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Culture

Musée Olympique: l'histoire de Paris 2024 à travers 200 artefacts

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13 des 209 artefacts étaient présentés mardi matin. ©KEYSTONE/Cyril Zingaro

Paris 2024 s'invite au Musée Olympique. Plus de 200 artefacts ont été collectés auprès des athlètes. Ils seront visibles prochainement à Lausanne.

Lors de chaque Jeux Olympiques, une délégation du Musée Olympique, composée de trois personnes, se rend sur place avec une mission: collecter des artefacts. Le travail commence déjà en amont des Jeux, en prenant contact avec les fédérations par exemple. Une fois sur place, la collecte se fait au gré des rencontres, la plupart du temps dans les coulisses des compétitions.

De Paris, les trois envoyées spéciales ont rapporté plus de 200 objets. Entre autres, la raquette avec laquelle Novak Djokovic a décroché l'or olympique, le juste au corps de Rebeca Andrade ou encore le ballon de la finale de basket masculine, signé par l'équipe Américaine.

Mais au moment où on aborde les athlètes pour tenter de récolter une partie de leur équipement, comment réagissent-ils?

Anne-Cécile JaccardCuratrice du Musée Olympique.

Parmi tous les objets à collectionner, il y en a qui sont particulièrement rares. C'est le cas par exemple des tenues de natation synchronisée ou des justaucorps de gymnastique artistique ou rythmique. Alors, l'ajout à la collection des tenues de la Brésilienne Rebeca Andrade et de l'Allmande Darja Varfolomeev constitue un vrai trésor. Ces objets sont notamment difficiles à obtenir car ils sont onéreux, mais pas seulement.

Le justaucorps de Darja Varfolomeev qui a remporté le concours général en gymnastique rythmique. ©KEYSTONE/Cyril Zingaro

Anne-Cécile JaccardCuratrice du Musée Olympique.

Dans l'équipe brésilienne, la gymnaste Jade Barbosa participe activement à la création de ces justaucorps. La tenue de Rebeca Andrade est d'autant plus spéciale car c'est celle qu'elle portait lorsqu'elle a gagné sa médaille d'or. "Quand on pense gymnastique artistique, on pense à Simone Biles. Et là, on voit ce podium incroyable, avec les Américaines de part et d'autre de Rebeca qui s'inclinent devant elle. C'est un moment extraordinaire. Ce justaucorps, c'est l'incarnation de ce respect mutuel entre les athlètes", commente Anne-Cécile Jaccard.

L'art de la négociation

Obtenir tous ces objets repose certes sur la générosité des athlètes, mais aussi sur les dons de négociation des déléguées. Ça a notamment été le cas pour le ballon de la finale de basket.

Anne-Cécile JaccardCuratrice du Musée Olympique.

Les stars de l'équipe américaine ont signé le ballon de la finale. ©KEYSTONE/Cyril Zingaro

L'objet est également symbolique. "Qu'est-ce qu'on voit pendant une compétition de basket? En fait, ce que l'on suit pendant le match, c'est l'évolution du ballon sur ce terrain, qui est touché par tout le monde, qui est l'objet de convoitise de tous", sourit Anne-Cécile Jaccard.

Les costumes de solistes des cérémonies d'ouverture et de clôture sont également difficiles à obtenir. Alors, pouvoir compter le Golden Voyager, création du Valaisan Kevin Germanier, dans la collection est une fierté.

Un premier artefact pourra être admiré du public dès le 4 décembre. Il s'agit d'une tenue de la cérémonie d'ouverture de la Mongolie.

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Culture

Patrouille Suisse: une commission rejette de justesse son maintien

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La commission compétente du Conseil des Etats ne veut pas maintenir les jets F-5 Tiger, utilisés pour la Patrouille Suisse, car ils sont devenus obsolètes (archives). (© KEYSTONE/EPA PAP/RADEK PIETRUSZKA)

Le sort de la Patrouille Suisse reste incertain. La commission de la politique de sécurité du Conseil des Etats a rejeté son maintien par 6 voix contre 6 avec la voix prépondérante de la présidente.

Pour la majorité de la commission, les coûts supplémentaires liés au maintien de l'avion de combat F-5 Tiger, utilisé pour la Patrouille Suisse, ne se justifient pas au vu de l'état des finances fédérales et de la situation sécuritaire mondiale, indiquent vendredi les services du Parlement dans un communiqué.

Pour la minorité favorable à la motion de Werner Salzmann (UDC/BE), la Patrouille Suisse constitue une vitrine pour les forces aériennes suisses, qui revêt une grande valeur symbolique et renforce la volonté de se défendre.

Le Département fédéral de la défense veut mettre un terme à l'exploitation des F-5 Tiger à la fin 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Premier recul des films à la demande en Suisse l'an passé

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Les visionnements de films via les services d'abonnement et de streaming étaient en 2023 pour la première fois en recul en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/SILAS STEIN)

Les visionnements de films via les services d'abonnement et de streaming ont diminué en 2023 de 5% par rapport à l'année précédente. C'est la première fois que ces plateformes enregistrent un recul depuis que la statistique dispose de données détaillées, soit 2019.

La tendance touche particulièrement les documentaires (-8%) ainsi que les films européens (-9%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). A l'inverse, les films d'animation ont affiché une progression en termes de visionnements (+4%).

