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Descente de Cortina: Goggia s'impose, Lara Gut-Behrami 5e

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Lara Gut-Behrami 5e à Cortina (© KEYSTONE/AP/Alessandro Trovati)

Il en a un peu manqué à Lara Gut-Behrami lors de la première descente de Cortina. La Tessinoise a pris la 5e place d'une course remportée par Sofia Goggia.

Grande favorite, la Bergamasque a fait ce qu'il fallait pour enlever sa 21e victoire de Coupe du monde, la 16e en descente. Pas forcément imbattable, l'Italienne s'est pourtant montrée la plus agressive dans le Scarpadon.

Cela a suffi pour devancer de 0''13 la Slovène Ilka Stuhec et de 0''36 Kira Weidle.

Dans le camp suisse, Lara Gut-Behrami a quelque peu sauvé le bilan helvétique avec sa 5e place. Mais la Tessinoise n'est pas parvenue à négocier le Scarpadon comme la Transalpine.

Cela s'est nettement moins bien passé pour Corinne Suter. Juste après le Rumerlo, la Schwytzoise a mal négocié un mouvement de terrain qui l'a projeté dans les airs. Logiquement groggy, la championne du monde en titre a toutefois pu rejoindre l'arrivée sur les skis avant de filer sous une tente pour des premiers contrôles.

Cette sortie de piste "fait le bonheur" de Sofia Goggia en vue du globe de la discipline. Déjà largement en tête, l'Italienne affiche désormais 480 points et 208 longueurs d'avance sur Ilka Stuhec. Corinne Suter pointe en 3e position avec ses 218 points, à égalité avec Elena Curtoni.

Les autres Suissesses sont hors du top 15. Michelle Gisin a pris le 20e rang à 1''16. Si la place ne doit pas satisfaire l'Obwaldienne, la championne olympique de combiné peut se dire qu'au niveau du chrono elle n'est qu'à 15 centièmes de la 12e place de Laura Pirovano.

Jasmine Flury s'est classée 23e, Joana Hählen 25e, Priska Nufer 26e et Delia Durrer 29e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Colorado: l'auteur de l'attaque poursuivi pour crime antisémite

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Le suspect a attaqué le 1er juin, à Boulder dans le Colorado, un rassemblement pour la libération des otages israéliens à Gaza. (© KEYSTONE/AP)

L'auteur présumé de l'attaque contre un rassemblement pour la libération des otages israéliens à Gaza dimanche dans le Colorado, dans l'ouest des Etats-Unis, a été inculpé lundi par la justice de "crime motivé par la haine". L'attaque a fait une douzaine de blessés.

"Le ministère de la Justice a engagé des poursuites contre l'auteur de cette attaque horrible pour crime motivé par la haine", a annoncé lundi la ministre américaine Pam Bondi dans un communiqué, en précisant qu'il s'agissait d'un "étranger en situation irrégulière".

"Nous avons agi rapidement pour faire passer le message qu'aucun acte d'antisémitisme ne sera toléré et qu'il y aura de lourdes conséquences", a souligné le procureur général du Colorado Jay Bishop Grewel au cours d'une conférence de presse à Boulder.

La veille, Pam Bondi évoquait sur le réseau social X "ce qui semble être une horrible attaque antisémite".

Mohammed Sabry Soliman, âgé de 45 ans, est accusé d'avoir lancé des engins incendiaires sur les participants à une marche hebdomadaire organisée en soutien aux otages israéliens retenus par le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, au cri de "Palestine libre!".

L'assaillant présumé "préparait cette attaque depuis un an" parce qu'"il hait ce qu'il appelle le groupe sioniste", en référence aux manifestants, a rapporté M.Grewel à l'issue des premiers interrogatoires. "Il a déclaré qu'il voulait qu'ils meurent tous. Il n'a pas de regrets et recommencerait", a-t-il poursuivi.

Après Washington

Aux Etats-Unis, le "crime motivé par la haine" désigne un acte visant une personne en raison de certaines caractéristiques de son identité, comme les origines ethniques, la religion, la nationalité ou encore l'orientation sexuelle. Ce type de crime lié à une discrimination constitue une infraction fédérale avec circonstances aggravantes impliquant des peines plus sévères.

