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Santé

La pandémie a montré la fragilité du système de santé suisse

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La pandémie de coronavirus a eu une influence négative sur la vision du système de santé pour 55% des Suisses (Photo prétexte)

La pandémie de coronavirus a mis en avant la fragilité du système de santé suisse, selon le moniteur de la santé 2021 d'Interpharma publié jeudi. Plus de la moitié des Suisses veulent des investissements pour faire face à de futures crises.

Selon cette enquête, près de deux tiers des personnes interrogées évaluent la qualité du système de santé comme très bonne ou plutôt bonne. "La pandémie n'a pas fondamentalement remis en cause la structure du système de santé, mais elle a révélé ses fragilités", souligne Interpharma. Elle a ainsi eu une influence négative sur la vision du système de santé pour 55% des sondés.

Ils sont 59% à estimer qu'il faut investir dans le développement de l’infrastructure publique, de manière à pouvoir mieux maîtriser de futures crises. Et 70% souhaiteraient accroître le financement en matière de médicaments et de vaccins.

Presque la totalité des sondés (95%) pensent par ailleurs que le traitement d’une maladie rare doit être prioritaire, même s’il entraîne des coûts élevés. Et ils sont à peine moins (93%) à vouloir disposer d'accès aux nouveaux médicaments dès le jour de leur autorisation de mise sur le marché.

Bonne réputation

Avec le développement de vaccins, médicaments et produits diagnostics pour la lutte contre le COVID-19, l’industrie pharmaceutique est passée en tête des acteurs du système de santé considérés comme compétents. Elles sont 62% des personnes interrogées à penser que ses bénéfices sont nécessaires pour financer la recherche.

Le secteur pharmaceutique est crédité presque unanimement d’une bonne réputation, ce qui est nouveau, précise Interpharma. Moins de 10% des sondés le rendent responsable de la hausse des primes des caisses-maladie.

Les résultats de ce moniteur reposent sur une enquête représentative conduite par gfs.bern sur mandat d'Interpharma auprès de 1200 citoyens de toute la Suisse. L'enquête a été réalisée entre le 29 janvier et le 4 mars 2021.

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Santé

Briser les stéréotypes autour de l’autisme

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Pour Autisme Vaud, le personnel soignant spécialisé dans l'autisme manquent à l'appel (image prétexte). © (KEYSTONE/Ennio Leanza)

Mettre en évidence la nécessité d'améliorer la vie des enfants et des adultes autistes: tel est le but de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, qui se tient le 2 avril.

La Journée mondiale de la sensibilisation à l'autisme, c'est l’occasion de faire connaître ce trouble neurodéveloppemental à la population et de briser les stéréotypes. Comme l'explique Autisme Suisse romande, l’autisme comprend un éventail de particularités cognitives d’intensité très variable, toutes regroupées sous le terme générique de Trouble du Spectre Autistique (TSA).

Selon Autisme Europe, ce trouble touche un enfant sur 100. Difficile cependant d'établir un chiffre pour le canton de Vaud.

Nathalie FrancfortAutisme Vaud

En terre vaudoise, peu d’institutions reconnues font des diagnostics et la situation est compliquée. S'il n’existe aucun traitement médicamenteux pour l’autisme, les associations prônent pour davantage de stratégies éducatives et pour la formation de spécialistes.

Nathalie FrancfortAutisme Vaud

Autisme Vaud est la section cantonale de l’association Autisme Suisse romande, qui œuvre pour les droits et l’amélioration de la qualité de vie des personnes avec autisme et leur famille. Elle met notamment à disposition une helpline.

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Lausanne

PFAS dans les sols et l'eau mais pas de risque pour la population

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KEYSTONE/Laurent Gillieron

Le site du Centre de formation de la Rama, à Montheron (Cugy), est pollué par des PFAS. La Ville de Lausanne rassure toutefois: il n'y a pas de risque au niveau de l'eau du robinet.

Le Centre de formation de la Rama est utilisé par les sapeurs-pompiers pour des exercices. Des préoccupations ont été émises concernant les PFAS dans cette zone, car on retrouve notamment ces produits dans les mousses anti-incendie. C’est pour cela que le site de la Rama a été analysé. Des évaluations menés par le Service de l'eau, le Service de protection et sauvetage (SPSL) et l'Unité environnement de la Ville
de Lausanne, en collaboration avec la Direction générale de l'environnement de l’Etat de Vaud. Et les tests ont confirmé la présence de ces PFAS dans les sols et les eaux.

