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Suisse

La déclaration finale du Bürgenstock en "intenses consultations"

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La présidente de la Confédération Viola Amherd et le conseiller fédéral Ignazio Cassis sont convaincus que la formule du Bürgenstock est la bonne. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

"D'intenses consultations" ont lieu pour la déclaration finale de la conférence sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW), selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis. Les cyberattaques ont augmenté ces dernières semaines. Et les forces de sécurité se disent prêtes.

"Rien n'est moins sûr qu'une conférence sur la paix", a affirmé le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) devant la presse suisse et internationale à Berne. "Si vous attendez des garanties, il faut rester à la maison", a-t-il insisté, sans davantage de détails.

"Chaque jour, il y a des surprises. Un pas en avant et un pas en arrière", glisse-t-il, ajoutant que la Suisse souhaite une déclaration finale à l'unanimité. Répétant qu'une paix durable ne peut être atteinte sans la Russie, il a affirmé que les moyens de l'associer seront notamment "au centre" de la réunion. Tout comme la feuille de route pour les étapes suivantes et le rôle que la Suisse pourrait continuer ou non à jouer.

Pour rassembler le plus possible, la Suisse a choisi trois thématiques qui figurent en commun dans les plans de paix ukrainien, africains, chinois ou même russe. Celles de la sécurité nucléaire, de la liberté de navigation et de la sécurité alimentaire et des questions humanitaires.

Des mesures de confiance possibles, sans la difficile pierre d'achoppement de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, rejetée par Moscou. Certaines voix ukrainiennes ont déploré que le projet de déclaration puisse être partiel par rapport au plan de dix points du président ukrainien Volodymyr Zelensky et demandé que Kiev se dissocie.

"Remarquable" selon Amherd

Dans cet exercice, le couple à distance entre Kiev et la Russie planera sur la conférence. M. Cassis assume le fait de ne pas avoir convié Moscou plutôt que de faire peser sur elle la responsabilité d'un refus. Avec une invitation, exclue par M. Zelensky, le danger que l'Ukraine claque la porte "était bien là", insiste le conseiller fédéral.

De même, il semble se résoudre à devoir faire sans Pékin, qui faisait de la participation de la Russie une condition à sa venue. "Une participation chinoise semble être difficile", admet le chef du DFAE. Mais il relève le rôle joué par Pékin dans la phase préparatoire jusqu'en avril. Même si la Chine n'a jamais adoubé publiquement la conférence.

Quelque 90 Etats et organisations internationales ont confirmé et la moitié seront représentés au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. Un chiffre "assez remarquable" et qui montre que l'initiative de la Suisse, à la demande de M. Zelensky, est "bien considérée", estime la présidente de la Confédération Viola Amherd.

"Ce conflit a des répercussions pour le monde entier", a ajouté M. Cassis. Lui-même se rendra mardi à Berlin pour la troisième conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, dispositif qui avait été lancé par la Suisse déjà.

Il doit voir également dans la semaine à Berne le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi. Il avait piloté avec lui une initiative, lors de la première présidence suisse du Conseil de sécurité de l'ONU en mai 2023, pour sécuriser la centrale de Zapporijjia.

Augmentation "massive" de cyberattaques

Preuve des tensions autour de la conférence du Bürgenstock, une augmentation "massive" des cyberattaques a été observée depuis quelques semaines. Tout comme une vaste campagne de désinformation. Des tentatives pour saboter la rencontre, admet M. Cassis. La Suisse n'a toutefois pas convoqué l'ambassadeur russe, a encore dit la présidente de la Confédération.

Pour faire face aux différents défis, jusqu'à 4000 militaires au total seront mobilisables et accompagneront les forces de sécurité nidwaldiennes et la police fédérale. "Nous sommes prêts", a affirmé le commandant de la police nidwaldienne Stephan Grieder. Les restrictions d'accès pour la population sont inévitables mais il les estime "proportionnées" par rapport à l'importance de la réunion.

La collaboration entre la police, l'armée et la police fédérale "a bien fonctionné depuis le premier jour", s'est félicitée la conseillère d'Etat nidwaldienne Karin Kayser-Frutschi. Même diagnostic pour l'armée. "Nous sommes entraînés pour ce type de mission", a estimé le commandant de la division territoriale 2, le divisionnaire Daniel Keller. D'importants moyens de défense antiaérienne sont notamment prévus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

L'achat des avions F-35 pourrait coûter nettement plus cher

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Prix fixe, ou dépassement massif des coûts lors de l'acquisition des 36 avions de combat F-35A ? Les rumeurs vont bon train dans la Berne fédérale. (archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'acquisition des avions de combat F-35A pourrait coûter nettement plus cher, environ 1,3 milliard de francs, en plus du prix fixe convenu de 6 milliards. C'est ce que révèlent les recherches de Beni Gafner, un connaisseur de l'armée, sur lesquelles s'appuie la SRF.

Plusieurs sources crédibles dans différents départements ont assuré à M. Gafner que le prix fixe ne pourrait pas être respecté, a-t-il déclaré vendredi soir à l'agence de presse Keystone-ATS. Un dépassement de coûts de 1,3 milliard de francs pour l'achat des 36 avions de combat commandés aux Etats-Unis a été évoqué à plusieurs reprises.

Le Département de la défense (DDPS) indique pour sa part que le Conseil fédéral reste d'avis que le prix fixe convenu avec le gouvernement américain s'applique à l'achat des F-35A. Le Conseil fédéral examine toutefois la situation en permanence et informerait en cas de changement de situation.

