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International

Medvedev lâche sept jeux au 3e tour

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Medvedev a largement dominé Andujar au 3e tour à New York (© KEYSTONE/AP/Elise Amendola)

Daniil Medvedev (no 2) n'a connu aucune difficulté pour se hisser en 8es de finale de l'US Open. Le finaliste malheureux de l'édition 2019 a écrasé Pablo Andujar (ATP 74) 6-0 6-4 6-3 au 3e tour.

Le Russe de 25 ans, qui avait atteint les demi-finales l'an dernier à New York, a mis 1h56' pour prendre la mesure du vétéran espagnol (35 ans) dans le stade Louis Armstrong. Il a livré un premier set quasi parfait, ne perdant que 5 points (!), avant de faire face à une plus nette résistance dans les deux dernières manches.

Sacré dans le Masters 1000 de Toronto, stoppé par Andrey Rublev en demi-finale à Cincinnati, Daniil Medvedev fait plus que jamais figure de favori dans le bas du tableau. Le finaliste du dernier Open d'Australie, qui n'a perdu que 22 jeux dans ses trois premiers matches à Flushing Meadows se frottera à Alexei Popyrin (ATP 73) ou à Daniel Evans (no 24) dimanche au 4e tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Les cloches de Notre-Dame de Paris donnent à nouveau de la voix

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Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté. (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

A moins d'un mois de la réouverture de Notre-Dame de Paris, les huit cloches du beffroi nord ont retenti pour la première fois depuis l'incendie d'avril 2019. Leur remise en fonction marque un pas de plus vers la résurrection de la cathédrale.

Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté.

"On a tous ressenti une émotion intense, c'est une voix qui s'étend, qui rapproche. On est le 8 novembre et Notre-Dame nous dit 'je suis là, je vous attends'", a déclaré à l'AFP le père Guillaume Normand, vice-recteur de la cathédrale.

Les huit cloches n'avaient plus retenti dans le ciel de Paris depuis le 15 avril 2019, date de l'incendie qui a ravagé la cathédrale, chef d'oeuvre de l'art gothique bâti il y plus de 850 ans.

"Premier essai concluant"

"C'est une belle étape, importante, symbolique", a salué Philippe Jost, responsable de la restauration de Notre-Dame de Paris. Car "toutes les cloches ensemble, c'est la première fois".

"Tout n'est encore parfait. On va régler ça à la perfection mais ce premier essai est concluant", a déclaré, ému, Alexandre Gougeon, de l'entreprise Gougeon, chef de projet de la repose des cloches pour le groupement ATC, saluant "un bel aboutissement".

Ce signal sonore marque une étape supplémentaire dans la résurrection de l'une des plus grandes cathédrales d'Occident, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et un des monuments les plus visités d'Europe.

De 800 kg à 4 tonnes

Lors de l'incendie, les flammes avaient atteint une partie du beffroi nord de l'édifice, qui a dû être restauré. Pour ce faire, les huit cloches de cette tour ont été déposées avec soin, nettoyées de la poussière de plomb et restaurées, la plupart en Normandie, avant de regagner leur écrin initial.

De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, à la plus petite "Jean-Marie" (800 kg environ), baptisée en hommage au cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005, ces huit cloches ont fait leur retour à Notre-Dame mi-septembre lors d'une cérémonie en petit comité et ont été bénies à l'occasion.

250 entreprises, 700 millions d'euros

A un mois de sa réouverture, Notre-Dame de Paris a retrouvé sa silhouette familière et s'apprête à recevoir ses premiers visiteurs le 7 décembre, avant une messe le lendemain.

Le chantier aura mobilisé 250 entreprises, des centaines d'artisans et coûté près de 700 millions d'euros, financés par 846 millions d'euros de dons.

Les contours de la cérémonie du 7 décembre restent toutefois flous, mais "il y aura de très bons artistes, de très grands artistes de renommée internationale, c'est ce que mérite la cathédrale", a déclaré vendredi Philippe Jost sur RTL, levant le voile sur un secret bien gardé.

Des articles de presse ont évoqué la présence de l'ex-Beatles, Paul McCartney, une éventualité encore jamais confirmée.

