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Jason Joseph égale son record de Suisse

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Jason Joseph (à gauche) a réussi une belle remontée en fin de course. (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Jason Joseph a égalé son record de Suisse du 110 m haies vendredi au meeting de Paris (13''07). Le Bâlois a pris la troisième place de cette course disputée dans le cadre de la Diamond League.

Déjà auteur d'un très bon chrono en séries (13''09), le médaillé de bronze des championnats d'Europe 2024 n'a été battu que par les Américains Trey Cunningham (13''00) et Dylan Beard (13''02) au stade Charléty. Le champion olympique Grant Holloway a terminé 5e, en 13''11.

Vainqueur du précédent 110 m haies de Diamond League à Rome il y a deux semaines, Joseph poursuit sa montée en puissance à trois mois des Mondiaux de Tokyo (13-21 septembre). Après un départ moyen, le hurdleur de 26 ans a fait parler sa puissance en fin de course pour rattraper plusieurs concurrents.

Joseph n'avait plus couru aussi vite depuis septembre 2023, lorsqu'il avait retranché un centième à son précédent record devant son public, à Bâle.

Moser bloquée à 4m63

Angelica Moser a de son côté pris la 4e place du concours de la perche. Après avoir passé la barre de 4m63 à son premier essai, la Zurichoise de 27 ans a raté ses trois tentatives à 4m73, comme lors du meeting de Stockholm la semaine passée.

La détentrice du record de Suisse (4m88) a été battue par trois Américaines: Katie Moon, Sandi Morris et Emily Grove.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Israël attaque en Syrie, les USA espèrent une "désescalade"

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L'armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l'entrée du QG de l'armée syrienne et une "cible militaire" dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de 3 mort et de 34 blessés. (© KEYSTONE/AP/Ghaith Alsayed)

Israël a bombardé mercredi le QG de l'armée à Damas et menacé d'intensifier ses frappes contre les forces syriennes si elles ne quittaient pas la région méridionale à majorité druze de Soueida. Les violences y ont fait en trois jours plus de 300 morts.

Les autorités syriennes ont annoncé un nouveau cessez-le-feu à Soueida. La Syrie a dénoncé "l'escalade dangereuse" d'Israël, dont elle tient ce pays "entièrement responsable", de même que de "ses conséquences".

Damas affirme le droit de la Syrie à "défendre son territoire et son peuple par tous les moyens garantis par le droit international". Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a lui "condamné" des frappes israéliennes en Syrie, de même que le redéploiement rapporté des forces israéliennes dans le Golan, et s'est dit "alarmé" par les affrontements meurtriers dans le sud du pays.

Les USA espèrent une "désescalade"

De son côté le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a dit espérer une "désescalade" dans le sud de la Syrie dans les "prochaines heures", parlant d'un "malentendu" entre Israël et la Syrie voisine.

Un premier cessez-le-feu proclamé mardi est resté sans effet, alors que les affrontements se sont poursuivis dans la journée à Soueida, ville à majorité druze, une minorité ésotérique issue de l'islam, selon des témoins.

Au côté des tribus bédouines

Les combats entre des tribus bédouines locales et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida et la ville éponyme après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Les forces gouvernementales et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Mais selon l'OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et ont été accusés d'exécutions sommaires de civils et de pillages.

Mercredi, l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l'entrée du QG de l'armée syrienne et une "cible militaire" dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de 3 mort et de 34 blessés.

Une frappe de drones israélienne a aussi visé Soueida, selon l'agence syrienne Sana. Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière et considère avec méfiance le pouvoir syrien islamiste.

Menaces israéliennes

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a promis mercredi au pouvoir d'Ahmad al-Chareh des "coups douloureux". Il a assuré que l'armée frapperait "avec force" à Soueida "pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet" et exigé du pouvoir syrien qu'il "laisse tranquilles" les druzes.

Un responsable militaire israélien a déclaré à l'AFP que des troupes stationnées à Gaza seraient redéployées à la frontière avec la Syrie. L'armée israélienne a en outre indiqué avoir identifié des "dizaines de suspects" tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.

Des dizaines de druzes ont traversé la frontière dans les deux sens, sous les gaz lacrymogènes des forces israéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967 en violation du droit international, affirme qu'il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière.

"Je suis mort"

A Soueida, des colonnes de fumée s'élèvent de plusieurs quartiers.

