Suisse
La lutte anti-corruption au centre de la Déclaration de Lugano
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La lutte contre la corruption sera au centre de la reconstruction en Ukraine. Sept principes ont été approuvés mardi dans la Déclaration de Lugano par des dizaines d'Etats et organisations internationales. Kiev veut des règles pour le déblocage de fonds gelés.
Face à la presse, le président de la Confédération Ignazio Cassis a estimé avoir atteint l'objectif. "Je suis très content", a-t-il dit, ajoutant que les dernières divergences ont pu être clarifiées tôt mardi. Dans la déclaration, les participants "condamnent dans les termes les plus forts l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine". Ils reconnaissent l'avenir européen de Kiev après l'approbation de son statut de candidat à l'UE.
"Nous, et vous, avons pris une première étape clé vers la longue voie qui mène à la reconstruction de l'Ukraine", a affirmé M. Cassis après une minute de silence pour les victimes dans ce pays. "Notre travail prépare la période d'après la guerre", a-t-il insisté devant les représentants d'environ 40 Etats et d'une quinzaine d'organisations internationales.
La Suisse voulait faire de Lugano le lancement international de la reconstruction en Ukraine. L'annonce d'une autre conférence par le G7 dans les prochains mois ne semble pas avoir diminué sa portée.
De l'UE à l'Ukraine en passant par l'ONU, de nombreux acteurs ont mentionné une rencontre "historique" ou une ligne directrice pour les efforts qui vont durer des décennies. Même si les grandes puissances ont montré récemment qu'elles donnaient le ton.
Intégrer les minorités
Londres et, a priori, Berlin organiseront les deux prochaines réunions sur la reconstruction de l'Ukraine en 2023 et 2024. Washington et Bruxelles abriteront des bureaux de supervision des efforts internationaux. M. Cassis s'est réjoui que les grandes puissances garantissent ce soutien important.
La lutte contre la corruption avait été largement mentionnée dans les discours lundi. Des experts doutent de la possibilité d'éviter des problèmes et un détournement des financements par des oligarques. Mais le premier ministre ukrainien Denys Chmygal, qui a salué en M. Cassis un "grand ami de l'Ukraine", a promis que la corruption serait "éliminée", notamment en numérisant l'économie et les dispositifs de l'administration.
Parmi les autres principes de la Déclaration, le fonctionnement de la justice devra être garanti. La reconstruction sera liée à la poursuite des réformes. L'Ukraine doit piloter le dispositif avec le soutien international. Les communautés de tout le pays, dont les minorités, doivent participer.
Une facture à 750 milliards
Le secteur privé et la société civile seront associés. Malgré la guerre, "il y a des possibilités d'investissements", a dit M. Cassis à des représentants économiques. La reconstruction ne doit pas porter que sur les infrastructures et les institutions, mais sur toutes les composantes économiques, sociales et environnementales.
Les participants soutiennent également le dispositif présenté lundi par M. Chmygal. Le coût du rétablissement est estimé désormais à 750 milliards de dollars par Kiev.
Et pour le financer, l'Ukraine répète qu'elle souhaite surtout que les fonds d'oligarques et du gouvernement russes gelés par les différents Etats soient utilisés. Ceux-ci pourraient alimenter au moins environ la moitié du montant requis.
M. Chmygal a souhaite des négociations internationales pour des règles afin de débloquer des avoirs rapidement en cas d'agression. Une approche à laquelle le président de la Confédération oppose la prudence, rappelant que le droit à la propriété est "un droit fondamental" et disant à la presse que le gel de fonds "n'est pas un spectacle".
"Nous reconstruirons tout"
Aux participants, M. Chmygal a promis qu'"après la guerre, nous reconstruirons tout". "Mieux qu'avant", a dit aussi le chef du gouvernement.
Il avait estimé lundi que des milliers d'experts, de parlementaires ou d'acteurs économiques ont contribué au plan ukrainien de reconstruction. La délégation ukrainienne, dotée de plus de 60 personnes, a présenté des approches très détaillées et a encore promis de mettre la population au centre de ses efforts.
Trois étapes sont attendues. A court terme, il faudra aider directement la population pendant un an après la guerre, selon M. Chmygal. Il faudra ensuite financer des milliers de projets de reconstruction de centres de santé et d'autres bâtiments importants. A long terme, il faut préparer une Ukraine européenne, plus verte, même si les ONG ont déploré le manque d'annonces concrètes sur cette question, et plus numérique, de même que des infrastructures de santé et militaires.
Mardi, la Suisse a dit qu'elle va doubler son soutien à l'Ukraine pour atteindre 100 millions de francs d'ici fin 2023. Elle versera aussi 15 millions pour l'économie numérique. Les Etats-Unis vont eux débloquer dans les prochains mois 6,2 milliards de dollars.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Deux rentes de cinq ans grâce à l'Eurodreams
Deux personnes chanceuses ont décroché une rente mensuelle de 2222 francs durant cinq ans grâce à l'Eurodreams lundi soir. Elles ont coché les six bons numéros 4, 8, 13, 18, 28 et 38, mais pas le numéro "dream" 4, a annoncé la Loterie romande.
