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Suisse Romande

Tamedia se retire de la médiation

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Tamedia a décidé de quitter la médiation sur Le Matin qui se déroulait sous l'égide du Conseil d'Etat vaudois. Les gouvernements vaudois et genevois font part "de leur incompréhension et de leur consternation".

"Cette décision unilatérale rompt de manière abrupte le processus d'étude de toutes les alternatives et fait à nouveau planer un risque de conflit collectif", a dénoncé avec virulence le Conseil d'Etat vaudois jeudi dans un communiqué.

Quatre séances de négociation et de travail se sont déroulées entre les 9 et 13 juillet pour approfondir divers scénarios. La délégation du Conseil d'Etat vaudois a constaté que la médiation devait se poursuivre, car plusieurs pistes devaient encore être documentées et approfondies.

La délégation a rencontré le 14 juillet Christian Constantin. A la demande du président du FC Sion, une rencontre a été organisée en début de semaine prochaine avec un partenaire indispensable à la réalisation du projet du Matin Sports.

Absence de volonté

Or, Tamedia a fait part de sa volonté de quitter la médiation, arguant d'un manque de sérieux des propositions des interlocuteurs. L'éditeur zurichois a également contesté, au nom de la séparation des pouvoirs, le rôle de médiateur de l'Etat dans ce dossier.

Cette décision interrompt prématurément une médiation, qui pour porter ses fruits, demandait un minimum de temps pour des analyses approfondies, estime le gouvernement vaudois. Elle démontre que Tamedia s'est engagé dans ce processus sans réelle volonté de proposer ou de devoir élaborer des solutions différentes de la stratégie initiale de l'entreprise, ajoute le Conseil d'Etat.

Mensonge

Les parties s'étaient engagées à suspendre, tant que durait la médiation, toutes mesures incompatibles avec un tel processus, telles que licenciements ou grèves. Les délais des licenciements notifiés à ce jour étaient suspendus.

La décision unilatérale de Tamedia a été prise sans en avoir informé en amont les différentes parties et est basée sur un mensonge, affirment pour leur part les rédactions romandes de Tamedia et les syndicats impressum et syndicom.

Pouvoirs publics méprisés

"Il est faux d'affirmer que les rédactions romandes ont donné leur accord à la fin de la version imprimée du Matin", soulignent-ils. "L'éditeur montre cette fois qu'il ne méprise pas seulement ses employés et les lecteurs de ses titres mais aussi les pouvoirs publics".

Tous les collaborateurs ont été libérés de leur obligation de travailler pour cette fin de semaine, a annoncé Tamedia dans un communiqué paru en début de soirée. Comme prévu, le dernier numéro du quotidien orange sera publié samedi.

L'éditeur veut maintenant se consacrer en priorité à la négociation d'un plan social sous l'égide de l'Office cantonal de conciliation et d'arbitrage en matière de conflits collectifs de travail.

Mesures d'accompagnement

Dans la négociation d'un plan social, Tamedia entend proposer "des mesures d'accompagnement qui permettront aux personnes touchées d'atténuer les conséquences liées à la perte d'un emploi et de pouvoir les aider à mieux retrouver une nouvelle activité professionnelle".

En parallèle, Tamedia veut poursuivre l'étude de pistes alternatives "afin de cultiver la diversité de la presse en Suisse romande". Il pense notamment au projet Le Matin Sports, périodique imprimé, en collaboration avec Christian Constantin.

Trois jours de grève

Pour rappel, c'est à la suite de l'intervention des Conseils d'Etat vaudois et genevois que les employés de Tamedia, en grève depuis trois jours, ont accepté il y a deux semaines de suspendre leur mouvement de protestation.

L'éditeur affirme que le journal a perdu 34 millions de francs au cours des dix dernières années et qu'il veut désormais le développer comme "une marque numérique solide avec une rédaction dédiée".