Pour les films suisses, l'augmentation était même de 13%, pour une part de marché qui reste toutefois en dessous de 1%. Les productions américaines restent les plus demandées (71% des visionnements), suivi des productions européennes (21%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Liam Payne avant sa mort : cocaïne, alcool et antidépresseurs

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Des fans s'étaient rassemblés pour rendre hommage au chanteur Liam Payne, ancien membre du groupe pop britannique One Direction, à Berlin, au moment de l'annonce de sa mort fin octobre. (© KEYSTONE/AP/Ebrahim Noroozi)

Le parquet argentin a révélé jeudi que l'ex-membre du boys band One Direction Liam Payne avait consommé de l'alcool, de la cocaïne et des antidépresseurs avant sa mort le 16 octobre. Trois personnes ont été inculpées pour notamment lui avoir fourni des stupéfiants.

"Les résultats des études toxicologiques - déjà communiqués à sa famille - ont révélé que, dans les moments précédant sa mort et pendant au moins ses dernières 72 heures, Liam Payne présentait dans son organisme une polyconsommation d'alcool, de cocaïne et d'antidépresseurs", indique le parquet dans un communiqué.

Liam Payne est mort à 31 ans de "multiples traumatismes" et d'une "hémorragie interne et externe" après une chute du balcon de sa chambre d'hôtel à Buenos Aires où il résidait depuis quelques jours.

Son père Goeff Payne a rapatrié son corps en Angleterre mercredi.

Le parquet a également confirmé les premiers résultats de l'autopsie suggérant que les blessures sur le corps de la victime étaient compatibles avec celles d'une chute et qu'une automutilation ou "l'intervention physique de tiers" étaient exclues.

L'autopsie avait révélé que sur les mains de Payne "aucune blessure de type 'défensif' n'a été trouvée, que toutes les blessures étaient vitales et produites simultanément les unes avec les autres".

Autrement dit, de par ces blessures et la position du corps sur le sol, l'autopsie estimait que "Payne n'a pas adopté de posture réflexe pour se protéger (dans la chute) et qu'il est peut-être tombé dans un état de semi-inconscience ou d'inconscience totale".

Une thèse validée jeudi par le parquet : "Payne n'était pas pleinement conscient ou traversait un état de diminution notable ou d'abolition de la conscience au moment de la chute".

Trois mises en examen

L'enquête ouverte sur les causes de la mort, avec l'examen de téléphones portables, d'ordinateurs et de vidéos provenant de caméras de sécurité, de perquisitions dans la chambre d'hôtel et de "nombreuses déclarations de témoins afin de reconstituer les dernières heures de la victime et le déroulement des événements", ont conduit à la mise en examen de trois personnes pour vente de stupéfiants et abandon de personne vulnérable, a annoncé le parquet.

Sans préciser les noms des personnes impliquées, le parquet a précisé que celle qui accompagnait quotidiennement Liam Payne durant son séjour à Buenos Aires était inculpée pour "abandon de personne suivi de mort", un délit puni de 5 à 15 ans de prison, et de fourniture de stupéfiants.

Un employé de l'hôtel "doit répondre d'avoir fourni à deux reprises de la cocaïne à Liam Payne pendant son séjour", et une troisième personne est "inculpée pour avoir fourni à deux reprises des stupéfiants à deux moments différents le 14 octobre".

Dans une vidéo de 2023 publiée sur son compte YouTube, Liam Payne avait avoué avoir été admis dans un centre de désintoxication pour son alcoolisme : "Je suis en quelque sorte devenu quelqu'un que je ne reconnaissais plus vraiment. Et je suis sûr que vous ne le reconnaissez pas non plus", disait-il alors.

Le décès du chanteur a suscité une vague d'hommages à travers le monde.

One Direction, qui fut l'un des boys band les plus lucratifs au monde, avec sa pop lisse et légère, avait sorti en 2016 son cinquième et dernier album studio, "Made in the A.M". L'annonce la même année d'une pause dans la carrière du groupe, jamais officialisée en séparation, avait bouleversé des millions de fans.

Les membres du boys band ont ensuite entamé des carrières solo avec plus ou moins de réussite. Liam Payne avait sorti son premier album, "LP1", en 2019. L'an dernier il avait annoncé travailler sur un deuxième album et venait de sortir un nouveau single en mars 2024. Il était père d'un enfant aujourd'hui âgé de 7 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Beaucoup moins d'événements au Palladium à cause du bruit

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Située à la Jonction, la salle du Palladium est contrainte de réduire ses activités à cause des nuisances sonores dénoncées par les riverains (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève doit réduire drastiquement l'utilisation de la salle du Palladium en raison des nuisances sonores causées lors de concerts, de spectacles ou de soirées festives. Cette mesure fait suite à une décision du Service de l'air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) du canton.

Les résultats des mesures de bruit mettent en évidence des nuisances importantes pour les habitants des immeubles voisins récemment construits, indique jeudi la Ville de Genève dans un communiqué. Ces analyses ont été menées entre juillet et novembre 2023 suite à des plaintes des riverains.

D'une capacité de 1300 personnes, la salle du Palladium pourra accueillir un seul événement sonorisé par mois sans limite d'heure, avec un niveau sonore maximal de 93 décibels, ce qui correspond à une simple sono. Un festival, comprenant deux soirées, sera aussi autorisé une fois par année, avec un niveau supérieur à 93 décibels.

La Municipalité avait proposé une autre solution au SABRA, soit une location quotidienne des lieux, sauf le dimanche, pour des événements sonorisés se terminant à 21h00 avec un niveau sonore fixé à 93 décibels. Cette proposition a été refusée par le SABRA. La Ville de Genève "s'étonne de cette fermeté, qui tranche avec une position plus conciliante s'agissant du trafic routier".

Le Palladium est très sollicité, notamment par des associations culturelles, qui y organisent des soirées caritatives ou festives. Il existe actuellement peu d'alternative pour organiser de telles manifestations. Une étude sera menée prochainement sur l'ensemble du bâtiment afin de déterminer l'ampleur d'une future rénovation et une mise aux normes. En attendant, il devra mettre la sourdine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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