International
Trêve à Gaza, les Palestiniens de Gaza pansent leurs plaies
Les habitants de la bande de Gaza pansent leurs plaies lundi, au premier jour d'une trêve entre le Jihad islamique et Israël. Elle a mis fin à trois jours de bombardements ayant fait 46 morts palestiniens et d'importantes destructions dans l'enclave paupérisée.
La vie reprenait doucement son cours avec la réouverture du passage entre le territoire palestinien sous blocus et Israël qui a permis à l'unique centrale électrique de l'enclave de redémarrer.
"Nous nous sommes réjouis de l'annonce du cessez-le-feu, et avons repris le travail", raconte Hazem Douima qui tient une boutique à Gaza. "Plus d'effusion de sang!" La "situation est tragique et difficile", raconte à l'AFP Mohamed Alai, un autre habitant. "Nous avons beaucoup de morts et de blessés, des destructions (...) mais Gaza panse ses plaies", dit-il.
Entre le début de l'opération israélienne vendredi et dimanche soir, 46 Palestiniens dont 16 enfants sont morts et 360 ont été blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, qui a fait en outre état d'immeubles entiers détruits dans les frappes.
Points de passage rouverts
Lundi, des camions de carburant sont entrés dans la bande de Gaza par le passage de Kerem Shalom fermé par Israël depuis le 2 août, a constaté l'AFP.
L'unique centrale électrique de ce micro-territoire surpeuplé, paupérisé et sous blocus israélien depuis plus de 15 ans, qui avait cessé de marcher samedi faute de carburant livré par Israël, a recommencé "à générer de l'électricité", selon le porte-parole de la compagnie d'électricité, Mohammed Thabet.
Les passages entre l'Etat hébreu et la bande de Gaza ont rouvert "pour des besoins humanitaires lundi", a indiqué dans un communiqué le Cogat, organe du ministère israélien de la Défense qui supervise les activités civiles dans les Territoires palestiniens.
"Guerre tous les six mois"
A Gaza, Souhail al-Baouab a "vécu trois jours dans la peur". "Nous ne voulons pas de guerre tous les six mois et quand on a entendu parler de la trêve, on était si contents malgré le deuil pour les martyrs car la vie reprend son cours normal", a dit cette résidente de 56 ans.
Lundi, des familles ont enterré leurs morts, comme à Jabalia (nord) où des centaines de personnes ont assisté aux funérailles de quatre jeunes d'une même famille tués dans les bombardements.
Dans le sud de l'Etat hébreu frontalier avec Gaza où a repris la circulation ferroviaire et routière, un habitant d'Askhelon, Davit Shitrit, a indiqué ne "pas faire confiance" au Jihad islamique. "Ils promettent toujours mais attaquent chaque fois de nouveau...j'espère que cette fois, ça va tenir".
"Oeuvrer à consolider le cessez-le-feu"
Selon le Jihad islamique, l'accord de trêve prévoit entre autres "l'engagement de l'Egypte à oeuvrer en faveur de la libération de deux prisonniers" du groupe aux mains d'Israël, notamment Bassem al-Saadi, dont l'arrestation le 1er août en Cisjordanie occupée a mené à cette flambée de violence.
Le président américain Joe Biden a salué le cessez-le-feu négocié par l'Egypte et entré en vigueur à 20h30 GMT dimanche (22h30 en Suisse), demandant que des enquêtes soient menées sur les victimes civiles. Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a lui prévenu qu'il était "essentiel d'oeuvrer à consolider le cessez-le-feu".
En Israël, trois personnes ont été blessées par les tirs de roquettes, selon des secouristes, l'armée faisant état de centaines de roquettes tirées à partir de Gaza depuis vendredi, la grande majorité ayant été interceptée.
Les autorités israéliennes ont par ailleurs affirmé que certains Palestiniens tués auraient péri à cause de tirs de roquettes ratés du Jihad islamique vers Israël, tombées dans l'enclave palestinienne.
"Attaque préventive"
L'armée israélienne a présenté son opération lancée vendredi comme une "attaque préventive", craignant des représailles du Jihad islamique après l'arrestation d'un de ses chefs, Bassem al-Saadi, le 1er août en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël.
Lundi soir, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a affirmé dans un discours télévisé que les bombardements avaient "porté un coup dévastateur à l'ennemi" et que "le haut commandement militaire du Jihad islamique à Gaza avait été ciblé avec succès". La branche militaire du Jihad islamique a confirmé lundi dans un communiqué que 12 de ses hommes avaient été tués dans les frappes.
"Même à l'avenir, s'il est nécessaire, nous lancerons une attaque préventive, afin de protéger les citoyens d'Israël", a dit lundi soir le ministre de la Défense Benny Gantz s'exprimant aux côtés de M. Lapid.
Ces derniers jours, quelque 40 membres du Jihad islamique ont été arrêtés par les forces israéliennes en Cisjordanie.
