Rejoignez-nous

Économie

Bond des loyers dans les régions de montagne

Publié

,

le

Les régions de montagne ont enregistré une progression supérieure à la moyenne suisse des loyers l'année dernière (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les régions de montagne ont enregistré une progression importante des loyers l'année dernière, supérieure à la moyenne suisse. L'attrait de la campagne a été porté par la pandémie et la volonté des locataires de trouver des résidences secondaire dans le pays.

Alors qu'au niveau national, les loyers ont augmenté de 1%, plusieurs cantons de montagne ont enregistré de fortes progressions. Dans les Grisons, les loyers ont ainsi bondi de 4,7%, à Uri de 2,7% et à Nidwald de 2,5%, selon l'indice des loyers publié jeudi par le portail immobilier Homegate.ch et la Banque cantonale de Zurich.

En Suisse romande, les loyers ont dans l'ensemble reculé. Seul le Valais et Vaud ont enregistré une progression, non spécifiée.

Le renchérissement dans les cantons de montagne alémaniques "peut s'expliquer par la popularité croissante de l'immobilier de vacances en montagne pendant la pandémie de corona", ont estimé les auteurs de l'étude. Selon ces derniers, "les destinations étrangères ont perdu de leur attrait ces deux dernières années en raison des restrictions imposées par la pandémie". Le télétravail a également soutenu cette tendance.

À l'opposé des centres urbains

La tendance a été opposées dans les centres urbains. A Genève, les loyers proposés ont reculé de 1,9% en 2021, alors qu'ils ont quasiment stagné à Lausanne (-0,3%). La situation est similaire à Zurich (+0,5%), alors que Berne a enregistré une nette croissance (+2,6%).

Avec la perspective d'une normalisation de la situation sanitaire, les centres urbains devraient regagner en attractivité, ce qui devrait à terme porter les coûts du logement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Sous pressions américaines, Modi et Poutine resserrent les rangs

Publié

le

Vladimir Poutine a été reçu par le premier ministre indien Narendra Modi et la présidente Droupadi Murmu. (© KEYSTONE/EPA/HARISH TYAGI)

Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe Vladimir Poutine se sont retrouvés vendredi pour des entretiens visant à resserrer leurs liens face aux pressions américaines pour que l'Inde cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.

Devant la presse, M. Modi a salué son invité comme un "véritable ami" et s'est montré optimiste sur une résolution pacifique du conflit russo-ukrainien. "Nous devons tous retrouver le chemin de la paix", a-t-il insisté.

"Merci pour vos efforts visant à trouver un règlement à cette situation", lui a répondu M. Poutine, louant par ailleurs les relations "profondes historiquement" et "de très grande confiance dans la coopération militaire et technique" entre l'Inde et la Russie. De nouveaux accords bilatéraux sont attendus après leur rencontre, notamment en matière d'armement.

Le chef du gouvernement indien a déroulé le tapis rouge pour son hôte, en l'accueillant lui-même jeudi soir à l'aéroport de New Delhi et en lui offrant un dîner privé.

La visite de M. Poutine intervient à l'heure où l'Inde entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, qui lui reprochent de financer l'effort de guerre russe en Ukraine en continuant à acheter à Moscou son pétrole brut à des prix particulièrement avantageux.

"Diversification"

"Cette visite relève de la politique de diversification de l'Inde en termes de stratégie et d'économie, spécialement au moment où elle est mise en difficulté par les droits de douane imposés par les Etats-Unis", a relevé pour l'AFP Ashok Malik, du centre de réflexion Asia Group.

Fin août, Donald Trump a tapé du poing sur la table en imposant une surtaxe de 50% aux exportations indiennes, en pleines discussions bilatérales sur la signature d'un traité de libre-échange commercial. Il a depuis répété avoir obtenu la promesse de M. Modi qu'il mettrait un terme à ses importations de brut russe, qui représentent 36% du volume de pétrole raffiné en Inde.

New Delhi ne l'a jamais confirmé, mais ses achats ont diminué, selon la plateforme d'informations commerciales Kpler, et plusieurs groupes indiens ont annoncé qu'ils renonçaient à se fournir auprès de Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

L'ex-patron de Credit Suisse (Suisse) brigue la présidence de SIX

Publié

le

André Helfenstein, membre du conseil d'administration de SIX depuis 2020, a été directeur général de la branche helvétique de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Cette fois, c'est confirmé: André Helfenstein, l'ex-patron de Credit Suisse (Suisse), est bel et bien candidat à la présidence du groupe financier SIX, l'opérateur de la Bourse suisse.

