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Climat

Certains habitants de Blatten (VS) ont pu visiter leurs maisons

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Une grande partie du village de Blatten, situé dans la vallée du Lötschental (VS), a été ensevelie sous des masses de glace, de boue et de rochers. (© KEYSTONE/EPA/MICHAEL BUHOLZER)

Les habitants de deux hameaux sur la commune de Blatten ont pu visiter jeudi leurs maisons pendant une heure. Treize résidents d'Eisten et de Weissenried ont été transportés par hélicoptère au-dessus du cône d'éboulis.

Une fois arrivés à leurs maisons, situées à l'écart du cône de gravats qui a enseveli le village, ils ont pu emporter du matériel de première nécessité, a indiqué l'Etat-major de conduite régional du Lötschental à Keystone-ATS.

Bien que certaines visites aient été possibles, la situation dans la zone d'éboulement reste encore trop délicate pour commencer les travaux de déblaiement. Le risque de coulées de boue dans la vallée reste inchangé par rapport à la veille, a précisé l'Etat-major de conduite.

Le début des travaux de déblaiement sera évalué en continu en fonction de la situation sécuritaire. Plusieurs petites coulées de boue se sont produites mercredi sur le cône d'éboulis dans la zone de l'ancien glacier du Birch, sans toutefois dépasser l'ancien lit glaciaire.

L'Etat-major de conduite a également constaté que de petits éboulements continuaient à se produire au Petit Nesthorn. En revanche, le niveau du lac à Blatten a légèrement baissé par rapport à la veille. En aval des éboulements, la Lonza est étroitement surveillée jusqu'à la jonction avec le Rhône, et les bois flottants sont retirés régulièrement.

L'armée reste opérationnelle

L'armée suisse assure jeudi qu'elle restera disponible à long terme à Blatten. Pour l'heure, le matériel nécessaire demeure sur place afin de pouvoir être engagé rapidement en cas de besoin. Quant aux militaires, ils réintègrent le secteur d'attente.

Dans cette zone, ils poursuivent les préparatifs à l'engagement. Ils s'entraînent aux techniques de sauvetage, au maniement des pompes à eau, des pelleteuses et autres moyens de déblaiement ainsi qu'au matériel d'éclairage.

Les tâches d'observation du terrain et de régulation du trafic, assumées jusqu'à présent par des militaires, sont prises en charge depuis jeudi par des organes civils. Les Forces aériennes restent elles aussi prêtes à effectuer des transports de matériel ou de personnes en cas de besoin.

Solidarité avec Blatten

Ces derniers jours, plusieurs cantons, communes et particuliers ont montré leur soutien envers la population de Blatten.

La Chaîne du Bonheur a récolté près de 12 millions de francs de dons en une semaine. Le canton du Valais, directement concerné par la catastrophe, accorde une aide d’urgence de 10 millions de francs aux habitants de Blatten. De son côté, la Banque cantonale valaisanne annonce un don d’un million de francs pour la reconstruction du village.

Le Conseil d'Etat genevois souhaite débloquer un million de francs pour répondre rapidement aux besoins urgents des personnes touchées par la catastrophe. Le Conseil municipal de la Ville de Genève a lui adopté mercredi soir, à l’unanimité, l’ouverture d’un crédit de 500'000 francs destiné à la municipalité de Blatten.

Le canton de Berne a également mis à disposition un demi-million de francs en faveur de la commune valaisanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Des dangers naturels en hausse en Suisse à cause du climat

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Katrin Schneeberger, directrice de l'Office fédéral de l'environnement, a déclaré dans le "SonntagsBlick" que les dangers naturels devenaient plus fréquents et plus intenses. (Photo d'archives) (© Keystone/PETER KLAUNZER)

La directrice de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) lance un avertissement sur les risques liés au climat en Suisse. "Les dangers naturels deviennent plus fréquents et plus intenses et la Suisse devient plus vulnérable à cause de la densité de sa population".

Le dégel du pergélisol est un problème majeur qui rend les montagnes moins stables, avec pour conséquence des éboulements et des glissements de terrain plus fréquents, indique Katrin Schneeberger dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. Le réchauffement climatique ne concerne pas seulement les Alpes, mais aussi le Plateau, les villes et les agglomérations, "en bref, nous tous", ajoute-t-elle.