Mohammed Sabry Soliman risque la prison à vie s'il est reconnu coupable, a précisé M.Grewel. Il est également poursuivi par l'Etat du Colorado pour plusieurs autres chefs d'accusation, dont tentatives d'assassinats.

Cette attaque est survenue une dizaine de jours après que deux employés de l'ambassade d'Israël aux Etats-Unis ont été tués par balle près du musée juif de Washington. Le tireur, qui avait également hurlé "Palestine libre", a été arrêté et inculpé pour assassinats.

Au moins douze personnes ont été blessées à Boulder, dont deux restaient hospitalisées lundi après-midi, selon un décompte actualisé par les autorités locales. Un bilan provisoire faisait état dimanche de huit blessés, quatre femmes et quatre hommes, âgés de 52 à 88 ans.

"Des témoins ont décrit le suspect utilisant un lance-flammes artisanal et lançant un engin incendiaire sur la foule", a indiqué la police de Boulder.

Le quadragénaire, originaire d'Egypte selon des médias américains, "avait essayé d'acheter une arme à feu" mais "n'avait pas pu parce qu'il n'est pas en situation régulière", a ajouté le procureur général du Colorado.

"Pas tolérable"

Mohammed Sabry Soliman "est entré dans le pays en août 2022 avec un visa qui a expiré en février 2023", a détaillé la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, en précisant qu'il avait entre-temps déposé une demande d'asile en septembre 2022.

Au lendemain de l'attaque, Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social qu'un tel événement n'était "pas tolérable aux Etats-Unis".

Le président américain a critiqué Joe Biden en assurant que l'assaillant présumé était entré sur le territoire américain à cause de la "politique ridicule de frontières ouvertes" de son prédécesseur.

"C'est un exemple de plus de la raison pour laquelle nous devons contrôler nos frontières et expulser (les migrants) en situation irrégulière", a-t-il martelé.

Au moment de son interpellation, "seize cocktails Molotov non utilisés" ont été retrouvés "à portée de main" de l'auteur présumé des faits, qui "semble avoir agi seul", a expliqué un responsable du FBI.

Son directeur Kash Patel avait évoqué dimanche sur X "une attaque terroriste ciblée". "C'est de l'antisémitisme à l'état pur", a dénoncé le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar sur son compte X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jannik Sinner ne laisse que 8 jeux à Andrey Rublev

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Jannik Sinner: une nouvelle démonstration en huitième de finale. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Jannik Sinner trace toujours sa route d’une manière magistrale à Paris. Le no 1 mondial a encore laissé parler toute sa puissance dans un huitième de finale à sens unique face à Andrey Rublev.

Il s’est imposé 6-1 6-3 6-4 devant un Russe qui fut toutefois loin de démériter. Mais le butin d’Andrey Rublev fut bien maigre avec seulement trois balles de break en sa faveur. Trois balles de break que Jannik Sinner a,bien sûr, écartées.

Mercredi, l’Italien affrontera Alexander Bublik (ATP 62), l’invité-surprise de ces quarts de finale. Le fantasque Kazakh a éliminé le no 5 mondial Jack Draper malgré un set et un break de retard. Victorieux 5-7 6-3 6-2 6-4 face au gaucher britannique, il a réussi un deuxième exploit lors de cette quinzaine après sa remontada du 2e tour contre Alex de Minaur. Mais face à Jannik Sinner, Alexander Bublik devra cette fois toucher au sublime pour espérer aller encore plus loin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Androcur et méningiome: Bayer, Sandoz, Viatris condamnés en France

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Le groupe Bayer, l'un des laboratoires condamnés, a annoncé qu'il fera appel car il est "en désaccord avec la décision du tribunal" qui "s'inscrit à rebours", selon lui, de rapports d'expertise ayant écarté "toute faut ou défaut d'information" sur l'Androcur. (image d'illustration). (© KEYSTONE/APA/APA/HANS KLAUS TECHT)

Une femme souffrant de méningiomes (tumeurs au cerveau), après avoir pris de l'Androcur durant deux décennies, a fait condamner au civil trois laboratoires fabriquant ce traitement hormonal et ses génériques, une première.

"Le tribunal déclare la SAS Bayer HealthCare, la SAS Sandoz, la SAS Viatris Santé (...) responsables des préjudices subis" par la patiente, écrivent les juges du tribunal de Poitiers dans leur décision consultée par l'AFP, sanctionnant un défaut d'information sur les risques du médicament.