Son nom sera proposé à l'assemblée générale du 6 mai prochain, en remplacement de Thomas Wellauer, en poste depuis 2020.

Le nom de M. Helfenstein comme potentiel nouveau président de SIX circulait depuis quelques jours. Il restera comme le dernier patron de l'entité helvétique de Credit Suisse, avant que la grande banque ne soit rachetée par son concurrent UBS en 2023. André Helfenstein siège au conseil d'administration de SIX depuis 2020.

Thomas Wellauer avait annoncé son retrait de la présidence et de l'organe de surveillance en mai.

Le groupe SIX est une entreprise commune des banques suisses et appartient à quelque 120 institutions financières, à commencer par UBS. La dernière grande banque du pays y a multiplié sa participation par deux avec la reprise de Credit Suisse, pour détenir désormais plus d'un tiers des parts. Le conseil d'administration comprend aussi des représentants de la Banque cantonale de Zurich, de Raiffeisen Suisse, de Vontobel, de Pictet et de Saxo Bank Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Swiss Re lancera en 2026 un programme de rachat d'actions permanent

Publié

le

Le réassureur Swiss Re vise un bénéfice net pour l'année prochaine de 4,5 milliards de dollars (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le réassureur Swiss Re promet vendredi à ses actionnaires un programme de rachat d'actions "durable", doté d'une enveloppe de 500 millions de dollars par année, dès 2026.

Le groupe zurichois remanie en outre quelque peu ses objectifs pour l'année prochaine, tout en reconnaissant un important, mais ultime impact de la restructuration de son unité réassurance vie et santé.

La finalisation de la réorganisation de ce portefeuille grèvera les résultats du dernier trimestre 2025 d'environ 250 millions de dollars, prévient le géant du secteur à l'occasion de sa journée dédiée aux investisseurs.

L'objectif de bénéfice net pour l'année prochaine est relevé à 4,5 milliards de dollars, contre 4,4 milliards pour l'année en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Meurtre d'un patron d'assurance US: l'arrestation en questions

Publié

le

Luigi Mangione est passé devant la cour criminelle, à Manhattan. (© KEYSTONE/AP/Curtis Means)

La défense de Luigi Mangione, accusé d'avoir tué de sang-froid le patron du plus gros assureur de santé américain en 2024, s'est attardée jeudi sur les conditions de son arrestation, guettant des erreurs dans la conduite des policiers.

Les avocats de cet homme de 27 ans tentent depuis plusieurs jours dans une audience préliminaire à New York de faire annuler des preuves recueillies au moment de son interpellation ainsi que ses premières déclarations aux forces de l'ordre, dénonçant des erreurs de procédure.

L'enjeu est de taille: c'est au moment de son arrestation dans un McDonald's de Pennsylvanie qu'il a été trouvé porteur d'un pistolet muni d'un silencieux, correspondant aux douilles retrouvées sur les lieux du meurtre, et d'un carnet dans lequel il exprimait son hostilité au secteur de l'assurance santé.

Brian Thompson, 50 ans, PDG du premier assureur santé du pays United Healthcare, a été abattu le matin du 4 décembre 2024 dans une rue de Manhattan, en plein coeur de New York, alors qu'il sortait de son hôtel.

Jeudi à l'audience, un an exactement après le meurtre, le tribunal a visionné des images montrant les policiers interrogeant dans le McDonald's le suspect sur son identité, les raisons de sa présence dans cette région rurale et pour savoir s'il avait été à New York.

"Je ne sais pas ce que vous fabriquez, les gars, je vais juste attendre", leur répond-il notamment après leur avoir donné une fausse identité, continuant de manger nonchalamment, des chants de Noël en fond sonore.

Les défenseurs du jeune homme, devenu pour certains le symbole de la colère des Américains contre leur système d'assurance santé, reprochent notamment aux enquêteurs d'avoir commencé à l'interroger sans lui signifier ses droits.

A la barre, l'un des policiers, Tyler Frye, a en outre reconnu que les membres des forces de l'ordre ont continué à lui poser des questions alors qu'il leur a dit qu'il refusait de leur répondre.

Pour le moment, aucune date n'a été arrêtée pour un procès de Luigi Mangione, dont les passages au tribunal sont systématiquement accompagnés de la présence de supporters, le plus souvent des jeunes femmes.

Dans le cadre de cette procédure pour meurtre menée au niveau de l'Etat, il encourt la prison à perpétuité. Il risque par ailleurs la peine de mort dans une autre procédure au niveau fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

L'influence de Mars, l'action et de Saturne, la structure, va exiger de vous une participation assidue au travail. On relève ses manches…

Les Sujets à la Une