Rejoignez-nous

International

Un miracle pour Carlos Alcaraz

Publié

,

le

Carlos Alcaraz: une finale inoubliable pour son cinquième titre en Grand Chelem. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Indestructible Carlos Alcaraz ! L’Espagnol a cueilli très certainement l’un des titres du Grand Chelem les plus miraculeux de l’histoire du tennis.

Il a conservé sa couronne à Roland-Garros à l’issue d’une finale qui restera dans les annales. Carlos Alcaraz s’est imposé 4-6 6-7 (4/7) 6-4 7-6 (7/3) 7-6 (10/2) face au no 1 mondial Jannik Sinner après de 5h29’ de match pour la finale la plus longue du tournoi. Sa cinquième victoire lors de sa cinquième finale dans un tournoi du Grand Chelem n’a tenu qu’à un fil. Il a, en effet, écarté trois balles de match à 5-3 0-40 au quatrième set avant de réussir une bien improbable remontada.

Le joueur de Murcie a su exploiter pleinement le manque de relâchement de son adversaire au moment de conclure. Mais il aussi témoigné d’une force de caractère extraordinaire, avec ce refus de céder alors que tout semblait perdu face à ce Jannik Sinner, cet animal à sang froid que l’on pensait invincible.

Une fois revenu à deux manches partout, Carlos Alcaraz n’était toutefois pas au bout de ses peines même s’il devait signer le break d’entrée au cinquième set. Malgré ce physique qui le lâche trop souvent dès que les matches dépassent les 3h30’ de jeu, Jannik Sinner a eu l’immense mérite de se battre jusqu’à son dernier souffle. Mené 5-3, il revenait à 5-5 avant de se retrouver à nouveau à deux points de la victoire à 6-5 sur le service d’Alcaraz. Le dos au mur une seconde fois, Carlos Alcaraz sortait alors des coups presque magiques pour reprendre la main et conclure peut-être la plus belle finale de Roland-Garros sur un passing en coup droit.

Carlos Alcaraz conserve ainsi sa couronne à Roland-Garros. Victorieux des Masters 1000 de Monte-Carlo et de Rome, le protégé de Juan Carlos Ferrero n’aura concédé qu’une seule défaite cette année sur terre battue, face à Holger Rune en finale de l’ATP 500 de Barcelone. Il va sans doute prendre le temps de savourer cette incroyable victoire avant de tenter la passe de trois à Wimbledon.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Super-G de Beaver Creek: Suisses en retrait, Kriechmayr gagne

Publié

le

Marco Odermatt a manqué son Super-G (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Les Suisses n'ont pas brillé lors du Super-G de Beaver Creek. Marco Odermatt a terminé 5e d'une course écrasée par l'Autrichien Vincent Kriechmayr.

Pas de 49e victoire en Coupe du monde pour Marco Odermatt. Trois fois vainqueur sur la Birds of Prey dans la discipline (2019, 2021 et 2024), on imaginait volontiers le patron du ski mondial aller chercher un nouveau podium. Mais après avoir totalement raté son haut de parcours, le skieur d'Hergiswil a dû vite déchanter. C'était même à se demander si le chronomètre n'était pas défaillant!

Même sentiment à l'occasion du passage de Vincent Kriechmayr qui a réalisé un premier secteur de rêve et qui a pu "siffloter" sur la suite du tracé. L'Autrichien a enlevé son 19e succès en Coupe du monde, le 10e dans la discipline. Le Norvégien Fredrik Moeller, 2e à 0''56, fut le seul à régater. Et encore. Un autre Autrichien, Raphael Haaser, complète le podium à 1''03.

Stefan Rogentin a proposé à peu près la même performance que la veille en descente pour une correcte 8e place. Alexis Monney a été moins inspiré avec son 17e rang provisoire. Juste devant le Fribourgeois, on retrouve Justin Murisier qui a dû attendre de très longues minutes avant de s'élancer.

Parti dans des conditions difficiles, Franjo von Allmen n'a pas rallié l'arrivée. Le champion du monde de descente a chuté de manière assez violente dans les filets. Heureusement, son airbag s'est ouvert et il a pu se relever. La course a ensuite été interrompue de longues minutes. Loïc Meillard a lui aussi abandonné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Frank Gehry, l'une des rares superstars de l'architecture

Publié

le

Frank Gehry était l'architecte de bâtiments emblématiques tel que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles. (archives) (© KEYSTONE/AP/Richard Vogel)

L'architecte américano-canadien Frank Gehry, l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar à travers la planète, est mort vendredi à l'âge de 96 ans, a fait savoir à l'AFP l'équipe de ce maître du déconstructivisme.

A l'origine de bâtiments emblématiques tels que le musée Guggenheim de Bilbao en Espagne ou la Fondation Louis Vuitton à Paris, Frank Gehry est décédé "ce matin dans sa maison de Santa Monica à l'issue d'une courte maladie respiratoire", a écrit son équipe dans un courriel à l'AFP.

Il est l'un des rares de sa profession à s'être hissé au rang de superstar, grâce à des bâtiments tels que le musée Guggenheim de Bilbao ou le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles.

