Sport
Tennis: Roger Federer tire sa révérence
Roger Federer met un terme à sa carrière à 41 ans. Sur son compte Instagram jeudi après-midi, le Bâlois a précisé qu'il va encore disputer la Laver Cup à Londres la semaine prochaine avant de prendre congé de son sport.
Cette fois c'est la fin ! Il n'y aura pas d'adieux déchirants chez lui à Bâle où il a gagné dix fois ou une dernière danse dans son jardin de Wimbledon comme il en rêvait. A 41 ans, Roger Federer a annoncé son retrait de la compétition.
Il sera effectif la semaine prochaine à l'issue de la Laver Cup à Londres, la compétition qu'il a créée en 2017 avec son agent Tony Godsick. "La Laver Cup sera la dernière épreuve à laquelle je participerai, écrit Roger Federer sur les réseaux sociaux. Je rejouerai bien sûr toujours au tennis, mais pas dans des tournois du Grand Chelem ou sur le Circuit de l'ATP Tour."
Eloigné des courts depuis sa défaite l'an dernier en quart de finale de Wimbledon face au Polonais Hubert Hukracz, Roger Federer a caressé depuis des mois l'espoir d'un nouveau comeback après ses opérations au genou. "J'ai travaillé dur pour retrouver la forme, poursuit-il. Mais je suis conscient que mon corps a ses limites et le message qu'il m'a envoyé récemment a été clair. J'ai 41 ans. J'ai joué plus de 1500 matches sur une période de 24 ans. Le tennis a été très généreux à mon égard, au-delà de toutes mes espérances. Je dois reconnaître aujourd'hui que le temps est venu de mettre un terme à ma carrière."
«Il était romand pour nous»
Helen Scott-Smith, notre envoyée spéciale sur les tournois de tennis, a côtoyé Roger Federer depuis ses débuts. L'occasion de rappeler qu'il a fait ses classes dans le canton de Vaud au Centre national de tennis, à Ecublens. C'était presque un Suisse romand. Son retrait des compétitions sera l'occasion de célébrer son incroyable carrière. Avec les blessures, la retraite semblait inévitable… L'annonce était-elle donc attendue par la spécialiste ?
Des craintes fondées
Cet été, Roger Federer témoignait encore d'un certain optimisme. L'idée qui le guidait était de reprendre le chemin des courts à l'occasion de la Laver Cup avant de s'aligner aux Swiss Indoors de Bâle pour "lancer" en quelque sorte son année 2023. Mais le Bâlois a vu son plan contrarié par une rechute avec un épanchement d'eau dans son genou.
Les craintes qui avaient vu le jour ces derniers temps face aux difficultés auxquelles il était à nouveau confronté étaient fondées. Et l'orgueil de l'immense champion qu'il est lui interdit de revenir sur les courts s'il n'est pas en mesure de défendre vraiment ses chances.
Roger Federer laisse bien sûr une immense trace dans l'histoire du tennis. Il est considéré par de nombreux observateurs comme le plus grand joueur de tous les temps même si le palmarès de Rafael Nadal est plus riche. Celui de Roger Federer s'orne de 20 titres du Grand Chelem, de 103 tournois remportés, d'une victoire en Coupe Davis et d'une médaille d'or en double aux Jeux de Pékin en 2008.
Sur une autre planète
Victorieux de 1251 matches, Roger Federer fut no 1 mondial pendant 310 semaines, dont 237 consécutives entre 2004 et 2008. Il ne faut pas oublier que durant ces quatre années, le Bâlois évoluait pratiquement sur une autre planète. Rafal Nadal fut le seul en mesure de rivaliser avec lui, sur terre battue uniquement.
Le Bâlois devait ainsi cueillir cinq titres à la suite tant sur le gazon de Wimbledon que sur le revêtement en dur de Flushing Meadows. A Melbourne, il a gagné en 2004, en 2006 et en 2007. Seul un péché de gourmandise sur une balle de match face à Marat Safin en 2005 et une mononucléose en 2008 ne lui ont pas permis de réussir la passe de cinq en Australie aussi.
Son magnifique retour au sommet en 2017 après une première opération au genou gauche a sans doute fait encore plus pour sa légende. A 35 ans alors qu'il n'était plus que 17e au classement ATP, il enlevait le titre à Melbourne à la faveur de quatre succès face à des joueurs du top ten, Tomas Berdych, Kei Nishikori, Stan Wawrinka et Rafael Nadal. Le dernier joueur à signer un tel exploit avait été Mats Wilander en 1982 à Roland-Garros.
