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von der Leyen reconduite à la tête de la Commission européenne

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A l'issue d'un vote à bulletins secrets, la responsable allemande a obtenu 401 votes de soutien (284 contre, 15 abstentions, 7 nuls), nettement au-delà de la majorité absolue dont elle avait besoin. (© KEYSTONE/AP/Jean-Francois Badias)

Ursula von der Leyen a été reconduite jeudi par les eurodéputés pour un second mandat de cinq ans à la tête de la Commission européenne. Elle a promis de faire de l'industrie, de la Défense ou encore du logement ses priorités.

A l'issue d'un vote à bulletins secrets, la dirigeante allemande de 65 ans a obtenu 401 votes de soutien (284 contre, 15 abstentions, 7 nuls), nettement au-delà de la majorité absolue dont elle avait besoin. Elle avait décroché fin juin le feu vert des Vingt-Sept.

Devenue en 2019 la première femme à prendre la tête de l'exécutif européen, l'ancienne ministre allemande s'est imposée à travers les crises.

Face au choc du Covid-19, elle a piloté un gigantesque plan de relance européen financé par un endettement commun inédit. Après l'invasion de l'Ukraine, elle affiche son soutien à Kiev et définit une stratégie pour sortir de la dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.

Prônant de longue date une "Commission géopolitique", elle se veut gage de stabilité face aux tensions géopolitiques: conflit à Gaza, contentieux avec Pékin, retour possible de Donald Trump...

Muscler la défense

Elle s'est engagée jeudi à muscler massivement les investissements dans l'industrie de défense, avec un commissaire dédié.

Il faut "une Europe forte" dans une "période de grande anxiété et d'incertitude", a-t-elle plaidé dans un discours mêlant anglais, français et allemand, où elle s'est efforcée de répondre avant le vote aux attentes contradictoires des divers groupes.

"Pragmatique" sur le Pacte vert

Autre actif de son premier mandat: le paquet tentaculaire (et inachevé) du Pacte vert pour décarboner l'industrie et les transports, mais accusé d'imposer aux entreprises et agriculteurs un "fardeau" réglementaire.

Tout en préconisant son application "pragmatique", elle a affiché jeudi d'ambitieuses priorités socio-environnementales: objectif climatique 2040 (-90% d'émissions), "plan logement abordable" avec commissaire chargé de cette question, plan de protection des ressources d'eau...

Avec pour mot d'ordre "la compétitivité", elle a promis un renforcement des investissements dans les industries critiques pour la transition et un souci de "neutralité technologique" pour ne pas disqualifier le nucléaire.

Mme von der Leyen a aussi réaffirmé sa défense de l'usage de carburants automobiles synthétiques après 2035 et insisté sur les intérêts des agriculteurs, revendications-clés des élus conservateurs.

Suite aux élections de juin, le Parti populaire européen (PPE, droite), dont elle est issue, reste la première force du Parlement avec 188 eurodéputés, contre 136 sociaux-démocrates (S&D) et 77 libéraux (Renew).

"Pacte pour l'océan"

La grande coalition réunissant ces trois partis était suffisante pour la reconduire, mais pour parer aux défections attendues dans leurs rangs, Ursula von der Leyen lorgnait aussi le soutien des écologistes (53 sièges). Elle a ainsi promis des plans pour l'adaptation climatique et le "Pacte pour l'océan" qu'ils réclamaient.

"Notre soutien n'est pas un chèque en blanc (...) notre souci des questions sociales devra s'incarner dans toutes les politiques des 5 prochaines années", a prévenu la cheffe des socialistes, l'Espagnole Iratxe Garcia Perez.

Migration

Enfin, après le Pacte asile et migration adopté mi-mai, qui prévoit un mécanisme de solidarité obligatoire envers les Etats confrontés à une pression migratoire, Mme von der Leyen s'est engagée jeudi à renforcer Frontex, l'agence de l'UE chargée des frontières, et de tripler le nombre de garde-frontières et garde-côtes.