La confrontation entre Israël et le Jihad islamique est la pire depuis celle entre Israël et le Hamas en mai 2021. Cette dernière avait fait en onze jours 260 morts côté palestinien dont des combattants et 14 morts en Israël, dont un soldat, d'après les autorités locales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Corée du Sud: destitution contre le premier ministre rejetée
La cour constitutionnelle sud-coréenne a rejeté lundi la motion de destitution contre le premier ministre Han Duck-soo, selon l'agence Yonhap. Il redevient président ad interim en attendant de connaître le sort du titulaire Yoon Suk-yeol, visé par la même procédure.
"La cour constitutionnelle a décidé de rejeter la procédure en destitution contre le premier ministre Han Duck-soo" à cinq votes contre un, a énoncé la juridiction dans un communiqué, dont le jugement est sans appel. Ses agissements, a-t-elle expliqué, "ne peuvent être considérés comme constitutifs d'une trahison de la confiance du peuple".
"Je salue la décision sage des juges", a réagi devant la presse M. Han. "Je pense que tous les citoyens s'élèvent clairement contre une sphère politique hautement polarisée [...] La priorité de notre pays est d'aller de l'avant".
La Corée du Sud est plongée dans le chaos politique depuis le coup de force de son président en titre, Yoon Suk Yeol, dans la nuit du 3 au 4 décembre. L'ancien procureur avait déclaré la loi martiale par surprise et envoyé l'armée au Parlement pour tenter de le réduire au silence.
Mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour rapidement contrecarrer ses plans en votant à l'unanimité le retour au régime civil. Contraint par la constitution, M. Yoon avait dû obtempérer.
"Des attaques politiques"
L'assemblée nationale a voté le 14 décembre une première motion de destitution contre le dirigeant, alors suspendu de ses fonctions, puis le 27 contre son premier remplaçant, Han Duck-soo, accusé d'entraver les procédures contre le président.
Il lui était notamment reproché d'avoir refusé de nommer de nouveaux juges à la cour constitutionnelle pour occuper les postes vacants, alors que seuls six magistrats sur neuf possibles y siégeaient. Dans cette configuration, un seul vote contre la destitution de Yoon Suk-yeol aurait suffi à la faire échouer.
"La décision d'aujourd'hui réaffirme que les procédures de destitution excessives de l'assemblée nationale sont des attaques politiques irréfléchies et malveillantes", a déclaré dans un communiqué le bureau présidentiel.
La présidence était, jusqu'à lundi, assurée par un deuxième suppléant, le ministre des finances Choi Sang-mok, qui a d'ailleurs nommé deux nouveaux juges à la cour constitutionnelle.
"Pas de corrélation"
Concernant M. Yoon, les experts prédisent un verdict de la juridiction dans les jours qui viennent, mais la date précise n'a pas été annoncée. Si elle prononce sa déposition définitive, avec au moins six votes, une nouvelle élection présidentielle devra être organisée dans les 60 jours. Sinon, Yoon Suk-yeol sera rétabli dans ses fonctions.
Au cours du week-end, des centaines de milliers de partisans et de détracteurs de M. Yoon ont battu le pavé, attendant de pied ferme la sentence des juges. Le verdict de lundi "n'a pas de corrélation légale directe avec la décision en attente" dans le dossier Yoon, a précisé à l'AFP l'avocat et commentateur politique Yoo Jung-hoon.
Yoon Suk Yeol est par ailleurs jugé au pénal dans un procès parallèle pour insurrection - un crime passible de la prison à vie voire de la peine de mort - après sa brève imposition de la loi martiale.
Retranché pendant des semaines dans sa résidence à Séoul, il avait été arrêté au début janvier lors d'une opération spectaculaire des forces de l'ordre puis placé en détention, une première dans l'histoire pour un président sud-coréen en titre, avant d'être libéré le 8 mars pour vice de procédure.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Une détérioration en Ukraine n'est pas exclue, selon la Croix-Rouge
La directrice de la Croix-Rouge suisse Nora Kronig Romero n'exclut pas une détérioration de la situation en Ukraine malgré les négociations en vue d'une trêve partielle. C'est pourquoi le droit international humanitaire est d'autant plus important, rappelle-t-elle.
"S'il se passe quelque chose sur le plan politique, il peut se passer encore beaucoup de choses sur le plan militaire. Cela pourrait signifier des victimes supplémentaires", déclare Mme Kronig Romero dans un entretien diffusé lundi par le journal Blick.
Les discussions politiques au niveau international laissent entrevoir des évolutions imminentes, remarque la responsable. Elle espère une amélioration, mais se dit très sceptique quant à la possibilité d'arriver à un cessez-le-feu. Les règles de protection de la population civile doivent être respectées même en temps de guerre, martèle-t-elle.
