International
Une simple respiration pourrait transmettre la tuberculose
Le simple fait de respirer pourrait être un mode de transmission majeur de la tuberculose, avance une étude dévoilée mardi. Ses auteurs appellent à modifier en profondeur les stratégies d'endiguement de cette maladie, focalisées jusqu'à maintenant sur la toux.
Le débat rappelle celui qui a agité les scientifiques au début de la pandémie de Covid-19: si l'hypothèse d'une transmission de la tuberculose par la respiration est confirmée, cela signifie que traiter les gens qui ont déjà développé les symptômes est insuffisant pour bloquer l'expansion de la maladie.
En effet, "cela laisse de l'espace pour une transmission non négligeable avant que les personnes infectées soient sous traitement", dit l'un des auteurs de l'étude, Ryan Dinkele, de l'université du Cap en Afrique du Sud.
Selon lui, une nouvelle approche de lutte contre la maladie serait de détecter les personnes infectées par la tuberculose sans attendre qu'elles soient sous traitement. "Si la transmission est possible en l'absence de symptômes, cela rend la tâche très compliquée", reconnaît-il.
Importance de la ventilation
Ces travaux, qui n'ont pas encore été revus par d'autres scientifiques, ont été présentés lors d'une conférence internationale en ligne consacrée à la santé pulmonaire.
La tuberculose, qui touche le plus souvent les poumons, est une maladie infectieuse due à la bactérie Mycobacterium tuberculosis, aussi nommée bacille de Koch, d'après le nom de son découvreur.
Les chercheurs sud-africains ont évalué la transmission de cette bactérie à partir de 39 personnes atteintes. Pour cela, ils ont mesuré à quel point cette bactérie était émise par les personnes infectées quand elles respiraient normalement, profondément, et quand elles toussaient. Au bout de 5 minutes, des nuages de particules contenant la bactérie étaient produits dans les trois cas.
Le fait de tousser produisait trois fois plus de bactéries que le fait de respirer. Mais selon les chercheurs, le fait que l'on respire continuellement pourrait impliquer que 90% des bactéries émises par une personne infectée le soient par cette voie-là. D'où l'importance de bien ventiler les lieux qui contiennent potentiellement des personnes infectées, selon les chercheurs.
L'OMS estime que 1,5 million de personnes meurent de la tuberculose chaque année dans le monde, ce qui en fait la maladie infectieuse la plus meurtrière (hors Covid-19). Près d'un quart de la population mondiale est infectée par la bactérie, mais seules 5 à 15% de ces personnes développent la maladie, la plupart d'entre elles vivant dans des pays à faible ou moyen revenu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Catastrophe ferroviaire: le Parlement rejette la motion de censure
Le Parlement grec a rejeté jeudi soir une motion de censure contre le gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis, accusé par l'opposition de dissimuler les responsabilités politiques dans la catastrophe ferroviaire de 2023 qui a fait 57 morts.
Sur les 300 députés du Parlement monocaméral grec, 159 députés ont voté contre cette motion déposée par le parti socialiste Pasok et soutenue surtout par la principale formation d'opposition de gauche Syriza. Le camp du Premier ministre dispose de la majorité absolue.
Le dépôt de cette motion de censure mardi est intervenu après des révélations du journal dominical To Vima affirmant que les enregistrements des conversations entre le chef de gare et les conducteurs de train le soir de l'accident ont été manipulés pour accréditer la thèse de l'erreur humaine.
Le porte-parole du Premier ministre a vivement démenti ces informations. Mais depuis un an, des familles de victimes et des responsables politiques ne cessent de dénoncer les négligences graves à l'origine de cet accident.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Braquage à l'office postal de Penthalaz (VD), malfrat en fuite
Un braquage a eu lieu jeudi à l'office postal de Penthalaz (VD). L'auteur du hold-up a menacé l'employée de la poste avec une arme blanche avant de prendre la fuite avec une grande quantité de monnaie. Il est toujours recherché.
Les faits se sont déroulés peu avant midi, détaille la police cantonale vaudoise dans un communiqué. Le braqueur a réclamé le contenu du coffre tout en menaçant à l'aide d'une arme blanche l'employée présente dans l'office postal.
La Suissesse de 55 ans a pu rapidement alerter la police après la fuite du malfrat. Les forces de l'ordre ont immédiatement mis en place un important dispositif de recherches, ont-elles indiqué. Le braqueur court toujours.
La police lance un appel à témoins. L'auteur a une barbe noire, il est âgé entre 18 et 40 ans et mesure environ 175 cm. Il portait des vêtements noirs lors de l'attaque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Un bus chute d'un pont, faisant au moins 45 morts
La quasi totalité des passagers d'un bus, soit 45 personnes, sont morts jeudi en Afrique du Sud dans un grave accident de la route. Le véhicule a fait une chute d'une cinquantaine de mètres du haut d'un pont avant de s'écraser au fond d'un ravin.
"L'accident, impliquant un bus transportant apparemment des passagers du Botswana à Moria (nord), a fait au moins 45 morts et un blessé grave", a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué.
"Le chauffeur aurait perdu le contrôle de son véhicule, percutant les barrières de sécurité sur le pont. Le bus est passé par-dessus le pont et a heurté le sol, où il a pris feu", a précisé le ministère.
