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Suisse

Bilan positif pour la recherche suisse sur le Covid et ses effets

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L'épidémiologiste Marcel Salathé de l'EPFL, à la tête du programme de recherche national "Covid-19", voit des résultats impressionnants sur de nombreux fronts. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les connaissances acquises en Suisse sur le coronavirus apportent des contributions importantes à sa maîtrise. Les responsables du programme de recherche "Covid-19" du Fonds national suisse (FNS) dressent un bilan intermédiaire positif.

Malgré la forte pression et des conditions de travail parfois difficiles, les chercheurs ont présenté des résultats impressionnants, déclare l'épidémiologiste Marcel Salathé, cité mardi dans un communiqué. Le professeur de l'Ecole polytechnique de Lausanne (EPFL) préside le comité de direction du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Selon les données actuelles, le FNS a soutenu au total 114 projets de recherche sur ce thème pendant la pandémie, pour une enveloppe de 45 millions de francs. Le PNR 78 englobe 200 chercheurs impliqués dans 28 projets, ce qui représente un montant de 20 millions.

Lancé en 2020, le programme est prévu sur deux ans et demi. Il vise autant à mieux connaître le virus, à améliorer la gestion clinique de la maladie et celle du système de santé qu'à faire progresser le développement de vaccins, de traitements et d’outils de diagnostic.

Plusieurs jalons

Au début de la pandémie, des enquêtes sur le comportement de mobilité et l'acceptation des mesures de protection ont permis au Conseil fédéral d'adapter ses recommandations en conséquence, souligne le FNS. La mise au point par une équipe de l'EPFL d'une procédure fiable permettant le dépistage à peu de frais dans le sang a par exemple posé un jalon.

Pour le FNS, le monitoring des eaux usées par l'Institut fédéral des sciences et technologies de l'eau (eawag) de Dübendorf (ZH) permettant d'y mesurer la concentration de virus est un autre "succès retentissant". D'autres connaissances clé nouvelles portent sur l'évolution du Covid-19 chez les enfants, les effets de la maladie sur la santé psychique chez les adultes ou encore le Covid long.

Programme de suivi

En revanche, le FNS dresse un bilan plus mitigé de nombreux projets visant à étudier l'efficacité contre la maladie de médicaments initialement développés à d'autres fins. Sur ce front, certaines études ont réussi, mais d'autres ont été abandonnées.

Les recherches en cours concernent notamment l'affinement des procédures pour les vaccins à ARN messager (ARNm) ainsi que le développement d'un vaccin sous forme de spray nasal.

Le PNR 78 se poursuit jusqu'à fin juin 2023. Un programme de suivi sera lancé en décembre prochain, qui portera sur les dimensions sociales de la maladie à coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les symboles nazis devraient être interdits en Suisse

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Les symboles nazis, comme ici les croix gammées peintes sur les murs du cimetière juif de Herrlisheim, près de Strasbourg, seront interdits en Suisse (archives). (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Croix gammées ou salut hitlérien devraient être interdits dans l'espace public suisse. Le Conseil fédéral a mis en consultation un avant-projet de loi spéciale visant les symboles nazis.

Il y a urgence à agir, estime vendredi le gouvernement. Les incidents antisémites se multiplient en Suisse.

Le projet, qui répond à une demande du Parlement, vise les représentations les plus connues du national-socialisme: croix gammée, salut hitlérien ou encore les chiffres 18 et 88 utilisés comme signes de reconnaissance. Une amende de 200 francs est prévue en cas d'infraction.

Des exceptions sont prévues lorsque ces symboles sont utilisés à des fins éducatives, scientifiques, artistiques ou journalistiques. Mais certaines limites devront être respectées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Conseil fédéral refuse l'impôt sur les grosses successions

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L'initiative pour l'avenir a été déposée en février par la Jeunesse socialiste (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les grosses fortunes ne doivent pas être plus taxées pour financer des mesures climatiques. Le Conseil fédéral rejette l'initiative de la Jeunesse socialiste demandant un impôt de 50% sur les successions et les donations à partir d'un montant exonéré de 50 millions.

