Lausanne
Trois podiums suisses pour une 50e édition sous le déluge
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Sous une pluie battante à la Pontaise, la 50e édition d'Athletissima a vu trois Suisses monter sur le podium.
Audrey Werro a pris la 2e place du 800 m, Simon Ehammer la 2e de la longueur et Ditaji Kambundji la 3e du 100 m haies.
Etait-ce un clin d'oeil à la première édition de 1977, lorsque la pluie avait gâché le lancement d'Athletissima au Stade de Coubertin? Peut-être. Toujours est-il que les dieux de la météo ont été peu cléments avec Jacky Delapierre.
Difficile voire impossible, avec aussi une température autour des 16 degrés, de réaliser de très hautes performances malgré la densité du plateau. Et impossible de revenir trois semaines plus tard pour courir sous le soleil, comme cela avait été le cas en 1977.
Les athlètes ont donc bravé le froid et la pluie pour offrir de belles émotions. Et les Suissesses ont su tirer leur épingle du jeu dans ces conditions. Sur le 800 m féminin, Audrey Werro est allée chercher son premier podium en Diamond League. La Fribourgeoise a pris la deuxième place en 1'57''34 en réalisant une très belle fin de course. Sans surprise, la victoire est revenue à la Britannique Keely Hodgkinson en 1'55''69.
Dans un concours de la longueur tronqué, Simon Ehammer a pris la 2e place avec un saut modeste mesuré à 7m72. L'Appenzellois a d'ailleurs renoncé à ses deux derniers essais dans un concours remporté par l'Ouzbeke Anvar Anvarov (7m84).
Dans un 100 haies de très haut niveau, Ditaji Kambundji a effectué une magnifique course. Comme Werro, la Bernoise s'est offert la 3e place, en 12''54. La Néerlandaise Nadine Visser l'a emporté en 12''45, battant au passage la championne olympique Masai Russell (12''53). Toujours sur les haies hautes mais chez les messieurs, le favori américain Cordell Tinch a coupé la ligne en 12''98. Déception pour le Bâlois Jason Joseph, seulement 6e en 13''28.
Wanyonyi battu
Très attendu sur le 800 m masculin, Emmanuel Wanyonyi a connu la défaite. Le Kényan de 21 ans, deuxième homme le plus rapide sur le double tour de piste avec ses 1'41''11 réalisés l'an dernier sur cette même piste, a cédé devant l'Américain Joey Hosh (1'42''82). Wanyonyi a déçu avec une deuxième place en 1'43''29.
Sans Julien Alfred ni Shericka Jackson, le 200 m féminin a souri à l'Américaine Brittany Brown en 22''23. Les Britanniques Dina Asher-Smith (5e) et Daryll Neita (7e) ont eu plus de peine. Quant à la Vaudoise Léonie Pointet, elle s'est classée 8e en 23''23.
Seville mate Lyles
Dernière course majeure de la soirée, le 100 m messieurs a souri à Oblique Seville. Le Jamaïcain a dominé la ligne droite de la tête et des épaules en étant le seul à finir sous les 10 secondes (9''87, avec un vent défavorable). Le champion olympique Noah Lyles a dû se contenter de 10''02 après sa rentrée en 9'''90 samedi dernier en Pologne. Il faudra en faire plus pour l'Américain face à de très redoutables Jamaïcains à Tokyo dans quelques semaines.
A la hauteur féminine, la championne olympique et recordwoman du monde Yaroslava Mahuchikh a manqué deux barres à des hauteurs indignes de son talent (1m86 et 1m91). L'Ukrainienne a ensuite choisi de se retirer, sans doute pour se préserver à quelques semaines des Championnats du monde. C'est finalement Nicola Olyslagers, Christina Honsel et Maria Zodzik qui se sont imposées avec 1m91 dans un concours là aussi interrompu en raison de la pluie.
Et enfin, pour se rendre compte de la difficulté des conditions climatiques sur les hauts de Lausanne, il suffit de réaliser que le concours de la perche féminine a été arrêté pour éviter que les athlètes ne se blessent sous le déluge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mouna Skaria, la dermatologue qui soigne le basket lausannois
Dermatologue à Vevey (VD), mais également l'une des premières femmes à présider un club masculin de basket, Mouna Skaria ne ménage pas ses efforts pour professionnaliser les Pully Lausanne Foxes. A leur tête depuis quatre mois, elle plaide pour des infrastructures adaptées à l’élite du basket vaudois.
Rien ne prédestinait cette dermato-chirurgienne d’origine libanaise à s'impliquer dans le basket. Ce sont ses fils, passionnés par Michael Jordan, qui la plongent en 2016 dans l’univers des Pully Lausanne Foxes. Eux lâcheront les paniers, mais elle, au contraire, s'investira toujours davantage jusqu’à être élue présidente en septembre dernier.
Une nomination encore rare dans un milieu largement masculin. Le club, engagé en Swiss Basket League, se félicite d’ailleurs de ce "jalon majeur dans la reconnaissance du leadership féminin", l’un des objectifs affichés par la Confédération en matière de sport.
Des buvettes à la présidence
Dans le "temple lausannois du basket" à la Vallée de la Jeunesse, Mouna Skaria commence modestement: elle gère les buvettes, se démène pour trouver des frigos, organise un baskethon, remplace les maillots jugés "trop moches". Parallèlement, le club fusionne avec celui de Pully, géant des années 80-90, pour devenir les Pully Lausanne Foxes.
En 2020, alors que la structure frôle la faillite, elle rejoint le comité. S’ouvrent alors "trois ans de calvaire. Je n'étais pas prise très au sérieux dans ce milieu masculin", confie-t-elle.
