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Économie

Adecco améliore recettes et rentabilité opérationnelle en 2023

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Le mastodonte du recrutement maintient le niveau de rémunération de ses actionnaires, nonobstant une nette amélioration de sa performance. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le géant du placement de personnel Adecco a bouclé l'année dernière en nette progression au niveau des recettes et de la rentabilité opérationnelle. Les actionnaires pourront profiter d'un dividende stable.

"Le groupe a enregistré des résultats solides en 2023 dans un contexte difficile et a continué à gagner des parts de marché, tout en améliorant la rentabilité grâce à la productivité et les réductions de coûts", a indiqué le directeur général Denis Machuel, cité dans un communiqué publié jeudi.

Le patron a souligné que la société était "en bonne voie" pour atteindre l'objectif d'économies de 150 millions d'euros d'ici le milieu de l'année.

Le spécialiste de l'intérim a enregistré entre janvier et décembre 2023 un chiffre d'affaires en hausse de 1% à 23,96 milliards d'euros. Hors effets de changes, la croissance des recettes a été de 3%.

Les activités sous la marque Adecco, qui comptent pour l'essentiel du chiffre d'affaires, ont dégagé des ventes en progression d'environ 4%, grâce à une forte croissance dans la région Asie-Pacifique (+14%), ainsi que dans celle englobant l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (+8%). Mais alors que les recettes ont augmenté en Amérique latine, elles ont chuté de 9% en Amérique du Nord.

Les autres enseignes du groupe ont également affiché une croissance, à l'image d'Akkodis (+6,3%) et LHH (+7,4%).

Au niveau de la rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebita) hors éléments exceptionnels a gagné 4% à 867 millions d'euros, alors que le bénéfice net a affiché une légère contraction de 5% à 325 millions. Le repli de la profitabilité nette a été expliqué par des charges d'intérêt et fiscales plus élevées.

Les actionnaires devraient recevoir un dividende de 2,50 francs par action au titre de l'exercice écoulé, un montant stable.

Au premier trimestre, le groupe table sur "un développement similaire" des marges brutes comparé au quatrième trimestre 2024, sans plus de précision.

Adecco a précédemment indiqué tabler à moyen-terme sur une marge Ebita d'environ 6%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Les cloches de Notre-Dame de Paris donnent à nouveau de la voix

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Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté. (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

A moins d'un mois de la réouverture de Notre-Dame de Paris, les huit cloches du beffroi nord ont retenti pour la première fois depuis l'incendie d'avril 2019. Leur remise en fonction marque un pas de plus vers la résurrection de la cathédrale.

Peu avant 10h30, les cloches se sont élancées une à une, actionnées par des moteurs, jusqu'à former un ballet harmonieux, selon des journalistes de l'AFP sur place. Cinq minutes bouleversantes pour ceux qui y ont assisté.

"On a tous ressenti une émotion intense, c'est une voix qui s'étend, qui rapproche. On est le 8 novembre et Notre-Dame nous dit 'je suis là, je vous attends'", a déclaré à l'AFP le père Guillaume Normand, vice-recteur de la cathédrale.

Les huit cloches n'avaient plus retenti dans le ciel de Paris depuis le 15 avril 2019, date de l'incendie qui a ravagé la cathédrale, chef d'oeuvre de l'art gothique bâti il y plus de 850 ans.

"Premier essai concluant"

"C'est une belle étape, importante, symbolique", a salué Philippe Jost, responsable de la restauration de Notre-Dame de Paris. Car "toutes les cloches ensemble, c'est la première fois".

"Tout n'est encore parfait. On va régler ça à la perfection mais ce premier essai est concluant", a déclaré, ému, Alexandre Gougeon, de l'entreprise Gougeon, chef de projet de la repose des cloches pour le groupement ATC, saluant "un bel aboutissement".

Ce signal sonore marque une étape supplémentaire dans la résurrection de l'une des plus grandes cathédrales d'Occident, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, et un des monuments les plus visités d'Europe.

De 800 kg à 4 tonnes

Lors de l'incendie, les flammes avaient atteint une partie du beffroi nord de l'édifice, qui a dû être restauré. Pour ce faire, les huit cloches de cette tour ont été déposées avec soin, nettoyées de la poussière de plomb et restaurées, la plupart en Normandie, avant de regagner leur écrin initial.

De "Gabriel", et ses plus de quatre tonnes, à la plus petite "Jean-Marie" (800 kg environ), baptisée en hommage au cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005, ces huit cloches ont fait leur retour à Notre-Dame mi-septembre lors d'une cérémonie en petit comité et ont été bénies à l'occasion.