Des gages donnés au PPE, mais aussi au groupe d'extrême droite ECR associé à la dirigeante italienne Giorgia Meloni.

De fait, Ursula von der Leyen, qui a proposé un commissaire chargé du "voisinage méditerranéen" susceptible de plaire à Rome, ne négligeait pas l'éventuel soutien d'une partie des 78 élus ECR, même si toute coopération assumée reste une ligne rouge pour les libéraux, socialistes et Verts.

A l'inverse, l'autre groupe d'extrême droite, Patriotes pour l'Europe, réunissant Rassemblement national (France) et Fidesz (Hongrie) avec des positions réticentes au soutien à l'Ukraine, demeure exclu de toute majorité.

"Bouclier de la démocratie"

Ursula von der Leyen a accusé jeudi le Premier ministre hongrois Viktor Orban de "jouer le jeu" de Vladimir Poutine et proposé un "bouclier européen de la démocratie" afin de "contrer les manipulations de l'information et ingérences étrangères".

Mère de sept enfants, un temps considérée comme dauphine d'Angela Merkel en Allemagne, Ursula von der Leyen s'est finalement imposée à Bruxelles, ville qui l'a vue naître et grandir jusqu'à l'adolescence.

Du 13e étage de l'imposant siège de la Commission, elle s'appuie sur un cercle très restreint, mode de fonctionnement peu collégial qui lui a valu des critiques sur son opacité et de vives tensions avec le président du Conseil européen Charles Michel, qui représente les Vingt-Sept.

Les membres de sa future Commission, choisis par les Etats membres, seront auditionnés par les eurodéputés à l'automne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Brésil: appel de Bolsonaro rejeté, qui se rapproche de la prison

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Jair Bolsonaro a été condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat (archives). (© KEYSTONE/AP/Luis Nova)

La cour suprême brésilienne a formellement rejeté vendredi l'appel de l'ex-président Jair Bolsonaro de sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d'Etat. Cette décision réduit fortement ses chances d'éviter de se retrouver derrière les barreaux.

La juridiction s'était déjà prononcée contre ce recours la semaine dernière, mais devait encore entériner sa décision.

L'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022), 70 ans, a été déclaré coupable en septembre d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après la victoire de son rival de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, lors du scrutin d'octobre 2022.

Selon le parquet, ce complot prévoyait l'assassinat de Lula et d'un juge de la cour suprême chargé de l'affaire, Alexandre de Moraes. Mais il a échoué, faute de soutien de hauts responsables militaires.

Une source du tribunal a indiqué à l'AFP que la défense pourrait formuler un dernier recours dans les cinq jours. Cependant, celui-ci pourrait être rapidement rejeté par M. Moraes, ce qui mettrait fin à la procédure.

Réduction de peine exclue

M. Bolsonaro, assigné à résidence depuis août, pourrait donc être incarcéré au cours de la dernière semaine de novembre.

En raison de problèmes de santé liés aux séquelles d'un coup de couteau reçu à l'abdomen en 2018, il pourrait demander à la cour de le laisser purger sa peine à domicile, comme ce fut le cas pour l'ancien président Fernando Collor de Mello (1990-1992), condamné à huit ans de prison pour corruption.

Ce procès a considérablement envenimé les relations bilatérales, notamment commerciales, avec le président américain Donald Trump, dont Jair Bolsonaro est un ancien allié.

M. Trump et son gouvernement font pression sur les autorités judiciaires brésiliennes, qu'ils accusent de poursuivre injustement l'ex-dirigeant. M. Moraes est la principale cible de Washington, visé depuis la fin juillet par des sanctions économiques, étendues en septembre à son épouse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Argentine: plus de 20 blessés dans une forte explosion

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L'explosion s'est produite dans une zone industrielle de la localité d'Ezeiza. (© KEYSTONE/AP/Rodrigo Abd)

Une forte explosion s'est produite vendredi sur une zone industrielle de la localité d'Ezeiza, au sud de la capitale argentine de Buenos Aires, faisant au moins 22 blessés. Elle a également provoqué un important incendie.