Un seul survivant
Le bus transportait au total 46 passagers incluant le chauffeur. Une seule personne, un enfant de huit ans, a survécu au crash, selon le département provincial des Transports. Il a été transporté à l'hôpital.
"Certains corps ont été brûlés au point d'être méconnaissables, d'autres sont coincés sous les débris et d'autres encore sont éparpillés sur les lieux", a précisé le département dans un communiqué. Il a ajouté que les opérations de secours se sont poursuivies jusque tard dans la soirée.
Bus du Botswana
L'accident est survenu sur un immense pont suspendu entre deux collines près de Mmamatlakala dans la province du Limpopo (nord), à plus de 300 km de Johannesburg.
Le bus avait une plaque d'immatriculation botswanaise, selon les autorités locales. La nationalité des passagers n'a pas encore été confirmée. La ministre des Transports Sindisiwe Chikunga, qui s'est rendue sur place dans la journée, a promis une enquête approfondie sur les causes de l'accident.
L'Afrique du Sud dispose d'un des réseaux routiers les plus développés du continent mais compte parmi les plus mauvais élèves en matière de sécurité routière.
Plus tôt dans la journée, le président Cyril Ramaphosa avait appelé les Sud-Africains à "faire de leur mieux pour que les fêtes de Pâques se passent en toute sécurité". "Pâques ne doit pas être une période où nous attendons les statistiques des tragédies ou blessures sur nos routes", avait-il enjoint dans un communiqué quelques heures avant l'accident.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie impose la fin de la surveillance des sanctions onusiennes
La Russie, accusée par les Occidentaux d'importer des armes de Corée du Nord, a imposé jeudi la fin du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre Pyongyang et son programme nucléaire. De nombreux membres du Conseil de sécurité ont décrié cette décision.
La Russie a mis son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions, une résolution qui a recueilli 13 voix pour. La Chine s'est abstenue.
"Ce qu'a fait la Russie aujourd'hui sape la paix et la sécurité dans le monde, tout cela pour favoriser un troc vicié que Moscou a scellé" avec Pyongyang, sur de l'armement notamment, a réagi Matthew Miller, le porte-parole du département d'Etat américain.
Moscou veut une réévaluation annuelle
La Corée du Nord est soumise depuis 2006 à des sanctions du Conseil de sécurité liées en particulier à son programme nucléaire, sanctions renforcées plusieurs fois en 2016 et 2017. Depuis 2019, la Russie et la Chine réclament au Conseil l'allègement de ces sanctions qui n'ont pas de date de fin.
Dans ce contexte, la Russie estime que le comité d'experts, dont les rapports font référence en la matière, n'a plus lieu d'être, se concentrant sur "des questions sans intérêt pas à la mesure des problèmes auxquels fait face la péninsule".
Elle a ainsi proposé au Conseil une réévaluation annuelle des sanctions. "S'il y avait un accord pour un renouvellement annuel des sanctions, le mandat du comité d'experts aurait un sens", a estimé l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia.
"Admission de culpabilité"
Dans son dernier rapport début mars, le comité d'experts soulignait que la Corée du Nord continuait de "bafouer les sanctions du Conseil de sécurité", notamment en développant son programme nucléaire, en lançant des missiles balistiques, en violant les sanctions maritimes et les limites d'importations de pétrole.
Il indiquait d'autre part avoir commencé à enquêter sur "des informations venant des Etats membres sur la fourniture par la Corée du Nord d'armes conventionnelles et de munitions" à d'autres Etats en violation des sanctions, en particulier vers la Russie pour sa guerre en Ukraine.
"Ce veto n'est pas un signe de l'inquiétude pour la population nord-coréenne ou pour l'efficacité des sanctions. Cela concerne la Russie, obtenant la liberté de violer les sanctions en quête d'armes pour les utiliser contre l'Ukraine", a dénoncé l'ambassadrice britannique Barbara Woodward.
Ce veto "est en fait une admission de culpabilité. Moscou ne cache plus sa coopération militaire avec la Corée du Nord (...) ainsi que l'utilisation d'armes nord-coréennes dans la guerre contre l'Ukraine", a commenté sur X le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba.
"Comité plus important que jamais"
"Au regard des tentatives répétées (de la Corée du Nord) de saper la paix et la sécurité internationale, le travail du comité est plus important que jamais", avaient insisté juste avant le vote dix membres du Conseil (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Corée du Sud, Japon, Malte, Sierra Leone, Slovénie, Equateur, Suisse).
"Il ne peut y avoir aucune justification à la disparition des gardiens du régime de sanctions", a fustigé l'ambassadeur sud-coréen Joonkook Hwang. "C'est comme détruire des caméras de surveillance pour empêcher d'être pris la main dans le sac".
La Chine, tout en s'abstenant, a soutenu les demandes russes de réévaluation des sanctions. "Les sanctions ne devraient pas être gravées dans le marbre ou illimitées", a lancé l'ambassadeur adjoint Geng Shuang, estimant qu'elles avaient "exacerbé les tensions" dans la péninsule et eu un impact "négatif" sur la situation humanitaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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