International
Violences urbaines: le retour au calme se confirme
Le policier qui a tué le jeune Nahel lors d'un contrôle routier reste en prison, a décidé la cour d'appel de Versailles jeudi. La journée a été marquée par un retour à une situation "à peu près normale" après les nuits de violences qui ont agité le pays.
En déplacement à Pau, le président Emmanuel Macron a promis de "continuer de travailler" pour répondre aux difficultés des quartiers, mises en lumière par ces émeutes sans précédent depuis 2005, en soulignant que "la première réponse, c'est l'ordre et le calme, la concorde".
"On est revenu à peu près à une situation normale", s'est réjouie de son côté la Première ministre Elisabeth Borne, en visite à Lisieux (Calvados) dans un quartier victime de dégradations et de pillages.
"On a besoin de comprendre, de prendre le temps du diagnostic", a-t-elle ajouté, critiquant les analyses "simplistes" de la droite et l'extrême droite qui attribuent les violences à une immigration mal maîtrisée.
Maintien en détention
A Versailles, la chambre de l'instruction de la cour d'appel a décidé le maintien en détention provisoire du policier auteur du tir sur Nahel, 17 ans, dont la mort le 27 juin à Nanterre a embrasé le pays.
Ce motard de 38 ans a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué le 29 juin. Son maintien en prison est "totalement désespérant" pour lui, a estimé son avocat Me Laurent-Franck Liénard, évoquant sur BFMTV une nouvelle "cauchemardesque".
Selon une synthèse de l'enquête obtenue par l'AFP, le policier a justifié son tir "pour éviter (que l'adolescent) ne renverse quelqu'un ou 'n'embarque' son collègue" en redémarrant son véhicule, arrêté pour un contrôle routier.
Il a également nié avoir prononcé "des propos contenant les termes 'balle dans la tête' potentiellement audibles" sur la vidéo filmée par une passante.
Cet enregistrement a contredit le premier compte-rendu de l'intervention, qui assurait que le policier se trouvait "à l'avant du véhicule" et que Nahel avait "essayé de repartir en fonçant sur le fonctionnaire", selon cette synthèse.
Retour au calme
La colère causée par la publication de ces images sur les réseaux sociaux s'est répandue comme une traînée de poudre dans de nombreuses villes du pays, causant plusieurs nuits successives de heurts entre émeutiers et forces de l'ordre, incendies de voitures, saccages de bâtiments publics et pillages.
Le retour au calme s'est confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi avec 20 arrestations, selon le ministère de l'Intérieur.
L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) et son pendant pour la gendarmerie (IGGN), ont été saisies de 10 enquêtes sur les agissements des forces de l'ordre, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
L'une de ces enquêtes vise la grave blessure à la tête dont a été victime un jeune homme, dans le coma, à Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), où intervenaient les policiers du Raid le 30 juin.
"Que ça change"
Une autre concerne la mort d'un homme de 27 ans dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, possiblement victime d'un tir de projectile de "type flash-ball", selon le parquet.
Quelque 200 personnes se sont rassemblées jeudi en fin d'après-midi cité Air Bel, à Marseille, pour rendre hommage à la victime, Mohamed, à l'appel de collectifs citoyens.
"Ça me touche car ça aurait pu être mon fils", a témoigné Zoulika Zennar, une mère de famille venue d'un quartier voisin. "Il faudrait que ça change, il y a eu trop de morts, trop de jeunes qui partent pour un oui ou pour un non".
La mort de Nahel et les violences urbaines qui ont suivi ont jeté une lumière crue sur les maux de la société française, des difficultés des quartiers populaires aux relations houleuses entre jeunes et forces de l'ordre.
La classe politique est profondément divisée sur ces sujets.
Sur France 2, Marine Le Pen (RN) a estimé jeudi que ces émeutes ne venaient pas d'"un problème social" ou "de pauvreté", relevant que "des centaines de milliers" de parents modestes éduquaient "correctement leurs enfants".
A gauche, La France insoumise (LFI) a appelé, avec d'autres organisations, à des "marches citoyennes" samedi pour réclamer une réforme de la police et un traitement social des banlieues.
Arguant de risques de "troubles à l'ordre public", la préfecture du Val-d'Oise a dit "envisager" l'interdiction de la marche annuelle prévue samedi à la mémoire d'Adama Traoré, un jeune homme noir de 24 ans décédé le 19 juillet 2016 après son arrestation par les gendarmes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Meta interdit les médias d'Etat russes pour "ingérence"
Le groupe américain Meta, qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé lundi interdire au principal groupe de médias d'Etat russe d'accéder à ses plateformes dans le monde entier, pour éviter toute "activité d'ingérence étrangère".
Cette interdiction intervient après que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a dénoncé vendredi les activités de déstabilisation du groupe russe Rossia Segodnia, auquel appartient RT, devenu selon lui une véritable "branche" du renseignement russe dans le monde.
"Après une réflexion approfondie, nous avons élargi notre action contre les médias d'Etat russes", a déclaré Meta en réponse à une demande de l'AFP.
"Rossia Segodnia, RT et d'autres entités apparentées sont désormais bannies de nos applications dans le monde entier en raison de leurs activités d'ingérence étrangère", a affirmé la société américaine.
