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Suisse

Bodycams dans les trains: violence en baisse six mois après

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La grande majorité des policiers jugent les caméras corporelles utiles pour leur travail. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La violence dans les trains a diminué depuis l'introduction des caméras corporelles au sein des patrouilles en septembre. La fréquence des voies de fait contre les policiers a diminué de 25% par rapport à l'année précédente, indiquent les CFF jeudi.

Les agents de la police des transports CFF patrouillent dans les gares équipées d'une caméra corporelle depuis six mois. Cette nouvelle règle a été instaurée pour faire face à une violence en hausse. Les caméras sont déclenchées lors de certaines interventions.

Sur un total de 331 déclenchements de bodycams au premier semestre, 107 enregistrements ont servi de preuve, écrivent les CFF dans un communiqué. Quinze d'entre eux ont été remis aux autorités.

Pour près des deux tiers des personnes interpellées, la seule annonce d'un enregistrement a permis de désamorcer la situation. Un bilan définitif est attendu un an après l'introduction des bodycams.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les transports publics séduisent de plus en plus les pendulaires

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Dans le canton de Vaud, les transports publics séduisent un nombre croissant de pendulaires (illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les pendulaires vaudois sont de plus en plus nombreux à recourir aux transports publics pour se rendre sur leur lieu de travail. A la fin 2023, ils étaient 35% à utiliser ce mode de transport, en hausse de 8,8% par rapport à 2019. La voiture était privilégiée par 51% d'entre eux, en baisse de 3,3% par rapport à la même période. Enfin, 10% des pendulaires se rendaient au travail à pied et 4% à vélo.

"La période post Covid-19 se caractérise par une hausse du recours au transport public et un engouement marqué pour le vélo électrique", fait remarquer mardi la dernière édition Numerus de Statistique Vaud.

A la fin 2023, 317'000 personnes actives rejoignaient leur lieu de travail en partant d'une commune vaudoise. Elles effectuaient en moyenne un trajet (aller) de 16,4 kilomètres. Quelque 14% d'entre elles parcouraient deux kilomètres ou moins, 36% entre deux et dix kilomètres, 20% entre dix et vingt kilomètres et 25% entre 20 et 50 kilomètres. Seuls 6% des pendulaires se déplaçaient sur plus de 50 kilomètres.

La marche est le mode de déplacement privilégié pour les trajets de moins de 2 kilomètres (58%), devant la voiture (15%) et les transports publics (14%). C'est également sur cette distance que le recours au vélo (traditionnel ou électrique) est le plus fréquent (12%), relève Statistique Vaud.

Le train pour les longs trajets

L'usage de la voiture est le plus élevé pour les trajets entre 10 et 20 kilomètres (68%). En revanche, lorsque le trajet dépasse 50 kilomètres, l'utilisation du train est privilégiée (63%). Quant aux transports publics routiers - bus, tram, métro -, ils recueillent leur part maximale de pendulaires (38%) lorsque le trajet est compris entre deux et cinq kilomètres.

Si les pendulaires à vélo sont près de deux fois plus nombreux en Suisse alémanique (9,6%) qu'en Suisse romande (5,4%), les déplacements pendulaires à vélo, essentiellement ceux à vélo électrique, ont connu un "véritable essor" en Suisse romande après la pandémie de Covid 19. Le canton de Vaud ne fait pas exception: alors que 3000 personnes utilisaient un vélo électrique pour se rendre au travail en 2020, ils étaient 4900 (+62%) à avoir adopté ce moyen de transport en 2023.

Par ailleurs, toujours à la fin 2023, 82'500 personnes de quinze ans et plus pendulaient vers leur lieu de formation au départ d'une commune vaudoise. Elles étaient 74% à le faire en transports publics, 14% à utiliser un véhicule privé motorisé et 12% à privilégier la marche ou le vélo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un chauffeur de taxi genevois pourra renouveler son autorisation

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Un chauffeur de taxi genevois obtient gain de cause devant le Tribunal fédéral: la Cour de justice doit examiner la demande de renouvellement de son autorisation. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Un chauffeur de taxi genevois peut demander le renouvellement de son autorisation d'usage du domaine public qui est échue depuis octobre 2023. Le Tribunal fédéral considère comme plausible qu'il n'ait pas reçu le courrier de l'administration fixant un délai impératif pour cette démarche.