250 entreprises, 700 millions d'euros

A un mois de sa réouverture, Notre-Dame de Paris a retrouvé sa silhouette familière et s'apprête à recevoir ses premiers visiteurs le 7 décembre, avant une messe le lendemain.

Le chantier aura mobilisé 250 entreprises, des centaines d'artisans et coûté près de 700 millions d'euros, financés par 846 millions d'euros de dons.

Les contours de la cérémonie du 7 décembre restent toutefois flous, mais "il y aura de très bons artistes, de très grands artistes de renommée internationale, c'est ce que mérite la cathédrale", a déclaré vendredi Philippe Jost sur RTL, levant le voile sur un secret bien gardé.

Des articles de presse ont évoqué la présence de l'ex-Beatles, Paul McCartney, une éventualité encore jamais confirmée.

Défi relevé

Seule certitude à ce stade: le président Emmanuel Macron prendra la parole "dans la cathédrale". "Si on sera le 7 décembre devant Notre-Dame de Paris rouverte, c'est parce qu'il a lancé ce défi de (reconstruction en) 5 ans", a souligné M. Jost.

Notre-Dame accueillait 12 millions de visiteurs en 2017. Le diocèse et l'établissement public s'attendent à en recevoir "14 à 15 millions" après la réouverture, ce qui s'accompagnera d'une nouvelle signalétique, d'un plan de circulation repensé et d'un système de réservation en ligne.

Lorsqu'ils entreront dans la cathédrale, fidèles et visiteurs découvriront un axe central épuré, un tout nouveau mobilier liturgique minimaliste en bronze brun, un mur-reliquaire contemporain en bois de cèdre et pavés de verre formant une auréole et abritant la couronne d'épines du Christ, et une cathédrale lumineuse.

Les murs encrassés par l'incendie et le temps ont retrouvé la blondeur de leurs pierres. Contempler la cathédrale rénovée est "un émerveillement", a assuré M. Jost.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Monte dei Paschi di Siena: bond du bénéfice net sur neuf mois

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Monte Dei Paschi di Siena n'exclut pas de dépasser son objectif de bénéfice annuel avant impôts de 1,3 milliard d'euros (archives). (© KEYSTONE/AP/LUCA BRUNO)

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a vu son bénéfice net bondir de 68,6% à 1,56 milliard d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. L'établissement a tiré profit du rebond des revenus des commissions et de ceux des opérations d'intérêt.

Pour l'ensemble de l'année, la plus vieille banque du monde a confirmé vendredi sa prévision d'un bénéfice avant impôts de 1,3 milliard d'euros, mais n'exclut pas de dépasser cet objectif. "Nous sommes confiants que nous pouvons également aller au-delà de cet objectif" dans la mesure où le dernier trimestre devrait être comparable "à la moyenne des trimestres précédents", a commenté le PDG Luigi Lovaglio, lors d'une conférence avec des analystes.

Sur neuf mois, le bénéfice avant impôts a grimpé de 18,9% à 1,09 milliard d'euros. Sur le seul troisième trimestre, le bénéfice net a augmenté de 31,4% à 406,7 millions d'euros, malgré un léger recul du revenu net d'intérêts, compensé par une forte hausse des commissions.

Ce bénéfice trimestriel est nettement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 325 millions d'euros. La banque a enregistré une hausse de 6,9% de ses revenus sur neuf mois, à 2,86 milliards d'euros, autre signe de l'amélioration continue des comptes de Monte dei Paschi, considérée longtemps comme le maillon faible du secteur bancaire italien.

Les commissions, qui avaient reculé de 3,1% sur l'ensemble de l'exercice 2023, ont rebondi de 10,7% sur neuf mois, atteignant 1,09 milliard d'euros. Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 4,7% à 1,76 milliard d'euros, dans un contexte de taux élevés sur les marchés.

Après avoir affiché un bénéfice net de 2,05 milliards d'euros en 2023, la banque de Sienne avait versé en mai des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis treize ans. Le ratio de fonds propres CET1, qui mesure la solidité financière de la banque, a augmenté à 18,3% fin septembre, contre 18,1% fin juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Plus de 400'000 frontaliers travaillent désormais en Suisse

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Plus de la moitié des frontaliers travaillant en Suisse sont domiciliés en France (image symbolique). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Fin septembre 2024, quelque 403'000 personnes avec une autorisation frontalière (permis G) travaillaient en Suisse. Leur nombre a augmenté de 2,4% comparé au troisième trimestre 2023.

