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Économie

USA: l'inflation ralentit, les ménages modèrent leurs dépenses

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Touchés par l'inflation, les Américains ont ralenti leurs dépenses par rapport au mois précédent. Celles-ci ont augmenté de 0,9%, quand elles avaient grimpé de 1,4% en mars. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

La flambée des prix a ralenti aux Etats-Unis en avril, selon l'un des principaux indices d'inflation dans le pays publié vendredi, tandis que les ménages ont modéré leurs dépenses, mais moins qu'attendu.

L'inflation s'est élevée à 6,3% sur un an en avril, contre 6,6% en mars, selon l'indice PCE du département du Commerce. Sur un mois, le ralentissement est encore plus marqué à 0,2%, contre 0,9% le mois passé.

Cet indicateur, mesure préférée de la Banque centrale américaine (Fed) pour jauger l'inflation, avait atteint en mars un sommet depuis 40 ans.

L'autre indicateur d'inflation, l'indice CPI, publié par le département du Travail et utilisé notamment pour le calcul des retraites, a lui aussi un peu ralenti en avril à 8,3% sur un an, après avoir atteint en mars 8,5%, son plus haut niveau depuis 1982.

Hors alimentation et énergie, l'inflation dite sous-jacente est stable sur un mois, à 0,3%, et ralentit sur un an à 4,9% (contre 5,2% le mois dernier).

Quant aux revenus, ils ont progressé de 0,4%, un peu moins qu'en mars (0,5%).

Plus prudents avec les dépenses

Touchés par l'inflation, les Américains ont ralenti leurs dépenses par rapport au mois précédent. Celles-ci ont augmenté de 0,9%, quand elles avaient grimpé de 1,4% en mars, selon des données révisées en hausse. Les analystes attendaient cependant un ralentissement plus fort, et tablaient sur +0,6%.

Ils ont augmenté leurs dépenses en services, notamment pour aller au restaurant et pour payer leur loyer. Ils ont aussi acheté des voitures et pièces détachées.

L'inflation comprime le pouvoir d'achat des Américains et menace la croissance économique, et est une sérieuse épine dans le pied pour le président américain Joe Biden. L'opposition l'accuse d'avoir une politique économique inflationniste et cette flambée des prix pèse lourdement sur sa cote de popularité.

Il avait assuré que ramener la hausse des prix à un rythme normal était sa priorité.

La banque centrale américaine, la Fed, est en première ligne, et a assuré qu'elle ferait tout pour ramener l'inflation dans les clous. Quitte à ce que cela ralentisse un temps la croissance de l'activité économique, et fasse un peu monter le chômage.

Elle a ainsi commencé à relever avec vigueur ses taux directeurs, et devrait continuer.

Cela a pour effet d'augmenter les taux d'intérêt des prêts que contractent les particuliers et professionnels auprès des banques commerciales. Or, lorsque le crédit coûte plus cher, on emprunte moins, ce qui fait ralentir la demande, et donc la pression sur les prix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Italie: légère hausse de la production industrielle en août

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En moyenne, sur la période de juin à août, la production industrielle a diminué de 0,1% par rapport aux trois mois précédents. (AP Photo/Luca Bruno) (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La producion industrielle en Italie a enregistré une légère hausse de 0,1% en août par rapport à juillet, après une baisse le mois précédent, a indiqué jeudi l'Institut national des statistiques (Istat).

En moyenne, sur la période de juin à août, la production industrielle a diminué de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.

Elle avait baissé de 0,9% en juillet après avoir augmenté de 0,5% en mai et en juin.

Le secteur de l'énergie a vu sa production augmenter en août sur un mois de 2,3% et les biens de consommation de 2,8%. En revanche les biens intermédiaires ont baissé de 2,8% et ceux d'équipement de 2,5%.

Par rapport à août 2023, la production industrielle a reculé de 3,2%, en données corrigées des effets de calendrier.

La péninsule a vu son produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,2% au deuxième trimestre par rapport au précédent, tiré par le secteur des services, après avoir affiché une croissance de 0,3% pendant les trois premiers mois de l'année.

Pour l'ensemble de l'année, le gouvernement de Giorgia Meloni table toujours sur une hausse du PIB de 1%, alors que l'Istat a revu à la baisse l'acquis de croissance constaté fin juin, à 0,4%, contre 0,7% auparavant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Premiers clients de Credit Suisse transférés sur la plateforme UBS

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"En septembre, nous avons testé plusieurs centaines de clients de Hong Kong et de Singapour de différents niveaux de complexité. Cela s'est très bien passé ", a poursuivi le responsable de la technologie. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'intégration des activités de Credit Suisse au sein d'UBS suit son cours. Les premiers fonds de clients de l'ex-numéro deux bancaire helvétique ont été transférés vers la plateforme de la première banque suisse, indique jeudi l'agence Reuters.

"En septembre, nous avons testé plusieurs centaines de clients de Hong Kong et de Singapour de différents niveaux de complexité. Cela s'est très bien passé ", a expliqué le responsable de la technologie Mike Dargan. Toute l'équipe d'UBS s'est sentie "soulagée d'un grand poids" après ces tests réussis. Le directeur général du groupe, Sergio Ermotti, avait par le passé qualifié le transfert des clients de risque majeur dans le cadre du regroupement des activités des deux établissements.