Le gros lot est une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans. Il faut pour cela trouver les 6 bons numéros ainsi qu'un numéro spécial appelé "dream".
Huit pays européens proposent ce jeu. En Suisse, Eurodreams est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage du jeu est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Lancement d'une pétition en soutien à l'artiste licenciée par l'OSR
Une lettre ouverte, signée par plusieurs personnalités et institutions genevoises, a été lancée jeudi en soutien à une artiste licenciée par l'Orchestre de la Suisse romande (OSR) après avoir porté un keffieh à la fin d'une représentation. Adressée à l'OSR, à la Ville et au canton de Genève, la pétition rassemblait lundi plus de 1600 signatures.
Publiée sur internet, la lettre demande l'annulation du licenciement avec des excuses publiques de la part de l'OSR, comme l'a rapporté lundi la Tribune de Genève. Après être apparue avec un keffieh sur les épaules "en soutien moral à la population civile de Gaza", à la fin d'une représentation le 8 novembre, une artiste engagée ponctuellement par l'OSR avait été licenciée avec effet immédiat, explique la pétition.
Ses auteurs relèvent que l'OSR a envoyé une lettre aux spectateurs, "dont le contenu ne laisse aucun doute sur le motif de licenciement". Le groupe de soutien dénonce "une différence de traitement dans la reconnaissance de la souffrance, affaiblissant la crédibilité de la neutralité invoquée", en référence au fait que l'OSR avait notamment exprimé son soutien à la population ukrainienne.
"Sanctionner un tel geste, c'est confondre solidarité et idéologie", dénonce la pétition. Avant de soutenir que "le caractère apolitique d’une institution ne saurait impliquer la neutralisation des convictions personnelles de celles et ceux qui y travaillent."
Parmi les premiers signataires se trouvent entre autres le directeur du Théâtre du Loup, les co-directrices du Festival international du film sur les droits humains, et le directeur du théâtre de Vidy. La pétition demande aussi que l'artiste soit rémunérée comme le prévoyait son contrat. Son licenciement l'aurait privée des revenus de deux représentations à venir. Et que les instances publiques chargées du financement de l'OSR condamnent cette décision.
Sollicité par Keystone-ATS, l'OSR n'avait pas pu être joint lundi en fin de journée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le fossé entre ville et campagne continue de se creuser en Suisse
La population suisse ressent une accentuation du fossé entre ville et campagne, selon un sondage. Les sondés sont en revanche pour la plupart satisfaits de la qualité de vie dans leur commune.
Environ un tiers de la population suisse considère les différences entre ville et campagne comme pesantes pour le pays, révèle le troisième baromètre ville-campagne de la coopérative agricole Fenaco et de l'institut de recherche Sotomo. Il y a quatre ans, seul un quart des personnes interrogées considéraient ce fossé comme un fardeau.
Selon le sondage, de plus en plus de personnes s'identifient politiquement au pôle rural et ce, malgré une urbanisation croissante. Cette proportion est passée de 25% à 33% depuis 2021. Seulement environ un cinquième des sondés se définit encore comme citadin. Globalement, les deux groupes se sentent de moins en moins considérés par l'autre partie.
Une grande majorité de la population (86%) évalue positivement la qualité de vie dans sa commune. C'est dans les communes dont la croissance démographique est supérieure à la moyenne que l'évaluation est la plus positive, même si cette hausse est généralement vue d'un oeil critique. C'est la première fois que le baromètre pointe cette contradiction.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le patron de Breitling se réjouit de l'accord douanier avec les USA
Georges Kern, patron de la marque horlogère Breitling, a assuré être "très heureux de l'abaissement des droits de douane de 39% à 15%", auprès de l'agence AWP. Le directeur général prévoit une forte croissance aux Etats-Unis, principalement grâce à la fin du shutdown.
M. Kern s'est toutefois ému que l'horlogerie ne soit pas exemptée de surtaxes dans le cadre de l'accord entre les deux pays présenté vendredi dernier. Il a aussi regretté que le taux d'environ 2% qui s'appliquait auparavant sur les biens suisses entrant sur le territoire américain ne soit plus que de l'histoire ancienne.
"Nos produits ne suppriment aucun emploi aux USA", a-t-il insisté dans sa prise de position. "Nous sommes exclusivement Swiss Made et c'est aussi la raison pour laquelle nos produits sont achetés aux USA."
Le chef de l'entreprise de Granges, dans le canton de Soleure, assure que le marché américain reste "très solide" avec une croissance "robuste". "Nous somme confiants quant à notre évolution future grâce à notre large présence" sur place. "La retenue temporaire des consommateurs observée cet automne était principalement liée au shutdown (paralysie budgétaire), et non aux nouveaux droits de douane."
En septembre, les exportations de garde-temps vers les Etats-Unis, premier marché des montres suisses, ont plongé de plus de 55,6% sur un an, selon les données de la Fédération horlogère suisse (FH).
Alors que les employés fédéraux ont repris le travail outre-Atlantique, M. Kern table sur une "reprise rapide", avec un retour à des taux de croissance à deux chiffres. Le partenariat avec la National Football League (NFL), l'association des équipes professionnelles de football américain, devrait également y contribuer.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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