Rejoignez-nous

Économie

USA: le taux de chômage baisse en juillet

Publié

,

le

Le taux de chômage aux Etats-Unis est tombé en juillet à 3,5%, contre 3,6% le mois précédent, restant dans la fourchette historiquement basse de 3,4 à 3,7% dans laquelle il évolue depuis un an et demi. (archives) (© KEYSTONE/AP/Nam Y. Huh)

Le taux de chômage a de nouveau reculé en juillet aux Etats-Unis, mais les créations d'emplois ont été moins nombreuses qu'attendu, une situation contrastée au moment où le marché de l'emploi doit se détendre pour permettre à l'inflation de baisser durablement.

Le taux de chômage est tombé en juillet à 3,5%, contre 3,6% le mois précédent, a annoncé vendredi le département du Travail. Il reste ainsi dans la fourchette historiquement basse de 3,4 à 3,7% dans laquelle il évolue depuis un an et demi.

Car le marché du travail reste solide, malgré le ralentissement de l'activité économique provoqué par la banque centrale américaine (Fed) en vue de ralentir l'inflation.

Les créations d'emplois, en revanche, ont déçu, 187.000 emplois seulement ont été créés, quand les analystes tablaient sur 200.000, selon le consensus de Market Watch. D'autant plus que celles du mois de juin ont été révisées à la baisse, à 185.000 contre 209.000 initialement annoncées.

"Des emplois ont été créés dans les soins de santé, l'assistance sociale, les activités financières et le commerce de gros", a détaillé le département du Travail.

"Les données sur la masse salariale couplées (à d'autres chiffres récents) signalent une modération très progressive dans des conditions difficiles", a commenté Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics.

Cela ne devrait pas suffire à convaincre la Fed qu'une baisse durable de l'inflation est sur les rails, estime-t-elle, soulignant que les responsables de l'institution "voudront voir des preuves supplémentaires d'un assouplissement de la croissance de l'emploi, des salaires et de l'inflation à des niveaux plus durables".

Hausse des salaires

La hausse des salaires, en effet, n'a montré aucun signe de ralentissement par rapport à juin, et reste de 4,4% sur un an.

"Les salaires n'ont pas diminué comme prévu, ce qui décevra les responsables" de la Fed, souligne encore Rubeela Farooqi.

La Fed, en effet, s'intéresse particulièrement à l'évolution des salaires. Deux années de pénurie de main d'oeuvre ont en effet conduit à une forte hausse des salaires, contribuant à alimenter une inflation déjà en roue libre, et qui avait atteint il y a un an son plus haut niveau depuis plus de 40 ans.

"Les salaires continuent d'augmenter, en particulier pour les plus bas salaires", avait commenté jeudi Andy Challenger, vice-président du cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas.

L'enquête mensuelle sur l'emploi réalisée par ce cabinet, et publiée jeudi, avait montré que les licenciements sont tombés en juillet à leur plus faible niveau depuis près d'un an.

"Les entreprises, fatiguées de licencier les travailleurs nécessaires, trouvent d'autres moyens de réduire les coûts" soulignait jeudi Andy Challenger, vice-président du cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas. Néanmoins, "beaucoup ont ralenti l'embauche", a-t-il ajouté.

Résistant

L'inflation a certes bien baissé depuis son pic de l'été dernier, et était en juin de 3,0% sur un an, selon l'indice CPI. Cela reste trop élevé au goût de la Fed, qui vise 2,0%.

La Fed a ainsi relevé ses taux 11 fois depuis mars 2022, pour rendre le crédit toujours plus onéreux, et ainsi décourager la consommation et l'investissement.

Ce ralentissement volontaire de l'activité économique des Etats-Unis devrait peser sur le marché de l'emploi, mais celui-ci s'est montré jusqu'ici particulièrement résistant.

Les chiffres du seul secteur privé, publiés jeudi, avaient pourtant surpris par leur vigueur, montrant 324.000 emplois créés en juillet, deux fois plus qu'attendu, mais un peu moins qu'en juin, selon l'enquête mensuelle ADP/Stanford Lab publiée mercredi.

