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Retards de livraison du vaccin Pfizer en Europe pour 3 à 4 semaines

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Les ministres de la Santé de six pays de l'Union européenne ont exprimé vendredi leur "sérieuse préoccupation" quant aux retards de livraison du vaccin Pfizer/BioNTech. (© KEYSTONE/AP/Esteban Felix)

Les livraisons aux pays de l'UE du vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 vont connaître des retards dans les prochaines semaines, a indiqué vendredi le ministère allemand de la Santé. Des travaux sont en cours dans l'usine où ils sont fabriqués.

"La Commission européenne et, par son intermédiaire, les Etats membres de l'UE ont été informés que Pfizer ne serait pas en mesure de respecter pleinement les quantités de livraison promises pour les trois à quatre prochaines semaines en raison de rénovations à l'usine de Puurs", en Belgique, explique un communiqué du ministère. Ce dernier ne précise pas sur quelle quantité de doses vont porter ces retards.

Après l'annonce de prochains retards de production, "j'ai immédiatement appelé le directeur-général de Pfizer (...) Il m'a assuré que toutes les doses garanties pour le 1er trimestre (à destination de pays de l'UE) seront bien livrées au 1er trimestre", a déclaré vendredi la présidente de la Commission Ursula von der Leyen lors d'une conférence de presse à Lisbonne.

"Fluctuations dans les calendriers"

Le laboratoire américain Pfizer a confirmé vendredi que les livraisons du vaccin qu'il a développé avec l'allemand BioNTech allaient ralentir fin janvier et début février, le temps de faire des modifications dans le processus de production dans le but d'augmenter la cadence pour les semaines suivantes.

Ces modifications "nécessitent des approbations réglementaires supplémentaires". Elles pourront entraîner "des fluctuations dans les calendriers de commandes et de livraisons dans l'usine de Puurs (Belgique)", d'où sortent les doses destinées aux pays de l'UE, a précisé l'entreprise.

Le patron de Pfizer "est personnellement impliqué pour réduire cette période de retards et s'assurer que ces délais seront rattrapés aussi vite que possible. Il était essentiel de lui faire passer le message que nous avons un besoin urgent de ces doses promises, et ce au 1er trimestre", a affirmé Ursula von der Leyen.

Au total, les pré-commandes de Bruxelles à Pfizer-BioNTech représentent 500 millions de doses, assortis d'un option pour 100 millions supplémentaires. Comme les deux doses du vaccin doivent être administrées à quelques semaines d'écart, "il y a une nécessité médicale à s'en tenir au calendrier sur lequel nous nous sommes mis d'accord et à assurer les livraisons" comme prévu, a-t-elle souligné.

"Sérieuse préoccupation"

La Norvège avait plus tôt dans la journée annoncé qu'elle avait été avertie par Pfizer d'une réduction temporaire des livraisons. Le pays table sur une baisse de 17,8% des volumes de doses par rapport à ses prévisions.

Le ministère allemand dit "prendre note avec regret de cette communication inattendue et à très court terme" de la Commission européenne et de Pfizer, alors qu'un calendrier de livraison avait été établi jusqu'à mi-février. Parallèlement, les ministres de la Santé de six autres pays de l'Union européenne ont exprimé vendredi leur "sérieuse préoccupation" quant à ces retards de livraison.

Dans une lettre commune, les ministres du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de la Lituanie, de la Lettonie et de la Suède dénoncent une situation "inacceptable" portant préjudice à la "crédibilité du processus de vaccination".

Apaiser les préoccupations

Aux côtés du Premier ministre portugais Antonio Costa, dont le pays a pris au 1er janvier la présidence tournante de l'UE, Mme von der Leyen s'est par ailleurs efforcée d'apaiser les préoccupations de six Etats membres. "Ce n'est pas la première fois qu'une entreprise annonce des retards de livraison pour une brève période (...) d'autres ont dû retarder la soumission de leur vaccin à l'Agence européenne des médicaments", a-t-elle observé.

"Donc, nous avons déjà rencontré ces problèmes, nous les reverrons à l'avenir mais n'oublions pas que c'est dans l'ensemble un immense succès", a estimé Mme von der Leyen, rappelant que le portefeuille de vaccins négocié par la Commission représentait plus de deux milliards de doses qui permettront de vacciner plus de 80 % de la population de l'UE.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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