International
Coupe Davis: Medvedev envoie les Russes dans le dernier carré
Daniil Medvedev (ATP 2) a gagné 6-4 6-4 son simple contre le Suédois Mikael Ymer (ATP 94) à Madrid. Il a qualifié la Russie pour les demi-finales de la Coupe Davis où elle affrontera l'Allemagne.
Auparavant, Andrey Rublev (ATP 5) avait battu beaucoup plus difficilement l'aîné des frères Ymer, Elias (ATP 171) en trois sets, 6-2 5-7 7-6 (7/3). Les Russes atteignent le dernier carré sans avoir à jouer le double.
Medvedev impérial
Trois matches joués, trois matches gagnés, le tout sans perdre le moindre set. Medvedev est impérial depuis le début de la compétition, même s'il a semblé fatigué jeudi, commettant beaucoup de fautes directes (20), y compris des doubles fautes (9) avec 58% de premières balles seulement pour ce grand serveur.
Mais son adversaire était trop tendre pour profiter des difficultés du vainqueur du dernier US Open et les Russes retrouveront samedi les demi-finales, comme en 2019. Cette année-là, sans Medvedev, ils avaient battu la Serbie de Novak Djokovic au tie break (10/8) du troisième set du double décisif. Les Russes avaient ensuite perdu face au Canada. Cette année, c'est une équipe allemande sans son no 1 Alexander Zverev qui se dressera de l'autre côté du filet.
La 100e du capitaine
Par ailleurs, le capitaine Shamil Tarpischev a fêté par une victoire sa 100e rencontre de Coupe Davis sur le banc de la Russie Tarpischev a été nommé capitaine de l'Union soviétique pour la première fois en 1974. Il est de loin le capitaine le plus capé de l'histoire de la compétition.
L'autre demi-finale opposera vendredi la Serbie de Novak Djokovic à la Croatie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Suède approuve son adhésion, malgré le blocage turco-hongrois
Le Parlement suédois a approuvé mercredi par avance l'adhésion du pays nordique à l'Otan, malgré le blocage de la Turquie et les retards de la Hongrie pour donner leurs feux verts indispensables.
Les députés du Riksdag ont voté par 269 voix en faveur d'un texte autorisant l'entrée de la Suède dans l'alliance militaire, avec 37 voix contre.
"Etre membre de l'Otan est la meilleure façon de protéger la sécurité de la Suède et de contribuer à la sécurité de l'ensemble de la zone euro-atlantique", avait plaidé le ministre des Affaires étrangères Tobias Billström lors du débat précédant le vote.
L'approbation, attendue du fait du soutien de la plupart des partis, reste pour l'heure sans effet pour la Suède.
La Finlande voisine, qui avait candidaté en même temps que la Suède en mai en conséquence directe de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, est désormais en très bonne position pour entrer rapidement dans l'Otan.
La Hongrie doit ratifier son entrée lundi, tandis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la semaine dernière l'accord d'Ankara, avec un vote au Parlement possiblement avant les élections du 14 mai.
Mais aucune date n'a été fixée pour la Suède par Budapest et son Premier ministre nationaliste Viktor Orban, tandis que M. Erdogan a de nouveau réaffirmé le refus turc de voir Stockholm devenir le 32e membre de l'Otan.
Ankara accuse notamment la Suède d'être un havre de militants "terroristes" kurdes, et de refuser des extraditions - où c'est en réalité la justice suédoise qui a le dernier mot.
"Bien que la loi affirme que 'l'amendement proposé entre en vigueur à la date proposée par le gouvernement', cela veut dire que la date est fixée par Erdogan et Orban", a déploré Håkan Svenneling, un député du Parti de gauche.
Seuls son parti et les écologistes des Verts sont opposés à l'adhésion.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
La mort de Beethoven à la lumière de son ADN
Il y a quasiment deux siècles, le 26 mars 1827, l'un des plus influents compositeurs de musique classique, Ludwig van Beethoven, décède à Vienne à l'âge de 56 ans. Mais depuis, les débats autour des raisons exactes de sa mort n'ont jamais cessé entre les spécialistes.
Des chercheurs ont aujourd'hui utilisé une technique inédite pour apporter un nouvel éclairage sur la disparition prématurée du compositeur allemand: en analysant son ADN à partir de mèches de ses cheveux.