Défi relevé

Seule certitude à ce stade: le président Emmanuel Macron prendra la parole "dans la cathédrale". "Si on sera le 7 décembre devant Notre-Dame de Paris rouverte, c'est parce qu'il a lancé ce défi de (reconstruction en) 5 ans", a souligné M. Jost.

Notre-Dame accueillait 12 millions de visiteurs en 2017. Le diocèse et l'établissement public s'attendent à en recevoir "14 à 15 millions" après la réouverture, ce qui s'accompagnera d'une nouvelle signalétique, d'un plan de circulation repensé et d'un système de réservation en ligne.

Lorsqu'ils entreront dans la cathédrale, fidèles et visiteurs découvriront un axe central épuré, un tout nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun, un mur-reliquaire contemporain en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole et abritant la couronne d'épines du Christ, et une cathédrale lumineuse.

Les murs encrassés par l'incendie et le temps ont retrouvé la blondeur de leurs pierres. Contempler la cathédrale rénovée est "un émerveillement", a assuré M. Jost.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

FAO: la mauvaise alimentation coûte 8000 milliards par an

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Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Alimentation trop transformée, pauvre en fruits et légumes, trop salée: les mauvaises habitudes ont un coût sanitaire caché de plus de 8000 milliards de dollars par an, estime la FA0, qui appelle à "agir urgemment" pour transformer les systèmes agroalimentaires.

Ces 8100 milliards sont liés aux pertes de productivité dues aux maladies provoquées par notre alimentation (diabète, cancers, maladies cardiovasculaires...), selon le rapport annuel produit par l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture.

Ce coût largement invisible vient s'ajouter aux coûts sanitaires déjà connus et bien identifiés, notamment les dépenses médicales. De quoi doubler la facture sanitaire réelle de notre alimentation.

"Dire que cela double (la facture), c'est un ordre de grandeur qui est raisonnable", confirme David Laborde, directeur de la division Economie agroalimentaire à la FAO.

Cet impact sur la santé représente au niveau mondial 70% de tous les coûts cachés de la production alimentaire, qui a aussi des coûts environnementaux, sociaux, etc.

Produits raffinés

Responsables pour moitié de ce coût sanitaire: une alimentation pauvre en céréales complètes (au profit de produits raffinés, un phénomène généralisé sauf dans certains pays africains ou en Inde), des régimes pauvres en fruits (ce qui concerne tout le globe), et des régimes riches en sel.

Viennent ensuite les régimes riches en viande transformée (saucisses, charcuteries etc), en viande rouge, pauvres en légumes...

Jusqu'à 10% du PIB

Selon les pays, cette charge cachée représente jusqu'à 10% du PIB, notamment pour certains Etats émergents, note le rapport, qui couvre 153 pays et 99% de la population mondiale. Cette estimation est un minimum, car le calcul n'inclut pas les phénomènes de sous-nutrition, eux aussi coûteux, souligne la FAO.

Que faire? La FAO souligne "la nécessité d'engagements nationaux plus ambitieux" et voit un rôle pour chacun, du producteur au consommateur.

"Coût invisible"

L'organisation met en garde contre le risque de faire peser surtout ces changements sur les agriculteurs, placés "sur la ligne de front".

"Des chaînes d'approvisionnement de plus en plus mondialisées et un déséquilibre des pouvoirs font souvent porter le poids du changement aux parties vulnérables comme les producteurs, qui se retrouvent face à des coûts accrus liés à la réglementation et à une pression à la baisse des prix", note le rapport.

Ce coût sanitaire "supporté par la collectivité est invisible et donc personne n'y fait attention et donc personne ne veut vraiment régler ce problème", observe David Laborde à l'AFP.

Sortir du "piège"

Il faut "sortir du piège actuel, dans lequel le consommateur ne veut pas payer, le transformateur ne veut pas payer, l'Etat dit 'je n'ai pas d'argent', et où on a tendance à transférer ces coûts sur l'agriculteur", dit-il, avec pour conséquence immédiate des manifestations comme celles vues en Europe l'hiver dernier et in fine un déclin des vocations.