Engouement unique
Avec ce succès à Melbourne en 2017 pour son 18e titre du Grand Chelem, Roger Federer a acquis une nouvelle dimension. Chacune de ses apparitions devait alors susciter un engouement unique. Le meilleur exemple est bien la Laver Cup, cette exhibition - une de plus croyait-on - qui se déroule depuis 2017 à guichets fermés malgré une politique de prix très sélective. Le public était prêt à tous les sacrifices pour applaudir aux derniers récitals du maître.
L'ultime aura lieu à Londres dans la ville où il avait, il y a vingt-et-un ans, marqué une première fois les esprits à la faveur de son succès en huitième de finale à Wimbledon face à Pete Sampras pour un passage de témoin que l'on n'avait jamais imaginé, au soir de ce 2 juillet 2001, aussi éclatant.
Jérôme Genet avec Keystone-ATS
Hockey
Sprunger vole au secours des Dragons
Fribourg a enregistré samedi son troisième succès de la saison de National League au terme d'un match électrique contre Ambri. Lausanne a aussi gagné, alors que Genève et Ajoie ont courbé l'échine.
La déroute d'un soir peut parfois provoquer un déclic. Au lendemain de sa gifle subie aux mains de Lausanne (6-0), les Dragons ont relevé la tête pour battre Ambri-Piotta 4-3.
Alors qu'ils avaient été transparents la veille, les Fribourgeois ont montré qu'ils étaient aussi capables de mettre le feu sur la glace. Pied au plancher, ils ont asphyxié les Tessinois, deuxièmes avant ce duel, durant tout le premier tiers.
Dorthe ouvre son compteur
L'ouverture du score est tombée sur un tir de Wallmark en power-play (9e). Dorthe a ensuite pu doubler la mise avec son premier but en National League, sur un service lumineux de Rathgeb (16e). Juste avant la pause, Marchon s'est échappé en infériorité numérique pour marquer le 3-0 (20e).
Mais rien n'est jamais facile pour les Dragons, en ce début d'exercice. Les Léventins, en double supériorité numérique, ont en effet riposté dès le retour des vestiaires par Bürgler (22e). Ce dernier a même ramené les siens à une longueur avec un homme de plus sur la glace (35e), avant que Heim n'égalise dans la foulée (37e).
Il a fallu toute l'abnégation de Julien Sprunger pour permettre à Fribourg de s'en sortir. Le capitaine aux plus de mille matches pour son équipe a surgi au bon moment pour faire basculer la partie (49e).
Le GSHC en difficulté
En déplacement dans la capitale, Genève-Servette a été battu 5-2. Les Aigles ont vécu une entame aux antipodes de celle de Fribourg. Beaucoup plus tranchant, le CP Berne a lui aussi fait trembler trois fois les filets durant la première période grâce à Czarnik (12e), Ritzmann (14e) et Baumgartner (16e).
La réponse genevoise est survenue de la crosse de Manninen au cours d'un jeu de puissance bien mené à la reprise (21e). Mais l'espoir des champions d'Europe n'a pas duré, puisque Lehmann a ensuite inscrit en contre le 4-1 (27e), avant que Sablatnig ne sale l'addition (34e).
La réduction du score signée Hartikainen (39e), encore à 5 contre 4, n'a apporté que peu de réconfort aux hommes de Jan Cadieux.
Lausanne sur le tard
A Langnau, où Lausanne comptait vaincre pour se maintenir dans le trio de tête, il a fallu attendre un but longtemps. Après deux tiers au score vierge, c'est Jäger qui a fini par trouver la faille (52e).
Cette unique réussite a suffi pour permettre au LHC de l'emporter et se glisser provisoirement à la deuxième place du classement.
Quant au HC Ajoie, il a essuyé son 8e revers en temps réglementaire de la saison. La formation jurassienne a été dominée 3-0 par Davos, qui a profité d'une réussite de Zadina (7e) et deux de Fora (24e, 30e) pour remonter aux portes du top 6. La lanterne rouge reste quant à elle figée à 4 points.
Au repos samedi, le HC Bienne affrontera pour sa part Kloten dimanche à 15h45 devant son public.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Lausanne-Fribourg: les Lions ne font qu'une bouchée des Dragons
Le Lausanne HC recevait Fribourg Gottéron ce vendredi. Le premier choc de la saison entre les deux équipes s’est soldé par une large victoire 6-0 pour les Vaudois.