Leur étude, publiée mercredi dans la revue scientifique Current Biology, a révélé de fortes prédispositions génétiques aux maladies du foie, ainsi qu'une infection au virus de l'hépatite B à la fin de sa vie, deux facteurs ayant vraisemblablement contribué à sa mort, très certainement d'une cirrhose, aggravée par la consommation d'alcool.
Mais ils n'ont malheureusement pas pu expliquer la cause de sa surdité progressive, qui causait tant de peine à l'auteur de la 9ème Symphonie.
En 1802, le compositeur avait fait part de sa volonté, dans une lettre à ses frères rédigée dans un moment de désespoir, que sa maladie soit décrite après sa mort et rendue publique.
"Nous avons cherché à répondre à ce souhait", a déclaré lors d'une conférence de presse Tristan Begg, chercheur à l'université de Cambridge et auteur principal de l'étude.
Et même si le mystère perdure encore autour de certaines des nombreuses pathologies dont souffrait Beethoven, "nous avons été extrêmement chanceux (...) d'obtenir des résultats si fascinants", a déclaré M. Begg, à l'origine de ce projet démarré en 2014.
Cinq mèches
Jusqu'ici, les recherches sur la santé de Beethoven émanaient surtout de ses correspondances, son journal, des notes de ses médecins, ou encore d'un rapport d'autopsie.
Cette fois, les scientifiques se sont penchés sur huit mèches de cheveux présentées comme appartenant à Beethoven, et issues de collections publiques ou privées.
Ils ont déterminé que cinq d'entre elles provenaient d'un même individu masculin, avec des altérations montrant qu'elles dataient bien du début du 19ème siècle.
Parmi ces cinq mèches, l'histoire de transmission depuis deux siècles est ininterrompue pour deux d'entre elles, et soutenue par une riche documentation. L'une a été offerte en 1826 par Beethoven lui-même à un ami musicien, et la seconde provient d'un ami de la famille ayant organisé ses funérailles - jusqu'à être vendue aux enchères en 2016.
Ces cinq mèches, qui couvrent les sept dernières années de vie de Beethoven, sont de façon quasi-certaine authentiques, selon les chercheurs.
Trois autres ont en revanche été disqualifiées, dont une qui avait été utilisée pour soutenir l'hypothèse d'une mort par intoxication au plomb, mais appartenant en fait à une femme.
Le séquençage de l'ADN a ensuite eu lieu en Allemagne, dans le laboratoire de l'Institut Max-Plank d'anthropologie à Leipzig, où sont habituellement plutôt étudiés des hommes préhistoriques.
Contrairement à l'analyse d'os, "dans les cheveux, l'ADN est très dégradée", a expliqué Johannes Krause, responsable du département de génétique de cet institut, et co-auteur de l'étude. "Il était difficile de récolter assez d'ADN pour assembler le génome."
Plusieurs mètres de cheveux ont été utilisés, et finalement, les trois-quart du génome (l'ensemble des gènes d'un être vivant) ont pu être cartographiés.
Ecart conjugal
Beethoven, qui a connu au moins deux épisodes de jaunisse dont le premier en 1821, présentait "une prédisposition génétique considérable" aux maladies du foie, conclut l'étude.
Elle révèle également que Beethoven présentait une infection au virus de l'hépatite B, au moins durant les derniers mois de sa vie, mais qui pourrait avoir été antérieure. Or une infection chronique est l'une des causes majeures de cirrhose.
On sait par ailleurs que Beethoven était un grand consommateur d'alcool.
"Nous pensons donc que sa maladie provient d'une interaction" entre ces trois facteurs, a expliqué Markus Nöthen, également co-auteur de l'étude.
Les chercheurs n'ont en revanche pas pu émettre de conclusion définitive pour les problèmes intestinaux du compositeur (mais l'intolérance au lactose est exclue), ni surtout pour sa surdité, qui aurait pu être causée par une otosclérose ou bien la maladie de Paget.
Pour conclure leurs travaux, les scientifiques ont comparé l'ADN de Beethoven avec celle de cinq hommes belges partageant avec le compositeur un lointain parent ayant vécu au 16ème siècle, Aert van Beethoven.
Surprise: le chromosome Y de ces cinq hommes ne correspond pas à celui du musicien.
Selon les chercheurs, la seule explication possible est une relation extraconjugale, quelque part entre les sept générations séparant cet ancêtre commun et la naissance de Beethoven, à Bonn en 1770.
"Vous ne pouvez pas exclure que Beethoven lui-même soit illégitime", a jugé Tristan Begg. "C'est une possibilité."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les turbulences financières créent des risques pour l'économie
La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a estimé que les récentes tensions autour du secteur bancaire engendraient de "nouveaux risques" pour l'économie, au moment où l'institut monétaire a encore du "chemin à faire" pour combattre l'inflation.
