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Suisse Romande

Les piscines romandes ont vécu un bel été

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Les piscines publiques romandes, ici à Lausanne, ont connu une forte fréquentation cet été (archives). (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les piscines publiques de Suisse romande ont connu des fréquentations plutôt supérieures à la moyenne cet été. Elles ont profité du beau temps, en particulier lors des journées de canicule. Mais les records ne sont pas nécessairement tombés.

Ce constat est posé à Genève. La piscine de Genève-Plage a connu une bonne fréquentation avec plus de 200'000 entrées, soit une moyenne de 2000 personnes par jour, selon son directeur Christian Marchi, contacté par Keystone-ATS.

Ces chiffres sont similaires à ceux des années précédentes. Le premier dimanche du mois de juillet, au début des vacances scolaires, a été le plus chargé de la saison avec 7500 entrées, précise M. Marchi. La canicule de cet été a logiquement dopé la fréquentation. "Les gens prennent l'habitude d'aller à la piscine et programment moins d'activités différentes", remarque-t-il.

Du côté de la ville de Neuchâtel, la piscine du Nid-du-Crô a connu une bonne saison avec 116'665 entrées cet été. "La fréquentation est dans la partie supérieure de la moyenne", note Patrick Pollicino, chef du service des sports de la ville. Les pics de fréquentation ont été observés les deux premiers dimanche de juillet avec 3500 personnes par jour.

Bellerive a souffert

A La Chaux-de-Fonds, 23'156 visiteurs sont allés se baigner en août aux Mélèzes, soit une moyenne de 827 personnes par jour. Il s'agit d'un record depuis 2013, selon les chiffres fournis par Rolf Aeberhard, chef de service des sports. En juillet, la fréquentation était encore supérieure avec 28'386 visiteurs, soit 916 personnes par jour, mais sans battre le record de juillet 2015.

A Lausanne, le constat est identique. "C'était une belle saison, mais elle n'a rien d'exceptionnel", explique Christian Barascud, gérant des piscines lausannoises. La fréquentation de la piscine de Bellerive, la plus grande de la ville, avoisine les 180'000 entrées, une année "plutôt bonne, dans le haut de la fourchette".

Bellerive a certes payé un "lourd tribut" à la tempête qui s'est abattue sur Lausanne le 11 juin. Arbres arrachés et inondations des locaux techniques qui ont mis hors service les pompes qui filtrent l'eau: les bassins sont restés impraticables durant dix jours. Mais même sans cet incident, l'année 2018 n'aurait pas battu de record.

Toujours à Lausanne, le résultat pour la piscine de Montchoisi devrait s'établir autour des 65'000 entrées. Un résultat "à peu près au même niveau" que les années précédentes, ajoute Christian Barascud.

Forte fréquentation à Fribourg et Sion

A Fribourg, on se montre plus positif. "Nous avons dans l'ensemble réalisé une bonne saison, meilleure que l'an dernier, grâce aux bonnes conditions météorologiques. Nous ne sommes toutefois pas dans les chiffres de la canicule de 2003", estime le chef du service des sports de la ville de Fribourg Pierre Gisler.

Ce dernier souligne toutefois que la piscine de la Motta ne dispose pas d'un système informatique permettant de comptabiliser le nombre de visiteurs. Il ne peut donc pas donner de chiffres précis. Il note tout de même que le pic de fréquentation a eu lieu jusqu'à la mi-juillet.

En Valais, les deux piscines de plein air gérées par la ville de Sion ont vécu une excellente saison. La piscine de la Blancherie a enregistré 63'858 entrées, sans compter les enfants de moins de 6 ans qui entrent gratuitement. "Il s'agit du quatrième meilleur résultat depuis 2003", indique Alexandre Gaillard, gestionnaire d'installations sportives à la ville de Sion.

Au vu de la fréquentation exceptionnelle, la piscine de la Sitterie a joué les prolongations jusqu'au 2 septembre. Elle a accueilli 13'796 personnes, son deuxième meilleur résultat depuis la saison estivale caniculaire de 2003.

Record à Delémont

La piscine du centre sportif de la Blancherie à Delémont a battu un record de fréquentation cette année. Le record avait déjà été battu le 22 août avec 72'000 entrées, remarque Christel Lovis, cheffe de service au département de la culture et des sports du chef-lieu cantonal.

L'établissement public a enregistré jusqu'à 2000 entrées en une seule journée. Il a été fait appel à des auxiliaires pour assurer la sécurité des usagers dans les bassins. Le service des sports se montre très content de la fréquentation et cela d'autant que le début de la saison avait été mitigé.

 

(ATS - KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

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Hockey

Fribourg-Gottéron tient bon et rejoint le dernier carré

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Killian Mottet a ouvert le score pour Fribourg en faisant le tour de la cage de Niklas Schlegel. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Fribourg-Gottéron jouera les demi-finales des play-off de National League. Les Dragons ont obtenu leur qualification en s'imposant 4-2 contre Lugano dans l'acte VII décisif.