Les surfaces bétonnées des villes ne peuvent pas absorber l'eau en cas de fortes pluies, ce qui explique environ la moitié des dommages causés par les inondations, poursuit la directrice de l'OFEV.

Programme Adapt+

Elle relève en outre que les zones urbaines ne se rafraîchissent pratiquement plus pendant la nuit, ce qui nuit à la santé de la population. "Personnellement, je ne suis pas une grande fan des climatiseurs. On peut déjà faire beaucoup en matière de rafraîchissement avec des stores et des rideaux".

Pour promouvoir l'adaptation au réchauffement climatique, l'OFEV a lancé le programme Adapt+. Il permet de tester des revêtements routiers rafraîchissants ou de planter des arbres résistants au changement climatique afin de protéger les habitations, les routes et les voies ferrées des glissements de terrain, explique Mme Schneeberger.

La demande est très forte, précise la responsable, ajoutant qu'à moyen terme, elle sera probablement supérieure au montant disponible.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Inondations au Texas: "Jamais rien vu de tel" dit Trump sur le site

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En visite dans le Texas ravagé par des inondations, Donald Trump s'en est pris à l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer". (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Le président américain Donald Trump s'est rendu vendredi au Texas pour observer les dégâts provoqués par des inondations qui ont fait au moins 120 morts. La polémique enfle sur la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.

Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux Etats-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites, surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil.

Arbres déracinés, tracteur renversé et débris en tous genres: le président américain et son épouse Melania ont pu constater la dévastation, une semaine tout juste après la catastrophe. "Je n'ai jamais rien vu de tel", a déclaré ensuite le président américain lors d'une table ronde avec les autorités locales.

"La dévastation est dure à croire", a-t-il ajouté, citant "des arbres centenaires qui ont simplement été arrachés du sol". Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés tandis que les autorités comptent toujours plus de 170 disparus.

Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut: 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe.

Ressources fédérales

La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires, voulues par le président américain, sur les systèmes d'alerte et de secours.

Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'agence fédérale de gestion des urgences (FEMA), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler.

Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des Etats, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas des ressources fédérales. La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'Etat fédéral "a été rapide et efficace", a insisté jeudi sur le réseau social X la ministre de la sécurité intérieure, Kristi Noem.

Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la FEMA ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses.

Système d'alerte

Lors de la table ronde, Donald Trump a dénoncé l'opposition démocrate "qui ne veut faire que critiquer", mais aussi certaines questions de la presse, qualifiant même une journaliste présente de "malfaisante". "Tout le monde dans cette salle a fait un boulot incroyable et les gens le savent", a-t-il ajouté.

Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté vendredi "autour de 4 ou 5 heures du matin" par des appels au service de secours.

Selon la chaîne télévisée texane KSAT, un pompier local a requis à 04h22 l'envoi d'alertes "code rouge", un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement.

Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur.

Poursuite des recherches

Les alertes "code rouge" auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 06h00 du matin et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT.

Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche. Donald Trump a lui assuré vendredi que "le gouverneur et tout le monde" travaillaient désormais à concevoir un meilleur système d'alerte. "Ils vont trouver quelque chose", a-t-il affirmé.

Plus de 2000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"

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Antonin Rousseau, directeur de Festi'neuch, ne peut pas encore articuler de chiffres sur l'ampleur des dégâts, à la suite de l'orage et de l'évacuation du 15 juin. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.

"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".

L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.

La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Montreux: réfection de paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman

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Des ouvrages paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman vont être renouvelés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/RENE RITLER)

Des travaux de réfection des ouvrages paravalanches dans le secteur Verraux-Jaman vont démarrer la semaine prochaine au-dessus de Montreux (VD). Ce chantier, estimé à 2,3 millions de francs, vise à sécuriser la rivière de la Baye de Montreux et à prévenir les risques de crues torrentielles.

Les travaux concernent notamment la réfection de structures métalliques, filets et claies paravalanches, indique jeudi la commune de Montreux dans un communiqué. Comme le site est inaccessible par la route, le matériel sera acheminé par camion jusqu'au col de Jaman, puis transporté par hélicoptère dans la région du Merdasson.

Ces différents ouvrages ont été endommagés au fil des années par les intempéries. Leur remise en état est devenue "indispensable", poursuit le communiqué. A noter que ce projet bénéficie de subventions cantonales et fédérales couvrant 70% des coûts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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