La quinquagénaire - elle est aujourd'hui âgée de 54 ans - met en place une billetterie en ligne, construit une équipe marketing et communication, développe les produits dérivés. Sa détermination et son engagement portent leurs fruits. Le club se stabilise.
En deux ans, les Foxes passent de LNB à la SBL, disputent à deux reprises les play-off et décrochent une troisième place en 2024, malgré l’un des plus petits budgets du championnat. L'équipe pointe actuellement au quatrième rang.
Liste d'attente
Aujourd’hui, le club compte 400 joueurs, 20 entraîneurs et 20 équipes de jeunes, faisant du club l’un des plus importants du canton. Il est aussi le seul labellisé "formateur".
Les objectifs de la présidente sont clairs: décrocher un titre national et développer le mouvement jeunesse. La demande augmente: "L’an dernier, elle a bondi de 30% dans les clubs de basket en Suisse. Pourtant, à Lausanne, une centaine d’enfants restent sur liste d’attente, faute de salles adéquates", explique la présidente.
Malgré le développement important du club, "les installations ne suivent pas. Sollicitée pour une infrastructure adaptée, la ville de Lausanne est aux abonnés absents", déplore-t-elle.
Obsolète et non adaptée
L’équipe de SBL joue ainsi dans une salle omnisports "obsolète et non adaptée: gradins à installer à chaque match, matériel de sponsors à monter, interdiction de mettre au sol des autocollants de sponsoring, joueurs devant traverser les gradins pour rejoindre les vestiaires", énumère-t-elle. Sans compter la concurrence d’autres activités scolaires et sportives pour obtenir des créneaux horaires.
Le budget des Foxes, lui, ne représente qu’un quart de celui de ses concurrents fribourgeois ou genevois. La situation actuelle "insatisfaisante" ne lui permet pas d’augmenter ses moyens, en matière de sponsoring notamment.
Une pionnière
Outre son métier, Mouna Skaria, sportive dans l'âme mais pas basketteuse, consacre aujourd’hui plus de la moitié de son temps au club, entièrement bénévolement. L’entraîneur des Foxes, Randoald Dessarzin, coach historique de Boncourt et Lugano, salue l’engagement et la ténacité d'une présidente, qu’il décrit comme "la meilleure dirigeante qu’il ait jamais connue".
"Je vois l’adversité dans laquelle elle évolue. C’est une pionnière", affirme-t-il, rappelant que Nicoletta Mettel, première femme présidente d’un club de LNA au Tessin dans les années 2000, n’avait laissé qu’un souvenir amer.
Pour lui également, l’obstacle principal reste, encore et toujours, l’absence d’une salle dédiée: "C'est un mauvais calcul. Quand les enfants font du sport, leurs parents savent où ils sont", glisse-t-il.
A bout de bras
L'ancien municipal lausannois des sports Oscar Tosato, qui suit le club depuis longtemps, partage ce constat. "Se battre pour avoir une salle, c’est noble comme idéal", dit-il de la présidente tout en soulignant la concurrence intense des autres sports à Lausanne: handball, waterpolo, courses... Sans oublier le football et le hockey qui concentrent millions et projecteurs.
Malgré les embûches, Mouna Skaria continue de porter le club à bout de bras et multiplie les démarches pour faire grandir les Foxes. Son moteur: le dévouement au club, à ses jeunes et à un sport qui, dans l’ombre du hockey et du football, ne demande qu’à s'épanouir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.
Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.
Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.
Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.
Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.
Modernité de Katharine Hepburn
Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.
Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.
Brando en perfecto
La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.
En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
Deux jeunes hommes ont été interpellés dimanche à Gland (VD) après avoir tenté d'ouvrir des véhicules stationnés dans la rue. Un troisième individu est toujours en fuite.
Les forces de l'ordre ont été alertées vers 7h00 que trois individus tentaient d'ouvrir des véhicules parqués dans la rue. Une patrouille de gendarmerie s'est rapidement rendue sur place et des recherches ont été entreprises dans le secteur, rapporte la police cantonale mardi dans un communiqué.
Peu après, un habitant a informé la police avoir entendu du bruit sur sa terrasse, où il a retrouvé un outil ainsi que des gants. Lors du contrôle d'un bâtiment dont le portail du jardin était ouvert, les policiers ont été avisés que des individus avaient été mis en fuite par les occupants d'une maison voisine et qu'une pince monseigneur avait été abandonnée.
Le dispositif de recherches a été renforcé et les trois individus ont été repérés alors qu'ils se cachaient dans une zone de chantier. Ils ont pris la fuite à la vue de la police et ont été poursuivis.
Deux d'entre eux ont pu être interpellés. Il s'agit de deux ressortissants algériens âgés de 15 et 20 ans. Les investigations sont menées par la police de sûreté sous la conduite du Ministère public et du Tribunal des mineurs qui ont ouvert une instruction pénale à l'encontre des personnes interpellées.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Vaud: neuf districts sur dix touchés par la pénurie de logements
La pénurie de logements dans le canton de Vaud gagne encore du terrain. Elle s'est péjorée avec un taux de vacance qui s'établit désormais à 0,94% en moyenne cantonale sur les trois dernières années (1,01% l'an dernier). Neuf des dix districts sont désormais concernés, dont nouvellement le district de la Broye-Vully.
Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l'échelle du district, est durablement inférieur à 1,5%. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants, rappelle le canton mardi dans un communiqué.
Pour la seule année 2025, le taux est de 0,89%. Avec un taux lissé sur les trois dernières années de 1,34 %, le district de la Broye-Vully est désormais lui aussi en situation de pénurie.
Seul le district d’Aigle ne connaît pas une situation de pénurie, avec un taux lissé de 1,58 %. Dès lors, les dispositions sur la préservation du parc locatif et le droit de préemption ne sont pas applicables pour ce district.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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