Les turbulences financières liées aux récentes défaillances de plusieurs banques ont engendré de "nouveaux risques à la baisse" pour l'économie, a déclaré mercredi Mme Lagarde lors d'un forum à Francfort.
"Face à des chocs qui s'accumulent et à une géopolitique changeante, le degré d'incertitude devrait rester élevé", a-t-elle ajouté.
Le scénario de l'institution d'un retour de l'inflation vers 2% en 2025, s'il se confirme, montre qu'il y a "du chemin à faire pour contenir les pressions inflationnistes", a souligné la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).
La BCE a remonté ses taux d'intérêt à une vitesse inédite, les relevant de 350 points de base depuis juillet, pour tenter de contenir une inflation ayant atteint un pic supérieur à 10% en octobre, dans le sillage de l'invasion russe en Ukraine.
"Toutefois, l'inflation demeure forte et l'incertitude quant à son évolution s'est accentuée", nécessitant d'avoir "une stratégie robuste pour la période à venir", a martelé l'ancienne ministre de l'Economie.
Le pari d'un retour à la stabilité des prix, définie par un taux d'inflation de 2% à moyen terme, est encore loin d'être gagné: les tensions sur les prix "se sont répandues" avec une inflation "sous-jacente", excluant les secteurs de l'énergie et de l'alimentation, qui oscille actuellement "entre 4 et 8%", selon Mme Lagarde.
Il était donc nécessaire de porter les taux à des niveaux "suffisamment restrictifs, afin de freiner la demande", selon elle. Ce processus "ne commence à prendre effet que maintenant", a-t-elle prévenu.
Pour la suite du resserrement des vannes du crédit, la BCE a abandonné ses anticipations et veut se fier aux données du moment quand elle réunira son Conseil des gouverneurs.
"Autrement dit, ex ante, nous ne nous engageons ni à continuer d'augmenter les taux, ni à mettre fin aux hausses", a précisé Mme Lagarde.
Une certitude selon elle: "Il n'y a pas de contradiction entre la stabilité des prix et la stabilité financière".
Chemin "cahoteux"
Fabio Panetta, membre du directoire de la BCE, a également mis en exergue le dilemme auquel sont confrontées les banques centrales, décrivant "un difficile exercice d'équilibre".
"Nous devons naviguer entre le risque de ne pas réagir suffisamment, ce qui pourrait prolonger les effets inflationnistes des chocs, et celui de réagir de manière excessive, ce qui pourrait transformer la volatilité en instabilité", a expliqué au cours du même forum ce responsable, partisan d'une politique monétaire souple.
Il a également souligné la difficulté d'augmenter les taux d'intérêt tout en réduisant les liquidités par le biais d'un "resserrement quantitatif", soulignant qu'il n'y avait pas de précédent permettant d'anticiper les effets combinés de ces deux mesures.
Cela pourrait "rendre l'ajustement de la politique plus cahoteux", a ajouté M. Panetta.
Ce resserrement quantitatif, autre outil anti-inflation de la BCE, consiste à réduire la taille de son bilan gonflé par des années de mesures de soutien à l'économie.
Des crises inattendues, comme celle de la faillite récente de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis", montrent que des changements soudains de politique monétaire peuvent "même donner lieu à de graves tensions financières", a-t-il observé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Tour de Catalogne: Evenepoel gagne la 3e étape
Le Belge Remco Evenepoel a remporté la 3e étape du Tour de Catalogne. Il a devancé le Slovène Primoz Roglic, toujours porteur du maillot de leader à l'issue de l'arrivée à La Molina après 180,5 km.
Vainqueur de la 1re étape devant Evenepoel, juste devant le Belge lors de la 2e, Roglic a cette fois plié sous les attaques du champion du monde. Ce nouveau duel sert d'avant-goût au Tour d'Italie (6-28 mai), dont les deux feront partie des favoris.
Evenepoel (Soudal-Quick Step) n'a toutefois levé les bras que 2 secondes avant le leader de la formation Jumbo-Visma. Celui-ci garde le maillot vert et blanc de leader, avec le même temps que le Belge. Derrière les deux coureurs, l'Italien Giulio Ciccone, vainqueur de la 2e, a complété le podium à 13 secondes et conserve sa troisième place au classement général, avec un retard de 19 secondes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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