"Les explosions et l'incendie en cours sur les différentes installations sont terribles", a expliqué sur la chaîne télévisée C5N le maire d'Ezeiza, Gaston Granados. Des images montrent de la fumée s'élevant du site et une partie de l'explosion.

Le directeur d'une clinique, où les blessés ont été admis, a fait état de 22 patients, sur la chaîne La Nacion+. Il a ajouté, auprès du média Infobae, que son établissement s'occupait d'une personne ayant fait une crise cardiaque et d'une autre, enceinte, qui a été intoxiquée. Cette dernière, habitante d'un quartier voisin de la zone de l'explosion, se trouve en soins intensifs.

La cause de l'explosion est inconnue, selon M. Granados. "Nous essayons de contrôler [l'incendie] et de l'éteindre, mais nous n'y arrivons pas encore", a-t-il poursuivi.

D'après les médias locaux, au moins cinq installations ont été touchées. Cette zone industrielle se situe près de l'aéroport international d'Ezeiza.

S'y trouvent "différentes entreprises avec différents produits. Il y a une quantité importante de pneumatiques, des entreprises [de produits] chimiques, un dépôt d'Iron Mountain [une société d'archivage de documents et de données, ndlr]. C'est un incendie très compliqué. Cela va être un gros incendie", a prévenu samedi matin sur La Nacion+ le directeur de la défense civile de la province de Buenos Aires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Affaire Epstein: Trump contre-attaque et vise Bill Clinton

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Donald Trump qui a tenté de clore le dossier Epstein réclame désormais une enquête. (© KEYSTONE/AP/Manuel Balce Ceneta)

Le président américain Donald Trump a contre-attaqué vendredi en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre le délinquant sexuel mort en prison Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton.

A travers cette enquête qu'il a demandée au ministère de la justice et à la police fédérale (FBI) d'ouvrir, le président américain vise aussi Larry Summers, ministre des finances de l'ancien président américain Bill Clinton, l'investisseur et entrepreneur Reid Hoffman, la banque JPMorgan Chase ainsi que "beaucoup d'autres personnes et institutions".

"Les dossiers montrent que ces hommes et de nombreux autres ont passé beaucoup de temps avec Epstein", a-t-il assuré, sans fournir de preuves. La ministre de la justice Pam Bondi a promis sur le réseau social X que ses services allaient agir "avec diligence et honnêteté pour donner des réponses au peuple américain", en précisant qu'elle confiait ce dossier à Jay Clayton, ancien patron du gendarme américain des marchés financiers (SEC), nommé procureur par Donald Trump.

"Supercherie Epstein"

En juillet, le ministère de la justice et le FBI avaient pourtant annoncé qu'ils n'avaient "pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu'ici non poursuivies" dans l'affaire Epstein. Les deux institutions avaient aussi jugé qu'il ne serait "pas pertinent" de rendre public le "dossier Epstein".

Donald Trump avait promis pendant sa campagne des révélations fracassantes sur cette affaire ultrasensible. Mais, une fois revenu au pouvoir, l'ancien promoteur immobilier, qui a fréquenté Jeffrey Epstein quand ils étaient des figures de la "jet-set" new-yorkaise avant de se brouiller avec lui, a tenté de clore le dossier.

Vendredi, Donald Trump a accusé à nouveau les démocrates de promouvoir une "supercherie Epstein" et critiqué les républicains comptant voter pour forcer la publication des documents du ministère de la justice. La chambre des représentants devrait examiner la semaine prochaine une proposition de loi en ce sens.

"Vous avez la possibilité de voter pour publier le dossier Epstein et, avec cela, tenir une promesse que le peuple américain attend depuis bien trop longtemps. Nous vous implorons de le faire", ont écrit des victimes de Jeffrey Epstein dans une lettre adressée au congrès américain et obtenue par l'AFP vendredi.