Les producteurs agricoles doivent avoir accès à des technologies, être payés pour leurs services écosystémiques, et les certifications (bio, commerce équitable...) sont un outil pour un meilleur revenu, liste le rapport.

Faire les bons choix

"L'agribusiness et les investisseurs ont un rôle important à jouer", insiste-t-il aussi. Enfin, les consommateurs forment "la dernière pièce, vitale, du puzzle", en choisissant des aliments sains et produits de façon durable.

Pour cela, "incitations financières, campagnes d'information, régulations peuvent soutenir le changement, notamment pour les ménages les plus fragiles", quand "dans de nombreux pays, des populations portent le double fardeau sous-nutrition/surpoids ou maladie".

Par exemple, taxer les boissons sucrées ou subventionner les fruits et légumes donnent "des résultats positifs", note le rapport.

Volonté politique nécessaire

"La communauté internationale peut toujours espérer que l'innovation résolve les problèmes des systèmes agroalimentaires, mais l'innovation seule ne les conduira probablement pas vers la durabilité: leur gouvernance doit changer grâce à la volonté politique", insiste la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Liaisons directes de Zurich à Florence et Livourne à partir de 2026

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A partir de 2026, des liaisons Eurocity supplémentaires circuleront entre la Suisse et l'Italie. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les CFF et Trenitalia proposeront dès 2026 des trains directs de Zurich à Florence et Livourne, et inversement. Les deux entreprises ferroviaires ont également présenté un nouveau train Eurocity qui circulera entre les deux pays.

De plus, une liaison supplémentaire sera introduite à partir de 2026 entre Zurich, Milan et Venise, est-il indiqué dans un communiqué des CFF.

Les deux entreprises ont prolongé vendredi leur collaboration de plusieurs années en signant un accord de coopération à la gare de Milan.

Le partenariat entre Trenitalia et les CFF a débuté en 2009 et est un succès, disent les CFF dans un communiqué. Les deux entreprises ferroviaires ont déjà transporté 30 millions de voyageurs entre l'Italie et la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Monte dei Paschi di Siena: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Monte Dei Paschi di Siena n'exclut pas de dépasser son objectif de bénéfice annuel avant impôts de 1,3 milliard d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a vu son bénéfice net bondir de 68,6% à 1,56 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. L'établissement a tiré profit du rebond des revenus des commissions et de ceux des opérations d'intérêt.

Pour l'ensemble de l'année, la plus vieille banque du monde a confirmé vendredi sa prévision d'un bénéfice avant impôts de 1,3 milliard d'euros, mais n'exclut pas de dépasser cet objectif. "Nous sommes confiants que nous pouvons également aller au-delà de cet objectif" dans la mesure où le dernier trimestre devrait être comparable "à la moyenne des trimestres précédents", a commenté le PDG Luigi Lovaglio, lors d'une conférence avec des analystes.

Sur neuf mois, le bénéfice avant impôts a grimpé de 18,9% à 1,09 milliard d'euros. Sur le seul troisième trimestre, le bénéfice net a augmenté de 31,4% à 406,7 millions d'euros, malgré un léger recul du revenu net d'intérêts, compensé par une forte hausse des commissions.

Ce bénéfice trimestriel est nettement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 325 millions d'euros. La banque a enregistré une hausse de 6,9% de ses revenus sur neuf mois, à 2,86 milliards d'euros, autre signe de l'amélioration continue des comptes de Monte dei Paschi, considérée longtemps comme le maillon faible du secteur bancaire italien.

Les commissions, qui avaient reculé de 3,1% sur l'ensemble de l'exercice 2023, ont rebondi de 10,7% sur neuf mois, atteignant 1,09 milliard d'euros. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4,7% à 1,76 milliard d'euros, dans un contexte de taux élevés sur les marchés.

Après avoir affiché un bénéfice net de 2,05 milliards d'euros en 2023, la banque de Sienne avait versé en mai des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis treize ans. Le ratio de fonds propres CET1, qui mesure la solidité financière de la banque, a augmenté à 18,3% fin septembre, contre 18,1% fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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