Les laboratoires (à hauteur de 97%), ainsi que le médecin (2%) et le pharmacien de la victime (1%), sont condamnés à lui verser solidairement environ 325'000 euros, dont 20'000 EUR au titre du préjudice moral et 305'000 EUR au titre de la perte de chance. Cette indemnisation est assortie d'une exécution provisoire partielle, pour les laboratoires, à hauteur de 25%.

Le groupe Bayer, "en désaccord avec la décision du tribunal" qui "s'inscrit à rebours", selon lui, de rapports d'expertise ayant écarté "toute faute ou défaut d'information" sur l'Androcur, a annoncé qu'il ferait appel.

La plaignante âgée de 55 ans, qui a pris ce médicament puis ses génériques entre 1991 et 2013 pour traiter un syndrome des ovaires polykystiques, a développé plusieurs méningiomes, tumeurs non cancéreuses des membranes entourant le cerveau qui peuvent provoquer de graves handicaps neurologiques.

Multiplication des procédures

Souffrant aujourd'hui de troubles visuels et de la mémoire, ainsi que d'une fatigue importante, elle assure n'avoir jamais été prévenue des risques du traitement, alors qu'un article scientifique a évoqué dès 2008 un lien entre la molécule (acétate de cyprotérone) et l'apparition de méningiomes.

Le dommage né de la pathologie qu'elle a développée, tenant aux méningiomes diagnostiqués en 2013, "est bien le résultat des traitements médicamenteux à base d'acétate de cyprotérone qu'elle a continué à prendre" jusqu'à cette date, "notamment à compter de 2008", écrivent les juges.

Selon Me Romain Sintès, avocat de la quinquagénaire, cette décision ouvre la porte à "une multiplication des procédures" d'indemnisation. "On est en train de constituer 750 dossiers", dont "une centaine sont en cours d'expertise ou ont fait l'objet de premières requêtes et de premières procédures judiciaires", a confirmé Me Charles Joseph-Oudin, conseil d'une association de victimes, l'Amavea, saluant une décision "essentielle".

Des plaintes pénales ont également été déposées à Paris, selon le conseil, et une procédure engagée devant le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) vise à engager la responsabilité de l'État.

Changement de notice

L'Androcur a été prescrit, à partir de 1980, à de très nombreuses femmes comme pilule contraceptive, pour traiter des problèmes d'acné et de pilosité, ou pour soulager les symptômes de l'endométriose.

Après l'alerte de 2008, le risque de méningiome a été introduit dans la notice en 2011 par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), avant que sa confirmation scientifique, dans un rapport remis en 2018 au ministère de la Santé, ne fasse chuter les prescriptions.

À l'audience en avril, Bayer avait rejeté la faute sur l'ANSM, qui a tardé selon lui à réagir, et sur les fabricants de génériques, la patiente n'ayant pris de l'Androcur que jusqu'en 2004, avant de poursuivre son traitement avec les produits de Sandoz et Viatris jusqu'en 2013.

Les juges ont cependant estimé que Bayer, qui n'a informé du changement de notice de l'Androcur que les médecins spécialistes et non les généralistes, ni les pharmaciens, a manqué à son devoir d'information des patients. Idem pour Viatris et Sandoz, qui n'ont changé la notice de leurs génériques qu'après 2013, date du diagnostic des méningiomes de la plaignante.

"En dépit de ce que nous racontaient les laboratoires, ils avaient les moyens de communiquer sur des effets secondaires particulièrement graves, invalidants et surtout irréversibles, qu'ils connaissaient depuis 2008", pointe Me Sintès.

"C'est une grosse victoire", renchérit sa cliente, satisfaite des responsabilités imputées aux laboratoires, davantage qu'à son médecin et à son pharmacien. "J'avais peur qu'ils paient pour eux", a-t-elle dit à l'AFP, "plus que jamais prête" à poursuivre son combat en appel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Premier ministre polonais va demander la confiance au Parlement

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Le Premier ministre polonais Donald Tusk va demander un vote de confiance au Parlement (archives). (© KEYSTONE/EPA/ADAM WARZAWA)

Le Premier ministre polonais a annoncé lundi qu'il allait demander prochainement la confiance au Parlement après la victoire du candidat nationaliste à l'élection présidentielle de dimanche.