"Je suis au coeur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat (...). Il n'y a aucune possibilité de fuir", a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone, qui n'a pas dévoilé son identité. "S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues."

Un correspondant de l'AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil.

Le ministère de la Défense a affirmé que "des groupes hors-la-loi avaient recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville" et que l'armée continuait de "répondre" à ces tirs.

"Sauvez Soueida"

Selon l'OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont "21 exécutés sommairement" par les forces gouvernementales. La présidence syrienne s'est engagée à "punir" les auteurs d'exactions.

Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain, Donald Trump, au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, "et à tous ceux qui ont une influence dans le monde". "Sauvez Soueida", a-t-il dit. "Notre peuple est tué de sang-froid."

Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700'000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.

Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump tergiverse sur l'idée de renvoyer le président de la Fed

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Donald Trump reproche depuis plusieurs mois à Jerome Powell, qu'il surnomme "Trop tard Powell", de ne pas avoir baissé les taux d'intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a soufflé mercredi le chaud et le froid sur l'avenir du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell, assurant réfléchir à le licencier avant de considérer la possibilité comme "très improbable".

Lors d'un point presse à la Maison Blanche, en présence du prince héritier du Bahreïn Salmane Hamad ben Issa Al-Khalifa, M. Trump a jugé que M. Powell "fait du mauvais boulot" mais ne "parle pas" de le licencier, après avoir assuré un peu plus tôt dans la matinée qu'il y réfléchissait, soulignant ensuite qu'il "n'écarte rien mais c'est très improbable".

Il s'agit d'une forme de rétropédalage de la part du président américain, qui avait assuré un peu plus tôt à des journalistes qu'il estimait que le coût de la rénovation des bâtiments de la Fed, à Washington, pouvait être "une raison pour justifier un licenciement".

Les travaux ont en effet d'ores et déjà coûté 2,5 milliards de dollars, selon le Bureau de gestion et du budget (OMB) de la Maison Blanche, Donald Trump y voyant une mauvaise utilisation de fonds fédéraux.

"Je n'aurais pas imaginé qu'il allait dépenser 2,5 milliards de dollars pour construire une petite extension à la Fed", avait déclaré à la presse le président américain depuis la Maison Blanche plus tôt dans la journée. "Est-ce une raison pour justifier un licenciement? Je pense que ça peut l'être".

Selon la Maison Blanche, le président américain a bien rencontré mardi soir des élus républicains afin de discuter avec eux du sujet, une source précisant à l'AFP que le président réfléchissait à le faire, même si ce n'est pas imminent.

L'inflation pas un problème

M. Trump reproche depuis plusieurs mois à M. Powell, qu'il surnomme "Trop tard Powell", de ne pas avoir baissé les taux d'intérêts de la banque centrale alors que, selon lui, l'inflation n'est plus un problème.

Il a ainsi appelé mardi la Fed à abaisser ses taux directeurs, actuellement situés dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, de trois points de pourcentage.

Interrogé sur le sujet lors d'une interview sur CNBC, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, a estimé qu'il "serait très mauvais que le Président licencie celui de la Fed", ajoutant n'avoir pas d'éléments dans l'immédiat sur le sujet.

Les marchés financiers ont mal digéré cette information. Le dollar est brièvement tombé de 1% face à l'euro avant de remonter.

Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à trente ans s'est soudainement tendu à 5,07% contre 5,02% la veille, avant de retomber légèrement.

L'or, valeur refuge par excellence, gagnait du terrain (+0,74%).

Les indices vedettes de Wall Street ont aussi reculé dans la foulée, avant de quelque peu se reprendre après la volte-face de M. Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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11e étape: Mauro Schmid battu au sprint par Abrahamsen

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Jonas Abrahamsen a devancé Mauro Schmid sur la ligne à Toulouse (© KEYSTONE/EPA/MARTIN DIVISEK)

Mauro Schmid est passé tout près de l'exploit lors de la 11e étape du Tour de France à Toulouse après 157 km d'efforts. Mais le Zurichois a été devancé d'un cheveu par Jonas Abrahamsen.

Il n'a manqué qu'un tout petit peu de kick sur la fin pour assister à la première victoire suisse sur le Tour depuis 2020 et Marc Hirschi. Après le premier jour de repos, les organismes étaient rechargés pour une étape qui a souri aux attaquants baroudeurs.