(ATS / KEYSTONE - VALENTIN FLAURAUD)

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Lausanne

Hôpital Riviera-Chablais: objectif d'assainissement pas atteint

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La hausse des prix a pesé sur le dernier exercice de l'Hôpital Riviera-Chablais (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) ne respectera vraisemblablement pas son plan de retour à des comptes équilibrés pour l'année qui s'étend de juillet 2022 à juin 2023. Cette situation est due à des facteurs exogènes sur lesquels l'établissement a peu d'influence, comme l'inflation ou la hausse des prix des matières premières et des médicaments.

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi le rapport de la commission interparlementaire valdo-valaisanne qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal. Il a notamment fait le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).

Le programme de retour à l'équilibre a permis de dégager des économies importantes. Mais contrairement aux années 2021 et 2022, l'objectif pour 2023 ne sera vraisemblablement pas atteint. "Au lieu de 8,2 millions, le déficit projeté se situe à 12 millions de francs", a expliqué en plénum Aurélien Clerc (PLR).

Ce déficit s'explique par l'inflation, les hausses de prix des matières premières et des médicaments, ainsi que par celle des taux d'intérêt. De plus, les mois d'avril et mai 2023 ont été marqués par une baisse inexpliquée d'activité en soins aigus qui a également touché d’autres hôpitaux romands.

La commission, qui recommandait d'approuver ce rapport annuel, craint que l'HRC ne puisse pas atteindre l'équilibre financier espéré en 2026 sans une augmentation des tarifs DRG. Elle attire également l'attention des deux Grands Conseils sur "l'exposition considérable" de l'hôpital aux risques des taux d'intérêt, et à leurs conséquences sur les charges financières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un an de plus pour élaborer un congé parental vaudois

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Les députés unanimes ont accordé un délai supplémentaire au Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il a obtenu mardi du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.

L'initiative de la gauche et des syndicats prévoit un congé de 34 semaines, dont seize iraient à la femme, quatorze à l'autre parent et quatre semaines à se partager entre les deux. Déposée en juin 2022, elle avait recueilli plus de 13'000 signatures.

D'une manière générale, le gouvernement souscrit aux buts généraux de l'initiative, mais il estime que le projet entraîne des coûts trop importants. Il a besoin de temps supplémentaire pour présenter un contre-projet direct avec des coûts supportables à long terme. Le Conseil d'Etat entend notamment étudier de plus près les modèles genevois (24 semaines au total) et tessinois (18 semaines).

La prolongation du délai a été votée à l'unanimité. La députée Monique Ryf (PS), membre du comité d'initiative, a soutenu cette proposition qui permettra au Conseil d'Etat de trouver la solution "la meilleure possible".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Beijing 2022

Maison suisse à Paris: zone et soirée dédiées au canton de Vaud

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Le canton de Vaud, qui abrite notamment le siège du CIO, investira la Maison suisse lors des JO de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud bénéficiera d'un espace au sein de la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Paris de cet été. Une soirée vaudoise y sera notamment organisée le 27 juillet, en présence de quatre membres du Conseil d'Etat.

Cet espace proposera "une immersion dans une quinzaine d'écrans qui projetteront des images représentant différents atouts du canton", annonce mardi l'Etat de Vaud.

Installée à l'ambassade de Suisse de Paris, la Maison suisse exposera aussi une oeuvre inédite imaginée par l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Intitulée "Vaud-o-rama", elle plongera le spectateur "dans les multiples facettes du canton."

La présence vaudoise à Paris vise notamment à "affirmer la place de choix du canton" dans l'accueil de nombreuses fédérations sportives et des organisations sportives internationales, à commencer par le CIO.

En organisant une "soirée vaudoise" le 27 juillet, le canton souhaite aussi renforcer ses liens avec son voisin français. Christelle Luisier (présidente du Conseil d'Etat et ministre des sports), Isabelle Moret (économie et innovation), Valérie Dittli (finances et agriculture) et Frédéric Borloz (formation) seront de la partie.

Le lendemain, ils assisteront, comme le veut la tradition, au repas offert par la Fondation Lausanne capitale olympique au CIO et aux fédérations sportives internationales installées dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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