Suisse Romande
Transports : un outil pour calculer son impact environnemental
En voiture, à vélo, en avion ou encore à cheval : il est possible de calculer l’impact de ses déplacements. À l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité, les cantons romands mettent à jour leur plateforme d’information “Mobility-Impact”. Un calculateur en ligne qui veut sensibiliser à l’impact environnemental de nos déplacements de toutes sortes.
Responsables de plus de 40% des émissions de CO2 en Suisse, les transports sont l’un des principaux facteurs du réchauffement climatique. Alors pour sensibiliser la population à cette problématique qui est toujours plus d’actualité, les cantons romands agissent.
“Mobility-Impact” est mis à disposition gratuitement par les services de l’énergie et de l’environnement de ces cantons romands, via leur plateforme commune “energie-environnement.ch”.
Destiné à tous ceux qui s’interrogent sur les conséquences de leur mobilité, le système permet de comparer deux modes de transport différents, en miroir. Et il est possible d’aller loin dans les détails.
Denis Rychner, responsable de la plateforme "energie-environnement.ch" :
Et certains résultats obtenus avec cet outil peuvent surprendre. Le mode de transport le polluant n’est pas forcément celui qu’on croit. Exemple avec Denis Rychner, responsable de la plateforme :
“Mobility-Impact” se veut avant tout être un outil de sensibilisation et ne prétend pas remplacer les autres calculateurs disponibles.
Notez encore que ce système propose du matériel pédagogique, à destination des classes du secondaire et du post-obligatoire. Objectif : stimuler le débat dans les classes romandes.
Culture
Photo Elysée: Man Ray entre portraits et expérimentations
Photo Elysée consacre une exposition à Man Ray, qui a immortalisé le Tout-Paris surréaliste des années 1920 tout en expérimentant de nouveaux procédés photographiques. L'accrochage lausannois réunit 188 photographies issues d'une collection privée.
Lorsqu'on évoque le surréalisme et la photographie, "le nom de Man Ray arrive inévitablement", a expliqué jeudi devant la presse Nathalie Herschdorfer, directrice du musée. Avec "Man Ray libérer la photographie", Photo Elysée s'inscrit dans les célébrations du centenaire du mouvement créé en 1924 par André Breton. Le musée voisin, le mudac a ouvert les feux en mars. Le MCBA suivra en avril.
New York puis Paris
Man Ray (1890-1976) réalise ses premières photographies à New York dans les années 1910. Mais c'est dans les deux décennies suivantes, alors qu'il vit à Paris, qu'il abandonne l'idée de faire carrière dans la peinture et se consacre à la photographie, un médium qui va lui permettre d'aller au-delà de la représentation du réel.
L'exposition, à découvrir dès vendredi et jusqu'au 4 août, s'attarde sur les années 1920-30, où Man Ray, proche de Marcel Duchamp, côtoie la scène artistique parisienne. Il rencontre Salvador Dali, Paul Eluard, Georges Braque, Jean Cocteau ou Tristan Tzara et les photographie dans son studio. Présenté au couturier Paul Poiret, il se met à faire des photos de mode. "Très vite il gagne très bien sa vie", observe Mme Herschdorfer.
Mises en scène
L'exposition revient sur ses relations avec ses muses, qu'il met en scène. "L'amour, la sexualité sont des thèmes qui ont été abondamment décrits par les surréalistes", rappelle la directrice. Aux cimaises, se succèdent ainsi Lee Miller, Meret Oppenheim et Kiki de Montparnasse, la femme aux ouïes de violon peintes sur le dos nu, un cliché vendu pour plus de 12 millions de dollars, un record.
L'artiste expérimente et explore. Il crée des photogrammes, qu'il nomme d'après son nom "rayographes". Dans une chambre noire, il pose un objet sur un papier photosensible et crée une image avec la lumière, sans appareil photo. Il s'essaye à d'autres techniques, comme la solarisation, une découverte dans laquelle Lee Miller a joué "un rôle important", souligne Mme Herschdorfer.
Réalisée à partir d'une collection privée anonyme, pour l'heure montrée qu'en Asie, l'exposition présente quelques-unes des photographies emblématiques de Man Ray. Certains tirages datent des années 1920 ou 1930 - souvent les petits formats -, d'autres ont été retravaillés plus tard par l'artiste, une pratique qui a persisté après sa mort. Environ 80% des tirages de l'exposition ont été faits de son vivant, a précisé le musée.
