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Coronavirus

La situation est tendue pour les cabinets médicaux romands

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Photo prétexte (KEYSTONE/Christian Beutler)
Les cabinets médicaux romands sont sous tension depuis la pandémie du coronavirus. Ils enregistrent une baisse moyenne d'activité de 62,5%. Pour environ un tiers d'entre eux (32,6%), leur activité ne dépassait pas 20% de leur activité normale à fin avril.

La Société médicale de la Suisse romande (SMSR) a effectué un sondage auprès de ses membres du 20 au 27 avril pour évaluer la situation dans les cabinets médicaux depuis le début de la crise. Environ 2140 médecins de toutes les sociétés cantonales ont répondu, selon le site internet de la SMSR.

L'enquête montre que 71,6% des médecins interrogés indiquent avoir une activité de leur cabinet réduite de moitié ou davantage depuis le début de la pandémie. Le taux moyen d'activité estimé n'est que de 37,5%. Une large part de ces consultations restantes est aussi effectuée à distance, par téléphone ou en télémédecine (taux moyen estimé à 47,3%).

Risque important de fermetures

Cette baisse massive d'activités engendre des difficultés économiques importantes, en particulier pour les médecins exploitant un cabinet en raison individuelle (75,3% des sondés). Ces derniers n'ont en effet pas pu bénéficier pour eux-mêmes de mesures de chômage partiel (RHT) alors qu'ils ont pu en faire bénéficier leur personnel salarié. La SMSR rappelle que 70% du revenu d'un cabinet est affecté au paiement de ses charges, en moyenne.

Les mesures supplémentaires pour les indépendants annoncées le 16 avril par le Conseil fédéral sont dès lors jugées insuffisantes par 66,6% des médecins. Nombreux sont ceux qui estiment que pour éviter des fermetures de cabinets médicaux pour raisons économiques, des mesures supplémentaires de soutien devraient être prises par les autorités, par exemple à fonds perdus via un fonds de compensation spécial Covid-19 (48,6%), via de nouveaux crédits à taux zéro (39,7%), ou via des crédits d’impôts (38,7%), selon le sondage.

Pour tenter de limiter l'impact économique de la baisse des activités, 49,9% des cabinets médicaux ont déjà mis en place du chômage partiel (RHT), 15% ont demandé des crédits-relais, 5,4% des APG, 16,6% une baisse de loyer, 13% un report d'impôts et 12,5% un report de cotisations sociales, détaille encore l'enquête.

Des médecins testés positifs

S'agissant des mesures de protection en cabinet, seule une minorité de médecins déclare avoir suffisamment de masques de protection (11,4%) et de surblouses (15,2%) pour leur propre protection et celle du personnel. Dans environ un cabinet sur six (13,9%), des médecins ou collaborateurs ont déjà été testés positifs au Covid-19. La situation d'approvisionnement semble s'être détendue pour les masques chirurgicaux et les solutions hydroalcooliques: elle n'est plus un souci majeur pour environ neuf cabinets sur dix.

A noter encore que 66,7% des médecins romands interrogés estiment que la stratégie de déconfinement est adaptée. Seuls 17% la considèrent comme trop rapide. Le sondage montre aussi que 73,6% des médecins estiment que l'utilisation des masques devrait se faire pour toute la population, lorsque garder la distance sociale est impossible.

Enfin, une utilisation plus large des tests diagnostiques au sein de la population est recommandée par 61% des médecins sondés, y compris dans une proportion similaire pour l'ensemble des résidents et du personnel des EMS.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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