptent plus de 230 feux actifs, environ 15% de la population est actuellement évacuée, soit plus de 6000 personnes, selon les autorités.

Séparés de plusieurs centaines de kilomètres les uns des autres, ces villages sont "particulièrement difficiles" à évacuer par voie terrestre, explique Mike Westwick, du service des feux territorial, précisant qu'un contingent de 120 soldats est déployé mardi pour faciliter des évacuations aériennes.

Habitant une municipalité de quelque 2250 personnes actuellement sous ordre d'évacuation, Jordan Evoy, 28 ans, espérait quitter son domicile en voiture pour se réfugier en Alberta, province mitoyenne, mais un important feu de forêt l'a obligé lundi à rebrousser chemin et fuir par avion militaire.

"Situation de crise"

"Je ne pouvais rien voir devant moi (...) Il n'y avait plus de réseau, donc aucun moyen de savoir où j'étais, c'était encore plus angoissant", explique-t-il à l'AFP. M. Evoy craignait que les pneus de son camion ne "fondent" sous la chaleur. "L'autoroute était engloutie par les flammes, c'était le moment le plus effrayant de ma vie", a-t-il commenté.

Après la capitale territoriale Yellowknife lundi soir, menacée par un brasier à 20km de ses murs, c'était au tour des autorités des Territoires du Nord-Ouest (TNO) de décréter l'état d'urgence mardi soir. La situation "évolue rapidement et les besoins sur le terrain changent vite", a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

"Nous sommes en situation de crise et notre gouvernement utilise tous les outils à sa disposition", a expliqué le ministre territorial de l'Environnement, Shane Thompson, soulignant que cela lui permet "d'accéder à des ressources et de les déployer". "J'ai le coeur brisé en pensant aux gens des TNO aux prises avec des feux de forêts dévastateurs", a pour sa part déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau sur le réseau X (ex-Twitter).

Record historique

La province voisine de la Colombie-Britannique, elle aussi durement frappée par les feux de forêt, a enregistré un mercure au-dessus de la barre des 40 degrés Celsius, une première cette année au Canada, a indiqué mardi à l'AFP le ministère de l'Environnement.

La ville de Lytton a vu la température atteindre lundi 41,4 degrés, deux ans après avoir été ravagée par les flammes dans les jours qui avaient suivi un "dôme de chaleur" inédit avec un record historique de 49,6 degrés pour le pays.

Le Canada, qui de par sa situation géographique se réchauffe plus vite que le reste de la planète, est confronté ces dernières années à des événements météorologiques extrêmes dont l'intensité et la fréquence sont accrues par le réchauffement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Fito", un des plus dangereux criminels d'Equateur, capturé

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Fito s'était évadé en janvier 2024 du pénitencier de Guayaquil (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les forces de sécurité d'Equateur ont arrêté mercredi le trafiquant de drogue "Fito", un des plus dangereux criminels du pays en cavale depuis 2024. Le chef du gang des "Choneros" s'était évadé en janvier 2024 du pénitencier de Guayaquil

"Fito", de son vrai nom Adolfo Macías, "est aux mains des forces de sécurité", a écrit sur le réseau social X le président équatorien Daniel Noboa. Il a été arrêté lors d'une "opération armée" à Manta, une ville portuaire située à quelque 350 km au sud-ouest de Quito.

L'évasion de Fito en 2024 avait donné le signal d'une vague de violences sans précédent dans le pays, des dizaines de morts à la clé. Elle avait notamment été suivie de multiples mutineries dans les prisons d'Equateur et de scènes de violences déclenchées dans les rues par les gangs.

M. Noboa avait alors déclaré le pays en "conflit armé interne" et déployé l'armée pour neutraliser une vingtaine de groupes criminels.

Extradition vers les Etats-Unis

Le nom de "Fito" avait peu auparavant fait la Une de la presse après l'assassinat en août 2023 de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle en Equateur. Fernando Villavicencio, ancien journaliste et parlementaire abattu par un tueur à gages colombien, avait fait état peu avant son exécution de menaces de mort de la part du chef des Choneros.

M. Noboa a indiqué qu'il avait entamé des procédures pour permettre "l'extradition de Fito vers les Etats-Unis". Le bureau du procureur de New York l'accuse de trafic d'armes et de cocaïne.

Avant son évasion, "Fito" purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de privation de liberté pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'Iran n'a pas déplacé d'uranium enrichi, affirme la Maison-Blanche

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L'armée américaine a bombardé trois sites nucléaires iraniens, dont celui de Fordo (image). (© KEYSTONE/EPA/MAXAR TECHNOLOGIES HANDOUT)

La Maison-Blanche a réfuté mercredi l'hypothèse que l'Iran ait déplacé son uranium hautement enrichi avant les frappes américaines, sur fond de questions autour de l'impact de l'opération militaire. Il n'y a "aucune indication" allant en ce sens, selon elle.

Le président américain Donald Trump s'est emporté contre les médias américains après la divulgation d'un document confidentiel américain semant le doute sur l'efficacité des bombardements menés, en soutien à Israël, contre les sites de Fordo au sud de Téhéran, Natanz et Ispahan (centre). Selon lui, les frappes américaines menées en Iran ont provoqué la destruction totale des installations nucléaires visées.

Mais des experts ont soulevé la possibilité que l'Iran se soit préparé à l'attaque en évacuant environ 400 kilogrammes d'uranium enrichi à 60%, niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la conception d'une bombe atomique.

"Je peux vous dire que les Etats-Unis n'ont eu aucune indication que de l'uranium hautement enrichi ait été déplacé avant les frappes, comme je l'ai vu aussi raconté à tort", a déclaré à la chaîne de télévision Fox News la porte-parole de la Maison-Blanche Karoline Leavitt.