Retour incertain
Au regard de la situation incertaine, elle estime qu'un retour rapide dans leur pays des Ukrainiens réfugiés en Suisse est actuellement irréaliste. Il ne faut pas non plus sous-estimer la dimension psychologique de la sécurité, ajoute-t-elle. Les projets de la Croix-Rouge suisse dans l'ouest du pays montrent que même dans des régions qui semblent sûres à première vue, il y a un facteur de stress, note-t-elle.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains. Les discussions ont été "productives", a déclaré dimanche soir le ministre ukrainien de la défense, Rustem Umerov, à la tête de la délégation ukrainienne.
"Nous avons abordé des points-clés, notamment l'énergie", a-t-il déclaré, ajoutant que l'Ukraine s'efforçait de concrétiser son objectif d'une "paix juste et durable".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Venezuela: les fonctionnaires travaillent moins faute d'électricité
Le gouvernement du Venezuela a annoncé dimanche une réduction des horaires de travail de la fonction publique à cause d'une situation d'"urgence climatique" qui a réduit drastiquement la production d'hydroélectricité. La mesure doit débuter le lundi 24 mars.
Elle reflète celles appliquées en 2016 et 2018 après une réduction du débit du barrage hydroélectrique de Guri, qui génère 80% de l'énergie du pays, en raison de la sécheresse.
"En raison de l'urgence climatique qui a entraîné une hausse des températures dans le monde entier, nous sommes confrontés à un événement météorologique qui affecte le niveau d'eau des réservoirs qui produisent de l'électricité dans la région andine", a déclaré le gouvernement dans un communiqué. Pour cette raison, "les horaires de travail seront réduits de 8h00 à 12h30 pendant les six prochaines semaines".
Rationnement électrique courant
Les fonctionnaires bénéficieront aussi d'un jour de congé pour un jour travaillé, réduisant à trois les jours d'ouverture des services publics, sauf pour ceux chargés des services essentiels. Le gouvernement a en outre appelé la population à accompagner ces mesures, notamment en ajustant " la température des climatiseurs à 23 degrés, en profitant de la lumière naturelle et débranchant les appareils électroniques" lorsqu'ils ne sont pas utilisés.
En 2019, après une panne d'électricité massive, la journée de travail des fonctionnaires avait également été réduite et les cours ont été suspendus.
Le rationnement de l'électricité est courant depuis plus de 15 ans à l'intérieur du pays, un important producteur d'hydrocarbures mais soumis à des sanctions américaines et en proie à une grave crise économique depuis une décennie.
Entre 2019 et 2024, le Venezuela a connu des pannes d'électricité qui l'ont plongé dans l'obscurité pendant plusieurs jours. Des experts ont attribué ces pannes à un manque de maintenance tandis que le gouvernement a dénoncé des actes de sabotage.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Super-G de Sun Valley: doublé autrichien, von Allmen 3e
Les Autrichiens ont dominé le Super-G des finales de la Coupe du monde à Sun Valley. Lukas Feurstein a devancé Raphael Haaser, alors que Franjo von Allmen a terminé 3e.
Il a fallu attendre la dernière course de vitesse de la saison pour voir l'Autriche se placer devant la Suisse. Un rare doublé avec la première victoire de Lukas Feurstein, qui ne comptait qu'un podium lors du Super-G de Beaver Creek. Visiblement, l'homme apprécie la neige américaine.
Les Suisses ont réalisé un tir groupé derrière leurs meilleurs ennemis. Sur un tracé censé être plus favorable aux géantistes, Franjo von Allmen a prouvé qu'il était vraiment un skieur complet. Le chien fou de Boltigen a attaqué du haut en bas pour échouer à 0''42 de Feurstein. Derrière le Bernois, on retrouve les cadors Stefan Rogentin, dauphin de la discipline, et Marco Odermatt, vainqueur du globe.
Marco Odermatt devra peut-être attendre le géant des finales pour signer son 46e succès en Coupe du monde. Assuré du globe de la discipline, le Nidwaldien n'est pas parvenu à faire parler son instinct sur une piste qui aurait pourtant dû lui convenir. Il a fini à 0''96 de Feurstein.
Pour se rendre compte de la performance hallucinante de Lara Gut-Behrami quelques minutes avant, il suffit de se dire qu'elle aurait fini au 10e rang de cette course masculine, puisque hommes et femmes ont eu droit au même tracé. La Tessinoise n'a concédé que 0''43 à Marco Odermatt!
Justin Murisier a marqué quelques points avec sa 14e place. 17e, Loïc Meillard repart bredouille puisque seuls les quinze premiers inscrivent des points.
Premier Suisse à s'élancer, Alexis Monney n'a pas rallié l'arrivée. Le Fribourgeois, pourtant vainqueur du seul entraînement de descente, s'est fait surprendre juste après le premier temps intermédiaire.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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