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Astuces de l'OFSP pour passer les fêtes en sécurité

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La cheffe de la section contrôle de l'infection de l'OFSP, Virginie Masserey, lors d'une conférence de presse sur le thème des Fêtes de fin d'année(©KEYSTONE/Anthony Anex)

La situation sur le plan de la pandémie de coronavirus s'améliore, mais reste fragile. Dans ce contexte, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) publie des suggestions et astuces pour passer les fêtes de fin d'année sans risquer de contaminer ses proches.

Il faut dès à présent discuter "franchement" avec les membres de famille de la façon dont on veut organiser les fêtes, a déclaré vendredi la cheffe de la section contrôle de l'infection de l'OFSP, Virginie Masserey, devant la presse à Berne. Il doit être possible de renoncer ou de reporter les fêtes.

On peut aussi envisager des alternatives, comme se réunir à l'extérieur, pour un apéritif ou une balade en forêt, ou en cercle restreint. Troisième conseil: planifier dès à présent ses achats de Noël pour éviter les heures de grande affluence dans les magasins. Et toujours respecter les règles dans les commerces.

Poursuivre les efforts

Ces conseils seront publiés dès à présent sur les réseaux sociaux et le site internet de l'OFSP, a précisé Mme Masserey. D'autres astuces suivront dans les prochaines semaines.

Le médecin cantonal de Bâle-Ville Thomas Steffen a de son côté rappelé que les règles étaient moins respectées dans le cercle privé qu'au travail. Il a enjoint la population à continuer ses efforts, y compris dans le cadre familial, notamment pour rassurer les personnes à risques.

Le modèle suisse de lutte contre le virus ne peut fonctionner que si la population prend les règles à bras le corps, a ajouté M. Steffen: "Le respect des mesures nous a permis de surmonter la première vague et nous voyons qu'il est possible de renverser la tendance".

Situation tendue

La situation épidémiologique s'améliore lentement, mais elle est toujours tendue, a relevé Mme Masserey. Selon les chiffres publiés vendredi par l'OFSP, la Suisse compte 4312 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures. Cent quarante et un décès supplémentaires sont à déplorer et 209 malades ont été hospitalisés.

Même s'il tend à diminuer, le nombre des hospitalisations reste élevé. Celui des décès reste stable à un haut niveau, a relevé Mme Masserey. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 670,44 nouvelles infections pour 100'000 habitants

Quant au taux de positivité (15,81%), il reste lui aussi élevé en comparaison internationale. Il a fortement baissé en Suisse romande et sur le Plateau, mais reste stable, voire augmente dans certaines régions alémaniques. Il faut rester très attentifs, a relevé la responsable de l'OFSP.

Amélioration aussi aux soins intensifs. Mais les victimes du Covid occupent toujours 60% des lits, a ajouté la responsable. Quelque 220 lits sont encore disponibles en Suisse.

Respect des règles en station

Dans ce contexte, les prochaines semaines seront "particulièrement déterminantes" à l'approche des Fêtes, relève Mme Masserey. Il ne faut pas que les indicateurs restent à un haut niveau, il est important de pouvoir faire diminuer la propagation du virus pour pouvoir passer Noël sans risquer d'infecter ses proches.

Mme Masserey a par ailleurs souligné que les mêmes règles devaient s'appliquer dans les stations de ski et en plaine, notamment le respect de la distanciation et l'interdiction des attroupements. Les erreurs observées durant les premiers jours d'exploitation des pistes doivent permettre d'améliorer les concepts de protection, a-t-elle ajouté.

La responsable de l'OFSP estime par ailleurs qu'il n'y a aucune raison que la Suisse reçoive les vaccins anti-Covid plus tard que ses voisins. Selon elle, il s'agit surtout d'une question de communication. Il y a encore beaucoup d'inconnues, personne ne peut encore dire quand on pourra commencer à vacciner, a-t-elle dit.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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