Dans ce derby, il y avait de la pression des deux côtés de la patinoire. Pour les Dragons, il fallait éviter une huitième défaite, montrer une réaction dans cette période de crise. Quant aux Lions, il était question de se remettre des deux défaites compliquées face à Zurich et Storhamar. Kevin Pasche a parfaitement résumé la situation après le match: “Il fallait montrer que même si on les avait battus l’année passée en playoffs, il faut continuer sur cette lignée. Et c’est ce qu’on a fait ce soir.”
Les premières minutes de jeu ont pourtant été compliquées, tant pour Fribourg que pour Lausanne. Mais la situation s'est débloquée à la 9e minute. En powerplay, Gavin Bayreuther, de la ligne bleue, passe à Damien Riat qui tire. Ken Jäger a fini le travail en déviant dans le but.
Quelques instants plus tard, toute la patinoire a retenu son souffle tant c'était chaud devant la cage de Kevin Pasche. Le puck a en effet passé de longues secondes à proximité de la ligne. Mais pour Gottéron, ce n'était pas pour ce soir.
Buts en cascade
“Si on n’arrive pas dans le 3e tiers à 2-1, on n’a pas à gérer ce genre de situation.” C'est ce que nous expliquait Jason Fuchs mercredi après avoir encaissé pour la quatrième fois de la saison un but égalisateur à quelques minutes de la fin du match. Ce vendredi, les Lions ont donc pris les devants. Et dans le deuxième tiers, ils n’ont pas pris une, ni deux, mais bien trois longueurs d'avance supplémentaires.
C'est d'abord Damien Riat qui s'est joué de Reto Berra. Pile devant la cage, l’attaquant a envoyé le puck sous le bras du gardien fribourgeois (21e, assists: Théo Rochette et Aurélien Marti).
Et puis Benjamin Bougro a inscrit sa deuxième réussite en National League grâce à un assist qu'on a plutôt l’habitude de voir sur les terrains de foot. Lukas Frick, devant la cage, a reçu le puck sur la tête. Volontairement ou pas, il l’a ainsi remis sur Bougro qui a pu le pousser sur la gauche de Berra (34e).
On retrouvera ce même Lukas Frick sur le 4-0. Après quelques passes avec David Sklenicka à la ligne bleue, le défenseur s'est avancé et a tiré (39e). Un but marqué avec aisance au milieu de cinq fribourgeois qui semblaient ne plus savoir où ils se trouvaient.
Entre effondrement et réaction
Fribourg a fini de sombrer dans le troisième tiers. Les visiteurs ont complètement perdu les nerfs. Les bagarres se sont multipliées, la tension était palpable, et à ce jeu-là, Lausanne a mieux géré. Les démonstrations de boxe ont définitivement sorti Gottéron du match.
Et les Lions en ont profité pour marquer encore deux fois. Avec un joli tour de passe-passe entre Gavin Bayreuther, Antti Suomela et Ken Jäger à la finition (55e). Le Grison inscrit ainsi son premier but de l’exercice. C’est Michael Hügli qui a encore tourné le couteau dans la plaie à la 58e dans un joli cafouillage (assists: Tim Bozon et Michael Raffl).
Cette victoire, elle fait donc du bien pour le LHC. Mais aussi pour Kevin Pasche.
Le jeune gardien a signé son premier blanchissage de la saison. De quoi lui apporter un peu de soulagement après une semaine compliquée. Le weekend dernier, il avait été sorti par le coach en cours de partie à Zurich et remplacé par Antoine Keller (défaite 6-3). Une situation qu’il peine à accepter.
Kevin Pasche voulait réagir mercredi en Champions League face aux Norvégiens de Storhamar (défaite 2-3 ap). Mission à moitié réussie. Le portier s’est dit satisfait de son match, mais le résultat final (et certainement la manière) avait mené à beaucoup de frustration lorsque les Norvégiens ont inscrit le but de la victoire.
Alors, qu’apprend-on dans ce moments-là?
Le gardien de 21 ans parlait de match référence pour l’équipe. Et pour son match à lui, comment juge-t-il sa performance?
Les Lions ont donc fait le plein de confiance. Il va falloir surfer là-dessus pour la rencontre de samedi à Langnau.
Hockey
Pat Emond: "Mon optimisme en a pris un coup"
Défait une huitième fois en dix matches de National League, Fribourg n'est pas sorti de la gonfle. L'entraîneur Patrick Emond était pourtant optimiste en arrivant dans la capitale vaudoise.