A fin mars 2023, le Service de police de commerce du canton de Genève a envoyé un courrier pour informer le recourant que son autorisation expirait le 18 octobre 2023. La demande de renouvellement devait parvenir au service entre le 1er et le 30 juin.

A fin août, le chauffeur a contacté la police du commerce afin de se renseigner sur son autorisation. Le service lui a répondu que, faute de démarche dans les délais, la caducité de son autorisation allait être constatée. Devant la Cour de justice du canton, l'intéressé a produit en vain des lettres de sa gérance établissant que de nombreux vols et actes de vandalisme des boîtes à lettres étaient commis dans son immeuble.

Vols et vandalisme

Dans un arrêt publié mardi, le Tribunal fédéral estime que la Cour de justice a fait preuve d'arbitraire en déboutant le chauffeur. En effet, les juges genevois ont considéré comme acquis que des vols étaient commis dans son immeuble et que certaines lettres ne parvenaient pas aux destinataires. Cependant, rien ne permettait de retenir que ces faits étaient récurrents car le recourant n'avait invoqué qu'un seul cas le concernant.

Pour le Tribunal fédéral, le raisonnement de la Cour de justice est "insoutenable". Celle-ci ne peut pas qualifier les problèmes de distribution dans l'immeuble en question de "non récurrents" tout en admettant que des erreurs ont touché d'autres locataires. Le fait que ceux-ci se chargent de remettre les lettres aux bons destinataires ne répare pas les problèmes de distribution, mais les confirme bien au contraire.

Le Tribunal fédéral relève enfin qu'il est "pour le moins incongru" qu'un grand nombre de chauffeurs genevois aient omis de donner suite au courrier de mars 2023. Ce d'autant plus que les conséquences étaient très graves puisqu'il en allait de l'exercice de leur profession. (arrêt 2C_566/2024 du 10 avril 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'Empa développe un matériau vivant à partir de champignons

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Selon l'Empa, le film vivant est presque transparent et résistant à la déchirure. (© Empa)

Des scientifiques de l'Empa ont développé un nouveau matériau vivant à partir de champignons. Comestible, il pourrait servir à fabriquer des films compostables, des capteurs d'humidité ou des additifs pour les aliments et les cosmétiques.

Le secret de ce nouveau matériau réside dans le fait qu'il est vivant, a indiqué mardi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa). Il est non seulement entièrement biodégradable, mais aussi résistant à la déchirure et possède de multiples propriétés fonctionnelles. Tout cela avec un minimum d'étapes de transformation et sans aucun produit chimique. On peut même le manger.

La base de ce nouveau matériau est le mycélium du Schizophylle commun, un champignon comestible très répandu qui pousse sur le bois mort. Normalement, les fibres de mycélium - appelées hyphes - sont nettoyées et éventuellement traitées chimiquement, ce qui implique un compromis entre performance et durabilité.

Les scientifiques de l'Empa ont choisi une autre approche. Au lieu de préparer le mycélium à grands frais, ils l'utilisent dans son intégralité. En effet, en poussant, le champignon ne forme pas seulement les hyphes, mais aussi une matrice extracellulaire: un réseau de différentes macromolécules fibreuses, de protéines et d'autres substances biologiques sécrétées par les cellules vivantes.

"Le champignon utilise cette matrice extracellulaire pour se doter d'une structure et d'autres propriétés fonctionnelles. Pourquoi ne ferions-nous pas de même?", note Ashutosh Sinha, chercheur à l'Empa, cité dans le communiqué.

Réoptimisation ciblée

En procédant à un peu de réoptimisation ciblée, les auteurs ont donné un coup de pouce à la nature. Parmi l'énorme diversité génétique du Schizophylle commun, ils ont choisi une souche qui produit une grande quantité de deux macromolécules spécifiques: le schizophyllane, un polysaccharide à longue chaîne, et l'hydrophobine, une protéine ressemblant à du savon.

Ensemble, ces deux biomolécules confèrent au mycélium vivant des propriétés qui lui permettent d'être utilisé dans les domaines les plus divers. Dans la revue Advanced Materials, les auteurs présentent deux applications possibles: un film semblable à du plastique et une émulsion.