Les oeuvres phares de Gehry témoignent de son audace et de son génie artistique, qui ont marqué, voire révolutionné, l'histoire de l'architecture.

Avec ses projets, Frank Gehry brouille la frontière entre architecture et art. Novateur, il ébranle le monde de l'architecture contemporaine et popularise la profession.

Frank Owen Goldberg, de son vrai nom, naît à Toronto le 28 février 1929 dans une famille d'origine juive, qui déménage aux États-Unis à la fin des années 40.

Bien avant qu'il n'ait son propre personnage dans un épisode de la série "Les Simpson", il se lance à Los Angeles dans des études d'architecture à l'Université de Californie du Sud. Il obtient son diplôme en 1954 et change vers la même époque son nom en Gehry pour se protéger de l'antisémitisme. Par la suite, il s'enrôle dans l'armée américaine, tout en étudiant l'urbanisme à l'université Harvard.

Sa carrière commence notamment dans les bureaux de l'architecte Victor Gruen, l'inventeur des galeries commerciales à Los Angeles. Puis se poursuit par un séjour à Paris pour travailler chez André Remondet.

De retour en Californie, il ouvre au début des années 1960 son propre cabinet.

Les années 70 et 80 marquent pour lui le début d'une longue série de réalisations architecturales audacieuses et innovantes. Très proche de l'avant-garde californienne, il invente de nouveaux principes d'écriture architecturale et explore les techniques de modélisation par ordinateur qui vont occuper une grande place dans son travail.

L'oeuvre la plus célèbre de cette époque est sans doute sa propre maison à Santa Monica (Californie). Sa demeure incarne bien la créativité de Gehry: les matériaux y sont détournés de leur usage traditionnel pour être sublimés. Comme par exemple des clôtures grillagées en fer trônant sur le toit de la maison.

Bilbao, toujours plus haut

En 1989, il reçoit la plus haute distinction architecturale, le prix Pritzker.

Trois ans avant la fin du siècle, le révolutionnaire musée Guggenheim Bilbao est inauguré en Espagne, lui apportant une consécration mondiale.

L'oeuvre à la forme ondulée telle un poisson, signature de l'architecte, est faite de roche calcaire, de verre et de courbes en titane qui reflètent la lumière et l'avant-gardisme de Gehry.

Pour son confrère américain Philip Johnson, il s'agit du "plus important édifice de notre temps".

Ce monument insufflera un vent de renouveau dans la ville espagnole en crise, attirant les touristes du monde entier. Si bien que l'expression "effet Bilbao" désigne maintenant les oeuvres architecturales qui contribuent à la revitalisation urbaine.

S'enchaînent ensuite des projets toujours plus spectaculaires et audacieux pour Gehry: le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles (2003), le gratte-ciel 8 Spruce Street à New York (2011), la Fondation Louis Vuitton à Paris (2014)...

En 2018, il termine la construction des nouveaux quartiers généraux de Facebook dans la Silicon Valley.

Architecte numérique

Les conceptions de Frank Gehry sont d'une complexité sans précédent, rendues possibles par une utilisation massive du calcul informatique.

Longtemps, les formes arrondies, incurvées, les ellipses et les cercles ont été taxés d'hérésie en architecture, accusés de briser l'harmonie, d'augmenter les coûts de construction, de poser des problèmes sans fin aux ingénieurs.

Frank Gehry utilise la flexibilité de la simulation numérique, jusqu'à remettre en cause les repères classiques d'un édifice comme la façade ou la couverture.

Il atteint sans doute les limites de sa démarche avec la clinique Lou Ruvo (2010) de Cleveland, aux Etats-Unis, où façades et fenêtres semblent s'effondrer en de multiples circonvolutions.

Un projet qui ne manque pas d'humour - très présent dans son oeuvre - pour une clinique spécialisée dans les maladies neurovégétatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Football

Un groupe favorable pour la Suisse au Mondial 2026

Publié

le

Un tirage au sort qui a satisfait Murat Yakin (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse n'a pas été malheureuse lors du tirage au sort du Mondial 2026 à Washington. Dans le groupe B, elle affrontera en effet le Canada, le Qatar et un barragiste, qui pourrait être l'Italie.

Murat Yakin et sa sélection peuvent avoir le sourire. Une fois encore, la Suisse (17e au classement FIFA) a évité de tomber sur des adversaires trop redoutables. Le Canada (FIFA 27) était de loin l'équipe la plus abordable dans le chapeau 1. Le pays à la feuille d'érable disputera sa troisième Coupe du monde après 1986 et 2022. Ses joueurs les plus connus sont le capitaine Alphonso Davies (Bayern Munich) et Jonathan David (Juventus).

Pas un épouvantail

Pour sa part, le Qatar (FIFA 51) ne figurait pas parmi les épouvantails du chapeau 3. En 2022 chez eux, les Qataris avaient perdu leurs trois matches. Ils sont dirigés depuis le printemps 2025 par l'Espagnol Julen Lopetegui. Avec 12 buts, Almoez Abdulla a été le meilleur buteur des qualifications asiatiques.