Un peu plus de la moitié de la main-d'oeuvre frontalière était domiciliée en France (57,4%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Une part relativement importante résidait également en Italie (23%) ainsi qu'en Allemagne (16,4%).

Ces cinq dernières années, le nombre de frontaliers est passé de 339'000 au 3e trimestre 2019 à 403'000 au 3e trimestre 2024, observe l'OFS. Cela représente une croissance de 19%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Chine doit révéler vendredi un plan pour relancer son économie

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La promesse du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane de 60% sur les produits chinois importés risquerait d'aggraver la situation de l'économie chinoise (archives). (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

La Chine doit annoncer vendredi de grandes mesures de relance pour soutenir son économie en difficulté, d'autant plus cruciales dans la perspective d'une nouvelle guerre commerciale potentielle avec le président élu américain Donald Trump.

Les économistes s'attendent à ce que les parlementaires, soumis de facto au Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, donnent dans la journée leur feu vert formel à des centaines de milliards d'euros d'aide.

Ces liquidités devraient notamment être utilisées pour aider les collectivités locales endettées mais aussi les banques, afin qu'elles puissent faire face aux prêts non performants de ces quatre dernières années.

L'élection présidentielle américaine a évidemment été suivie de près cette semaine par l'exécutif chinois, au moment où sont réunis à Pékin les membres de l'organe suprême du Parlement (le "comité permanent de l'Assemblée populaire nationale").

Car Donald Trump a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur les produits chinois importés. Une menace qui, si elle était mise à exécution, risque d'aggraver la situation pour l'économie chinoise, déjà aux prises avec une crise immobilière et une consommation atone.

La Chine pourrait ainsi vouloir amortir la déflagration potentielle avec un traitement de choc économique, des mesures fortes, attendues de longue date par nombre d'analystes.

La réunion parlementaire, initialement prévue fin octobre, a probablement été repoussée pour permettre aux "décideurs politiques de réagir à une éventuelle victoire de Trump", déclare Lynn Song, économiste pour la banque ING.

"Les chances d'avoir un plan de relance plus important augmentent sensiblement avec une victoire" du candidat républicain, souligne-t-il.

"Pression"

Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'est "pas nécessairement une mauvaise chose pour la Chine, car cela pourrait pousser Pékin à prendre des mesures de relance plus importantes", estime Qi Wang, de la société UOB Kay Hian Wealth Management.

Les médias d'Etat chinois ont indiqué cette semaine que les parlementaires avaient examiné un projet de loi pour relever les plafonds d'endettement des collectivités locales.

Cette mesure permettrait notamment aux gouvernements locaux d'emprunter davantage pour acheter des terrains vacants ou des projets immobiliers inachevés, dans le but de sortir le secteur immobilier de son marasme actuel.

Les autorités ont annoncé ces dernières semaines plusieurs salves de mesures pour stimuler l'activité, notamment des baisses de taux et l'assouplissement de restrictions sur les achats de logements. Mais nombre d'investisseurs ont critiqué l'absence pour l'heure de grand plan de relance chiffré.

La réélection de Donald Trump rend ces mesures encore plus urgentes, selon des analystes. Même si la prudence reste de mise car accumuler des dettes supplémentaires pourrait également déstabiliser les marchés.

"Les mesures de relance pourraient être plus importantes, mais cela veut aussi dire que la pression le sera également" en raison des menaces du président élu américain, note Gary Ng, économiste chez Natixis.

Et même avec l'annonce d'un grand plan, "le marché pourrait toujours ne pas se satisfaire de ces stimulants économiques", souligne-t-il.

Exportations en hausse

Le Premier ministre chinois Li Qiang s'est déclaré cette semaine "pleinement confiant" dans la capacité de son pays à atteindre son objectif de croissance économique "d'environ 5%" pour 2024.

Et cela, même si le géant asiatique a connu en juillet-septembre sa croissance trimestrielle la plus faible en un an et demi (à 4,6%).

Des signaux positifs ont toutefois été enregistrés récemment.

L'activité des usines a progressé le mois dernier - une première depuis avril. Les exportations ont également bondi en octobre à leur rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, selon des données publiées jeudi.

Mais la Chine ne doit "pas compter sur les exportations pour porter l'économie", prévient Zhiwei Zhang, économiste en chef du cabinet Pinpoint Asset Management.

"Je m'attends à ce que la politique budgétaire soit plus proactive l'année prochaine et devienne un pilier de la croissance", déclare-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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