Les scientifiques ont ainsi fabriqué de fines feuilles à partir de leur mycélium. La matrice extracellulaire avec les longues fibres de schizophyllane confère au matériau une très bonne résistance à la déchirure, qui peut encore être renforcée par un alignement ciblé des fibres de champignons et de polysaccharides.

Electronique durable

Autre application: les fibres de schizophyllane et les hydrophobes agissent comme des émulsifiants. Et le champignon vivant libère en permanence davantage de ces molécules. "C'est probablement le seul type d'émulsion qui devient plus stable avec le temps", explique Ashutosh Sinha.

Tant les filaments du champignon que ses molécules auxiliaires sont totalement non toxiques, biologiquement compatibles et même comestibles. Son utilisation comme émulsifiant dans l'industrie cosmétique et alimentaire est donc particulièrement intéressante.

Il existe également d'autres applications prometteuses dans le domaine de l'électronique durable, pour des capteurs d'humidité ou les électrodes de batteries biodégradables, conclut l'Empa.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: un plaidoyer du Canton pour la formation continue

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Pour le conseiller d'Etat valaisan en charge de l'économie et de la formation, Christophe Darbellay, "si on ne se forme pas, on finit par être exclu" (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

L'Etat du Valais veut renforcer les conditions cadres nécessaires au développement de la formation continue. L'ambition est de créer une véritable culture du développement des compétences tout au long de la vie professionnelle.

Pour la 8e année, l'Etat du Valais a présenté mardi son rapport annuel sur les hautes écoles. Pour 2025, le canton a choisi de mettre l'accent sur la formation continue.

"L'Etat du Valais ne souhaite pas se substituer aux entreprises. Nous ne sommes pas des communistes ou des étatistes forcenés, nous visons davantage à convaincre les personnes (ndlr: salariés, patrons) du bienfondé de la formation continue", a souligné devant la presse le ministre l'économie et de la formation Christophe Darbellay. "Dans ce domaine, on en fait toujours trop peu. Problème: si on ne se forme pas (ndlr: régulièrement), on est vite largué et on finit par être largué."

"Un pilier stratégique"

Selon une extrapolation en lien avec des chiffres au niveau suisse, près de 70'000 adultes ne possèdent pas toutes les compétences de base (lecture, écrire, calcul) et/ou au niveau du numérique en Valais. Une situation qui ne laisse pas de marbre Christophe Darbellay.

En janvier, l'Etat du Valais a annoncé sa volonté d'accélérer le développement des compétences numériques des 60'000 élèves du canton, et ce dès la 1H jusqu'au terme du secondaire II, y compris en matière d'enseignement professionnel.

Pour le canton, "la formation continue n'est plus un choix secondaire. Elle est un pilier stratégique pour permettre à chacun d'évoluer, de se voir offrir une vraie chance de se former, de rester compétitif et de contribuer pleinement au développement du Valais."

Bilinguisme à valoriser

Concrètement, l'Etat du Valais oeuvre à la création des conditions cadres en matière de formation continue, en respectant le principe de subsidiarité et à être coresponsable du système avec d'autres acteurs publics et privés.

Le canton vise à créer des espaces d'échanges et de coordination, à renforcer la visibilité des cours à disposition, à valoriser le bilinguisme et à structurer l'organisation et l'accès au financement.

L'idée du canton est de proposer des formations en lien avec les métiers d'aujourd'hui et de demain; de construire un système de formation ouvert à tous; à flexibiliser et à personnaliser les formations et à accompagner la culture du développement des compétences dans les entreprises.

Budget de 900'000 francs par an

En 2022, un fonds cantonal pour la formation continue a été créé. Il bénéficie d'un montant annuel de 900'000 francs, dont 500'000 francs à la charge du canton. En 2023, ce fut au tour de l'Association valaisanne formation continue de voir le jour.

Dès août 2025, des cours d'allemand ou de français selon la région seront mis sur pied pour le personnel de la construction. En 2026, des chèques de formation pour soutenir les personnes dans le besoin verront le jour. En Valais, le tiers des coûts de la formation professionnelle continue est pris en charge par les salariés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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