Cindy Sherman et Marclay
Avec le fil rouge du "portrait" en filigrane, Photo Elysée consacre en parallèle une exposition à la photographe américaine Cindy Sherman et à ses visages recomposés. Un travail de Christian Marclay et des étudiants de l'ECAL autour du photomaton, ainsi qu'un projet de recherche sur les "données" complètent sa programmation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Piétonne grièvement blessée à Moudon, voiture en fuite
Une piétonne a été grièvement blessée jeudi matin vers 05h45 sur la route de Berne à Moudon, à proximité du hameau de Bressonnaz. Elle a été percutée par une voiture qui a pris la fuite.
La victime, une femme de 65 ans habitant dans le canton de Fribourg, a été héliportée au CHUV dans un état grave, indique jeudi la police vaudoise. Celle-ci lance un appel à témoins, notamment pour retrouver la personne qui conduisait la voiture au moment de l'accident.
Le Ministère public a ouvert une instruction pénale et confié les investigations aux spécialistes des unités de circulation de la gendarmerie vaudoise.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye s'est éteint
L'ex-conseiller d'Etat genevois PDC Philippe Joye est décédé mardi à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille. Affecté par la maladie depuis plusieurs années, cet architecte avait siégé au gouvernement pendant une législature entre 1993 et 1997, dirigeant le Département des travaux publics.
La carrière politique de Philippe Joye a débuté en 1985 sur les bancs du Grand Conseil. Le démocrate-chrétien y siège à nouveau de 1988 à 1993, avant d'être élu au Conseil d'Etat. Quatre ans plus tard, rattrapé par des affaires privées, il doit finalement renoncer à briguer un second mandat.
En 2013, Philippe Joye, délaissé par son parti, passe dans les rangs du MCG et est élu au Grand Conseil. Atteint dans sa santé, il n'y siège qu'une année. En avril 2015, il obtient encore un fauteuil au Conseil municipal de Vernier, mais y renonce finalement.
"C'était un visionnaire remarquable, mais aussi un bâtisseur qui a mené à bien de nombreux projets", a déclaré le président du MCG François Baertschi, confirmant l'information à Keystone-ATS. "Il a notamment réussi à construire très rapidement l'autoroute d'évitement de Plan-les-Ouates qui allège le trafic au centre-ville", a-t-il rappelé.
"Philippe Joye avait des compétences politiques et techniques de haut niveau", souligne-t-il. Il n'a pas toujours été prophète en son pays: son grand projet, la traversée de la rade, a été refusé en votation populaire en 1996.
"C'était un homme plein de gentillesse et d'ouverture aux autres. Il avait aussi un brin de fantaisie, possédant une collection de cravates à l'effigie de Babar, ce qui lui avait valu son sobriquet", se remémore M. Baertschi.
Philippe Joye avait connu un épisode tragique dans son enfance. Au moment de sa naissance dans un hôpital fribourgeois, son frère jumeau avait été échangé avec un autre bébé. Ce n'est que six ans plus tard que la méprise avait été découverte et que les enfants avaient réintégré non sans déchirement leur famille de sang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Premiers cas d'arnaque au QR Code en Valais
Plusieurs arnaques au QR Code ont été signalées à la police valaisanne ces derniers jours. Les victimes sont parfois dépouillées de plusieurs milliers de francs. La police en appel jeudi à la prudence et au bon sens.
"Il s'agit des premiers cas d'arnaques au QR Code signalés dans le canton. Et ce n'est sans doute que la pointe de l'iceberg", précise à Keystone-ATS Stève Léger, porte-parole de la police cantonale valaisanne.
L'escroquerie se joue en principe en quatre actes: D'abord, les malfrats répondent à une annonce sur une plateforme de vente en ligne de type anibis ou marketplace. Une fois en contact avec le vendeur, ils lui demandent son numéro de téléphone et son numéro d'IBAN, tout en l'informant qu'ils paieront via une banque en ligne.
Appel factice
Dans les heures qui suivent, la victime reçoit un appel factice de ladite banque qui lui demande son adresse électronique et l'informe qu'un QR Code lui sera transmis par mail afin de valider la réception du paiement. Lorsque la victime aura scanné le QR Code, les escrocs accéderont à ses différents comptes bancaires.
Une Valaisanne s'est ainsi fait dérober plusieurs milliers de francs en quelques heures. Plus globalement, les cas de cyber-escroquerie ont augmenté en Valais, passant de 214 en 2018 à 872 en 2023, indique Stève Léger.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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