Comme lors des six premiers matches, l'équipe qui a ouvert le score a remporté la partie. Après un round d'observation entre deux équipes jouant leur saison, Niklas Schlegel, qui venait de perdre sa canne après avoir été sauvé par son poteau, s'est fait surprendre par la vitesse de Killian Mottet derrière son but (18e).

Christoph Bertschy, pénalisé juste avant la première sirène, a ensuite donné deux longueurs d'avance aux Dragons en mettant fin au passage à un mutisme long de 16 matches. A l'instant où il est revenu sur la glace, l'attaquant a reçu une offrande de Sandro Schmid avant de tromper Schlegel entre les jambes (22e).

Le break en poche et alors qu'ils évoluaient à 5 contre 4, les Fribourgeois ont concédé un premier but tessinois. Un tir en revers précis de Daniel Carr a battu Reto Berra, lui aussi séparé de sa crosse quelques instants plus tôt (25e).

Tendu jusqu'au bout

Les hommes de Christian Dubé ont toutefois corrigé cette bévue quelques minutes plus tard en power-play. Chris DiDomenico, bien décalé par Ryan Gunderson, a redonné un peu d'air à ses couleurs d'un puissant tir sur réception (30e).

Mais en voyant Calvin Thürkauf dévier du patin un puck au fond des filets de Berra (40e), les 9095 spectateurs fribourgeois ont compris qu'ils allaient devoir retenir leur souffle jusqu'au bout. Après quatre minutes sans craquer à 4 contre 5 et un but de Bertschy dans la cage vide, ils ont finalement pu laisser éclater leur joie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

80 millions pour la protection de l’enfance

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Manon Schick, directrice générale de l'enfance et de la jeunesse, et le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos ont annoncé jeudi les nouvelles mesures vaudoises pour la protection des mineurs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud renforce sa politique de protection des mineurs. Il va débloquer 80 millions de francs supplémentaires sur quatre ans qui permettront notamment d'augmenter les effectifs éducatifs et les places en accueil de jour.

"C'est un plan massif et ambitieux, essentiel, attendu et nécessaire. Il s'agit de réponses structurelles et non ponctuelles, une vision à long terme, pour faire face à un système sous tension", a déclaré jeudi devant les médias à Lausanne le ministre de la jeunesse Vassilis Venizelos.

Le canton de Vaud a présenté sa nouvelle politique socio-éducative. L'enveloppe de 80 millions de francs annoncée vise à répondre à une situation tendue: plus de 8000 enfants sont suivis, un record.

Parmi les mesures phares pour pallier cette problématique, la création de 140 postes éducatifs dans les foyers et 100 nouvelles places en accueil de jour d’ici 4 ans.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

Le nombre de jeunes sans solution durable de protection est donc en hausse: de 2016 à 2023, l'augmentation du nombre d'enfants qui ont besoin d'une protection est de 21%. Des dizaines d’enfants se retrouvent alors placés à l’hôpital, faute de mieux. Pour le ministre vaudois de la jeunesse Vassilis Venizelos, cette situation doit changer. 

Vassilis VenizelosConseiller d'Etat vaudois chargé de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité

Près de 120 hospitalisations sociales ont eu lieu en 2023, d'urgence et de courtes périodes, 45 enfants et adolescents sont actuellement en attente d'un placement et 15 sont en attente d'une famille d'accueil, selon les chiffres de la DGEJ.

Créer des postes

L'autre mesure phare est la création de postes supplémentaires. 34 millions seront alloués à 140 postes à temps plein pour renforcer les équipes éducatives dans les foyers, actuellement de 710 postes, soit donc une hausse de 20% des effectifs.

Pour la protection de l'enfance, environ 70% des institutions sont en manque d''éducatrices et d'éducateurs en 2023. Vassilis Venizelos a relevé "une difficulté de recrutement". D'ailleurs, 47 places avaient dû être gelées – elles rouvriront progressivement –, dont un foyer entièrement fermé qui devrait rouvrir d'ici cet été.

Manon SchickDirectrice du département de l'enfance et de la jeunesse pour le canton de Vaud

A cela s'ajoute la volonté de réduire les délais d'attente en matière de droit de visite (lieu de médiation) à trois mois au maximum, au lieu de six à huit mois actuellement.

Sur ces 80 millions de francs dédiés à la protection de l'enfance, trois millions permettront au Canton de Vaud de mieux suivre l'évolution des besoins sur l'ensemble du territoire. Notamment avec une plateforme pour gérer les demandes de placement.

Le gouvernement avait déjà pris des mesures urgentes l'an passé, débloquant 5,8 millions de francs pour soutenir les institutions à court terme et recruter 50 nouvelles familles d'accueil. Il avait aussi prévu une enveloppe de 15 millions pour revaloriser les salaires de l'ensemble du secteur social parapublic, avec pour résultat concret une hausse de 300 francs en moyenne par pois pour les éducateurs à temps plein.

Lena Vulliamy avec Keystone ATS

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Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

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Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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