Le gouvernement a décidé vendredi de ne pas proposer de contre-projet à l'initiative populaire "Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement" (initiative pour l'avenir). Le texte a été déposé en février dernier.

Pour les initiants, cet impôt rapporterait environ six milliards de francs par an. Le produit de cet impôt reviendrait pour deux tiers à la Confédération et pour un tiers aux cantons.

Selon le Conseil fédéral, l'impôt ne rapporterait qu'environ 100 à 650 millions. De plus, l'initiative pourrait entraîner une diminution des recettes fiscales. La Suisse deviendrait moins attrayante pour les personnes fortunées.

L'initiative mènerait aussi à de mauvaises incitations en matière de protection du climat. Et elle créerait de l'insécurité juridique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

La Suède, la Slovénie et le Kosovo contre la Suisse

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Murat Yakin: une tâche très relevée l'attend... (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Cette fois, la Suisse n’a pas été vernie. Effectué à Zurich, le tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde 2026 lui propose un voyage bien tourmenté.

La sélection de Murat Yakin figure dans un groupe de quatre équipes avec la Suède, la Slovénie et le Kosovo. Seul le vainqueur de ce groupe sera qualifié directement pour la phase finale aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique de cette première Coupe du monde à 48 équipes. Le deuxième aura encore une chance de se qualifier avec les barrages, deux matches à gagner contre un autre deuxième de groupe ou contre l’une des quatre équipes repêchées par le truchement de la Ligue des Nations.

Isak et Gyökeres en fers de lance

Tête de série lors de ce tirage au sort, la Suisse devra se qualifier directement pour justifier son rang. Mais sa tâche semble bien ardue. Avec la Suède, son "bourreau" lors du huitième de finale de la Coupe du monde 2018 à St. Petersbourg, Murat Yakin et ses joueurs seront opposés à deux attaquants de classe mondiale, Alexander Isak et Viktor Gyökeres. Dignes héritiers de Zlatan Ibrahimovic, les joueurs de Newcastle et du Sporting risquent bien d’affoler une défense qui fut en souffrance et automne lors de la Ligue des Nations. Absente de la Coupe du monde 2022 et de l’Euro 2024, la Suède brûle vraiment de renouer avec un passé glorieux.

La Slovénie présente également des arguments. Cet été à l’Euro, elle a partagé l’enjeu devant le Danemark, la Serbie et l’Angleterre avant de ne s’incliner qu'aux tirs au but face au Portugal en huitième de finale. Avec le gardien Jan Oblak (Atlético Madrid) et l’attaquant Benjamin Sesko (Leipzig), elle possède dans ses rangs deux individualités qui peuvent également faire la différence.

Retrouvailles avec le Kosovo

Enfin, la Suisse n’a pas oublié qu’elle a été incapable de battre le Kosovo lors du tour préliminaire de l’Euro 2024. Dirigé désormais par l’éphémère entraîneur du FC Zurich Franco Foda, le Kosovo peut vraiment brouiller les cartes dans ce groupe. Surtout si Edon Zhergrova évolue enfin en sélection dans le registre qui est le sien à Lille. L’ancien joueur du FC Bâle est, comme Isak et Gyökeres, un attaquant capable de forcer la différence à tout moment, le type de joueur que Murat Yakin ne possède plus vraiment dans ses rangs...

On ignore encore le calendrier des matches. Mais Murat Yakin a sans doute apprécié le fait de figurer dans un groupe de quatre, et non dans un groupe de cinq. Il pourra ainsi bénéficier de deux matches amicaux lors du rassemblement de mars pour peaufiner sa préparation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud réactive son fonds de soutien à l'industrie

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La ministre de l'économie Isabelle Moret a présenté vendredi les mesures du canton pour aider l'industrie vaudoise (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Canton de Vaud vient en aide à son industrie. Le Conseil d'Etat a annoncé vendredi une série de mesures pour soutenir ce secteur, dont la réactivation du Fonds de soutien à l'industrie.