"Quand ton vestiaire ne va pas, tu le sens, dit le Québécois. Mais là on a des discussions franches pendant la semaine et les gars en voulaient. J'étais très optimiste en venant au match aujourd'hui. Je suis d'ailleurs un éternel optimiste, mais là mon optimisme en a pris un coup."
Le tableau d'affichage est sévère. Battu 6-0 à Lausanne, Fribourg n'a pas su utiliser la victoire 9-3 en Coupe d'Europe mardi. "Il faut croire que non", soupire Patrick Emond lorsqu'on lui demande s'il pensait que ce succès allait débloquer quelque chose. "Au niveau offensif, il y a des occasions mais ce n'est pas ce qui te fait gagner des matches. Quand tu prends le même chemin, tu vas obtenir le même résultat. Dans notre situation, on ouvre le jeu en essayant de marquer et on triche en défense. Ca se passe dans le deuxième et dans le troisième tiers. On sort de notre système de jeu, mais je ne cherche pas d'excuses."
Quand il dit ne pas chercher d'excuses, le Québécois sait bien que sa position est de plus en plus difficile à tenir. "Je vais contrôler ce que je peux contrôler, plaide-t-il. Ca ne se passe pas à mon niveau. On a eu des très bons meetings cette semaine avec les joueurs. Tout le monde est sur la même longueur d'onde. Peut-être que le problème est plus profond que l'entraîneur. Là, je ne suis pas dans une position facile. Mais on essaie de trouver des solutions."
Incapable de marquer, Fribourg ne peut pas espérer faire beaucoup mieux avec une attaque aussi anémique. En face, Lausanne a marqué six buts grâce à six buteurs suisses. Là aussi, le problème à Fribourg est récurrent. Les joueurs au passeport à croix blanche traversent une période de disette impressionnante. "Quand tu restes dans cette spirale négative, c'est très difficile d'en sortir", avance le coach.
Pour ne pas peindre le tableau d'un noir profond, Pat Emond a cherché un peu de couleur: "Si on regarde l'intensité de nos quatre matches à l'extérieur, je pense que ce devait être le meilleur. On ne s'était pas présenté à Langnau ni à Kloten. Et à Berne, tout le monde se souvient du résultat. Là c'est 6-0, mais le score est peut-être sévère par rapport aux intentions de l'équipe."
Membre des leaders de Gottéron, Christoph Bertschy n'a pas cherché d'excuses. "J'ai l'impression que ces temps, on joue comme si c'était un loisir, on ne réalise pas que c'est un job difficile et que chaque jour, on doit amener tout ce qu'on peut", conclut le numéro 28 des Dragons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Bienne: un déclic à Zoug ?
Le HC Bienne revoit la lumière. Sa victoire 3-1 à Zoug annonce peut-être de beaux lendemains.
Les Biennois peuvent remercier leur portier Harri Säteri, auteur de très nombreuses parades sur la glace de Zoug. Sans lui, les Seelandais auraient pu être menés bien plus que 1-0 au terme d'un premier tiers très difficile. Ils ont su relever la tête dès la période médiane.
C'est Lööv qui a sonné la révolte à la 26e. Maîtres dans le jeu, les Zougois ont manqué d'automatismes offensivement. Bienne, plus réaliste, a fait la différence par Bärtschi à la 46e et Kneubuehler dans la cage vide (59e). pour remonter à la 10e place.
La vaine remontada du HC Ajoie
Oui, le HC Ajoie va mieux depuis sa victoire face à Kloten vendredi dernier. Les Jurassiens sont revenus de nulle part dans le choc des extrêmes sur la glace de Zurich, eux qui étaient menés 4-0 après 45 minutes.
Pouilly, Devos, Pedretti et Turkulainen, auteur de l'égalisation à 16 secondes du terme, ont permis cette improbable remontada. Le champion a titre a fait respecter la hiérarchie par l'intermédiaire de Lammikko en prolongation, mais le point obtenu par la lanterne rouge à Zurich est source de belles promesses pour la suite. Ajoie a vraiment retrouvé une âme depuis deux matches.
Lugano comptait sur le derby tessinois pour rendre hommage à son ancien président Geo Mantegazza. Mais c'est bien Ambri, à domicile, qui a empoché les trois points au terme d'un choc ayant tenu toutes ses promesses. De Luca a débloqué à la 53e minute d'une rencontre très équilibrée et offert la victoire aux Léventins (2-1), surprenants dauphins de Zurich.
Enfin, Kloten s'est relevé après ses deux défaites du week-end dernier. Les Aviateurs ont dominé Rapperswil 3-0 à domicile et remontent au 4e rang.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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