Mauro Schmid, Jonas Abrahamsen et Davide Ballerini sont partis dès le début de l'étape, rejoints plus tard par Fred Wright et Mathieu Burgaudeau. Ces cinq hommes ont dû résister à un groupe dans lequel il y avait Mathieu van der Poel et Wout Van Aert. Le Néerlandais a attaqué dans la dernière côte de Pech David pour un effort solitaire finalement pas récompensé.

Ben Healy conserve le maillot jaune, alors que Tadej Pogacar a chuté à 3,6 km de l'arrivée. Touché par la roue d'un autre coureur, le Slovène n'a rien perdu puisque les autres favoris l'ont attendu.

Jeudi, la 12e étape promet beaucoup avec la première arrivée dans les Pyrénées. Le peloton partira d'Auch pour arriver 180 km plus tard au Hautacam (1519 m) pour une montée classée hors catégorie. Avant ce plat de résistance, les coureurs seront passés par le Col de Soulor (1re) et le Col des Bordères (2e). C'est la septième fois que le Tour passe par Hautacam. La dernière fois, en 2022, c'est Jonas Vingegaard qui s'était imposé avec plus d'une minute d'avance sur Tadej Pogacar.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Henri Giscard d'Estaing évincé du Club Med

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"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a déclaré son président Henri Giscard d'Estaing, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord". (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

Après plusieurs mois de tensions avec l'actionnaire principal, le chinois Fosun, Henri Giscard d'Estaing, 68 ans, président du Club Med depuis décembre 2002, a annoncé mercredi avoir été "révoqué de fait", mettant fin à 22 ans de présidence.

"Je suis contraint de mettre fin à mes fonctions de président du Club Med", a-t-il déclaré lors d'une visioconférence avec la presse, expliquant que cela faisait suite à la désignation par Fosun d'un nouveau président, "sans (son) accord" et dont il n'a pas donné le nom.

"J'ai informé Fosun que je prenais acte de la décision de nommer quelqu'un à ma place, sans transition et sans mon accord", a-t-il dit.

Henri Giscard d'Estaing avait réussi à maintenir sa position à la tête du Club Med en 2024 après un réaménagement de la direction du groupe de tourisme, sur fond de tensions avec Fosun, qui avait abouti au départ de Michel Wolfovski, directeur général adjoint et bras droit d'Henri Giscard d'Estaing.

"J'ai répété que je n'avais pas vocation à l'éternité, que mon ambition n'est pas de durer", a-t-il soutenu mercredi. "J'avais indiqué clairement aux dirigeants de Fosun que j'étais volontaire et désireux, si les conditions étaient réunies, d'assurer personnellement le succès de cette transition en accompagnant le futur dirigeant pendant six mois dans mon rôle de président".

Les tensions avaient toutefois persisté, notamment début juin, lorsqu'il avait plaidé pour un retour prochain du groupe à la Bourse de Paris. Fosun avait alors réagi, déclarant ne pas envisager "à ce stade" d'introduction en Bourse. Henri Giscard d'Estaing assurait le lendemain n'avoir "aucune divergence de vue" avec l'actionnaire chinois.

"Cotation nécessaire"

"J'avais soutenu ardemment depuis près de deux ans le projet de Fosun d'avoir des actionnaires minoritaires pour le Club Med. Ce projet n'ayant pas abouti (...), la clé du succès est donc désormais la +recotation+ du Club Med à Paris en 2026", a-t-il insisté mercredi.

"Aujourd'hui, cette cotation est plus nécessaire que jamais. Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n'est plus le cas aujourd'hui", a-t-il martelé.

Le groupe Club Med était sorti de la cote en mars 2015, après son rachat par Fosun au terme d'une longue offre publique d'achat (OPA).

"La grande majorité des administrateurs est basée à Shanghai, a peu d'expérience internationale et ne parle pas anglais. Ils ne connaissent pas ou peu le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises", a dénoncé Henri Giscard d'Estaing.

Sous son impulsion, le Club Med a amorcé une montée en gamme il y a une vingtaine d'années, ce qui lui a permis en 2024 d'afficher des résultats record dépassant les 2 milliards de vente et multipliant sa marge opérationnelle par quatre en dix ans pour approcher les 10%.

"Cette transformation réussie est le résultat de la stratégie que j'ai décidée et qui a été mise en oeuvre avec résilience et courage par les équipes du Club Med", a déclaré mercredi Henri Giscard d'Estaing.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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