Selon les résultats officiels publiés lundi, Karol Nawrocki, soutenu par le parti d'opposition nationaliste PiS, a remporté 50,89% des voix contre 49,11% pour le pro-européen Rafal Trzaskowski au second tour du scrutin présidentiel dont les résultats ont confirmé la polarisation profonde dans ce pays membre de l'Otan et de l'UE.

Le succès du candidat nationaliste vient à contre-courant de l'engagement pro-européen et du soutien à l'Ukraine impulsés par le gouvernement actuel.

Le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a estimé que le résultat de la présidentielle était "un carton rouge" pour le gouvernement, et a appelé à la création d'un "gouvernement apolitique et technique" composé d'experts, alors que les prochaines élections législatives sont prévues en Pologne en 2027.

"Premier test"

Mais Donald Tusk a promis de poursuivre la gouvernance du pays. "Le premier test (pour le gouvernement, ndlr) sera un vote de confiance que je demanderai prochainement à la chambre basse", a déclaré M. Tusk dans une allocution télévisée, sans préciser la date de sa démarche.

"Je ne m'arrêterai pas un instant, en tant que Premier ministre, dans mon travail et dans notre lutte commune pour la Pologne de nos rêves (...): libre, souveraine, sûre et prospère", a déclaré M. Tusk en exprimant l'espoir de pouvoir coopérer avec le nouveau président élu.

En Pologne, le chef de l'Etat, dont le mandat est de cinq ans, exerce une certaine influence sur la politique étrangère et de défense. Il dispose surtout d'un pouvoir de veto au niveau législatif.

Plusieurs réformes prévues par Donald Tusk, ancien président du Conseil européen arrivé au pouvoir en 2023, ont ainsi été bloquées en raison de l'impasse avec le président sortant Andrzej Duda.

"La présidence de Nawrocki sera une période difficile pour le gouvernement Tusk", a déclaré l'analyste Piotr Buras dans un communiqué à l'AFP. Selon lui, le résultat des élections pourrait conduire à des "élections parlementaires anticipées, peut-être pas cette année, mais l'année prochaine".

"Etat de droit"

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est dit, sur X, "confiante" dans la poursuite d'une "très bonne coopération" avec Varsovie, tandis que le chef de l'Otan s'est réjoui "de travailler ensemble" avec le nouveau président.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a, quant à lui, appelé la Pologne et l'Allemagne à "coopérer étroitement sur la base de la démocratie et de l'Etat de droit".

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui partage la même vision souverainiste face à Bruxelles que M. Nawrocki, a qualifié sa victoire de "fantastique".

De son côté, le président français Emmanuel Macron a exhorté M. Nawrocki, à continuer à bâtir une Europe "forte", "indépendante" et "respectueuse de l'Etat de droit", alors que la présidente des députés d'extrême droite, Marine Le Pen, a vu une "bonne nouvelle" dans la victoire de M. Nawrocki et "un désaveu pour l'oligarchie de Bruxelles".

La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a quant à elle félicité M. Nawrocki en évoquant des "valeurs communes" entre les deux pays.

Ukraine

Cette victoire pourrait compromettre les liens étroits avec l'Ukraine voisine car M. Nawrocki critique les plans d'adhésion de son voisin au sein de l'UE et de l'Otan et souhaite réduire les avantages accordés aux réfugiés ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a cependant dit espérer "poursuivre une coopération fructueuse avec la Pologne et avec le président Nawrocki personnellement", dans un message sur X.

La Pologne joue un rôle de premier plan dans la diplomatie internationale autour de l'Ukraine. La majorité des armes occidentales et de l'aide destinées à Kiev transitent par son territoire.

Durant les dernières heures de sa campagne électorale, Karol Nawrocki a déposé des fleurs au pied d'un monument dédié aux Polonais tués par des nationalistes ukrainiens pendant la Seconde Guerre mondiale. "C'était un génocide commis contre le peuple polonais", a-t-il déclaré.

Le leader d'extrême droite polonais, Slawomir Mentzen, lui a également adressé ses félicitations, en soulignant que les électeurs de son parti Confédération s'attendaient à ce qu'il ne place "pas les intérêts de l'Ukraine au même niveau que les nôtres".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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