La votation populaire en faveur de nouveaux avions de combat, en septembre 2020, avait été extrêmement serrée, avec 50,1 % des voix.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'armée peut enfin intervenir en sécurité à Blatten

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L'armée a commencé vendredi à déblayer les débris et le bois flotté qui se sont accumulés dans le lac qui s'est formé à Blatten (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'armée peut enfin intervenir à Blatten. Les conditions de sécurité ont permis vendredi aux militaires en attente depuis début juin dans le Lötschental de commencer les travaux de déblaiement des débris accumulés dans le lac qui s'est formé sur le village.

Une vingtaine de militaires de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe, appuyés par les Forces aériennes, ont commencé vendredi leurs travaux, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la Défense. Lundi encore, le risque d'éboulement au Petit Nesthorn empêchait toute intervention, avait indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major de conduite.

Le risque de chutes de pierres était encore trop important, une grande activité étant toujours constatée au Petit Nesthorn, avait-il ajouté, précisant que la montagne était instable et des éboulements se produisaient régulièrement. Désormais, les travaux de déblaiement du deuxième lac situé derrière le cône de déjection, sur le côté est, ont pu commencer.

Ce lac doit être débarrassé des toits de maisons, de bois et d'autres débris flottants. L'objectif est d’empêcher l'obstruction de son écoulement et d’éviter ainsi les refoulements ou de nouvelles inondations.

Accès toujours interdit aux civils

Pour cela, des bateaux de l'armée sont utilisés. L’engagement de bateaux pontons et d’une plateforme flottante civile est essentiel pour permettre aux forces d’intervention de travailler sur le lac, a précisé l'Armée. Celles-ci peuvent ainsi atteindre et récupérer les matériaux charriés dans les eaux libres et le long des berges. Si nécessaire, des treuils à câble pourront également être utilisés.

L’armée est exclusivement engagée sur la partie supérieure du lac à laquelle le canton a autorisé l’accès pour les travaux. Un concept de sécurité cantonal destiné aux forces d’intervention a été élaboré et entraîné. Tous les travaux sur place sont effectués en étroite collaboration avec les autorités civiles et les forces d’intervention locales.

L’accès à la zone de danger délimitée autour de Blatten reste interdit au public. L’engagement de l’armée peut être prolongé au-delà du 26 juin 2025 si nécessaire et sur demande des autorités civiles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Des "Boulangeries Vertes" pour valoriser les pains locaux

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Pains blancs, aux céréales, ou encore viennoiseries: les consommateurs auront accès à une large gamme de produits de proximité dans de nombreuses boulangeries vaudoises (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud veut valoriser les pains issus de circuits courts et produits localement. En partenariat avec les Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Vaud Promnotion a lancé une campagne baptisée "Boulangeries Vertes". Celle-ci a été présentée vendredi à Lausanne en présence de la conseillère d'Etat en charge de l'agriculture Valérie Dittli.

Aujourd'hui, quinze boulangeries vaudoises proposent des pains labellisés (94 pains certifiés au total, dans 31 espaces de vente). Vaud Promotion souhaite encourager davantage de professionnels de la branche à se lancer dans l'aventure. "Notre association s'est donné pour mission d'élargir cette communauté, en atteignant d'ici fin 2025 le nombre de 50 boulangeries qui proposeront au minimum un pain 'Vaud certifié d'ici'", indique-t-elle dans un communiqué.

Ceux-ci seront facilement reconnaissables. Ils porteront le logo attestant de leur labellisation via une pastille en azyme, tandis que les vitrines des boulangeries seront spécialement habillées pour assurer une visibilité optimale, est-il précisé.

L'opération "Boulangeries Vertes" s'inscrit dans un contexte législatif. Depuis le 1er février 2025, la loi impose désormais aux commerçants d'indiquer clairement et par écrit la provenance des produits de boulangerie vendus en vrac. "Pour les consommateurs, cette nouvelle législation offre davantage de transparence, puisqu'ils pourront connaître en un coup d'oeil le lieu de production du pain et des différents produits de boulangerie".

A noter qu'une dégustation sera réalisée à la fin de l'année pour désigner le pain du Conseil d'Etat 2026. Un pain "Vaud certifié d'ici" côtoiera donc les traditionnels vin et fromage de l'année sur les tables des manifestations officielles du canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Parlement veut renforcer la sureté du vote par correspondance

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Le conseiller d'Etat genevois, Thierry Apothéloz, a indiqué que mieux sécuriser le vote par correspondance se fera par des mesures structurelles (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois a renvoyé vendredi en commission une motion qui demande de mieux sécuriser le vote par correspondance. Ce projet fait suite aux irrégularités qui ont entaché l'élection du Conseil municipal de la commune de Vernier, le 23 mars dernier, et qui a conduit à l'annulation du scrutin par la justice.

"Attaque à notre démocratie", pour le centriste Jean-Marc Guichard, auteur de la motion, "rupture de confiance entre le monde politique et les citoyens" pour la Verte Louise Trottet, les députés ont tous souligné la gravité des faits qui se sont produits lors de l'élection du délibératif de la deuxième ville du canton de Genève.

Une expertise en écriture demandée par le Ministère public a permis de conclure que neuf personnes ont rempli 278 bulletins. De nombreux bulletins de la formation Liberté et Justice sociale (LJS) avaient été modifiés. Certains candidats avaient été biffés et trois candidates d'autres partis, toujours les mêmes, avaient été ajoutés.

"La démocratie souffre de ce type d'événement", a déclaré le président du Conseil d'Etat genevois Thierry Apothéloz. Le magistrat a toutefois tenu à défendre la Chancellerie dans cette affaire. "Non, elle n'a pas minimisé les faits, elle a juste réclamé la lumière complète sur les événements" qui ont eu lieu à Vernier.

La motion a été renvoyée à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil. Thierry Apothéloz a promis que le gouvernement interviendra lors du travail en commission, car il faut mettre en place des "mesures structurelles" afin d'améliorer la sécurité du vote par correspondance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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