Document classé secret-défense

"Quant à ce qu'il y a sur le terrain en ce moment, c'est enseveli sous des kilomètres et des kilomètres de gravats en raison du succès des frappes de samedi soir", a-t-elle affirmé.

L'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) "a perdu la visibilité sur ce matériel à partir du moment où les hostilités ont commencé", a déclaré son directeur général, Rafael Grossi, à la télévision française. "Je ne voudrais pas donner l'impression que c'est perdu ou que c'est caché", a-t-il ajouté.

Selon un document classé secret-défense rapporté mardi par le média américain CNN, les frappes auraient retardé le programme nucléaire de Téhéran de seulement quelques mois, sans le détruire complètement, contrairement aux affirmations répétées de Donald Trump.

Cette divulgation a rendu le président américain furieux. Il a notamment annoncé une conférence de presse du ministre de la Défense Pete Hegseth, à 08h00 locales (18h00 en Suisse) jeudi afin de "lutter pour la dignité de nos grands pilotes américains".

Israël a lancé à partir du 13 juin des attaques massives sur l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran dément, défendant son droit à développer un programme nucléaire civil. L'Iran a répondu à l'offensive israélienne par des tirs de missiles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Floride construit un centre de détention pour migrants

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Le centre de détention sera situé sur un aérodrome au sein du parc national des Everglades. (© KEYSTONE/AP)

L'Etat de Floride a débuté cette semaine la construction d'un centre de détention pour migrants pour soutenir la politique migratoire du président américain Donald Trump. Appelé l'"Alcatraz des alligators", le site est au milieu des marécages des Everglades.

Situé sur un aérodrome au sein du parc national des Everglades, écosystème de Floride unique au monde, le centre pourra accueillir au moins 1000 immigrés, a annoncé le procureur général de l'Etat sur le réseau social X la semaine dernière.

"Cette zone d'environ 7700 hectares est complètement entourée des Everglades et présente une opportunité efficace et peu coûteuse de construire un centre de détention temporaire, car il n'est pas nécessaire d'investir beaucoup dans le périmètre", a-t-il déclaré dans une vidéo montrant des images de la zone. "Si les gens sortent, il n'y a pas grand-chose qui les attend, à part les alligators et les pythons", a-t-il ajouté.

450 millions par an

Le nouveau centre de détention commencera à héberger des migrants dans les "30 à 60 jours suivant le début de la construction", selon le procureur général de Floride.

Son fonctionnement pourrait coûter aux alentours de 450 millions de dollars à l'année, mais l'Etat pourra demander des financements fédéraux, a assuré Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la sécurité intérieure à des médias locaux.

Le gouverneur ultraconservateur de l'Etat, Ron DeSantis, se targue de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement américain sur son programme d'expulsion massive des migrants.

Le président américain a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communiquant abondamment sur les expulsions d'immigrés.

L'organisation Friends of the Everglades a dénoncé "un risque inacceptable et inutile" pour un écosystème abritant plus de 2000 espèces animales et végétales, dans une lettre envoyée au gouverneur de Floride.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Les géants de la technologie loin d'être neutres en carbone

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Les centres de données consomment beaucoup d'électricité, qui n'est pas toujours produite par des énergies renouvelables (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Apple, Google, Microsoft, Meta et Amazon ont promis d'être neutres en carbone d'ici cinq ou 15 ans, mais ces engagements, formulés avant l'explosion de l'IA, manquent de crédibilité face à leur colossale consommation d'électricité, selon une étude publiée jeudi.

Google, Apple et Meta se sont engagés à atteindre la neutralité carbone en 2030, Amazon en 2040, tandis que Microsoft ambitionne un bilan carbone négatif d'ici à cinq ans, rappelle l'étude réalisée par des experts des engagements climatiques des entreprises, au NewClimate Institute et Carbon Market Watch.

Ces objectifs sont fondés sur des méthodologies de calcul désormais dépassées et "ne semblent pas être ancrés dans la réalité", décrypte Thomas Day, du NewClimate Institute, auprès de l'AFP.

Microsoft, Meta et Amazon sont frappés d'une note "médiocre" pour l'intégrité de leur stratégie climatique; celles d'Apple et de Google sont jugées "modérées".

La source principale de gaz à effet de serre, dans ce secteur, est la production d'électricité pour les centres de données, qui fournissent les capacités de calcul des agents conversationnels comme ChatGPT d'OpenAI.

Durée de vie et recyclage

Or celle-ci a explosé au lieu de se réduire: les émissions de CO2 liées à l'électricité consommée par Google ont presque doublé entre 2019 et 2023, selon une méthode de calcul considérée comme plus juste et issue de ses propres rapports environnementaux annuels.

"Il y a beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais, dans l'ensemble, cela ne compense pas la soif d'électricité du secteur", estime Thomas Day.

Certes, des entreprises comme Google ont investi massivement pour que leur électricité vienne de sources à bas carbone (solaire, éolien, nucléaire...), mais les deux groupes de réflexion suggèrent le recours au renouvelable également pour les centres de données des prestataires de ces entreprises.

Des études estiment en effet que la moitié de la capacité de calcul en matière de centres de données des entreprises de la technologie vient de sous-traitants et beaucoup d'entreprises ne comptabilisent pourtant pas ces émissions, souligne l'étude.

Il en est de même pour toute la chaîne d'approvisionnement des infrastructures et équipements, qui représente au moins un tiers de l'empreinte carbone des entreprises de la technologie, selon les experts.

Seul Apple a pour but d'arriver à 100% d'énergie renouvelable à travers sa chaîne de valeur d'ici à 2030, tandis que les autres n'ont pas formulé d'objectif chiffré, notent-ils.

Allonger la durée de vie et la part de composants recyclés des appareils électroniques sont l'autre solution promue par l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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