Déjà utilisé à deux reprises, lors de la crise du franc fort en 2015 puis durant la pandémie, ce fonds est doté de 23,2 millions de francs. Quelque 13 millions proviennent du solde des deux dernières utilisations, auquel le Conseil d'Etat a ajouté 10 millions avec des excédents des comptes 2022 du canton.

Cette réactivation intervient alors que l'industrie vaudoise, comme ailleurs en Suisse, souffre du ralentissement de l'économie mondiale, de l'influence du franc fort, d'un cadre réglementaire exigeant ou encore de la concurrence étrangère.

"Nous recevons de nombreux signaux du terrain et nous devons y répondre", a expliqué Isabelle Moret, la conseillère d'Etat en charge de l'économie, devant la presse à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Selon la ministre, il revient à l'Etat de prendre des mesures pour "préserver l'industrie du canton, ses emplois, son savoir-faire et sa compétitivité".

Conditions à remplir

S'adressant essentiellement aux PME, ce fonds propose des subventions non remboursables pour des projets d'investissement. L'Etat peut financer au maximum 50% d'un projet, avec un plafond à 300'000 francs. Le fonds peut aussi être utilisé pour cautionner des crédits bancaires.

Pour bénéficier d'une aide, l'entreprise doit prouver "un recul avéré" de ses affaires, par exemple au niveau de son carnet de commandes, a indiqué Raphaël Conz, chef du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI). "Les canards boiteux", à savoir les entreprises en faillite ou liquidation, ne peuvent pas en bénéficier.

Les sociétés demandeuses doivent également être enregistrées sur sol vaudois et bénéficier d'un véritable outil de production (machines, équipements, etc) dans le canton, a précisé M. Conz.

Canton "pionnier"

Parmi les autres mesures dévoilées vendredi figure un autre fonds, mis à disposition des entreprises pour les accompagner vers une industrie plus durable. Des aides jusqu'à 30'000 francs peuvent notamment être octroyées pour "mettre sur pied un réseau d'experts" et venir en aide aux PME dans cette transition. Vaud lance aussi un programme intitulé iNNdustry, qui vise en particulier à encourager l'innovation.

Pour Isabelle Moret, le Canton de Vaud fait figure de "pionnier" dans l'aide au secteur industriel, tant au niveau "des outils que des moyens financiers mis à disposition". L'élue PLR ne souhaite toutefois pas parler de politique industrielle, mais de plan d'action.

L'action étatique demeure ainsi "libérale" dans la mesure notamment où le soutien s'adresse à tout le secteur industriel, et non pas à une branche en particulier. "Ce n'est pas à l'Etat de choisir quelle industrie sera porteuse à l'avenir", a-t-elle affirmé.

La ministre a aussi insisté sur les "effets de levier" que cherche à créer le Canton. Celui-ci se contente ainsi de donner "un coup d'accélérateur" pour permettre aux entreprises d'innover, a-t-elle relevé.

"Au bon moment"

Egalement présent devant la presse à Yverdon, Philippe Miauton, directeur général de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), a salué un plan d'action qui arrive "au bon moment". La situation du secteur n'est "pas dramatique, mais préoccupante", a-t-il dit.

Selon lui, les mesures annoncées vendredi doivent contribuer à "la préservation de la variété du tissu économique vaudois", qui est l'une des grandes forces du canton.

Dans un communiqué, Unia salue le même jour la réactivation effective du fonds de soutien à l'industrie. "Projet lancé lors des premières assises de la place industrielle vaudoise suscitées par notre syndicat en 2008, le fonds offre un soutien au maintien de la place industrielle vaudoise lors des périodes de ralentissement de l'économie", écrit-il.

"A la demande des partenaires sociaux, le nouveau règlement accorde une attention plus importante aux respects des conditions de travail dans l'examen des dossiers", poursuit-il. Unia "regrette" en revanche que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à 300'000 francs pour des cas d'envergure. Le syndicat espère que la réactivité nécessaire soit au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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