Pour rappel, il s’agit de produits chimiques polluants éternels, connus notamment pour leurs propriétés hydrofuges, antigraisse et antisalissure. Mais concernant les résultats, Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l’économie, se veut rassurant.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

Il n'y a effectivement pas d'usage à risque du site, comme une place de jeu où les enfants risqueraient de porter de la terre à la bouche. Il n'y a donc pas de risque pour les sapeurs-pompiers qui s'exercent.

Une pollution qui date et qui reste

Le problème principal de ces PFAS, c'est qu'ils ne se dégradent pas naturellement. D'ailleurs, la pollution du site de la Rama ne date pas d'aujourd'hui. On l'a dit, les mousses extinctrices contiennent des PFAS. Celles comportant les substances les plus problématiques ne sont plus utilisées dans le Canton de Vaud depuis 2011, mais on peut dire que "le mal était fait".

"Ils ne perdent pas leur caractère dangereux, développe Pierre-Antoine Hildbrand. On a quelque chose qui s'accumule dans les tissus des animaux par exemple. Et nous, on est en bout de chaîne alimentaire et on risque de développer des cancers ou des maladies à force d'accumuler ces substances dans notre corps."

Le Canton de Vaud a donc inscrit le site au cadastre des sites pollués comme «site pollué, nécessite une investigation». Qu’est-ce que ça signifie? Les explications de Pierre-Antoine Hildbrand.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

D'après les observations et la topologie du site, les risques de propagations sont cependant faibles.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

De manière plus large, ces produits posent également problème du côté du droit. Il n'y a en effet pas de bases légales spécifiques au niveau fédéral pour les PFAS dans le sol. "Nous découvrons cette pollution. Les pays qui nous entourent, les pays européens, les États-Unis, la Grande-Bretagne, sont plus avancés que nous face à ce phénomène et ont mis des normes plus élevées. Il faut qu'on s'aligne sur ces normes pour continuer à bénéficier d'un environnement sain."

S'il est nécessaire de traiter cette question à l'échelle du pays, cela n'a pas empêché la Ville de s'aligner sur nos voisins européens.

Pierre-Antoine HildbrandMunicipal en charge de la sécurité et de l'économie

 

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Santé

L'Association suisse des fibromyalgiques appelle à l'aide

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La fibromylagie est un trouble fréquent, se manifestant par une douleur chronique dans plusieurs parties du corps (image d'illustration). © (KEYSTONE/Gaetan Bally)

Les personnes atteintes de fibromyalgie souffrent d’un manque de reconnaissance: alors que l'Organisation mondiale de la santé reconnaît la maladie, ce n'est pas le cas de l'Assurance Invalidité en Suisse.

La fibromyalgie touche entre 1 et 5% de la population dans les pays industrialisés occidentaux, et les femmes sont deux à cinq fois plus touchées que les hommes. La maladie provoque notamment des douleurs musculaires, comme l'explique Philippe Schüpbach, président de l’Association suisse des fibromyalgiques.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

La fibromyalgie est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, mais pas par l’Assurance Invalidité en Suisse. Un réel problème, selon Philippe Schüpbach.

Philippe SchüpbachPrésident de l'Association suisse des fibromyalgiques

Plus d'informations sur le site de l'Association suisse des fibromyalgiques.

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Santé

Briser le tabou autour de la prématurité

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La prématurité concerne une naissance sur dix dans le monde (photo d'illustration). (© KEYSTONE/Gaetan Bally)

C’est la Journée mondiale de la prématurité, une situation qui concerne une naissance sur dix dans le monde. Et qui est souvent difficile à vivre pour les parents.

Un bébé sur dix naît de manière prématurée, c’est-à-dire avant 36 semaines de grossesse. Et l’association Né trop tôt a été créée pour accompagner les parents de bébés nés prématurément et hospitalisés en néonatologie. Les bénévoles de l’association sont tous des parents qui ont vécu une naissance hors norme. Ils apportent du soutien matériel, mais aussi et surtout émotionnel, car l’expérience peut s’avérer traumatisante pour les parents. Cristina Guillet, coordinatrice générale pour l’association Né trop tôt.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Le sujet de la prématurité reste tabou, même dans le milieu médical.

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

Cristina Guillet nous explique par quel biais les parents sont soutenus par l'association "Né trop tôt".

Cristina Guillet Coordinatrice générale de Né trop tôt

L’association "Né trop tôt" organise aussi régulièrement des cafés-discussions. Ce vendredi 17 novembre, à l'occasion de la journée mondiale de la prématurité, elle est présente au CHUV à Lausanne, aux HUG à Genève, Pourtalès à Neuchâtel, au HFR à Fribourg et dans les établissements du Nord-Vaudois à Yverdon pour faire de la sensibilisation.

Né trop tôt

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