Une dégradation économique est cependant toujours attendu pour la fin de l'année et le début de l'année suivante, bien qu'il semble désormais possible d'échapper à la récession, qui semblait pourtant inéluctable il y a quelques mois.

Le secteur manufacturier, notamment, est à la peine depuis plusieurs mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

USA: l'inflation monte en décembre à 2,9% sur un an

Publié

le

La hausse de l'inflation en décembre aux Etats-Unis conforte les marchés dans l'idée que la Fed ne multipliera pas les baisses de taux en 2025. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'inflation a de nouveau accéléré en décembre aux Etats-Unis, pour le troisième mois d'affilée, selon l'indice CPI publié mercredi, montrant que le pays s'éloigne encore un peu de la cible fixée par la banque centrale américaine (Fed).

De décembre 2023 à décembre 2024, les prix à la consommation ont augmenté de 2,9%, contre 2,7% en novembre, selon l'indice publié par le département du Travail, et sur lequel sont indexées les retraites.

La Fed privilégie une autre mesure, l'indice PCE, publié à la fin du mois, qui a aussi récemment progressé (à +2,4% en novembre). L'objectif de la Fed est de le ramener à 2%.

Les analystes s'attendaient cette hausse du CPI de 2,9% sur un an, selon le consensus publié par MarketWatch.

Mais ils s'attendaient aussi à une moindre augmentation d'un mois sur l'autre: +0,3%. L'indice a finalement progressé de 0,4% entre novembre et décembre, tiré par l'augmentation des prix du logement, des billets d'avion, des véhicules d'occasion ou encore des assurances automobiles, selon le communiqué.

Au-dessus de la cible de la Fed

L'inflation dite sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a toutefois ralenti à 3,2% sur un an.

"Ce recul du côté de l'inflation sous-jacente est un soulagement, même si cela reste largement au-dessus de la cible de 2% de la Fed", a remarqué Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets dans une note.

Il ajoute que cette publication conforte les marchés dans l'idée que la Fed ne multipliera pas les baisses de taux en 2025, "surtout parce que l'état du marché de l'emploi ne soulève pas d'inquiétude".

La Fed avait systématiquement abaissé ses taux lors de ses trois dernières réunions, pour un total d'un point de pourcentage.

Mais avec une inflation qui rebondit, ou cesse de se calmer, les acteurs de la finance anticipent que ce cycle de baisse sera mis sur pause, pour éviter la surchauffe de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

BlackRock dépasse les attentes, marquant une année record

Publié

le

L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars. (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'américain BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, a de nouveau dépassé les attentes au quatrième trimestre 2024. L'année dans son ensemble a été marquée par un chiffre d'affaires ayant franchi pour la première fois le cap des 20 milliards de dollars.

"BlackRock entre dans 2025 avec encore plus de potentiel de croissance et d'atouts que jamais auparavant. C'est juste le commencement", a commenté Larry Fink, patron de BlackRock, cité dans un communiqué. Il a notamment mis l'accent sur les acquisitions menées en 2024 par le groupe - GIP qui est finalisée depuis octobre et celles de Preqin et HPS encore en cours -, ainsi que sur la collecte nette record pour le second trimestre consécutif (281 milliards de dollars) et sur l'ensemble de l'exercice (641 milliards), et sur le chiffre d'affaires annuel qui a atteint un sommet inédit.

Entre octobre et décembre, BlackRock a engrangé 5,68 milliards de dollars de chiffre d'affaires (+23%) et un bénéfice net de 1,67 milliard (+21%). Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - référence pour les marchés -, le bénéfice par action ressort à 11,93 dollars contre 9,66 dollars un an plus tôt.

C'est mieux que le consensus des analystes de FactSet qui attendait 11,26 dollars. Dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse de New York, l'action BlackRock gagnait 2,79%.