Il y a une dizaine de jours, les autorités américaines avaient dévoilé une batterie de mesures visant notamment le groupe de médias russe, dont des poursuites pénales et des sanctions, pour répondre à des tentatives d'ingérence dans les élections aux Etats-Unis, qu'elles imputent à la Russie.
Le département d'Etat avait alors imposé des restrictions de visa à l'encontre de Rossia Segodnia et ses filiales.
Campagnes de déstabilisation
"Ces médias soutenus par le Kremlin ne jouent pas seulement un rôle d'influence clandestine pour saper la démocratie aux Etats-Unis, mais aussi pour s'immiscer dans les affaires souveraines de pays du monde entier", a déclaré M. Blinken vendredi, citant des campagnes de déstabilisation en Moldavie, Argentine, France, Allemagne ou encore en Afrique.
Aux Etats-Unis, RT a notamment financé une société de création de contenu en ligne, implantée au Tennessee, qui a publié depuis fin 2023 près de 2.000 vidéos, visionnées plus de 16 millions de fois sur YouTube, selon un acte d'accusation du parquet américain publié début septembre.
"RT a mené des campagnes d'influence malveillantes dans des pays opposés à ses politiques, y compris les États-Unis, dans le but de semer la discorde au niveau national et d'affaiblir ainsi l'opposition aux objectifs du gouvernement russe", affirment les procureurs.
La Russie est la plus grande source d'opérations d'influence secrètes détectée par Meta sur sa plateforme depuis 2017, ses campagnes s'étant intensifiées après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon les rapports sur les menaces publiés régulièrement par le géant des médias sociaux.
Le média public russe RT, lancé en 2005, est considéré par les Occidentaux comme un pur organe de propagande en faveur du Kremlin. Son site web et ses chaînes de télévision diffusent en plusieurs langues, dont l'anglais, l'espagnol, le français, l'allemand et l'arabe.
Liens avec les renseignements
Les capacités de RT ont été étendues au début de l'année dernière, avec de nouvelles "capacités opérationnelles cyber et des liens avec les services de renseignement russes", a indiqué le département d'État américain dans un communiqué récent. "Cette entité s'est principalement concentrée sur des opérations d'influence et de renseignement dans le monde entier", selon cette source.
Selon Washington, RT a également lancé un programme de financement participatif en ligne en Russie "pour fournir un soutien et de l'équipement militaire (...) aux unités militaires russes en Ukraine", y compris venant de Chine.
Le département d'État a indiqué qu'il déployait des efforts diplomatiques pour informer les gouvernements du monde entier de l'utilisation de RT par la Russie pour mener des activités secrètes et les encourager à prendre des mesures pour limiter "la capacité de la Russie à s'ingérer dans des élections étrangères et à se procurer des armes pour sa guerre contre l'Ukraine".
Facebook et Instagram sont bloqués en Russie depuis 2022, à la suite d'une décision d'un tribunal qui avait qualifié Meta d'"extrémiste", dans le cadre de la campagne menée par le Kremlin contre les géants occidentaux des médias sociaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
UE:Teresa Ribera à la transition écologique, Séjourné à l'industrie
L'Espagnole Teresa Ribera, ministre de l'Ecologie, obtient la transition écologique dans la nouvelle Commission européenne, a annoncé Ursula von der Leyen mardi. Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné reçoit la stratégie industrielle
Mme Ribera, socialiste de 55 ans, proche du Premier ministre Pedro Sanchez, sera vice-présidence exécutive dans la nouvelle équipe, a précisé la dirigeante allemande.
Stéphane Séjourné, choisi à la dernière minute au détriment du sortant Thierry Breton, sera chargé du redressement de l'industrie européenne, grande priorité des prochaines années. Il héritera du titre de vice-président exécutif.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Viols en série en France: l'accusé reconnaît être "un violeur"
Le principal accusé du procès retentissant sur des viols en série organisés par un mari sur sa femme dans le sud de la France a reconnu mardi être "un violeur", tout en déclarant que son ex-femme ne méritait pas ce qu'elle a subi pendant dix ans.
"Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle. Il savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire", a assuré Dominique Pelicot faisant allusion aux 50 coaccusés du procès.
Son ex-femme, Gisèle Pelicot, qu'il a droguée pour la soumettre à des viols, "ne méritait pas ça", a ajouté le septuagénaire, s'exprimant pour la première fois devant la cour criminelle de Vaucluse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Crime contre l'humanité de persécution au Venezuela (enquêteurs)
Les enquêteurs sur le Venezuela mandatés à l'ONU parlent désormais d'indications d'un crime contre l'humanité de persécution au Venezuela. Dans leur rapport mardi à Genève, ils affirment que la répression menée avant et depuis la présidentielle est "sans précédent".
Jusqu'à présent, la Mission internationale d'établissement des faits avait seulement estimé en 2020 que le crime de persécution pouvait avoir été perpétré. Désormais, ils ont des "indications raisonnables" que celui-ci l'a été.
"Nous observons une intensification de la machine répressive de l'Etat face à ce que celui-ci considère comme des critiques, des oppositions ou des dissensions", estime la présidente de la Mission, Marta Valiñas.
Plus de 2000 personnes ont été détenues dans la première semaine après la réélection controversée de Nicolas Maduro fin juillet. Le candidat de l'opposition Edmundo González Urrutia est en exil depuis le 8 septembre en Espagne. Selon les trois enquêteurs, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, le pays est confronté à une crise des droits humains.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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