Selon N. Dargan, environ 1,3 million de clients de Credit Suisse devraient passer sur la plateforme UBS au cours des prochains trimestres. Outre les données clients, il faudra également intégrer les données financières et juridiques. Le stock de données du Credit Suisse s'élevait à environ 110 pétaoctets, un pétaoctet correspondant à 500 milliards de pages de texte ou à un film d'une durée de deux ans et demi.

Selon les plans, les clients de Credit Suisse au Luxembourg et à Hong Kong seront migrés dans les prochaines semaines, puis ce sera au tour de Singapour, a ajouté M. Dargan. D'autres pays suivront d'ici la fin de l'année et en 2025. Dans le cadre de l'intégration, UBS abandonnera 90% des 3000 applications de Credit Suisse. Pour l'heure, 560 ont été désactivées, ainsi que 40'000 des quelque 100'000 serveurs de l'ex-2e banque helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les taux des hypothèques fixes sur dix ans presque divisés par deux

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Au troisième trimestre, les taux moyens sur dix ans calculés par Comparis s'inscrivent ainsi dans la fourchette 1,5%-2,0% pour les hypothèques fixes et entre 1,6% et 2,0% pour les emprunts basés sur le Saron, selon le compte-rendu périodique publié jeudi. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les baisses des taux décidées par la Banque nationale suisse (BNS) ont assoupli les conditions d'octroi des prêts immobiliers, a noté le comparateur en ligne Comparis. Les taux des hypothèques fixes sur 10 ans ont été divisés par deux par rapport aux sommets de 2022.

Au troisième trimestre, les taux moyens sur dix ans calculés par Comparis s'inscrivent ainsi dans la fourchette 1,5%-2,0% pour les hypothèques fixes et entre 1,6% et 2,0% pour les emprunts basés sur le Saron, selon le compte-rendu périodique publié jeudi.

Ce niveau relativement bas a suscité une forte demande, 72% des personnes recensées ayant contracté un emprunt immobilier ont choisi une hypothèque à taux fixe sur dix ans, contre 40 à 50% les deux trimestres précédents. La proportion des échéances moyennes - soit quatre à six ans - a fondu de moitié sur trois mois, à 14%. Les hypothèques à trois ans, Saron y compris, ont été réduites à la proportion congrue, passant à 7%, contre 20% auparavant.

Malgré les baisses de taux décidées par la BNS, les hypothèques à taux fixe demeurent moins chères que les homologues basées sur le Saron, mais les marges de négociation ont évolué. "La perspective envisagée par les marchés d'une poursuite de la baisse des taux d'intérêt ont un effet positif sur les conditions des hypothèques fixes depuis juin, dont les taux accusent un net recul", note Dirk Renkert, spécialiste Argent chez Comparis, cité dans le communiqué.

Tendance à la baisse ininterrompue

La baisse des taux hypothécaires indicatifs à dix ans suit un pente descendante depuis juin, sans interruption de tendance. Au terme du troisième trimestre, ceux-ci s'élevaient à 1,81%, en recul de 0,33 point de pourcentage par rapport à fin juin. Pour les taux à cinq ans, Comparis est parvenu à 1,68%, soit 0,36 point de moins sur trois mois. Début janvier, ces deux taux indicatifs atteignaient respectivement 2,26% et 2,13%.

Le rendement des obligations de la Confédération à dix ans s'élevait fin septembre à 0,41%, en recul de 0,25 point de pourcentage depuis le début de l'année, indique le comparateur en ligne.

La BNS a raboté en septembre son taux directeur de 0,25 point de pourcentage, soit la troisième baisse consécutive de cette ampleur, à 1%. Les grandes banques centrales suivent également la voie de l'assouplissement monétaire, la Réserve fédérale américaine (Fed) ayant "frappé un grand coup" en abaissant son taux de 0,50 point et ciblant désormais 4,75-5%, rappelle le communiqué. La Banque centrale européenne (BCE) a fixé son taux directeur à 3,5% après une diminution de 0,25 point.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les employés se font peu d'illusions sur leurs salaires en 2025

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Selon l'organisation Employés Suisse, près de la moitié des employés n'ont pas la possibilité de discuter des salaires (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Près de la moitié des employés en Suisse ne connaissent pas de discussions salariales au sein de leur entreprise, révèle un sondage. Les femmes en particulier ne s'attendent guère à ce que leur rémunération augmente en 2025.

Le sondage publié jeudi, réalisé par Demoscope auprès de 1004 personnes sur mandat d'Employés Suisse, démontre qu'une majorité du personnel est "satisfaite" de son travail. Mais sur les questions salariales, l'incertitude subsiste, indique l'organisation. Elle est notamment liée au fait que près de la moitié des employés concernés n'ont pas la possibilité de discuter des salaires.

"Il est inacceptable qu'il y ait autant d'entreprises qui ne mènent pas de discussions sur les salaires", estime dans le communiqué Tanja Tenneberger, responsable communication d'Employés Suisse. "Les entreprises qui ne proposent pas de négociations équitables et transparentes laissent de côté l'inflation. On peut se demander si elles n'optimisent pas leurs marges sur le dos des employés."

Dans le détail, les femmes sont 54% à ne pas s'attendre à une augmentation l'an prochain, contre "seulement" 37% des hommes. Dans l'ensemble, les employés et employées les plus âgés se montrent plutôt sceptiques quant à une revalorisation.

Généralement, le personnel opterait pour une hausse des salaires classique. Cependant, un quart des sondés préférerait pouvoir bénéficier d'une réduction du temps de travail, pour un salaire égal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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