Au 31 décembre, le niveau des actifs sous gestion atteignait 11.551 milliards de dollars, soit une hausse de 15% sur un an. Sur l'ensemble de l'année, le gestionnaire a réalisé un chiffre d'affaires de 20,41 milliards (+14%) et un bénéfice net de 6,37 milliards (+16%). Dilué par action et proforma, ce dernier ressort à 43,61 dollars contre 37,77 dollars en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Deuxième année de récession d'affilée pour l'Allemagne en 2024

Publié

le

L'Allemagne a enregistré une contraction de 0,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, ralentie par la crise persistante de son modèle industriel et exportateur, selon une première estimation mercredi de l'institut Destatis. (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

L'économie allemande s'est de nouveau contractée en 2024, une deuxième année de récession d'affilée liée à la crise persistante du modèle industriel et exportateur, dans une période d'incertitude politique marquée par des élections législatives en février.

La première économie européenne a enregistré une chute de 0,2% de son produit intérieur brut (PIB) en 2024, selon une première estimation mercredi de l'institut Destatis. En 2023, le PIB s'était déjà contracté de 0,3%, plombé par la hausse des coûts de l'énergie consécutive à la guerre russe en Ukraine.

Au dernier trimestre 2024, le PIB a baissé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, selon une estimation préliminaire de l'institut.

Le repli de 2024 est aligné avec les estimations du gouvernement et de la banque centrale allemand (Bundesbank), alors que le Fonds Monétaire International (FMI) tablait, plus optimiste, sur une stagnation.

Pilier de la réussite économique du pays, "les exportations allemandes ont baissé malgré l'augmentation globale du commerce mondial en 2024", a constaté Ruth Brand, la présidente de l'institut Destatis, lors d'une conférence de presse.

La crise économique s'illustre avant tout dans les difficultés de l'industrie manufacturière, dont "la compétitivité internationale est "mise sous pression".

Notamment dans l'automobile, les grands groupes du pays perdent du terrain face à leurs concurrents chinois, plombés par des coûts de l'énergie toujours élevés depuis le début de la guerre russe en Ukraine en 2022.

Par ailleurs, "les ménages se sont abstenus d'acheter malgré la hausse de leurs revenus à cause de l'incertitude sur l'évolution de la situation économique".

Malgré le recul de l'activité, le déficit public allemand s'est maintenu à 2,6% du PIB en 2024, toujours en dessous de la moyenne de l'UE estimée à 3,1%.

Les économistes ne tablent pas sur un rebond rapide : "tout porte à croire que 2025 sera la troisième année consécutive de récession", a commenté mercredi Jens-Oliver Niklasch, de la banque LBBW, accentuant la pression sur le gouvernement qui sera formé à l'issue des élections législatives du 23 février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Espace Schengen: lutte aussi en Suisse contre l'entrée illégale de passagers aériens

Publié

le

Les sanctions contre les compagnies aériennes qui ne respectent pas les nouvelles règles seront durcies (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Suisse doit participer à la lutte contre l'entrée dans l'espace Schengen de passagers aériens illégaux ou qui sont susceptibles d'être une menace sécuritaire. Le Conseil fédéral a approuvé des règles de l'UE concernant la transmission d'informations préalables.

L'UE a adopté un nouveau règlement afin d'unifier les exigences relatives à la collecte et au transfert des informations préalables sur les passagers. Cette harmonisation améliorera l'exactitude et la précision des données collectées. En sa qualité d'Etat associé à Schengen, la Suisse est tenue de reprendre ces nouvelles règles, a rappelé mercredi le gouvernement dans un communiqué.

Pour tous les vols en provenance d'Etats tiers à destination de la Suisse, les compagnies aériennes devront collecter automatiquement des informations relatives aux passagers et les transmettre de manière centralisée aux autorités nationales, en respectant la protection des données.

Le droit suisse doit être adapté. Les modifications devraient être envoyées en consultation en novembre 2026 au plus tard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X