"Retour de bâton"

L'affaire Epstein a été relancée cette semaine par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.

"Je ne sais rien de cela. [Sinon] cela aurait été dit il y a longtemps", a assuré vendredi le président américain. "Jeffrey Epstein et moi avons entretenu de très mauvaises relations pendant de nombreuses années", a-t-il ajouté.

Parmi ces courriers électroniques figurent des échanges avec Larry Summers, qui a été conseiller économique de Barack Obama et présidé la prestigieuse université Harvard. Bill Clinton a pour sa part fréquenté le financier new-yorkais dans les années 1990 et 2000.

"Ces e-mails prouvent que Bill Clinton n'a rien fait et ne savait rien. Le reste n'est que du bruit, destiné à détourner l'attention des défaites électorales [républicaines] et du retour de bâton causé par la paralysie budgétaire", a réagi un porte-parole de l'ancien président.

Avec sa complice Ghislaine Maxwell comme rabatteuse, Epstein faisait venir des mineures dans ses résidences notamment à New York et en Floride pour, sous le prétexte de massages, les agresser sexuellement. Il est mort en prison en 2019 avant son procès, par suicide, selon les autorités. Ghislaine Maxwell purge une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Grokipedia s'appuie sur des sources "discutables", selon une étude

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Grokipedia est l'encyclopédie d'Elon Musk et son entreprise xAI (archives). (© KEYSTONE/EPA/CRISTOBAL HERRERA-ULASHKEVICH)

Grokipedia, l'encyclopédie d'Elon Musk et de xAI, contient des milliers de références à des sources "discutables" et "problématiques", selon des chercheurs, qui mettent en doute la fiabilité du site. Le milliardaire la présente comme la concurrente de Wikipédia.

XAI a mis en ligne le mois dernier Grokipedia, après qu'Elon Musk et une partie des républicains aux Etats-Unis ont accusé Wikipédia de biais idéologique.

Créée en 2001, Wikipédia est une encyclopédie collaborative gérée par des bénévoles, largement financée par des dons et dont les pages peuvent être écrites ou modifiées par les internautes. Le contenu de Grokipedia est, lui, généré par intelligence artificielle (IA) mais cite également plusieurs sources sur chaque page.

"Il est clair que les garde-fous en matière de sources ont largement été contournés sur Grokipedia", affirment les chercheurs Harold Triedman et Alexios Mantzarlis de Cornell Tech, dans un rapport consulté par l'AFP. "Cela se traduit par l'inclusion de sources discutables et une prédominance globale de sources potentiellement problématiques", ajoutent-ils.

Sites de désinformation cités

Cette étude, qui a passé au crible des centaines de milliers d'articles du site, a révélé que cette tendance était particulièrement marquée dans les sujets liés à la politique.

Par exemple la page intitulée "nombre de morts de Clinton" ("Clinton body count" en anglais), en référence à une théorie du complot affirmant que l'ancien président Bill Clinton et sa femme Hillary avaient causé la mort de plusieurs personnes, cite InfoWars, un site d'extrême droite diffusant de la désinformation.

D'autres articles citent des médias américains et indiens d'extrême droite, des médias d'Etat chinois et iraniens ou des sites comprenant des propos anti-immigration, antisémites et antimusulmans, selon le rapport. On retrouve également des articles qui promeuvent la pseudoscience ou des théories du complot.

"Grokipedia cite des sources sans en préciser la fiabilité", selon le document qui souligne que les articles "contiennent souvent des copies identiques de textes" provenant de Wikipédia.

Selon le rapport, les articles ne provenant pas de l'encyclopédie en ligne ont deux à trois fois plus de chance de citer des sources jugées "généralement peu fiables" par le Wikipédia de langue anglaise. Ils sont également 13 fois plus susceptibles d'avoir une source désignée comme "indésirable" et bloquée par Wikipédia.

Sollicitée par l'AFP, xAI a généré une réponse automatique: "Les médias traditionnels mentent".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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