Le troisième opposant des Helvètes sera le vainqueur du play-off A de l'UEFA. En l'occurrence, quatre pays vont se disputer la qualification: Italie, Irlande du Nord, Pays de Galles et Bosnie-Herzégovine. Après avoir manqué les deux dernières éditions du Mondial, la Squadra azzurra voudrait éviter un nouvel échec. L'Italie est quand même un quadruple vainqueur de la Coupe du monde (1934, 1938, 1982, 2006)...

Premier match de la Suisse le 13 juin

Les Suisses entameront leur parcours dans les trois premiers jours de la compétition, a priori le 13 juin à San Francisco. Ils joueront au Canada (Vancouver) et sur la côte ouest des Etats-Unis (San Francisco et Los Angeles). Le calendrier sera publié samedi à 18h00 par la FIFA.

Concernant les autres groupes, la France (groupe I) a hérité de la Norvège d'Erling Haaland, épouvantail du chapeau 3. Les Bleus retrouveront aussi le Sénégal, qui les avait surpris lors de la Coupe du monde 2002. Leur quatrième adversaire sera l'Irak, la Bolivie ou le Suriname.

L'Angleterre devra aussi se méfier dans le groupe L. Les Three Lions seront aux prises avec la toujours redoutable Croatie et avec le Ghana. Le Panama ne devrait par contre pas leur procurer des insomnies.

Entrée en matière aisée pour l'Argentine

L'Argentine de Lionel Messi, tenante du titre, affrontera l'Autriche, l'Algérie et la Jordanie dans le groupe J. Une entrée en matière a priori pas trop délicate pour l'Albiceleste.

Le match d'ouverture, prévu le 11 juin, mettra aux prises le Mexique et l'Afrique du Sud à Mexico. Ce sera un remake de la première rencontre de l'édition 2010 en Afrique du Sud. Il y avait alors eu 1-1.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Accord entre Meta et plusieurs médias pour intégrer l'IA

Publié

le

Meta a conclu un accord avec plusieurs médias, dont Le Monde, sur la reprise en temps réel des contenus publiés. (© KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO)

L'assistant d'intelligence artificielle (IA) de Meta, Meta AI, va intégrer, en temps réel, des contenus publiés par plusieurs médias d'information, notamment CNN, Fox News et Le Monde, en vertu d'un accord annoncé vendredi.

Ce dernier, qui intervient sur fond d'inquiétudes quant à l'avenir de la presse à l'ère de l'IA générative, prévoit que, dans ses réponses à des questions d'actualité, Meta AI proposera des liens vers des articles sur les sites des médias partenaires.

Depuis le lancement de ChatGPT, en novembre 2022, plusieurs éditeurs de presse se sont entendus avec de grands acteurs de l'IA générative pour les laisser, contre rémunération, utiliser leur production, que ce soit pour développer leurs modèles d'intelligence artificielle ou enrichir les réponses des chatbots.

News Corp (Wall Street Journal et Daily Telegraph entre autres), Le Monde, le Washington Post ou Axel Springer (Politico, Bild et Die Welt) l'ont fait avec OpenAI, le New York Times avec Amazon, Google avec Associated Press, tandis que Mistral s'est lié avec l'Agence France-Presse.

Fin août, la start-up Perplexity a, elle, dévoilé une formule d'abonnement baptisée "Comet Plus", du nom de son navigateur internet infusé à l'IA, Comet, qui donne accès, pour cinq dollars par mois, aux contenus des médias associés.

Parmi ces derniers figurent le Washington Post, Vogue, Le Monde et Le Figaro.

Perplexity s'est engagé à redistribuer 80% des revenus générés par Comet Plus aux éditeurs de presse, le groupe américain conservant le reste.

Procédures en cours

Malgré ces collaborations, plusieurs procédures judiciaires intentées par des médias contre des opérateurs d'assistants IA sont encore en cours, notamment celle du New York Times contre OpenAI, que le quotidien accuse d'avoir utilisé ses articles sans autorisation et sans contrepartie.

Le Wall Street Journal et le New York Post ont également lancé des poursuites contre Perplexity en 2024.

"Depuis des années, nous constatons (...) la difficulté d'anticiper l'évolution de ces plateformes numériques, l'explosion de leur usage et l'utilisation trop souvent erratique et non contractuelle" des contenus, ont écrit, dans une tribune publiée vendredi, le président du directoire du Monde, Louis Dreyfus, et le directeur du journal, Jérôme Fenoglio.

"Face à cette situation, nous avons considéré qu'il serait naïf de rester passifs et d'attendre une hypothétique évolution législative", ont-ils ajouté pour justifier le partenariat avec Meta.

Le groupe de Menlo Park (Californie) s'est aussi lié avec le groupe People, le quotidien national américain USA Today ainsi qu'avec des publications identifiées à droite, comme The Daily Caller et le Washington Examiner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

On vous a trop sollicité ces jours-ci… Offrez-vous une pause régénérante, un bain chaud, un silence bienfaisant, une lecture apaisante.

Les Sujets à la Une